Petit-Bersac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Bersac (homonymie).
Petit-Bersac | |
La mairie de Petit-Bersac. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Périgueux |
Intercommunalité | Communauté de communes du Périgord Ribéracois |
Maire Mandat |
Gilles Mercier 2020-2026 |
Code postal | 24600 |
Code commune | 24323 |
Démographie | |
Population municipale |
183 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 17′ 21″ nord, 0° 13′ 58″ est |
Altitude | Min. 43 m Max. 117 ou 118 m |
Superficie | 10,83 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Ribérac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ribérac |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | petit-bersac.fr |
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Limitrophe du département de la Charente, la commune de Petit-Bersac est située dans le quart nord-ouest du département de la Dordogne, en Ribéracois.
Traversé par la route départementale (RD) 20E4 à 250 mètres au sud de la Dronne, le bourg de Petit-Bersac est situé, en distances orthodromiques, neuf kilomètres au nord-ouest du centre-ville de Ribérac.
La commune est également desservie au sud par la RD 20.
Petit-Bersac est limitrophe de six autres communes, dont trois dans le département de la Charente. Au nord-est, son territoire est distant de moins de 400 mètres de celui d'Allemans.
Nabinaud (Charente) |
Saint-Séverin (Charente) |
Bourg-du-Bost |
Laprade (Charente) |
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Saint Privat en Périgord | Chassaignes |
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Petit-Bersac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 757 - Ribérac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
| ||||||||||
Pléistocène |
| ||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
| ||||||||||
inférieur | non présent. | ||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 43 mètres[5] à l'extrême ouest, là où la Dronne quitte la commune et entre celle de Saint Privat en Périgord, et 117[6] ou 118 mètres[5],[Note 1] dans le sud, près du lieu-dit la Garde[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2],[9]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 10,83 km2[5],[12],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 10,76 km2[3].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Dronne, le Pauly, le Vindou, le ruisseau de Muret et par divers petits cours d'eau[Note 4], qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[16],[Carte 1].
La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle — dont elle est le principal affluent — à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[17],[18]. Elle borde la commune sur sept kilomètres au nord et au nord-ouest.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bors », sur la commune de Bors (canton de Tude-et-Lavalette), mise en service en 1991[27] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[28],[Note 8], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 797,5 mm pour la période 1981-2010[29]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 52 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[31], à 13,1 °C pour 1981-2010[32], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[33].
Petit-Bersac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[34],[35],[36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ribérac, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[37],[38].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante[39]. :
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Outre le bourg de Petit-Bersac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[40] :
Le territoire de la commune de Petit-Bersac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1993 et 1999[43],[41].
Petit-Bersac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45],[46].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[48]. 73,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[49].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[41].
Le nom de Bersac viendrait d'un nom de personnage gallo-roman Bercius et du suffixe -acum, indiquant le « domaine de Bercius »[50]. Les premières mentions écrites du village remontent au XIVe siècle sous la forme Bersacum qui dérive vers « Brassac » au XVIIe siècle[50]. Sous le règne de Louis XV, il prend le nom de « Petit Brassac » pour le différencier d'un autre village situé vingt kilomètres à l'est et également appelé « Brassac ». Ce dernier est transformé pour l'occasion en « Le Grand Brassac », avant de devenir Grand-Brassac[51].
En occitan, la commune porte le nom de Pitit Braçac[52].
Petit-Bersac était située sur la ligne de Ribérac à Parcoul - Médillac et y possédait une gare.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, la commune reste rattachée au canton de Ribérac lequel, le , a été rattaché à l'arrondissement de Périgueux.
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[53],[54].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1943 | mars 1971 | Marcel Saint-Gérard | ||
mars 1971 | mars 1989 | Marcel Dudignac | ||
1989 | septembre 2006 | Paul Pichardie[Note 12] | ||
octobre 2006 | mai 2020 | Jean-Louis Duprat | SE[55] | Retraité de l'Éducation nationale |
mai 2020 | En cours | Gilles Mercier |
Dans le domaine judiciaire, Petit-Bersac relève[56] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[58].
