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Hainin (en wallon Hinnin) est une section de la commune belge de Hensies, située en Région wallonne dans la province de Hainaut. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Hainin
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province  Province de Hainaut
Arrondissement Mons
Commune Hensies
Code postal 7350
Zone téléphonique 065
Démographie
Gentilé Haininois(e)[1]
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 52″ nord, 3° 45′ 58″ est
Localisation

Localisation d'Hainin au sein de Hensies
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
Hainin
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Hainin
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Hainin
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Hainin

    Étymologie


    Selon Le Carpentier[2], le nom initial du village avant le passage des Huns aurait été hugnis ; l'auteur explique que la rivière aurait été rebaptisée ainsi par la haine que les habitants de la région lui auraient longtemps vouée d'avoir laissé remonter les Huns par sa vallée (et celle de la Sambre). Le Carpentier est cependant fortement décrié par certains de ses honorables successeurs ; il est même très probable que le nom qu'il donne ainsi, hugnis, ne soit enfin qu'un génitif pluriel signifiant tout simplement des Huns éludant probablement le mot qui désignait la voie ou rivière des Huns.

    Le village doit par contre bien son nom à la rivière la Haine, et s'est écrit Haynin, Hennin, voire Henin et signifierait « lieu ou terres de la Haine ».

    Selon M. G. Descamps, la désinence -in, serait l’abrégé de harn ou hem (Hainoehem), ou plus probablement et simplement un adjectif qui éluderait aussi un autre mot sous-entendu : Haininoe (terme), Haininus (locus)...

    Cette origine n’est pas adoptée par Alexandre-Guillaume Chotin[3] qui traduit ce vocable par un nom propre : le manse d’Haninus ou d’Henin.


    Histoire


    Au milieu du XIIe siècle, Hainin eut pour seigneur Guillaume, également seigneur de Dour et de Thulin. Par la suite, la seigneurie de Hainin tenue en fief de la seigneurie de Florennes, appartint à la Maison de Haynin. La seigneurie leur échoit à la suite du mariage d’Étienne de Denain avec Rose de Mons, dame de Haynin.

    La seigneurie de Hainin, reste dans la Maison de Haynin jusqu'au XVIIIe siècle. Le dernier seigneur en est Louis François de Haynin, né le à Lille Saint-Sauveur, lieutenant aux gardes, wallonnes, mayeur d’Arras, conservateur de la forêt de Mormal, baron de Haynin, seigneur de d’Amfroipret et de Ransart, admis à l’état noble de l’Artois le , sans descendance masculine[4].

    La seigneurie de Hainin, achetée à la fin de l'Ancien Régime par les Leduc, passa ainsi à leur descendant, le comte de Clerfayt, Feldmarschall de l'armée impériale, l'un des commandants des troupes autrichiennes à la bataille de Jemappes (1792).

    le château de Haynin est construit en 1410 par Pierre dit Brougnart de Haynin, grand bailli du Hainaut de 1408 à 1418 et de 1424 à 1425. Ce château n’a jamais subi de siège. Il a été brûlé par les Français en 1792, son premier étage a été détruit au début du 19e siècle et ses fondations en 1860[5].

    À Hainin, on retrouvait les lieux dits Champs-à-le-Borne, désignant peut-être une pierre levée et le Bois des Malagnes. Malognes, mauvaises terres, dénomination qui a été transformée à l’époque moderne, en Bois des Malins.


    Personnages célèbres



    Galerie



    Voir aussi



    Bibliographie



    Article connexe



    Notes et références


    1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 36.
    2. J-B Carpentier, Histoire Généalogique des Païs Bas, ou Histoire de Cambrai et du Cambrésis concernant ce qui s’est passé sous les empereurs et les rois de France et d’Espagne, Leyde, 1664, 2 volume in-quarto|Le Carpentier]
    3. Études étymologiques et archéologiques sur les noms des villes, bourgs, villages, hameaux, forêts, lacs, rivières et ruisseaux de la province de Hainaut, Paris - Leipzig - Tournai, 1857
    4. Félix-Victor Goethals, « Miroir des notabilités nobiliaires de Belgique, des Pays-Bas et du nord de la France, Volume 1 », Polack-Duvivier, , p. 107 à 126.
    5. Philippe Rinchon, Les Rinchon et leurs alliances, Bruxelles, Genealogicum Belgicum, 1964



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