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Valenciennes (prononcé [va.lɑ̃.ˈsjɛn]) est une commune française, historiquement capitale du comté du Hainaut français et aujourd'hui sous-préfecture du département du Nord, en région Hauts-de-France.

Valenciennes

L'hôtel de ville et la place d'Armes.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
(sous-préfecture)
Arrondissement Valenciennes
(chef-lieu)
Intercommunalité CA Valenciennes Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Laurent Degallaix (Horizons)
2020-2026
Code postal 59300
Code commune 59606
Démographie
Gentilé Valenciennois
Population
municipale
43 229 hab. (2019 )
Densité 3 123 hab./km2
Population
agglomération
334 571 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 50° 21′ 29″ nord, 3° 31′ 24″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 56 m
Superficie 13,84 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Valenciennes (partie française)
(ville-centre)
Aire d'attraction Valenciennes (partie française)
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Valenciennes
(bureau centralisateur)
Législatives 21e circonscription du Nord
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Valenciennes
Géolocalisation sur la carte : France
Valenciennes
Géolocalisation sur la carte : Nord
Valenciennes
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Valenciennes
Liens
Site web https://www.valenciennes.fr/

    Elle est située au confluent de la Rhonelle avec l'Escaut. Valenciennes, ville au passé culturel riche, surnommée « l'Athènes du Nord », fut aussi une ville industrielle et minière très prospère au XIXe siècle, la Compagnie des mines d'Anzin y a ouvert de nombreuses fosses. La plus connue est la fosse Dutemple dont le chevalement en béton armé existe encore.

    Avec ses 43 229 habitants intra-muros en 2019, elle est la 6e ville du département et la 10e de la région. Située au cœur d'une vaste conurbation qui s'étend jusqu'à la frontière avec la Belgique, Valenciennes forme la 4e unité urbaine des Hauts-de-France et son aire d'attraction est peuplée de 338 180 habitants en 2019. Avec les autres villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle est directement sous l'influence de l'« aire métropolitaine de Lille », ensemble métropolitain de près de 3,8 millions d'habitants dont le centre, la ville de Lille, ne se trouve qu'à 45 km.


    Géographie



    Localisation


    Représentations cartographiques de la commune
    Mairie
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique

    Valenciennes se situe dans le sud-est du département du Nord, à environ 29 km au nord-est de Cambrai[1], 32 km à l'est de Douai[2], 45 km au sud-est de Lille[3] et 185 km au nord-est de Paris[4] à vol d'oiseau. La frontière belge n'est qu'à 10 km à l'est de la ville, ainsi située à 29 km de Tournai, 32 km de Mons, 65 km de Charleroi et 80 km de Bruxelles.

    La commune se trouve à 122 km de la mer du Nord par voie express (au niveau de Dunkerque) et à 140 km du point montagneux le plus proche (Massif ardennais). Elle est, par ailleurs, à moins de 300 km de cinq capitales européennes : Paris, Bruxelles, Amsterdam, Londres et Luxembourg.

    En outre, Valenciennes se situe en limite nord du Hainaut, entre le parc naturel régional de l'Avesnois et celui de Scarpe-Escaut. Elle bénéficie de la proximité du paysage de bocage au sud-est, et de 5 000 ha de forêts au nord-est, dont principalement la forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers. La plaine de Flandre commence au-delà, au nord-est de la Scarpe.


    Communes limitrophes


    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :

    Communes limitrophes de Valenciennes
    Anzin Bruay-sur-l'Escaut Saint-Saulve
    Petite-Forêt Saint-Saulve,
    Marly
    La Sentinelle Trith-Saint-Léger Aulnoy-lez-Valenciennes

    Géologie et relief


    Valenciennes est à la limite entre les sols du Crétacé supérieur (Artois / Hainaut) et ceux de l'Éocène inférieur. Elle se situe à proximité d'une faille est-ouest. Plusieurs fosses ont permis l'exploitation du charbon sur le territoire et dans la région. Les filons de houille se trouvaient dans des roches de type grès ou schistes, sous les roches calcaires. Les argiles se situent en superficie.

    La topographie est douce, le territoire est organisé autour de la vallée de l'Escaut. L'altitude varie de 17 mètres en aval du fleuve à 56 mètres à l'ouest.


    Hydrographie


    Valenciennes est située entre deux cours d'eau, l'Escaut, et un de ses affluents la Rhônelle. À cinq minutes du centre-ville, le plan d'eau du Vignoble qui s’étend sur 54 ha offre un cadre naturel de détente et de loisirs.

    L'Escaut, s'il procure une voie de transport aisé, a aussi fréquemment inondé Valenciennes au Moyen Âge[5].


    Climat


    Selon la classification de Köppen, Valenciennes se situe dans le domaine océanique dégradé, comme l'ensemble des plaines du centre-nord de la France (bassin parisien). Il s'agit d'un climat de transition entre le climat océanique strict des côtes du nord et de l'ouest, et le climat semi-continental de l'est.

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1987 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records VALENCIENNES (59) - alt : 50 m 50° 19′ 42″ N, 3° 27′ 36″ E
    Statistiques établies sur la période 1987-2010 - Records établis sur la période du 01-02-1987 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,6 3,5 5 8,5 11 13,4 13,2 10,8 7,9 4,1 1,6 6,9
    Température moyenne (°C) 3,9 4,6 7,3 9,8 13,6 16,2 18,5 18,5 15,4 11,7 7 4 10,9
    Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,6 11,2 14,6 18,8 21,4 23,7 23,9 20 15,4 9,8 6,3 15
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14,9
    07.01.09
    −13,3
    04.02.12
    −11,9
    13.03.13
    −4,9
    11.04.03
    −1,1
    06.05.19
    1,1
    02.06.06
    5
    31.07.15
    5,6
    20.08.14
    −0,4
    30.09.18
    −6,2
    24.10.03
    −10,1
    23.11.1998
    −11,6
    18.12.10
    −14,9
    2009
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,3
    09.01.15
    19,2
    26.02.19
    23,9
    31.03.21
    28
    20.04.18
    31,2
    29.05.17
    35
    28.06.11
    40,9
    25.07.19
    37,2
    12.08.03
    34,8
    15.09.20
    28,6
    01.10.11
    21,8
    12.11.1995
    16
    07.12.00
    40,9
    2019
    Précipitations (mm) 52,5 49,8 54,5 46,3 56,3 61 73,4 68,4 53,3 62,6 66,1 63,8 708
    Source : « Fiche 59606004 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme



    Typologie


    Valenciennes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[10] et 334 571 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (87,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (71,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,1 %), eaux continentales[Note 3] (5,4 %), forêts (3 %), zones humides intérieures (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), prairies (0,9 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].


    Morphologie urbaine


    La morphologie urbaine de Valenciennes reflète son histoire. Dans le centre-ville se trouvent des rues étroites, vestiges de la vieille ville (en particulier autour de l'actuelle basilique Notre-Dame-du-Saint-Cordon), ainsi que de grands axes avec de larges trottoirs bordés d'arbres. La ceinture de boulevards actuels suit le tracé des fortifications et des douves médiévales, détruites à la fin du XIXe siècle. L'ère industrielle a aussi marqué la ville de son empreinte (logements ouvriers de type coron). Les grands ensembles des années 60-70 sont assez peu nombreux et ne sont pas regroupés, mais disséminés sur le territoire, y compris dans le centre-ville.

    La ville présente globalement une morphologie classique de type concentrique, mais l'imbrication des différentes phases d'urbanisme forme un ensemble contrasté.

    La Rhonelle traverse la ville du sud vers le nord, mais n'est plus visible à l'intérieur de l'enceinte des boulevards comme c'était le cas, jusqu'à sa canalisation et son recouvrement à l'époque contemporaine.

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    Habitat et logement


    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 25 915, alors qu'il était de 24 364 en 2014 et de 22 898 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 84,4 % étaient des résidences principales, 2,1 % des résidences secondaires et 13,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 40,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 58,8 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Valenciennes en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,1 %) supérieure à celle du département (1,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 34,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (34 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Valenciennes en 2019.
    Typologie Valenciennes[I 1] Nord[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 84,4 90,6 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,1 1,6 9,7
    Logements vacants (en %) 13,5 7,8 8,2

    Projets urbains


    La ville de Valenciennes a en 2020, de nombreux projets en cours d'étude ou en cours de réalisation [17]:

    1. Rénovation urbaine
      • La requalification du quartier Chasse Royale avec le renouvellement du parc de logements, la requalification des voiries et la création d'un centre social, l'Odyssée.
      • La requalification de 3 îlots anciens en centre-ville avec la création de nouveaux logements.
    2. Équipement
      • Le renouvellement du parc d'éclairage urbain et la mise en valeur de certains monuments avec le "Plan Lumière".
      • Le développement de la vidéosurveillance grâce notamment à un partenariat signé entre la région des Hauts-de-France et le géant chinois Huawei, pour le remplacement et l'agrandissement du parc de caméras de vidéosurveillance de la ville.
      • Le déploiement de la fibre optique pour l'ensemble des habitants (projet de Valenciennes Métropole)
      • Développement du parc de bornes de rechargement pour véhicules électriques (voitures, deux roues, vélos) avec la mise en place de 12 bornes de recharge sur Valenciennes (projet de Valenciennes Métropole avec la mise en place de 38 bornes de recharge sur tout le territoire de l'agglomération).
      • La création d'un cinéma dans le centre-ville d'ici 2022 (initialement prévu en 2021, retardé à cause du Covid-19)
    3. Commerce
      • Réouverture du Passage de la Paix, galerie marchande fermée depuis 2002 reliant la gare au centre-ville[18].
    4. Espaces verts
      • La mise en valeur de l'étang du Vignoble.

    La commune accueille aussi plusieurs projets d'investisseurs privés :

    Le centre ancien fait, par ailleurs, partie du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[19].


    Voies de communications et transports



    Voies routières

    La ville est desservie par les autoroutes A23 (vers Lille) et A2 (entre l'A1 dans la Somme et l'A7 belge). Elle est également sur le trajet de plusieurs routes départementales.


    Voies ferroviaires

    La gare de Valenciennes propose des trajets TER en provenance ou à destination des 8 gares régionales que sont celles de Lille, Douai, Cambrai, Aulnoye-Aymeries, Jeumont, Maubeuge et Hirson.

    La gare de Valenciennes.
    La gare de Valenciennes.

    Étant une gare TGV, elle fait partie de la ligne TGV Paris Nord - Valenciennes, qui dessert également les gares de Douai et d'Arras. Cette ligne permet de relier Valenciennes à Paris en 1 h 50.

    La gare reçoit le label NF service en 2005.

    L'ancienne gare de Saint-Waast, rénovée dans le cadre de la construction du tramway, située dans le quartier du même nom, est l'une des plus vieilles gares de France[réf. nécessaire].

    Depuis , Valenciennes accueille l'Agence ferroviaire européenne. Elle devient ainsi la première ville de taille moyenne à être dotée d'une agence européenne. Cette implantation permet à Valenciennes de confirmer sa primauté en matière de transport ferroviaire.

    Article détaillé : Gare de Valenciennes.

    Voies aériennes

    L’aéroport de Lille-Lesquin est à une demi-heure, celui de Charleroi à 50 min et celui de Roissy-Charles-de-Gaulle à une heure et demie.

    L'aéroport Charles Nungesser, situé à Prouvy, permet aux avions de petit gabarit (maximum 70 tonnes ou 150 passagers) de se poser[20].


    Voies fluviales

    Le canal de l'Escaut traverse la ville en son centre. Celui-ci a plusieurs utilités ; il permet tout d'abord, le fret fluvial. Des industries du territoire l'utilisent ainsi pour envoyer ou recevoir leurs marchandises, comme les usines de métallurgie ou les coopératives agricoles par exemple[21]. Attirant de nombreux plaisanciers, il a aussi une importance certaine dans le tourisme fluvial. Un port de plaisance a été aménagé en 2015 le long du canal, à 20 minutes du centre-ville de Valenciennes, pouvant accueillir 64 bateaux de plaisances simultanément et laissant ainsi la possibilité aux plaisanciers d'aller visiter la ville[22]. Étant concerné par le projet du canal Seine-Nord Europe, le canal de l'Escaut a bénéficié de travaux de mise aux normes de 2006 à 2010 pour augmenter le gabarit maximum des bateaux pouvant y circuler[23].

    La ville accueille un site de la direction territoriale du Nord-pas-de-Calais de VNF, qui est chargé de promouvoir, de développer et d'entretenir le canal de l'Escaut sur la section Bouchain - Mortagne-du-Nord.


    Transports en commun

    La ligne T1 près du terminus Espace Villars à Denain.
    La ligne T1 près du terminus Espace Villars à Denain.

    Les transports en commun de la ville sont gérés par la société Transvilles, filiale de la RATP. Celle-ci permet de relier les communes faisant partie de la communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole, et celles de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut entre elles par un vaste réseau de transport en commun comprenant 40 lignes de bus et 2 lignes de tramway[24].

    Le réseau du tramway de Valenciennes se compose actuellement de :

    La ville a également mis en place un service de navettes pour les seniors, desservant les quartiers éloignés du centre-ville tels que ceux de Saint-Waast, Chasse Royale et Dampierre, et permettant ainsi aux personnes âgées de rejoindre le marché prenant place une fois par semaine derrière le musée municipal[26] et une fois par semaine sur la Place d'Armes.

    Depuis , la navette gratuite Le Cordon dessert toutes les 15 minutes les stations de ses deux lignes intramuros. La première ligne compte 14 stations, toutes situées dans l'hypercentre, et la seconde en dénombre 23 situées elles dans la partie est de la ville[27]. Ces deux lignes disposent de 5 arrêts en commun, permettant de créer une correspondance pour les voyageurs. Ces navettes permettent alors de relier rapidement certains lieux d'intérêts de la commune sans la nécessité d'avoir à présenter un titre de transport.

    Une ligne de bus nocturne, Luciole, relie tous les soirs de 21 h 30 à 1 h le centre-ville de Valenciennes à l'université située à Famars, laissant ainsi la possibilité aux étudiants de profiter d'activités en centre-ville jusqu'à tard le soir et par la suite, de rentrer en toute sécurité[28].


    Pistes cyclables

    Le Valenciennois compte 260km de pistes et bandes cyclables en 2015 représentant 8,10% des routes du territoire[Note 4],[29].

    Les aménagements cyclables ont aujourd'hui une place importante dans les projets de réaménagement des voiries de la commune. Après la requalification du centre-ville en 2006, la ville y a mis en place de nombreux doubles sens cyclables qui permettent aux cyclistes d'accéder au centre-ville depuis les grands boulevards. Ces grands boulevards ont été dotés lors de leur rénovation en 2006 de bandes ou de pistes cyclables. Une voie verte a également été aménagée le long de l'avenue Georges Pompidou, grand axe d'entrée dans la ville.

    Sur le territoire communal, des arceaux à vélos sont installés à proximité des grandes infrastructures comme la gare, le musée ou le stade. D'autres sont installés tout autour du centre-ville et à proximité directe de celui-ci. Certains de ces arceaux sont abrités des intempéries.

    La ville a néanmoins été classée défavorable à l'usage du vélo par la FUB, en 2017[30] puis en 2019[31].

    La communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole a aménagé en 2018, un parcours cyclable : la boucle Un'Escaut. Long de 29 km, le parcours commence au port de plaisance de Valenciennes et s'étend jusqu'à Condé-sur-l'Escaut. Entièrement aménagé avec des bandes ou des pistes cyclables, le parcours prend place, dans un premier temps, sur le chemin de halage le long de l'Escaut de Valenciennes à Condé-sur-l'Escaut puis sur la voie verte des gueules noires dans le sens retour[32]. Il a pour but de mettre en valeur le patrimoine naturel, ainsi que le patrimoine minier du territoire, classé au patrimoine mondial de l'Unesco[33].

    Dans le cadre de l'accueil de la coupe du monde féminine de football à Valenciennes, 50 vélos en libre service ont été déposés aux abords des principaux lieux de la ville. Ce service, payant pour toute utilisation de plus de 15 minutes, est accessible via le téléchargement d'une application, obligatoire pour déverrouiller et louer le vélo. Ce service a été maintenu et développé après la fin de l'événement. Aujourd'hui, on dénombre 15 stations où l'on peut venir déposer et chercher un vélo contre 10 lors de l'inauguration[34].


    Toponymie


    Valenciennes tire son nom de sa dénomination latine Valencenae, ou mieux Valentianae[35], vraisemblablement en l'honneur de l'empereur Valentinien Ier (Flavius Valentinianus)[36] (321 - ), empereur romain d'Occident de 364 à 375[37], avec son frère cadet Valens, co-empereur d'Orient de 364 à 378, qui se serait installé dans les environs vers l'année 367.

    En néerlandais, le nom de la ville est Valencijn[38].


    Histoire


    L'agglomération se constitue dès le haut Moyen Âge. La ville émerge, en tant que telle, quelques siècles plus tard, au Moyen Âge. Toutefois, de très récentes découvertes archéologiques démontrent une présence humaine sur le site de la ville au Néolithique.


    Au Moyen Âge


    Valenciennes apparaît pour la première fois comme Valentiana dans un document relatant une sentence rendue en l’an 693 par Clovis II, roi des Francs.[réf. nécessaire]

    Lors du traité de Verdun en 843, Valenciennes devient une ville neutre, à la frontière entre la Neustrie et l’Austrasie.

    En 881, le Hainaut voit passer les Normands. À partir de 923, Valenciennes relève du duché de la Basse Lotharingie, dépendant du Saint-Empire romain germanique. Sous les empereurs ottoniens, Valenciennes devient le centre d'une marche à la frontière de l'Empire. Pour cette période, les fouilles archéologiques sont encore incomplètes.

    Enfin les comtes d'Ostrevant, seigneurs de Bouchain, Denain, Ribemont, Château-Porcien, furent châtelains de Valenciennes de 880 à 1163 après le décès de Godefroi IV d’Ostrevent, qui vendit ses terres de Hainaut à son aîné et demi-frère, Baudouin IV dit d’Edirne, comte de Hainaut.

    Siège de Valenciennes (1006).
    Siège de Valenciennes (1006).
    Assemblée de l'ordre de la Toison d'or, présidée par Charles le Téméraire, à Valenciennes en 1473.
    Assemblée de l'ordre de la Toison d'or, présidée par Charles le Téméraire, à Valenciennes en 1473.