En 2019, la commune comptait 183 habitants[Note 13], en augmentation de 5,78 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
684 | 372 | 660 | 709 | 747 | 711 | 651 | 626 | 625 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
617 | 583 | 575 | 523 | 504 | 549 | 527 | 519 | 540 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
513 | 505 | 502 | 438 | 369 | 387 | 351 | 340 | 306 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
295 | 231 | 204 | 206 | 210 | 195 | 177 | 171 | 180 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
183 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018[60], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 71 personnes, soit 39,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quatre) a diminué par rapport à 2013 (sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 5,7 %.
Au , la commune compte vingt-six établissements[61], dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[62].
M. Le Marquis de Nattes
Sources principales : Henri de Castellane dans le Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord (Année 1995 - 2e livraison - pages 481 à 494)
Registres des délibérations du conseil municipal de Petit-Bersac.
Le Commandant de Nattes s'illustra le lors de la bataille de Coulmiers où, à la tête du 2e bataillon du 22e régiment des Mobiles (« les Mobiles de Coulmiers ») de la Dordogne, il remporta une des rares victoires françaises de la guerre de 1870. Au cours de cette bataille la ville d'Orléans fut reprise aux bavarois qui l'occupaient, lors d'une charge menée avec beaucoup d'entrain par le commandant de Nattes.
Ce bataillon du commandant de Nattes comprenait en partie des jeunes gens de l'arrondissement de Ribérac.
Pierre Marie Béranger de Nattes, homme de bonne constitution (1,79 m) fut admis en 1848 à 19 ans, à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr ou il choisit la cavalerie. Sa carrière le conduisit au 6e régiment de cuirassés de Versailles puis au 1er chasseur d'Afrique.
Le , à 35 ans, le capitaine de Nattes à la tête du 5e escadron du 1er régiment de chasseurs d'Afrique fit une cinquantaine de prisonniers, entraînant la reddition de plusieurs tribus de la province d'Oran.
En 1866 la démission de Pierre-Marie-Béranger de Nattes fut acceptée et dès lors sa vie se partagea entre Paris et le château du Mas de Montet, sur notre commune de Petit-Bersac (voir plus loin)
Mais, après la déclaration de guerre de la France à la Prusse, Pierre-Marie-Béranger de Nattes reprit du service et fut nommé chef de bataillon dans la garde mobile. Le le 22e de marche quitta Périgueux par le train. Il débarqua à Saint Maur (Indre-et-Loire) puis fut envoyé à Tours puis à Blois.
Le commandant de Nattes continua à se battre après Coulmiers. Un témoin le cita à propos de la bataille de Loigny le et loua « ... la contenance héroïque de M. de Chadois et du commandant de Nattes : toujours à cheval et particulièrement exposés à la vue et aux coups de l'ennemi : ils n'ont cessé de soutenir et d'encourager leur troupe et leur exemple a été suivi par leurs subordonnés qui ont tenu à honneur de les imiter... »
Enfin, après le et le premier armistice, celui qui est maintenant le lieutenant-colonel de Nattes ramena ses hommes en Dordogne. Il leur déclara alors : « Gardes mobiles du 22e - Vous voici rendus à vos foyers après une longue et pénible campagne dans laquelle vous avez su maintenir votre courage à la hauteur de votre devoir. Le régiment de Dordogne a su se faire une belle page dans cette malheureuse campagne. Son nom a toujours été associé avec éloges à tous les faits d'armes de l'armée de la Loire. Vous avez bien mérité du pays, le pays vous en sera reconnaissant... »
Licencié définitivement en 1872 à 43 ans il fut alors administrateur de la compagnie d'assurances de Seine et Oise. Il s'occupa de ses terres, 170 hectares bien groupées, dans les métairies du Montet de la Vergne, du Camp et de Richard, composées de terres à grains, prés, vignes friches et bois.
