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Roubaix (/ʁu.bɛ/) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle est le chef-lieu de deux cantons.

Roubaix

L'hôtel de ville.

Héraldique

Logo
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Guillaume Delbar (DVD)
2020-2026
Code postal 59100
Code commune 59512
Démographie
Gentilé Roubaisien, Roubaisienne
Population
municipale
98 828 hab. (2019 )
Densité 7 470 hab./km2
Population
agglomération
1 051 609 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 50° 41′ 24″ nord, 3° 10′ 54″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 52 m
Superficie 13,23 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Cantons de Roubaix-1 et de Roubaix-2
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Roubaix
Géolocalisation sur la carte : France
Roubaix
Géolocalisation sur la carte : Nord
Roubaix
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Roubaix
Liens
Site web www.ville-roubaix.fr

    Avec un peu moins de cent mille habitants, Roubaix, quatrième commune des Hauts-de-France par sa population[1], constitue un des pôles urbains de la Métropole européenne de Lille (MEL).

    Ville d'art et d'histoire depuis 2001, Roubaix est notable pour son patrimoine architectural et pour l'essor économique qu'elle a connu durant la Révolution industrielle au XIXe siècle, grâce à l’industrie textile, dont elle fut une des capitales mondiales au début du XXe siècle. C'est encore à Roubaix que furent fondées les principales maisons de vente par correspondance françaises (La Redoute, les 3 Suisses). La ville se distingue également par son riche tissu associatif et son caractère pionnier dans le domaine social (Comité interprofessionnel pour le logement, participation des habitants, économie sociale et solidaire…).

    Même si Roubaix constitue toujours un grand pôle d'emploi, le chômage y demeure important et 75 % du territoire de la ville est classé en zone urbaine sensible (ZUS). Avec 43 % de la population vivant sous le taux de pauvreté, Roubaix est une des villes les plus pauvres de France[2].

    La ville qui cherche à lutter contre les difficultés liées à la désindustrialisation des années 1970-1980 en misant sur une forte présence étudiante (EDHEC, ENSAIT, ESAAT, Université de Lille…), le développement de nouvelles filières économiques (numérique, créative et culturelle…), une politique culturelle (La Piscine - Musée d'art et d'industrie André-Diligent, La Condition publique, le Colisée, les Archives nationales du monde du travail, street art, etc.), et une grande capacité à innover (maisons à 1 €[3], programme zéro déchet[4], agriculture urbaine…) est citée par le Financial Times comme un possible « cas d'école de renaissance post-industrielle » en France[5],[6].


    Géographie



    Localisation


    Représentations cartographiques de la commune
    Mairie
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

    Située à 11 km de Lille, 17 km de Tournai, et 17 km de Courtrai, Roubaix se situe sur le versant Nord-Est de la métropole lilloise mais occupe une position géographiquement centrale au sein de l'Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai, premier groupement européen de coopération territoriale créé en pour donner un cadre institutionnel à la vaste conurbation formée par la métropole Lille-Roubaix-Tourcoing et les villes belges de Mouscron, Courtrai, Tournai et Menin. Cet ensemble totalise près de deux millions d’habitants.

    Avec la ville de Tourcoing, Roubaix appartient au Ferrain, territoire limitrophe de la Belgique qui s'étend de Comines à Lannoy.

    Avant que le développement urbain ne fusionne les agglomérations de Lille, Roubaix et Tourcoing, Roubaix était la ville-centre de sa propre agglomération entourée des communes limitrophes de Croix, Wasquehal, Wattrelos, Leers, Lys-lez-Lannoy et Hem.


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Roubaix
    Tourcoing Tourcoing Wattrelos
    Croix Leers
    Croix Hem Lys-lez-Lannoy

    Géologie et relief


    Roubaix, comme toutes les autres villes de la communauté urbaine de Lille appartient à la plaine de Flandre. Elle se caractérise par l’enfouissement en profondeur de craie sous une épaisseur de formations tertiaire et quaternaires notamment des argiles et des sables[7]. Les formations tertiaires sont recouvertes d’un manteau de limons argileux ou sableux d’épaisseur variable (deux à cinq mètres en moyenne). Elles sont constituées de la base vers le sommet :

    La ressource en eau de Roubaix provient de l’exploitation de la nappe du calcaire carbonifère. Un captage déclaré d’utilité publique a été effectué le 26 avril 1994[8]. L'altitude de Roubaix est de 33 mètres environ[9].