    En , le roi Robert le Pieux et Henri II de Germanie assiègent Valenciennes[39] mais ils ne parviennent pas reprendre la ville à Baudouin IV de Flandre.

    En 1008, une famine est suivie d’une terrible épidémie de peste, dont l'issue donne lieu à un pèlerinage (voir la section Cultes).

    Dès le XIe siècle, la ville fait ériger une muraille, qui devient l'emblème de la cité et qu'elle fait représenter sur son sceau[40].

    De nombreux comtes se succédèrent, d'abord comme margraves de Valenciennes et, à partir de 1070, comme comtes de Hainaut. La ville bénéficie d’institutions communales à partir de 1114[41].

    En 1171, un incendie ravage la ville[42].

    Valenciennes se dote en 1239 d'un hôpital pour les malades pauvres, placé sous le patronage de sainte Elisabeth de Hongrie et dont le fonctionnement est confié à des béguines. Le béguinage de Valenciennes va compter en son sein une grande figure de la mystique médiévale : Marguerite Porete.

    En 1264, la comtesse Marguerite de Constantinople instaure la franche fête de Valenciennes, qui se déroule dans les prairies au pied des murailles.

    En 1285, la monnaie du Hainaut fut remplacée par la monnaie de France : l’écu. Valenciennes est une ville en pleine activité, forte de ses nombreuses corporations. À l'abri de son enceinte, un grand nombre de couvents se développe, à l'instar des Dominicains (dont l'église a été fouillée par le Service archéologique de la Ville, en 1989 et 1990)[43].

    Au XIVe siècle Albert de Bavière fait construire la tour de la Dodenne, où encore aujourd’hui la cloche sonne en l'honneur de Notre-Dame-du-Saint-Cordon. Au XVe siècle, le Hainaut, rattaché au duché de Bourgogne, perd de son autonomie, mais Valenciennes jouit d’une grande renommée grâce aux artistes qu’elle protège en ses murs, tels le chroniqueur Georges Chastelain, le poète Jean Molinet, le peintre miniaturiste Simon Marmion, le sculpteur Pierre du Préau et l’orfèvre Jérôme de Moyenneville[44].

    L'économie de la ville repose essentiellement sur la draperie et le commerce, principalement du vin et des céréales des campagnes environnantes[45]. La ville abrite un atelier monétaire très actif, et accueille des Lombards et une table de change[46].

    La ville dispose du droit de bannissement, dont elle use fréquemment au XIVe siècle : ce dispositif juridique est un moyen de régulation sociale ainsi qu'un objet de conflit face au comte de Hainaut qui intervient régulièrement pour annuler les décisions des magistrats valenciennois[47].

    Pour lutter efficacement contre les incendies, un corps spécial de pompiers salariés est créé, organisé en cinq sections, ce qui place le corps de pompiers de Valenciennes parmi les plus organisés de l'époque[48]. En 1276, 1281 et 1306, les inondations envahissent les cauchies, ces rues pavées et étroites qui aggravent les dégâts en accélérant l'écoulement des eaux, et donc leur force[49]. En 1281, les églises Notre-Dame-de-la-Chaussée et Saint-Jacques sont inondées, ce qui se répète en 1365[50]. En 1351, l'Escaut[51] et l'Iventiel inondent la ville, débordant des digues en montant jusqu'à près de m dans les rues[52].

    La ville échappe aux batailles de la guerre de Cent Ans, mais connaît deux sièges au cours des derniers siècles du Moyen Âge : le premier en 1253 lorsque les Valenciennois s'opposent à la cession du comté de Hainaut par la comtesse Marguerite à son cousin Charles d’Anjou, le second en 1481 lorsque les armées de Louis XI, roi de France, se pressent à ses portes[40].

    Quelques membres de la bourgeoisie valenciennoise participent à la bataille d'Azincourt, comme Jehan Dougardin, fils d'Alart, qui y décède, son corps étant rapatrié et inhumé à Valenciennes, dans l'église Saint Jacques[53].


    Sous les Habsbourg


    La prise de Valenciennes, en 1566-67, vue par Franz Hogenberg
    La prise de Valenciennes, en 1566-67, vue par Franz Hogenberg

    Au XVIe siècle, Valenciennes fait partie de l'empire de Charles Quint.

    L'empereur fait son entrée dans la ville en 1524.

    Le , venu tout droit d'Espagne pour réprimer l'insurrection des Gantois contre l'impôt, Charles Quint, avec l'accord de François Ier, traverse la France et arrive à Valenciennes.

    Le protestantisme s'y implante. En 1562, la foule sauve des protestants du bûcher. C'est la « journée des Maux (mal) Brûlés ».

    La ville subit la vague iconoclaste à la fin du mois d'. Pendant la révolte des Gueux, Valenciennes devient un important centre de résistance contre le gouvernement de Marguerite de Parme. Les protestants se rendent maîtres de la ville et refusent de rendre les églises pillées. Le , la ville est déclarée rebelle au roi. Philippe de Noircarmes en vient à bout le .

    En 1568 et 1569, la ville subit la répression du duc d'Albe. Plusieurs dizaines de chefs de la rébellion sont exécutés et plusieurs centaines d'habitants sont bannis. En 1580, Alexandre Farnèse, duc de Parme et de Plaisance, reconquiert la ville et le protestantisme est extirpé.

    En 1591, les jésuites créent une école, puis font bâtir l’église Sainte-Croix. En 1611, la façade de l’hôtel de ville est entièrement reconstruite dans le style Renaissance.


    Conquête française


    Les armées du roi Louis XIV assiègent la ville en 1656[54] (Vauban participe au siège sans commander[55] et y sera blessé). Le maréchal de Turenne et le maréchal de La Ferté-Senneterre campent au nord et au sud de la ville, de part et d’autre de l’Escaut, reliés par un pont de fascines. Pour défendre la ville, le prince de Condé inonde les environs, séparant ainsi les deux corps de l’armée française. Dans la nuit du 15 au , il attaque à revers La Ferté-Senneterre, qui est mis en déroute[56]. Défendant la cité, Albert de Mérode, marquis de Trélon, se trouve blessé au cours d'une sortie à cheval. Il décède des suites de ses blessures et son corps, inhumé dans l'église Saint-Paul, est retrouvé lors de la campagne archéologique de 1990.

    En 1677, les armées de Louis XIV, dirigées cette fois par Vauban[57], prennent la ville qui devient française en 1678 par le traité de Nimègue. Avec des fortifications améliorées par Vauban dans le cadre de son "Pré Carré", la ville devient l’une des principales places fortes françaises du Nord.


    XVIIIe siècle


    La situation économique de Valenciennes allait déclinant doucement, jusqu’à la découverte du charbon et le formidable essor économique qui s'est ensuivi. Le premier puits fut creusé à Fresnes en 1718 et la découverte du charbon gras en 1734 à Anzin forma la Compagnie des mines d'Anzin.

    Au XVIIIe siècle, l’Escaut est canalisé entre Valenciennes et Cambrai suis à l'arrêt Conseil d'État du Roi de 1769 qui nomme Pierre-Joseph Laurent directeur du canal. La canalisation permet le poursuivre le développement de l'industrie textile (manufactures d’étoffes de laine et de toiles fines) et du commerce du charbon extrait le long des fosses situées le long de son cours.

    Pour utiliser les fils de lin, les femmes se mettent alors à confectionner la célèbre dentelle de Valenciennes.

    Au XVIIIe siècle, la ville est également réputée pour sa porcelaine. La manufacture qui s'implante a pour obligation d'alimenter ses fours à la houille. En dépit de la qualité de sa production, l'entreprise ne parvient pas à vivre durablement. Valenciennes, riche de ses talents, est alors surnommée l’Athènes du Nord, soulignant ainsi son rayonnement artistique considérable : par exemple les peintres Watteau, Pater, Eisen....


    Révolution française et Empire


    La porte de Lille.
    La porte de Lille.

    Jean Henri Becays Ferrand, dit le général Ferrand, devint colonel de la garde nationale de Valenciennes en 1791, puis commandant temporaire de la place, le .

    Après avoir brillamment commandé l'aile gauche de l'armée du Nord à la bataille de Jemmapes le , il dirigea la défense de Valenciennes du 23 mai à fin juillet pendant la campagne de Flandre de la guerre de la Première Coalition[58] qui supporte un bombardement de 43 jours et 43 nuits[58]. Le siège est précédé par la première bataille de Valenciennes le 1er mai 1793 et par la deuxième bataille de Valenciennes le 8 mai de la même année[59]. Le peintre anglais Joseph Farington illustre L'Inondation de Valenciennes au cours du siège de 1793 dans une aquarelle conservée au Musée des Beaux-Arts[60].

    Il refusa de livrer Valenciennes que Dumouriez voulait ouvrir aux ennemis, et s'y défendit avec 9 000 hommes contre 150 000 commandés par le prince de Saxe-Cobourg, le duc d'York, et le général Ferraris. Avec une faible garnison, il défendit Valenciennes pendant trois mois, et ne capitula qu'en désespoir d'être secouru, après avoir soutenu quatre assauts et défendu trois brèches praticables dans le corps de la place. De nombreux quartiers périrent sous les boulets incendiaires. La tour de l'église paroissiale de Saint-Nicolas fut sérieusement mise à mal. La ville finit néanmoins par tomber le [61]. La ville est reprise par les armées révolutionnaires du général Schérer en août 1794[61].