Conseiller municipal de Petit-Bersac à partir de fin 1874 il fut élu maire à la mort de Léonce de Vétat en 1879. Il le resta jusqu'en 1898. Réélu maire il refusa le mandat et resta simple conseiller municipal jusqu'à sa mort au Mas de Montet le à l'âge de 76 ans. Il est enterré au cimetière de Petit-Bersac avec son épouse la Marquise de Nattes (née du Lau d'Allemans).
Pierre-Marie-Béranger de Nattes fut fait chevalier de la Légion d'honneur en 1862 puis officier de la Légion d'honneur en 1870.
Si le marquis de Nattes est une des figures essentielles de Petit-Bersac tant par la gloire qu'il acquit avec ses mobiles de Coulmiers, alors qu'il était déjà citoyen de notre village, que par son engagement comme conseiller puis maire et de nouveau conseiller de 1874 à 1905, ses attaches avec notre village étaient récentes et avant lui sa famille, authentiquement noble sous l'ancien régime et originaire du Rouergue, n'avait semble-t-il rien à voir avec Petit-Bersac.
Pierre-Marie-Béranger, lui, naquit le à Montpellier (Hérault). Il s'attacha à Petit-Bersac par son mariage le , à Paris, avec Louise Mathilde Marie du Lau d'Allemans (1840 - 1912) dont la famille était propriétaire du château du Mas de Montet à Petit-Bersac lequel fut attribué à Mathilde en 1861 à la mort de son père le comte du Lau d'Allemans.
Sources principales : Bulletin Municipal no 12 de
Paul Pichardie né le à Petit-Bersac. Fils de Louis Pichardie, maréchal et forgeron du village et de Louise Dugaleix..
Instituteur à Ghardaïa en Algérie de 1946 à 1955.
Puis instituteur à Bonnes (16) de 1955 à 1960.
Instituteur à Angoulême au collège Michelet de 1960 à 1965.
Il enseignera à mi-temps à la prison d'Angoulême de 1960 à 1982.
Il deviendra en 1968 secrétaire de la FEN (Fédération de l'Éducation nationale)
Il prendra sa retraite en 1982.
Très tôt, Paul devient un militant actif pour la défense du service public. Son engagement dans la FEN lui permettra de soutenir l'école de la République. Même à la retraite il ne manquait pas d'aller manifester.
Retraité en 1982, il s'installe définitivement à Petit-Bersac et ne tarde pas à s'investir pour sa commune.
1983 : Il se présente aux élections municipales avec 2 membres de sa liste (Surpas et Favard). Élu il devient conseiller municipal. Il s'était présenté une première fois seul en 1979, sans succès. Les 3 conseillers d'opposition créent un bulletin "las novelas de Brassac"
1989 : Il se présente en tête de liste aux municipales. 7 candidats de la liste Pichardie sont élus contre 4 candidats de la liste Dudignac. Paul Pichardie est élu maire de Petit-Bersac. Création du bulletin municipal.
1995 - 2001 : En 1995 Paul Pichardie sera réélu maire avec la totalité de sa liste..
2000 - 2006 : 1er vice-président de la communauté de communes.
2001 au : En 2001 la liste Pichardie est seule à se présenter. Les onze candidats sont élus, Paul Pichardie est réélu maire. Paul assurera sa fonction jusqu'au moment où la maladie l'emportera. Presque 23 ans au service de sa commune.
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Blason | De gueules flanqué en pal à dextre d’argent, à la rivière d’azur mouvant de la pointe brochant sur laquelle est posé un pont de trois arches mouvant du flanc dextre, ne laissant ainsi apparaître que les deux arches senestres, prolongé jusqu’au flanc senestre d’un empierrement, le tout d’or maçonné de sable, sommé d’une colonne aussi d’argent, la base et le chapiteau aussi d’or, le pont surmonté, sur le champ de gueules, de trois lionceaux d’or armés, lampassés et couronnés d’azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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