    Hydrographie


    Le canal de Roubaix traverse la partie Nord de la ville. Construit comme une voie de transport pour apporter les matières textiles (laine, coton, etc.) et le charbon, ainsi que pour exporter les produits textiles en retour, il a longtemps été abandonné; la navigation a été rétablie le 2 juin 2011 (programme Blue Links). Le tracé, emprunté par une centaine de bateaux chaque année, compte 4 écluses sur Roubaix.

    La ville était également traversée par le Trichon, rivière aujourd'hui reprise dans les canalisations du réseau d'assainissement.


    Climat


    Article connexe : Climat du Nord-Pas-de-Calais.

    D'après les données récoltées entre 1982 et 2012 par Climate-data.org, Roubaix a un climat tempéré océanique, les amplitudes thermiques saisonnières sont faibles. Les hivers y sont doux et les étés peuvent être en partie frais comparé au sud de la France. De fortes averses s'abattent toute l'année sur Roubaix. Même lors des mois les plus secs, les précipitations restent assez importantes.

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1965 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records ROUBAIX (59) - alt : 30 m 50° 42′ 24″ N, 3° 10′ 48″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1965 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,5 3,7 5,5 9,2 11,9 14 13,9 11,2 8,2 4,8 2,4 7,4
    Température moyenne (°C) 4,1 4,5 7,4 10,1 13,9 16,6 18,9 18,9 15,7 11,9 7,7 4,8 11,2
    Température maximale moyenne (°C) 6,7 7,5 11,1 14,7 18,7 21,3 23,8 23,9 20,2 15,6 10,5 7,2 15,1
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14,5
    17.01.1985
    −12,5
    07.02.1991
    −7,5
    07.03.1971
    −2,5
    05.04.1992
    −1
    06.05.1979
    3
    01.06.1989
    5
    01.07.1975
    5
    28.08.1978
    3
    29.09.03
    −3,5
    29.10.1997
    −7
    23.11.1998
    −10,5
    31.12.1996
    −14,5
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,5
    18.01.07
    19,2
    24.02.21
    25,5
    31.03.21
    28,5
    15.04.07
    33
    27.05.05
    35
    20.06.05
    42,1
    25.07.19
    37,5
    08.08.20
    35,5
    15.09.20
    28
    05.10.1965
    20
    12.11.1995
    15,5
    07.12.00
    42,1
    2019
    Précipitations (mm) 69,8 54,6 63,9 53,3 67,8 71,6 74,2 70 68 77,1 81,5 81,4 833,2
    Source : « Fiche 59512001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme



    Typologie


    Roubaix est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[14] et 1 051 609 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (81,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].


    Quartiers actuels


    Article détaillé : Liste des voies de Roubaix.

    Le tissu urbain présente une grande diversité urbanistique qui reflète l'histoire de la ville. On peut ainsi distinguer plusieurs typologies urbanistiques: le centre historique (Centre-Ville), les quartiers plus populaires constitués d'habitat dense de petites maisons en briques (Le Pile, l'Épeule, Le Fresnoy Mackellerie, L'Hommelet, Moulin Potennerie), les quartiers issus des rénovations urbaines des années 1970-1980 (Alma-Gare, Anselme Motte Bossut) et les zones d'habitat résidentiel bourgeois constitués de belles maisons bourgeoises et d'immeubles cossus, comme le quartier de Barbieux. La commune est composée de plusieurs quartiers[21] dont certains prennent le nom de hameaux, de lieux-dits ou d'anciens fiefs.


    Logement et densité


    Au XIXe siècle et dans la première partie du XXe siècle, une grande partie des maisons d'ouvriers sont situées dans des courées à proximité des usines textiles. En 2017, la ville, inspirée par la ville de Liverpool, a lancé une démarche innovante pour favoriser la reconquête des logements vacants: les Maisons à avec travaux[41]. Si la première expérimentation ne concerne que 17 logements dans un premier temps, cette démarche, si elle est concluante, a vocation à se massifier.

    Le quartier de Pile bénéficie du Programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[42].


    Accès et transports


    Tramway du réseau Ilévia.
    Tramway du réseau Ilévia.

    Grand Boulevard

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    Depuis 1909, le Grand Boulevard relie Lille à Roubaix et Tourcoing et dispose de voies dédiées au tramway.


    Métro / Tramway

    Roubaix est desservie par la ligne 2 du métro automatique VAL, construite par Lille Métropole Communauté Urbaine, inaugurée le 25 avril 1983 et aujourd'hui géré par la société Ilévia. Cette ligne relie Roubaix à Lille d'une part et à Tourcoing d'autre part. Six stations de métro existent sur la ville dont la principale est Eurotéléport qui permet l’interconnexion avec le tramway.