    Fin 1794 et en , après l'exécution de Robespierre, qui met pourtant un terme à la Terreur, les Républicains valenciennois guillotinent, dans des conditions douloureuses, cinq ursulines et plus de cinquante prêtres[62].

    La commune est dirigée par des jacobins jusqu’à la prise de pouvoir de Bonaparte[63].

    En 1802-1803, au niveau des transports, la ville est reliée par des liaisons régulières, aller et retour, avec les principales villes locales. Une diligence assure une relation quotidienne avec Lille, de même avec Douai et avec Cambrai. Une voiture se rend à Mons les lundi, mercredi et vendredi. Une autre va à Maubeuge les mercredi et samedi, une encore se dirige vers Avesnes-sur-Helpe les jours impairs. La cité est en outre située sur le trajet de la diligence de Paris à Bruxelles, et de la diligence Paris-Anvers[64].

    Après l’épopée napoléonienne, Valenciennes est de nouveau assiégée et bombardée pendant trois semaines et se rend finalement aux Bourbons en août 1815[réf. nécessaire].


    XIXe siècle


    Le pont Jacob sur l'Escaut, au tout début du XXe siècle. Un train de l'ancien tramway de Valenciennes y circule.
    Le pont Jacob sur l'Escaut, au tout début du XXe siècle. Un train de l'ancien tramway de Valenciennes y circule.

    La paix revenue, l’industrie houillère et les raffineries de sucre contribuent à une période très faste d'expansion. En 1824 Valenciennes devient sous-préfecture. Au XIXe siècle, grâce au charbon, la cité fait figure de grand centre industriel, et occupe le rang de capitale de la sidérurgie du Nord.

    En 1815, Valenciennes compte deux loges maçonniques : La parfaite-Union et Saint-Jean-du-Désert, dont sont membres des notables de la ville[65].

    En 1866, une épidémie de choléra démarre dans le Nord de la France, depuis le port de Dunkerque. Elle dure de mai à novembre dans l'arrondissement, où elle cause le décès de 1 724 personnes[66].

    Le , une loi déclasse la ville qui n'est plus place de guerre. De 1891 à 1893, les fortifications sont démolies sans véritable discernement, ce qui lui vaut la perte d'éléments d'architecture exceptionnels (telles la tour Périlleuse ou la porte de Paris) et la ville est décorée de la Légion d'honneur en 1900[réf. nécessaire].

    Articles connexes : Compagnie des mines d'Anzin et liste des puits de mine situés à Valenciennes.

    Le XXe siècle


    Le est inauguré par le général André, Ministre de la guerre, le Monument à la Défense de 1793 ou la Victoire couronnant le drapeau français, en souvenir de la résistance de la ville lors du siège de 1793. La statue qui le couronne est cachée pendant la guerre 1914-1918 et le monument de nouveau inauguré en 1932[67],[68].

    Le , dans le cadre de la tension liée à la loi de séparation des Églises et de l'État et la querelle des inventaires qui la suivit, des heurts se produisent à Valenciennes lors de la procession du Saint-Cordon tenue malgré l'interdiction officielle[69].

    En , Valenciennes devient une des premières villes de France à posséder une salle de cinéma permanente. Le créateur est un exploitant de manège de chevaux de bois, convaincu par une démonstration effectuée par un spectacle itinérant, tel que les tournées de la société Pathé. La salle de 1907, encore salle de quartier, s'appelle « Cinéma populaire » au 129 rue du Quesnoy, avant de devenir « Le Gaumont Palace », qui fermera ses portes en 1981, après avoir affronté dès 1908 un concurrent situé rue des Récollets la « Salle Carpeaux » de la société Omnia[70].

    Les Allemands occupent la ville en 1914. C'est l’armée britannique et son corps canadien qui délivrent la cité en 1918 après de durs combats. Des faits d'armes héroïques se déroulèrent en 1918, notamment ceux du sergent Hugh Cairns, à qui la ville rendit hommage en 1936 en baptisant une avenue à son nom.

    Louise de Bettignies fonde le réseau de renseignements « Alice ». Elle est arrêtée en [71].

    Le , la ville, abandonnée par ses habitants partis sur les routes de l'exode, est livrée à des pillards de l'armée française. Un gigantesque incendie dévore le cœur de la cité, alimenté notamment par un dépôt de carburant. Les troupes allemandes occupent ensuite la ville en ruines, le 27 mai.

    Au début de la seconde guerre mondiale, la ville, un des centres du bassin minier, est au cœur du premier des actes de résistance collective à l'occupation nazie en France, et le plus massif en nombre, la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941, qui prive les Allemands de 93.000 tonnes de charbon[72] pendant près de 2 semaines, déclenchant 400 arrestations, des exécutions et la déportation de 270 personnes[73].

    Le lycée Watteau devient siège de la GFP (Geheime Feldpolizei, police militaire secrète), on y torture des résistants dans les caves.

    Le , après des combats sanglants, les troupes américaines entrent dans Valenciennes et libèrent la ville.

    Le , un terrassier découvre à Valenciennes un trésor lors de travaux : il s'agit d'un tonneau contenant des pièces d'or (quarante-huit kg) et d'argent (deux cent quarante kg), cachés en 1709, après la bataille de Malplaquet. Le trésor est partagé entre l'ouvrier ayant fait la découverte (l'inventeur), payé en pièces d'or, et le propriétaire[74],[75].


    Le XXIe siècle


    Lors de la deuxième moitié du XXe siècle et au début du XXIe siècle, des infrastructures modernes se mettent en place : réseau autoroutier, TGV, industrie automobile, équipements culturels, et surtout l’université. D'abord antenne de Lille en 1964 puis centre universitaire en 1970, devenue autonome en 1979, l'université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis accueille environ 10 000 étudiants[76].


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux


    La commune est depuis 1824 le chef-lieu de l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la vingt et unième circonscription du Nord.

    Elle était divisée depuis 1801 en trois cantons[77] :

    Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est désormais le bureau centralisateur de l'unique canton de Valenciennes, qui comprend également la commune de Saint-Saulve.


    Intercommunalité


    La ville est le siège de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, créée en 2000 par la fusion de la communauté de communes de la vallée de l'Escaut, de la communauté de communes du Pays de Condé et du syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de Trith-Saint-Léger et environs.


    Tendances politiques et résultats


    Lors de l'élection présidentielle de 2007, on retrouve au premier tour : Nicolas Sarkozy (UMP) qui obtient 34,72% des voix, Ségolène Royal (PS) 21,19%, François Bayrou (UDF) 18,36% et Jean-Marie Le Pen (FN) 11,57%. Au second tour Nicolas Sarkozy obtient 57,76% des suffrages exprimés et Ségolène Royal 42,24%.

    Le taux de participation était pour le premier tour de 78,35% et pour le second tour de 79,46%[78].

    Lors de l'élection présidentielle de 2012, on retrouve au premier tour : Nicolas Sarkozy (UMP) qui obtient 30,28% des voix, François Hollande (PS) 25,07%, Marine Le Pen (FN) 18,69%, Jean-Luc Mélenchon (Front De Gauche) 12,07% et François Bayrou ( MoDem) 8,68%. Au second tour Nicolas Sarkozy obtient 51,82% des suffrages exprimés et François Hollande 48,18%.

    Le taux de participation était pour le premier tour de 75,29% et pour le second de 75,46%[79].

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    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Nord.

    Lors de l'élection présidentielle de 2017, on retrouve au premier tour : Marine Le Pen (FN) qui obtient 25,53% des voix, Emmanuel Macron (EM) 22,33%, François Fillon (LR) 21,00%, Jean-Luc Mélenchon (FI) 20,63% et Benoît Hamon (PS) 5,24%. Au second tour Emmanuel Macron obtient 62,93% des suffrages exprimés et Marine Le Pen 37,07%.

    Le taux de participation était pour le premier tour de 72,44% et pour le second tour de 69,37%[80].

    Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVD (UDI-LREM-LR-MR) menée par le maire sortant Laurent Degallaix obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 300 voix (51,02 %, 34 conseillers municipaux élus dont 14 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[81] :

    L'abstention s'est élevée à 64,48 %, lors d'un scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France

    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans le Nord.

    Politique locale


    En 1988, Olivier Marlière succède brièvement à Pierre Carous, démissionnaire, et les élections municipales de mars 1989 amènent Jean-Louis Borloo à la mairie. À la suite de la nomination de Jean-Louis Borloo au ministère de la Cohésion sociale sous la présidence de Jacques Chirac (2002), Dominique Riquet, qui était premier adjoint, devient maire de la ville ; Laurent Degallaix lui succède en 2012 à la suite de sa démission.


