Prouvy est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Ne doit pas être confondu avec Prouvy (Belgique).
Prouvy | |
Hôtel de ville. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Valenciennes |
Intercommunalité | CA Valenciennes Métropole |
Maire Mandat |
Isabelle Choain 2020-2026 |
Code postal | 59121 |
Code commune | 59475 |
Démographie | |
Gentilé | Prouvysiens, Prouvysiennes |
Population municipale |
2 220 hab. (2019 ![]() |
Densité | 503 hab./km2 |
Population agglomération |
334 571 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 19′ 05″ nord, 3° 27′ 00″ est |
Altitude | Min. 25 m Max. 62 m |
Superficie | 4,41 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Valenciennes (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aulnoy-lez-Valenciennes |
Législatives | 19e circonscription du Nord |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.prouvy.fr/ |
modifier ![]() |
Hérin | La Sentinelle | |
Rouvignies | ![]() |
Trith-Saint-Léger |
Haulchin | Thiant | Maing |
Le territoire communal est limité au sud et à l'ouest par le lit du fleuve l'Escaut
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 39 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Prouvy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 334 571 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (68,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (47,9 %), zones urbanisées (20,3 %), terres arables (16,2 %), forêts (10,9 %), prairies (4,6 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 961, alors qu'il était de 905 en 2013 et de 882 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 93,6 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,3 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Prouvy en 2018 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67 % en 2013), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Prouvy[I 1] | Nord[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 93,6 | 90,8 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,8 | 1,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,6 | 7,7 | 8,2 |
La ville est reliée à l'autoroute A2 (Bruxelles-Paris) passant au nord Valenciennes, à 11 km, et par l'autoroute A23 vers Lille. La route nationale 30 et les routes départementales 70 et 270 sont les autres principales voies desservant la commune.
Autres moyens de communication :
La commune se trouve depuis 1824 dans l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Valenciennes-Sud[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
La commune relève, dans l'ordre judiciaire, du tribunal judiciaire de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, et, dans l'ordre administratif, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton d'Aulnoy-lez-Valenciennes[26]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dix-neuvième circonscription du Nord.
La ville fait partie de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, créée en 2000 par la fusion de la communauté de communes de la vallée de l'Escaut, de la communauté de communes du Pays de Condé et du syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de Trith-Saint-Léger et environs.
Maire en 1802-1803 : Hermant[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | juin 1995 | Maurice Vandeville[Note 8] | PCF | Instituteur |
juin 1995 | mars 2008 | Jean-Claude Kikos | UMP[28] | Cadre technique |
mars 2008 | En cours (au 22 décembre 2020) |
Isabelle Choain | PCF | Chargée de mission Vice-présidente de la CA Valenciennes Métropole (2020 → ) Conseillère départementale d'Aulnoy-lez-Valenciennes (2015 → ) Réélue pour le mandat 2020-2026[29],[30] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2019, la commune comptait 2 220 habitants[Note 9], en diminution de 1,99 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
551 | 466 | 616 | 689 | 677 | 662 | 682 | 760 | 805 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
801 | 815 | 729 | 771 | 901 | 839 | 903 | 1 105 | 1 167 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 177 | 1 237 | 1 119 | 1 262 | 1 350 | 1 466 | 1 303 | 1 817 | 1 976 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 235 | 2 168 | 2 133 | 2 474 | 2 375 | 2 400 | 2 367 | 2 290 | 2 270 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 220 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 121 hommes pour 1 128 femmes, soit un taux de 50,16 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 0,9 |
2,8 | 75-89 ans | 5,6 |
18,1 | 60-74 ans | 18,1 |
19,5 | 45-59 ans | 21,5 |
21,3 | 30-44 ans | 18,2 |
19,3 | 15-29 ans | 16,6 |
18,6 | 0-14 ans | 19,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
C'est à Prouvy qu'a été inaugurée le (en pleine période de reconstruction de l'après-guerre (Première Guerre mondiale) la première usine française Eternit.
Cette usine, destinée à la fabrication de produits en Amiante-ciment, a été financée par Joseph Cuvelier (industriel) (fils d'un cimentier) qui s'était pour son projet associé à l'industriel belge Jean Emsens (partenaire minoritaire, mais détenteur des brevets de l'amiante-ciment, sachant que l’Éternit belge existait déjà depuis 1905 avec une usine située à Haren non loin de Bruxelles ; J. Cuvelier a d'ailleurs acquis des intérêts dans Éternit-Belgique via un système de participation croisée) ; Son entreprise a connu un succès immédiat : dans sa 1ère année, ce sont environ 9000 tonnes d’ardoises et de plaques ondulées en amiante-ciment qui ont été vendues, appréciées pour la reconstruction alors que beaucoup de gens vivaient encore dans des baraquements rudimentaires de bois et papier/carton bitumés[36]. Eternit-France rachète ensuite des brevets sur la fabrication de tuyaux d'amiante-ciment (en Suisse et en Italie) à partir de 1927[37]. En 1928-29, il rachète deux de ses deux principaux rivaux en France, Ouralithe à Toulouse et Fibrociment. Il n'a alors plus qu'un concurrent Everite, la filiale de Saint-Gobain[37].
Ce n'est que bien plus tard que l'on admettra que l'amiante est un produit hautement toxique et notamment cancérigène. Avant l'éclatement de ce qu'on dénommera le scandale de l'amiante et son interdiction, en 1975 avec la fin des grands programmes de construction de logements sociaux, la demande d'amiante-ciment a diminué, ce qui a justifié pour Éternit des vagues successives de licenciements (de 1977 à 1984) accompagnées de la fermeture de deux de ses cinq usines dont celles de Prouvy et de Caronte-Martigues (Bouches-du-Rhône),(alors que les sites de Thiant et d'Haulchin existent encore (reconvertis au ciment fibré sans amiante).
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Blason | D'or à un trécheur fleuronné de sinople et une fasce de gueules frettée d'argent brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |