Denain est une commune française de la banlieue de Valenciennes, située sur le cours canalisé de l'Escaut, dans le département du Nord et la région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Denain (homonymie).
Denain | |
L'hôtel de ville. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Valenciennes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut |
Maire Mandat |
Anne-Lise Dufour-Tonini (PS) 2020-2026 |
Code postal | 59220 |
Code commune | 59172 |
Démographie | |
Gentilé | Denaisiens |
Population municipale |
19 877 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 725 hab./km2 |
Population agglomération |
334 571 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 19′ 46″ nord, 3° 23′ 45″ est |
Altitude | Min. 26 m Max. 115 m |
Superficie | 11,52 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Valenciennes (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Denain (bureau centralisateur) |
Législatives | 19e circonscription du Nord |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-denain.fr |
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Au , la commune comptait 20 351 habitants appelés Denaisiens. Elle fait partie de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut, qui regroupe 39 communes et 143 786 habitants en 2006.
Ancienne capitale du charbon et de l'acier, la ville est située au cœur du bassin minier du Nord. Au total, les 15 fosses de Denain auront produit 34 millions de tonnes de charbon. Le terril Renard, la fosse Mathilde et la cité Chabaud-Latour sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis le .
Denain se situe dans le département du Nord, elle est la ville-centre de la Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut. Elle est à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Valenciennes, à 25 km de Douai, à 45 minutes de Bruxelles et à une heure et demie de Paris. Elle est desservie par l'A2, la RN45, la RD40, la RD440 et la RD955. Elle est également desservie par le réseau SNCF et par un canal à grand gabarit (Escaut) accueillant des bateaux provenant de la région parisienne, de Belgique, de Hollande et d'Allemagne.
Wallers Haveluy |
Oisy | |
Escaudain | ![]() |
Wavrechain-sous-Denain |
Lourches | Douchy-les-Mines | Haulchin |
Denain est longée au sud-est par l'autoroute A2 (E19) avec accès par l'échangeur no 18, et est traversée par la route départementale D 40.
Jusqu'en 1970, Denain était desservie directement par un aller-retour express Paris-Valenciennes par Montdidier, Péronne et Cambrai. Aujourd'hui, la gare est reliée par TER, en correspondance, à Valenciennes, avec le TGV.
Denain est aussi desservie par le tramway de Valenciennes. Cinq stations sont implantées sur le territoire de la commune, dont le terminus de la ligne A et pôle d'échanges, « Espace Villars ».
En 2015, la commune est également desservie par onze lignes du réseau Transville[1].
Denain est traversée par l'Escaut à grand gabarit.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 35 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Denain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[18] et 334 571 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (64,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,8 %), terres arables (27,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), forêts (2,7 %), prairies (1,8 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
L'Abbaye des Dames Chanoinesses, fondée à Denain en l'an 764 puis incendiée et pillée par les Vikings en 851 sera reconstruite puis à nouveau détruite à la Révolution française[27]. Une superbe épée de type Norvégien, trouvée dans l’Escaut à Denain, aujourd’hui au musée municipal, témoigne du passage de hordes Vikings dans la region.
Entre-temps, Estienne de Denain, second fils d'Hughes d'Ostrevant dit de Denain, épousa l'en 1202 Rose de Mons, dame de Hainin, fille de Gossuin de Mons et de Béatrix de Rumigny, tige des seigneurs de Haynin, tandis que le la bataille de Denain remportée par les troupes françaises commandées par le maréchal de Villars.
En l'an 1800, Denain est un village de 900 habitants et trente ans plus tard ce n'est toujours qu'une petite bourgade agricole lors de la découverte de la houille en 1828[28]car, bien qu'on ait trouvé non loin du charbon maigre à Fresnes et du charbon gras à Anzin cela des 1734, le forage a Denain de 1777 resta lui infructueux .
La première mine, appelée Villars, extrait 800 tonnes de charbon par jour avec un millier d'ouvriers, plus que Denain n'a d'habitants[27]. De 1828 à 1853, une quinzaine d'autres sont percées sur le sol de la commune[27], grâce à un bras de canal appelé «gare d'eau » permettant de faire transiter le charbon vers l'ancien Escaut[27].
L'usine à fer de Denain s'installe aussi, avec de nombreux ouvriers anglais près de l'Escaut[27], fondée par Pierre-François Dumont, né à Bouchain, qui avait créé à Raismes dès 1824 une usine comprenant des fours, laminoirs, et fonderies[27].
En octobre 1844 ouvre un atelier de constructions mécaniques Derosne et Cail, qui produit des machines à vapeur, ponts métalliques et locomotives Crampton[27], augmentant la vitesse des trains, remarquées à Paris lors de l'exposition de 1849[27]. La ville compte 7 272 habitants en 1846[27].
La Compagnie des mines d’Anzin développe ensuite à Denain ses premiers ensembles importants de logements miniers[28]. En 1857, la concession de Denain occupe 780 ouvriers sur 1 344 hectares et produit 88700 tonnes de charbon[28].
En 1873, selon le journal L'Echo du Nord du 24 décembre, débute dans la rue de Lourches le terrassement d'une nouvelle aciérie ", dotée d'une cheminée de 50 mètres[27], utilisant les procédés Bessemer et Martin[27], appartenant à la "Société des Hauts Fourneaux, Forges et Aciéries de Denain et d'Anzin[27]. Elle sera remplacée en 1902 par l'aciérie Thomas, du nom du nouveau procédé sidérurgique[27]. Le second puits de la fosse Renard est percé aussi dans les années 1870[27]. Au cours des premiers mois de 1877, la crise industrielle cause des licenciements et en mai, tous les fours à coke de l'Enclos sont arrêtés[27].
La ville reçoit la visite de comédiens qui jouaient notamment leurs pièces au Salon de l'Ermitage, et plus tard au Salon Dubois[27]. Les troupes Deleau, Rancy, Courtade, s'établirent en permanence[27].
Une longue grève éclata le 21 février 1884, à la suite des restrictions et de la récession causée par la crise financière découlant de la crise d'une banque, l'Union générale, attirant l'attention de toute la France [27]. Le journaliste et romancier Émile Zola est alors invité une semaine à Valenciennes par le député Alfred Girard pour visiter les mines d’Anzin, Bruay-sur-Escaut et Denain, où il descend à 554 m de profondeur, au fond de la fosse Renard[27]. Il y rencontre Jules Mousseron, le poète mineur, qui y travailla 46 années mais aussi Émile Basly, président du syndicat des mineurs du Pas-de-Calais (2)[27].
Lors des grèves de 1947 en France, Denain est le lieu des échauffourées les plus sérieuses, le 1er décembre[27]. En voulant s'emparer de la fosse Renard, quartier général des grévistes occupée par un millier d'entre eux[27], plusieurs dizaines de CRS se retrouvent isolés du reste de leur détachement et l'un d'eux aura plusieurs mois d'arrêt de travail[27] après les affrontements au corps à corps[27]. Le reste de la troupe préfère abandonner. Les jeunes grévistes, triomphants, ont brûlé un side-car pris aux CRS en face de la fosse[27] et dansé autour jusqu'à deux heures du matin[27].
La ville a été célèbre pour ses charbonnages et conserve dans la seconde partie du XXe siècle une industrie sidérurgique est aussi de première importance : elle a été le berceau et le siège du groupe Usinor. Mais le c'est l'annonce de la suppression de 5 000 emplois à Usinor Denain.
La commune se trouve depuis 1824 dans l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la dix-neuvième circonscription du Nord.
Elle faisait partie de 1793 à 1886 du canton de Bouchain, année où elle devient le chef-lieu du nouveau canton de Denain[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 7 à 18 communes.
La commune relève[Quand ?] du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai[réf. nécessaire].
Denain est la ville la plus peuplée de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut, créée en 2001.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste d'union de la gauche (PS-PCF-LFI) menée par la maire sortante Anne-Lise Dufour-Tonini obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 57,10 % (3 214 voix, 28 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant largement la liste du Rassemblement national menée par Sébastien Chenu (30,68 %; 1 727 voix, 5 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) et 4 autres listes qui n'ont pas eu assez de voix pour avoir des élus. L'abstention s'est élevée à 50,24 %[30].
Maire en 1802-1803 : Hecquet[31].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1826 | 1865 | Adolphe Deslinsel (né en 1806) |
Industriel et propriétaire d'une importante sucrerie Conseiller d'arrondissement[32] | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1896 | 1911 | Auguste-Robert Selle[33] | POF puis SFIO | Pharmacien Député du Nord (3e circ. de Valenciennes) (1902 → 1914) Conseiller général de Denain (1898 → 1910) |
mai 1912 | novembre 1914 | François Lefebvre[34] | SFIO | Ouvrier mineur, gérant de coopérative et président du syndicat des mineurs d'Anzin Député du Nord (1914 → 1932) |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
octobre 1918 | mai 1935 | François Lefebvre[34] | SFIO | Ouvrier mineur, gérant de coopérative et président du syndicat des mineurs d'Anzin Député du Nord (1919 → 1928) Député du Nord (3e circ. de Valenciennes) (1928 →1932) |
mai 1935 | novembre 1939 | Arthur Brunet | PCF | Ouvrier mineur Conseiller d'arrondissement (1937 → ? ) Révoqué en 1939, il meurt fusillé comme otage le 26 septembre 1941[35] |
novembre 1939 | avril 1941 | Henri Fuzet | Expert-comptable Président de la délégation spéciale | |
avril 1941 | Henri Doisy[36] | Président de la délégation spéciale Nommé maire le | ||
1945 | octobre 1947 | Henri Fiévez[37] | PCF | Technicien dans la métallurgie aux établissements Cail de Denain, syndicaliste Député du Nord (1947 → 1951) Conseiller général de Denain (1945 → 1982) |
octobre 1947 | mars 1971 | Fernand Duchâteau[38] | SFIO puis PS |
Instituteur retraité Député du Nord (20e circ.) (1958 → 1962) |
mars 1971 | mars 1977 | Paul Montuelle | PS | |