    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Valenciennes.
    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1947 Aimé Laboureau PCF Ouvrier du bâtiment
    1947 1988 Pierre Carous[82] RPF, RS, UNR, UDR puis RPR Avocat
    Sénateur du Nord (1965 → 1990)
    Député du Nord (19e circ) (1958 → 1962)
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1973 → 1986)
    Conseiller général de Valenciennes-Est (1949 → 1955)
    Démissionnaire
    1988[83] 1989 Olivier Marlière[84] RPR Avocat
    Conseiller général de Valenciennes-Est (1985 → 1988)
    Député du Nord (1986 → 1988)
    1989 2002 Jean-Louis Borloo[85] DVD puis UDF Avocat
    Député du Nord (21e circ.) (1993 → 2002)
    Député européen (1989 → 1992)
    Démissionne lors de son entrée au gouvernement
    2002 juin 2012[86] Dominique Riquet[87] UDF puis UMP-PRV Chirurgien
    Député européen (depuis 2009)
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1992 → 2009)
    Démissionnaire
    juin 2012[88] En cours
    (au 12 juillet 2022)
    Laurent Degallaix UDI-PRV puis MR
    puis Horizons
    Cadre bancaire
    Député du Nord (21e circ. (2014[89] → 2017)
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (2010 → 2014)
    Conseiller départemental de Valenciennes (2021 → )
    Président de la CA Valenciennes Métropole (2016[90] → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[91],[92],[93]

    Jumelages


    La ville de Valenciennes est jumelée avec :


    Distinctions et labels


    Valenciennes a été en , la première « Capitale régionale de la culture » du Nord-Pas-de-Calais. De nombreux événements se sont donc déroulés dans la ville et son agglomération, tels que le festival de musique « Son’Arts », un concert de l’orchestre national de Lille sur la Place d’Armes, ou encore un concert-pyrotechnique né de l’association du groupe de musique valenciennois Art Zoyd et de l’artificier Groupe F. C’est lors de la cérémonie de clôture de l’événement, le qu’est inaugurée sur la Place d’Armes l’œuvre Valenciennes, imaginée par l’artiste Bernard Métais.


    Équipements et services publics



    Enseignement



    Enseignement du premier degré

    En 2019, on dénombre sur le territoire communal 17 écoles maternelles et 16 écoles primaires ou élémentaires[94]. La majeure partie de ces établissements sont publics, mais l'on retrouve tout de même 4 maternelles et 4 écoles primaires ou élémentaires privées. Certaines écoles sont regroupées en groupe scolaire, c'est le cas du groupe scolaire Jean Mineur par exemple, qui accueille une école maternelle et une école primaire dans un même bâtiment.


    Enseignement du second degré

    Également en 2019, on compte 6 collèges à Valenciennes[94] dont 4 publics (collège Watteau, collège Carpeaux, collège Eisen, collège Chasse Royale) et 2 privés (collège Saint Jean Baptiste de La Salle, collège Sainte Marie).

    Au niveau des lycées, eux sont au nombre de 7 :

    Le taux de scolarisation des personnes âgées de 15 à 17 ans est de 92,3 % en 2015 à Valenciennes[I 6], ce qui est légèrement inférieur à la moyenne nationale qui est de 96,0 % selon l'INSEE.


    Université

    L'arrêt Université du tramway.
    L'arrêt Université du tramway.

    Créée en 1968, l'Université Polytechnique Hauts-de-France (anciennement université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis) occupe trois campus universitaires à Valenciennes (« Mont Houy », « Tertiales » et « Le Moulin ») et deux antennes (Cambrai et Maubeuge). Elle accueille plus de 10 000[95] étudiants et prépare à plus de 150 formations avec des laboratoires de recherche, des formations permanentes, sections internationales, secteurs secondaire et tertiaire, sciences humaines, lettres, sciences, langues et droit, Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) et une école d'ingénieur, l'INSA Hauts-de-France.

    L'université de Valenciennes propose également une formation reconnue en administration publique grâce à son IPAG, qui est le plus grand de France.


    Classes préparatoires


    Autres écoles


    Santé


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    En 2019, la ville dispose de plusieurs grands centres hospitaliers : la clinique privée Vauban et l'hôpital public Jean Bernard. Ce dernier dispose d'une capacité d'accueil de 1850 lits, emploie près de 4 500 personnes dont 400 médecins, et est le 3e centre hospitalier des Hauts-de-France en termes d'importance[97].


    Equipements sportifs


    La pratique de sports divers et variés est aisée à Valenciennes au vu de la multitude d'infrastructures sportives présentes sur son territoire[94]. La ville dispose, entre autres, de nombreux terrains de football, gymnases et complexes sportifs qui permettent la pratique de sports tels que le handball, l'escalade, le tennis de table, le futsal, l'handibasket et le volleyball pour ne citer qu'eux, mais également d'un terrain de baseball, d'un centre aquatique avec bassin olympique, d'un terrain de rugby, d'un tennis club, d'une patinoire, d'une base nautique et d'un golf de 9 trous, ayant actuellement en 2019, pour projet de s'agrandir à 18 trous[98]. Pour la pratique du jogging ou de la course à pied, deux pistes d'athlétisme sont ouvertes à tous la journée.

    Certains quartiers ont bénéficié de l'installation d'infrastructures sportives à petit gabarit comme des city-stades, des boulodromes ou des skateparks pour que le maximum d'habitants aient un lieu où pratiquer une activité physique à proximité.

    Le stade du Hainaut est uniquement destiné à un usage professionnel pour le football ou le rugby.


    Infrastructures de loisirs



    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[99],[Note 5]

    En 2019, la commune comptait 43 229 habitants[Note 6], en augmentation de 0,88 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    16 91819 01619 90618 95319 49921 34322 04023 26324 229
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    24 96624 34424 66226 08327 60727 57528 70029 91230 946
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    31 75934 76634 42540 02342 35942 56438 68443 43445 379
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019
    46 62642 47340 27538 44141 27842 42643 47143 68043 229
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[77] puis Insee à partir de 2006[100].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    D'après les estimations de population de l'Insee, Valenciennes compte 43 229 habitants en 2019, ce qui en fait la 6e ville du département derrière Lille, Roubaix, Tourcoing, Dunkerque et Villeneuve-d'Ascq. Dépassant la population de Boulogne-sur-Mer en 2010, elle est également aujourd'hui la 10e de la région. Sa croissance est assez importante, +7,4 % entre 1990 à 1999 et +4,8 % entre 1999 et 2006.

    L'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) compte 338 180 habitants en 2019, ce qui la place au 3e rang dans les Hauts-de-France. La communauté d'agglomération Valenciennes Métropole regroupe 192 787 habitants.


    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 20 970 hommes pour 22 435 femmes, soit un taux de 51,69 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[101]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    1,9 
    4,9 
    75-89 ans
    8,9 
    12,3 
    60-74 ans
    15,2 
    16,3 
    45-59 ans
    16,7 
    20,8 
    30-44 ans
    18,4 
    28,0 
    15-29 ans
    23,8 
    17,0 
    0-14 ans
    15,1 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[102]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 

    Manifestations culturelles et festivités



    Festivals

    Valenciennes accueille plusieurs festivals de genres artistiques variés. Celui ayant le plus d’impact étant le Festival 2 Cinéma, festival de cinéma se déroulant au cours du mois de mars spécialisé dans les œuvres documentaires et de fiction. Il se décompose alors en 2 compétitions et récompense les meilleurs films de leur catégorie[103]. Dans un autre art est créé en à l’occasion de la sélection de Valenciennes comme capitale régionale de culture, le festival de musique « Embar(o)quement immédiat ». Se déroulant chaque année durant tout le mois de mai, le festival met à l’honneur la musique baroque avec l’organisation de concerts et de spectacles[104].


    Évènements traditionnels

    « Binbin », le géant de Valenciennes
    « Binbin », le géant de Valenciennes

    Évènement majeur du commerce local, la grande braderie, renommée « Fête du Commerce » en , qui se déroule lors du premier week-end de septembre, est l’occasion pour les commerçants du centre-ville d’augmenter leur visibilité en installant leur étal devant leur boutique et aux clients d’effectuer de bonnes affaires. Des antiquaires et des brocanteurs professionnels prennent également possession de la Place d’Armes, en y déballant leur brocante[105]. C’est lors de ce même mois de septembre qu’ont lieu « Les Folies de Binbin ». Ce dernier est un cortège carnavalesque, traditionnel du nord de la France, où parade une dizaine de troupes et groupes carnavalesques venus de toute l’Europe, ainsi que le géant de la ville, « Binbin »[106].

    Article connexe : Géants du Nord.

    Sports et loisirs



    Clubs sportifs

    Principaux clubs jouant à Valenciennes
    Équipe Sport Fondé en Ligue Stade
    Valenciennes Football Club Football 1913 Ligue 2 Stade du Hainaut
    Hainaut Volley Volley-ball 1948 Ligue A Féminine Salle du Hainaut
    Valenciennes Hainaut Hockey Club Hockey sur glace 1969 Division 3 Patinoire Valigloo à Marly
    Hockey Club Valenciennes Hockey sur gazon 1948 Nationale 1 Complexe Vauban
    Pélican Club Valenciennes Natation et Water-polo 1920 Nationale 1 (Water-polo) Piscine des Glacis
    Vipères de Valenciennes Baseball 1989 Division 1 Vipères Park
    Union sportive de tennis de table de Valenciennes Tennis de table 2005 Nationale 3 Complexe Fort Minique
    Union sportive Valenciennes athlétisme Athlétisme 1892 Fédération française d'athlétisme Stade Pierre Carous
    Rhônel Sporting Club de Valenciennes Basket-ball 1933 Ligue du Nord Pas de Calais de basket-ball Complexe Fort Minique
    Cercle d'escrime de Valenciennes Escrime 1892 Fédération Française d'Escrime
    Union Sportive Valenciennes Marly Cyclisme FFC et UFOLEP
    CPSMV Plongée-sous-marine    1975 Fédération française d'études et de sports sous-marins Centre Aquatique Nungesser

    Autres clubs populaires


    Événements sportifs

    Depuis le début des années 80, les rues de la ville voient défiler de nombreux coureurs et marcheurs à l'occasion des Foulées Valenciennoises qui se déroulent entre fin mars et début avril. Elles se décomposent en plusieurs épreuves[107] :

    Le record de fréquentation est détenue par l'édition de 2019 avec près de 7 500 participants dont 3 500 rien que pour l'épreuve des 10 km. Cet événement à aussi vu se dérouler lors de l'édition 2014, les championnats de France du 10 km[108].

    Toujours dans les domaines de la course et de la marche à pieds, l'Urban Trail de Valenciennes est une course populaire de 10 km sans classement qui est organisée tous les ans en octobre depuis 2017, par la ligue d'athlétisme des Hauts-de-France[109]. Elle permet aux participants de découvrir certains lieux emblématiques de la ville d'une manière plus ludique. Et dans le même esprit que l'Urban Trail, le Vélotour de Valenciennes est un parcours cycliste de 25 km (15 km sans les boucles optionnelles) qui a les mêmes objectifs que l'Urban Trail, sauf qu'ici le parcours doit être réalisé à vélo[110].

    Le tennis club de Valenciennes (complexe TSBV) accueille chaque année au mois de mars ou d'avril, l'Open international de tennis de Valenciennes qui voit s'affronter des joueurs non-classés à certains joueurs classés invités[111]. Il accueille aussi l'Open national de squash de Valenciennes qui se déroule en mai.

    Événements sportifs à caractère exceptionnel s'étant déroulés à Valenciennes

    Tribune Nord du Stade du Hainaut durant le match Pays-Bas / Cameroun de la Coupe du monde féminine de football 2019
    Tribune Nord du Stade du Hainaut durant le match Pays-Bas / Cameroun de la Coupe du monde féminine de football 2019

    Ville hôte lors de la Coupe du monde féminine de football 2019, Valenciennes a accueilli 6 matches au sein du Stade du Hainaut, dont 4 matches de poules, un huitième de finale (Angleterre - Cameroun) et un quart de finale (Italie - Pays-Bas). À la suite du succès de l'événement, la Fédération Française de Football a décidé de créer une nouvelle compétition, le Tournoi de France. La première édition de cette compétition s'est déroulée du 4 au , l'enceinte du Stade du Hainaut accueillant 3 des 6 matches de la compétition[112].

    La ville a accueilli les championnats d'Europe de squash individuel du 4 au dans son complexe du TSBV.


    Divers

    Le , le Valenciennois René Georges devient champion du monde de tir[113].


    Médias


    Antennes régionales de radios nationales (RTL2 Nord (89.1 MHz), NRJ Valenciennes (98.8 MHz)


    Cultes



    Édifices et lieux de culte

    Par le christianisme, la présence religieuse dans la ville est ancienne.


    Catholiques

    En 1008], une famine fut suivie d’une terrible épidémie de peste. Selon la tradition locale, la Vierge Marie aurait alors déroulé autour de la cité un cordon qui, miraculeusement, protégea ses habitants de la maladie; ce fait engendra un pèlerinage qui dure depuis lors.

    La première fondation en Occident de l'ordre du Carmel se fit à Valenciennes en 1224. En 1654, Françoise Badar y créa un couvent d'ursulines et devint sa première mère supérieure.

    En 1792, un arrêté signifiant la fermeture de tous les couvents dans le Nord-Pas-de-Calais inquiéta les religieux valenciennois après trois années de calme relatif. En , les troupes révolutionnaires revinrent à Valenciennes après la victoire de Fleurus. Au mois de septembre de la même année, une commission militaire spéciale fut créée afin de juger ceux accusés de « crime d’émigration » et placés sous l'égide de Jean-Baptiste Lacoste. Ce dernier organisa, sous couvert d'une répression légale amenant à de nombreuses arrestations et exécutions, une déchristianisation locale et cruelle[114]. Plus de soixante prêtres, religieux et simples fidèles catholiques valenciennois en firent les frais, mais ce sont les Ursulines qui payèrent proportionnellement le plus lourd tribut. En effet, sur les trente-deux du couvent, vingt-et-une parvinrent à fuir, mais douze religieuses (dont une Clarisse qui pensait avoir trouvé refuge) furent guillotinées.

    En 1892, Notre-Dame du Saint-Cordon fut proclamée sainte patronne de Valenciennes. Puis, en 1920, les sœurs martyres de Valenciennes furent béatifiées par le pape Benoît XV.

    Église Saint-Géry.
    Église Saint-Géry.

    Les lieux suivants se trouvent donc sur la paroisse Notre-Dame du Saint-Cordon, composante du Doyenné de Valenciennes (6 paroisses), lui-même faisant partie du diocèse de Cambrai :

    Faisant partie du même doyenné et intégrées à la paroisse Saint-Vincent de Paul en Valenciennois (administrée par les Fils de la Charité) se trouvent :

    Église Saint-Nicolas.
    Église Saint-Nicolas.
    Article détaillé : Abbaye Saint-Jean-Baptiste de Valenciennes.
    Article détaillé : Couvent des Dames de Beaumont.

    Composantes spécifiques

    Malgré les affres de la Révolution française, Valenciennes (à l'instar de ses alentours) est aussi riche par ses communautés et congrégations religieuses tels que les Sœurs de Saint Vincent de Paul (aussi appelées Filles de la Charité), les Petites Sœurs des pauvres, la communauté Bethsaïde des Dames de la Sainte Union aux Sacrés-Cœurs et les Fils de la Charité cités plus haut.


    Activités cultuelles

    Depuis 1008, le deuxième dimanche de septembre, les catholiques du Valenciennois accomplissent autour de la ville un long chemin de 14 km : le tour du Saint-Cordon.

    Ce pèlerinage, se déroule lors de la « fête de Notre-Dame du Saint-Cordon ». Il réunit plusieurs milliers de pèlerins. Durant l'année, des groupes de pèlerins viennent prier Notre-Dame du Saint-Cordon en l'église Saint-Géry de Valenciennes (rue Georges-Chastelain) où se trouve actuellement la statue sculptée en 1804.


    Tour du Saint-Cordon

    Depuis l’an et les événements qui se seraient déroulés dans la nuit du 7 au de la même année (voir section Cultes), la ville connaît chaque deuxième dimanche de septembre, une manifestation de dévotion populaire catholique qu’est le tour du Saint-Cordon. Cette procession mariale suit un parcours de 15 kilomètres à travers les rues de la ville, tout au long duquel la statue de Notre-Dame du Saint-Cordon est portée par les fidèles à la force des bras, qui la transportent sur les différents lieux de prières du parcours[115]. La procession a célébré son millénaire de réalisation en [116].


    Protestants et évangéliques


    Mormons


    Judaïsme

    Temple du culte antoiniste
    Temple du culte antoiniste

    Islam

    La grande mosquée de Valenciennes se situe au sud de la ville, rue François-Colliez. Il existe de nombreuses autres mosquées et salles de prière dans l'agglomération valenciennoise


    Culte Antoiniste


    Économie


    Valenciennes a tenté sa reconversion, en particulier dans l'automobile, avec l'implantation de PSA Peugeot-Citroën, Sevelnord (conglomérat Fiat, Lancia, Peugeot-Citroën), de Toyota et de Daimler AG ainsi que de leurs équipementiers. Le no 1 mondial du pneu Michelin vient compléter l'économie automobile en 2007. L'industrie ferroviaire est également un pilier de l'activité économique du Valenciennois avec l'implantation d'Alstom, de Bombardier ou encore de l'Agence ferroviaire européenne (European Railway Agency - ERA), et du Centre d'essais ferroviaire.

    Article connexe : Hiolle Industries.

    Mais la sidérurgie n'a pas complètement disparu du paysage industriel. Quelques entreprises se sont spécialisées et ont pu développer leur production, notamment Vallourec à Saint-Saulve, Valdunes ou encore les Laminés Marchands Européens (LME) à Trith-Saint-Léger.

    La grande usine Bombardier Transport à Crespin emploie plus de 2 000 personnes et fabrique des trains pour la France entière[120].

    Valenciennes est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Valenciennois. Elle gère le port fluvial de la ville ainsi que plusieurs écoles supérieures et le CFA.


    Le technopôle


    Situé sur le territoire des communes de Famars et de Maing, le technopôle Transalley est spécialisé dans le développement des mobilités innovantes et durables. Basé à l’UPHF du Mont Houy, ce site de haute technologie deviendra un fleuron national, voire mondial, à moyen terme. Cette surface est dédiée à la fois à la poursuite du développement universitaire (2007-2014) et à la création d’un pôle de compétitivité sur trois sites principaux, le CISIT, le C3T et I-Trans.


    L'ère du numérique


    Depuis 1989, Valenciennes est engagée dans une démarche de cité numérique par le biais des TIC. Le pari est réussi puisque Valenciennes devient la première ville numérique de la région avec 4 millions d'euros investis en quatre ans.


    Commerce



    En centre-ville

    Le tissu commercial de Valenciennes se concentre essentiellement sur les artères du centre-ville, la plus importante étant la rue de Famars, rue piétonne entièrement bordée de commerces. Celle-ci relie les boulevards périphériques au niveau de la place du Canada, à la place d'Armes, place centrale de la ville. On retrouve sur cette place depuis le , le centre commercial baptisé Centre Place d'Armes, qui réunit une cinquantaine de boutiques dans une galerie marchande sur deux niveaux. Il fait partie du projet « Cœur de ville »[Note 7], lancé en 1997 par le maire de l'époque, Jean-Louis Borloo[122], qui avait pour principal objectif de réaménager entièrement le centre-ville pour le rendre plus accessible (création du tramway) et plus attractif (requalification de toutes les voiries). C'est toujours dans cet objectif de redynamisation du centre-ville et de son tissu commercial qu'un nouveau pôle commercial fut inauguré fin sur la friche de l'ancien supermarché Match. Cet ensemble urbain "L'Arsenal" permet d'accueillir plusieurs nouveaux magasins et restaurants, dans une rue piétonne nouvellement créée. Ce nouvel îlot urbain complète également l'offre de loisirs en centre-ville en abritant notamment un bowling, et prochainement un cinéma[123]. C'est aussi au cours de l'année que la municipalité pris la décision d'engager d'un manager de centre-ville, dont le rôle est de faire baisser le taux de vacance des locaux commerciaux du centre-ville et ainsi d'éviter sa désertification[124]. Cette décision découle du contrat de revitalisation Artisanal et Commercial dont bénéficie la ville, qui lui donne entre-autres un droit de préemption commercial et qui l'autorise ainsi à racheter des cellules commerciales vacantes, à réaliser les travaux nécessaires et à les mettre sur le marché de la location avec un loyer avantageux, le plus souvent en deçà des prix du marché[125].

    Depuis 2018, la ville de Valenciennes et son centre-ville font partie du programme « Action Cœur de Ville » qui vise à revitaliser les centres-villes des 222 communes sélectionnées en suivant ces 5 axes d'actions : rendre à l'habitat en centre-ville son attractivité, rendre plus accessibles les équipements et services publics, développer les différents moyens de mobilités et les connexions entre eux, favoriser un développement économique et commercial équilibré, et mettre en valeur le patrimoine et les espaces urbains[126].

    Valenciennes accueille par mois, plusieurs marchés dont 2 marchés hebdomadaires, le premier prenant place tous les mercredis matin sur la Place d'Armes et sur la Place du commerce, le second ayant lieu tous les samedis matin sur la Place verte, derrière le musée des Beaux-Arts, ainsi que 2 marchés mensuels, tournés vers les produits bio et les produits du terroir[127]. Un marché couvert permanent "Place-Ô-Marché" a ouvert ses portes fin dans l'enceinte de l'ancien hippodrome, et abrite 7 stands d'artisans et un restaurant.

    La CCI Grand-Hainaut lance le une plateforme de commerce en ligne (Mes commerçants du Grand Hainaut) qui permet aux commerçants du Valenciennois le souhaitant d'y proposer leurs produits et services afin que les clients puissent commander directement sur internet[128].


    En périphérie

    Le territoire valenciennois accueille de nombreux centres commerciaux dont les plus importants sont ceux du centre commercial Auchan de Petite-Forêt, du parc commercial du vignoble à La Sentinelle, et de l'hypermarché Carrefour d'Aulnoy-lez-Valenciennes.

    La ville de Valenciennes et d'autres acteurs locaux comme la CCI du Grand Hainaut, luttent aujourd'hui contre la création de nouveaux centres commerciaux de ce type sur le territoire, et au développement massif de ceux existants pour préserver la vitalité des centres-villes. C'est ainsi que Auchan s'est vu refuser l'agrandissement de la zone commerciale de Petite-Forêt, projet jugé trop pénalisant pour les centres-villes à cause de son envergure (le nombre de boutiques devait tripler passant de 45 à 150)[129]. Un agrandissement de la zone commerciale de façon plus raisonnée n'est cependant pas exclu.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Valenciennes.

    Le cœur de Valenciennes a été presque entièrement détruit par un gigantesque incendie lors de la Seconde Guerre mondiale et reconstruit au cours des années 1950-1960 dans un style alliant le béton, la brique et la pierre. De nombreuses rues et maisons d'avant-guerre subsistent en périphérie, autour des églises Notre-Dame, Saint-Géry et près de la place du Neufbourg. Les fortifications ont été démantelées en 1889, leur tracé subsiste dans la ceinture de boulevards. On peut voir les monuments suivants :

    Le fronton de l'hôtel de ville, Valenciennes.
    Le fronton de l'hôtel de ville, Valenciennes.
    La bibliothèque municipale ou bibliothèque des Jésuites.
    La bibliothèque municipale ou bibliothèque des Jésuites.
    Le musée des beaux-arts.
    Le musée des beaux-arts.

    La façade de l'hôtel de ville date de 1867. Ses statues allégoriques sont de Philippe Joseph Henri Lemaire, à qui l'on doit aussi certaines des œuvres de la gare du Nord, à Paris. Au sommet trône une reconstitution fidèle, par le sculpteur Albert-Marius Patrisse, du célèbre fronton de Jean-Baptiste Carpeaux, Valenciennes défendant ses remparts (l'original est tombé lors de l'incendie de 1940). Des personnes ayant connu la seconde guerre mondiale racontent que les Allemands, voulant bombarder la gare ferroviaire de nuit, bombardèrent l'hôtel de ville à la place, et qu'il ne restait plus que la façade.

    La basilique Notre-Dame-du-Saint-Cordon est le lieu d'un pèlerinage annuel. La basilique possède de nombreuses œuvres d'art et des vitraux réalisés par Paul Ducatez. Le clocher de l'église fut réparé pendant un certain temps[Quoi ?] par Léon Tiprez.

    Dans le parc qui jouxte l'église Saint-Géry, le square Watteau, figure une fontaine avec en son centre une statue d’Antoine Watteau (né en cette ville, rue de Paris prolongée), due à Jean-Baptiste Carpeaux, natif également de la cité.

    La maison espagnole, à pan de bois et à encorbellements, date du XVIe siècle, lorsque Valenciennes faisait partie des Pays-Bas espagnols. C'est à ce contexte qu'elle doit son appellation, non à son style. Actuellement, elle abrite l'office de tourisme.

    La bibliothèque des Jésuites, installée dans l'ancien collège de la Compagnie de Jésus fondé au début du XVIe, a fait l'objet d'une restauration récente[Quand ?]. Elle abrite le plus ancien poème de la langue française que l'on ait conservé : la Cantilène de sainte Eulalie. On peut aussi y voir la salle des Jésuites, rare témoignage de bibliothèque ancienne encore existante (visite sur demande).

    Le musée des beaux-arts, construit au début du XXe siècle, a rouvert ses portes au printemps 1995 après une importante rénovation. Il conserve la première collection de province des œuvres de Carpeaux (sculptures et peintures), et l'une des premières de France quant à la peinture flamande du XVIIe siècle, notamment avec Rubens. Son fonds archéologique témoigne des richesses historiques de la cité.

    La tour de la Dodenne est une fortification construite au XIVe siècle (les fortifications bastionnées construites par les Espagnols et modifiées par Vauban, comme l'ensemble du patrimoine défensif de la cité, ont été démantelées de 1891 à 1893). La ville étouffait dans son enceinte et il fallait, pour favoriser son essor économique, l'en libérer, faciliter l'arrivée du train. L'entreprise fut cependant, malheureusement, un peu trop systématique à l'inverse des communes alors moins argentées. Il ne reste que quelques vestiges de la citadelle: le pont d'entrée gardé par deux orillons, l'écluse des Repenties et le site des moulins.

    La maison du prévôt, édifiée à la fin du XVe siècle.

    Le cimetière Saint-Roch, riche de nombreuses sculptures, abrite de nombreux artistes (un plan les situe à l'entrée). Dans ce musée à ciel ouvert voisinent de nombreux prix de Rome. Mais d'autres personnalités de tous ordres se rencontrent aussi (la journaliste musicale de télévision Denise Glaser, ou un roi des Gitans, par exemple).

    Le chevalement du puits Dutemple no 2, construit en béton armé, à la suite de la destruction de l'ancien pendant la Première Guerre mondiale, permettait aux mineurs de descendre à 930 m de profondeur pour y extraire la houille. Celui-ci est, depuis le , inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, puisque faisant partie du regroupement de sites miniers importants dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

    Le Mont de Piété a été construit au XVIIe pour y accueillir les plus démunis. En restauration depuis 2019, il doit à terme abriter des logements, ainsi que l'office du tourisme.

    L’hôpital du Hainaut, construit sous le règne de Louis XV, est un imposant navire de pierres et de briques amarré au lit de l’ancien Escaut. L’architecte Contant d’Ivry a su allier l’élégance classique à la tradition régionale pour édifier un gigantesque ensemble hospitalier destiné à enfermer les plus pauvres et les marginaux du siècle des Lumières. L'hôpital accueilli ses derniers patients en . Après cela, il subit une importante rénovation de 2013 à 2019 pour que le bâtiment puisse être reconverti et son architecture mise en valeur[130]. Il accueille à présent le siège de Valenciennes Métropole dans sa partie cours droite, et 2 restaurants, 2 bars, 1 discothèque et l'hôtel 4 étoiles Royal Hainaut dans sa partie cours gauche.