mars 1977 | mars 1983 | Henri Fiévez[37] | PCF | Technicien dans la métallurgie aux établissements Cail de Denain, syndicaliste Conseiller général de Denain (1945 → 1982) |
mars 1983 | mars 2001 | Arthur Brabant | PCF | Directeur des ventes |
mars 2001 | mars 2008 | Patrick Leroy | PCF | Directeur de cabinet Député du Nord (19e circ) (1997 → 2002) Conseiller général de Denain (1994 → 2001) |
mars 2008 | mai 2011[39] | Patrick Roy | PS | Enseignant Député du Nord (19e circ.) (2002 → 2011) Conseiller général (2001-2008) Décédé en fonction |
3 mai 2011[40] | En cours (au 30 juin 2020) |
Anne-Lise Dufour-Tonini | PS | Principale de collège Députée du Nord (19e circ.) (2012 → 2017) Sénatrice du Nord (2017[41]) Réélue pour le mandat 2020-2026[42],[43] |
Ville | Pays | Période | ||
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![]() | Mettet[44],[45] | ![]() | Belgique | depuis |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[46],[Note 8]
En 2019, la commune comptait 19 877 habitants[Note 9], en diminution de 3,27 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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927 | 1 057 | 1 262 | 1 601 | 3 200 | 5 144 | 7 272 | 8 691 | 9 496 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
10 254 | 11 022 | 12 330 | 14 419 | 17 202 | 17 832 | 18 258 | 19 916 | 23 204 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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24 564 | 26 800 | 23 472 | 26 868 | 27 767 | 26 478 | 24 908 | 27 449 | 29 467 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
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27 973 | 26 204 | 21 825 | 19 544 | 20 360 | 20 339 | 20 370 | 19 714 | 19 877 |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 44,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 543 hommes pour 10 390 femmes, soit un taux de 52,12 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,1 |
4,3 | 75-89 ans | 7,4 |
12,0 | 60-74 ans | 14,6 |
18,7 | 45-59 ans | 17,8 |
17,1 | 30-44 ans | 17,1 |
21,3 | 15-29 ans | 19,9 |
26,1 | 0-14 ans | 22,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Connue précédemment sous le nom de Lycée des Forges[51], l'institution Jean-Paul II accueille une école maternelle et primaire, un collège et un lycée offrant des formations professionnelles.
Denain fait partie de la paroisse Sainte Remfroye en Denaisis et du diocèse de Cambrai. Trois lieux de culte sont présents dans la commune : l'église Saint-Martin, l'église Sainte-Marie et la chapelle Saint-Joseph.
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 078 €, ce qui plaçait Denain au 31 742e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[52].
En 2010, Denain a été classée comme la commune la plus pauvre de France, parmi les villes de plus de 20 000 habitants, avant Roubaix, Vaulx-en-Velin et Maubeuge, selon le Journal du Net[53].
Au début des années 1980, la fin de la sidérurgie à Denain : le , la suppression de 5 000 emplois à Usinor-Denain est annoncée[54]) C'est la liquidation de l’activité sidérurgique qui est décidée : les effectifs passent de 6 300 personnes en 1979 à 898 en 1983 pour arriver à moins de 200 en 1988, année de la fermeture définitive[55].
En 2010, le chômage reste endémique dans la ville : seuls 27 % des foyers fiscaux sont imposables[56], et le taux de chômage avoisine les 31 %[57].
Au centre de la ville, face à la mairie, la statue du Duc de Villars, maréchal de France, né à Moulins en 1653 et mort à Turin en 1734. Sous Louis XIV, il remporte la bataille de Denain le 24 juillet 1712 contre les armées alliées. Inauguré en 13 juillet 1913[58] et confisqué par les Allemands en mai 1918, le monument est réinstallé sur sa stèle en 1924. Très marquée par le temps (corrosion, fissures, ancrage), sa restauration est achevée en février 2003.
Ch’est d’Villars el joli’statue.
Nos infants, pus tard, à cheull’vue,
Saront qu’in honor’les anciens
Qui fur’nt c’ qu’in appell’ des brav’s gins.
Éclats de gaillettes, Jules Mousseron
Une salle du Musée d'Archéologie et d'Histoire locale de Denain est consacrée au poète-mineur, et rassemble ouvrages, écrits, souvenirs, portraits de l'écrivain, dont le cabinet de travail a été reconstitué au sein du musée.
Le théâtre municipal, inscrit au titre des monuments historiques Inscrit MH (2000) [59], a été construit entre 1901 et 1912 par Louis Six architecte, inauguré le 21 juillet 1912[60], avant d'être agrandi en 1925 par Gaston Trannoy architecte. Les peintures intérieures ont été réalisées par Victor Lhomme, artiste-peintre lillois, Pierre Turpin étant le maître-verrier.
Le château fut détruit le 22 février 2016 par décision de la mairie qui le trouvait trop vétuste qui n'avait pas trouvé les fonds nécessaires à sa réhabilitation.
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Les armes de Denain se blasonnent ainsi : "D'or, à la croix engrêlée de gueules au lambel d'argent à six pendants." |
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