    L'œuvre Valenciennes de Jean-Bernard Métais, située sur la place d'Armes, est haute de 45 mètres et symbolise l'ancien beffroi de la ville disparu à la suite d'un effondrement en 1843. Il n'est pas sans rappeler le spire de Dublin.

    Article détaillé : Le cimetière militaire situé dans le cimetière Saint-Roch.

    Patrimoine culturel



    Le picard à Valenciennes


    Article détaillé : Rouchi.
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    Spécialités culinaires



    Patrimoine divers


    La dentelle de Valenciennes.

    La franc maçonnerie est peu connu à Valenciennes mais depuis le 1er Juillet 1733 existe la loge de la parfaite union qui deviendra ensuite le 1er Mars 1810 la Loge de la Parfaite Union de Saint Jean du Désert Réunis.


    Parcs et espaces naturels


    Le parc de la Rhônelle est le plus grand des parcs de la ville. Il est un jardin dit "à l'anglaise" tenant son nom de la rivière la Rhonelle qui le traverse. Celui-ci a ouvert en 1904 et a été pensé par l'architecte Henri Martinet. Véritable musée à ciel ouvert, le parc expose de nombreuses œuvres d'artistes locaux[131]. Les autres jardins communaux sont le parc de la citadelle, qui permet aux visiteurs de voir les rares vestiges des anciennes Fortifications de Vauban qui entouraient la ville entre le XIVe et la fin du XIXe siècle, et le jardin des Floralies. Ce dernier, rénové en 2014, propose un jardin des 5 sens et a été agrandi en 2019 avec la création du Jardin des Prix de Rome (aujourd'hui jardin Jacques Chirac – Parc des Prix de Rome) sur la friche de l'ancienne piscine municipale, en hommage aux nombreux prix de Rome originaires de Valenciennes. De nombreuses reproductions de certaines de leurs œuvres y sont ainsi exposées [132]. De petits squares fleuris sont également situés en plein centre-ville comme le parc Jehan Froissart ou le square de l'Ordron.

    La qualité de ses espaces verts et leur quantité, ont permis à la ville d'obtenir la 4e fleur du label national des villes et villages fleuris[133].

    Espace plus sauvage que les parcs précédemment cités, l'étang du Vignoble, d'une superficie de 54 hectares, permet la pratique d'activités nautiques telles que le canoë-kayak, le paddle, la voile ou l'aviron. La pêche y est autorisée sur présentation du permis adéquat.


    Valenciennes, une ville d'art


    Vue intérieure du musée des Beaux-Arts
    Vue intérieure du musée des Beaux-Arts

    Valenciennes est fière de la quarantaine de prix de Rome, issus de ses Écoles académiques et de son Conservatoire national de musique, qui lui ont valu le surnom d'« Athènes du Nord » en 1860. Les collections du musée des beaux-arts permettent de découvrir l’inclination des écoles du Nord aux XVIe et XVIIe siècles pour le paysage, la nature morte ou le portrait. Une crypte y est consacrée à l’archéologie locale. Cette section a été alimentée par d'intéressantes découvertes réalisées par une association savante : le Cercle archéologique et historique de Valenciennes et, depuis les années 1990, par le Service archéologique de la Ville, qui entreprend une gestion active du patrimoine enfoui, en fonction (et en préalable) des projets immobiliers.


    Personnalités liées à la commune


    Antoine Watteau, né le 10 octobre 1684 à Valenciennes.
    Antoine Watteau, né le à Valenciennes.

    Après le démantèlement des murailles médiévales à la fin du XIXe siècle, Valenciennes, l'Athènes du Nord, a donné à ses boulevards le nom des plus grands artistes qui y sont nés, en particulier le chroniqueur Jean Froissart, le peintre Jean Clouet, l'évêque Antoine de Haynin, le peintre Antoine Watteau, (1684-1721), dont le musée de la ville conserve quatre toiles, les peintres Louis Cattiaux (1904-1953) et Florent Méreau (1892-1953) dont le musée de la ville conserve des toiles, le peintre Olivier Le May (1734-1797), le peintre Jean-Baptiste Pater, le peintre et dessinateur Charles Eisen, le peintre et sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux, le paysagiste et aquarelliste Henri Harpignies, et le peintre Arthur Edmond Guillez, qui a une rue à son nom. Sont également nés à Valenciennes la reine d'Angleterre Philippa de Hainaut, les empereurs latins de Constantinople Baudouin VI de Hainaut et Henri Ier de Constantinople, l’empereur des Romains Henri VII de Luxembourg, le compositeur Claude Le Jeune et le « père » de la IIIe République Henri Wallon ainsi que les acteurs Pierre Richard, Michel Duchaussoy, Jean Lefebvre, l'écrivain Arnauld Pontier ou encore Charles de Gaulle (écrivain), oncle de Charles de Gaulle.

    Articles détaillés : Valenciennois célèbres et Liste de personnalités liées à Valenciennes.

    Blason, devise et logotype



    Blason

    Blason
    De gueules, au lion d'or armé et lampassé d'azur[134]
    Ornements extérieurs
    Par décret du , la ville de Valenciennes a reçu la décoration de la Légion d'honneur, en souvenir du siège mémorable qu'elle soutint en 1793.
    Devise
    La devise est conçue d'après les termes mêmes du décret de la Convention nationale en date du 19 vendémiaire an IV (), déclarant que la commune de « Valenciennes a bien mérité de la Patrie »[135].
    Détails

    Logotype

    Ancien logo de Valenciennes.
    Ancien logo de Valenciennes.
    [136]Nouveau logo Valenciennes.
    [136]Nouveau logo Valenciennes.

    Le logotype a été conçu et dessiné en 1990 par Luc M. Martin, un élève de Supinfocom, école d'infographie basée à Valenciennes. Son élaboration s'est faite graduellement à partir de plusieurs idées convergentes. Par exemple, des recherches sur l'image que ses habitants avaient de leur ville, de la phonétique du nom « Valenciennes » qui peut faire penser à « Val des Cygnes » ; également à partir d'un blason de la ville sur lequel figure un cygne, mais surtout du parti plus esthétique et original que l'on pouvait tirer de la figure d'un cygne par rapport à celle du lion (également présent dans certaines versions du blason – mais plus commun).

    Sa forme triangulaire pointe en bas peut évoquer la figure du terril (très présente dans le patrimoine de cette région minière) mais mis sur sa pointe, avec une idée donc de renouveau dynamique. Elle évoque aussi un « V », initiale du toponyme.

    Les trois couleurs de base du logo : bleu moyen dégradé vers le blanc, accents jaune et rouge vifs tendent également à évoquer un dynamisme de par leur vivacité et en indiquant un mouvement vers la droite donc vers l'avant. Les coups de pinceau jaune et rouge seront ensuite parfois repris comme des rappels dans la communication visuelle de la ville.

    La typographie d'accompagnement et toute la charte graphique nécessaire à une utilisation normée ont été établies au sein de l'école Supinfocom pour aboutir à son lancement officiel, en sur la place d'Armes de la ville.


    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie



    Histoire de la ville


    Actualités


    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Ne sont pas pris en compte dans le total des routes du territoire, les chemins, sentiers, voies rapides et autoroutes, puisque considérés comme non aménageables.
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    7. Il ne faut pas confondre ce projet avec le programme "Action Cœur de Ville" lancé en 2018 par l'état.

    Base de données de l'INSEE


    1. « Chiffres clés - Logement en 2019 à Valenciennes » (consulté le ).
    2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Valenciennes - Section LOG T2 » (consulté le ).
    3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Valenciennes - Section LOG T7 » (consulté le ).
    4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Nord » (consulté le ).
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    [de] Valenciennes

    Valenciennes [.mw-parser-output .IPA a{text-decoration:none}valɑ̃ˈsjɛn] (niederländisch Valencijn) ist eine französische Stadt im Département Nord in der Region Hauts-de-France. Die Stadt wurde wahrscheinlich von den Merowingern gegründet, möglicherweise handelt es sich aber um eine römische Stadtgründung (Valentiana). Die Universitätsstadt ist ein wirtschaftliches Zentrum in Nordfrankreich und der einstige Hauptort der nordfranzösischen Stahlregion.[1]

    [en] Valenciennes

    Valenciennes (/ˌvælɒ̃ˈsjɛn/,[3] also UK: /ˌvælənsiˈɛn/,[4] US: /-nz, vəˌlɛnsiˈɛn(z)/,[5][6] French: [valɑ̃sjɛn] (listen); also Dutch: Valencijn; Picard: Valincyinnes or Valinciennes; Latin: Valentianae) is a commune in the Nord department, Hauts-de-France, France.[7]

    [es] Valenciennes

    Valenciennes (en español medio, Valenciana[8][9]) es una ciudad, comuna y subprefectura francesa, situada en el departamento de Norte en la región de Hauts-de-France.
    - [fr] Valenciennes

    [ru] Валансьен

    Валансье́н (фр. Valenciennes [valɑ̃sjɛn], пикард. Valinsien, нидерл. Valencijn) — город во Франции, регион О-де-Франс, департамент Нор, центр одноименного округа и кантона. Имеет статус супрефектуры.



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