    La ligne de tramway (surnommée « le Mongy » du nom de son ingénieur, Alfred Mongy) dessert depuis Roubaix les villes de Croix, Wasquehal, Marcq-en-Barœul et La Madeleine, jusqu'à Lille.

    Dans le cadre du Schéma Directeur des Infrastructures de Tranport (SDIT) de la Métropole Européenne de Lille adopté en juin 2019, deux nouvelles lignes de tramway doivent voir le jour à Roubaix d'ici 2035[43] :


    Bus

    En outre, douze lignes de bus, dont trois LIANE (lignes à haut niveau de services), desservent la ville et la relie aux villes de Hem, Lys-lez-Lannoy, Leers, Wattrelos et Tourcoing.


    Vélo

    Roubaix compte plus de 30 stations de location de vélos « V'Lille », vélos en libre-service, ce qui fait donc 250 vélos à disposition. 50% des voies urbaines sont aménagées pour le vélo, avec notamment 53 km de pistes, bandes et contresens cyclables et 46km de zone 30 et zones de rencontre.

    Roubaix se situe sur le tracé de l'EuroVélo n°5 qui relie Londres à Brindisi et longe le Canal de Roubaix.


    Chemin de fer

    Roubaix dispose d'une gare ferroviaire, située sur la Ligne de Fives à Mouscron (frontière), qui est régulièrement desservie, outre les TGV et les TER Nord-Pas-de-Calais, par des trains de la compagnie nationale belge SNCB, notamment ceux reliant Lille et Anvers via Courtrai et Gand.


    Auto partage

    Au , une station Citiz est en place dans la commune, pour effectuer de l'autopartage.


    Toponymie


    Autrefois appelée ) ensuite au XIe siècle nommée Rubaix et plus fréquemment .

    Le nom de la localité est mentionné sous la forme latinisée (villa) Rusbaci au IXe siècle,Robacum vers 863 selon la carte de Nicaise Fabius[Note 3],[44] Rubaix[44], Rubais en 1047 et 1106, Rosbays en 1122, Robais en 1127[45] et aussi au XIIe siècle Rosbais et Rosbacum[44]. Si la forme Robaais constitue la version néerlandaise officiellement promue par l'Union de la langue néerlandaise[46], l'usage du nom Robeke, quoique rare, est recensé en flamand[47].

    Rusbaci doit correspondre au type toponymique fréquent au nord de la France le plus souvent latinisé en Rosbaci- ou Resbaci- dans les textes et qui à l'origine des différents Robecq, Rebecques, Rebais, etc[48]. Albert Dauzat et Charles Rostaing y ont vu un composé du germanique hros « cheval » et baki « ruisseau »[49], quant à Ernest Nègre, il propose les termes germaniques raus « roseau » et bach « ruisseau »[50].

    Ces auteurs se sont cependant mal exprimés sur la forme initiale du terme germanique signifiant « ruisseau ». Les premiers évoquent baki et le second bach, or ni l'un ni l'autre ne conviennent exactement. En effet la plupart des sources spécialisées proposent un prototype germanique, c'est-à-dire proto-germanique, sous une forme initiale *bakiz[51], elle n'est pas attestée mais reconstituée, et doit, à ce titre, comporter un astérisque. Quant à bach, c'est une forme allemande qui remonte au vieux haut-allemand bak, bah de même sens. Or, il ne convient pas ici, pour des raisons de géographie linguistique et de phonétique. En effet, on n'a jamais parlé le vieux haut-allemand dans la région et bak ou bac ne peut pas avoir abouti à la terminaison -bais, mais aurait donné une terminaison -*ba en ancien français[52].

    En réalité, le germanique commun *bakiz a donné le vieux bas francique *baki, à l'origine du gallo-roman *BĀCIS au nominatif, d'où une terminaison primitive en -*baiz, devenue en ancien français -bais. Elle a été notée plus tardivement -baix[52], comme le montrent les formes anciennes de Roubaix. En revanche, la terminaison -becq de Robecq est issue d'une forme d'ancien néerlandais bēke, francisée par la suite[52] et procédant elle aussi du vieux bas francique.

    Quant au premier élément Rou- de Roubaix, la plupart des spécialistes le considèrent comme issu de ros, semblable à celui de ces différents toponymes et qui remonte au vieux bas francique *raus[48] (cf. gotique raus[53]) ou *rausa « roseau »[54], qui a donné l'ancien français ros « roseau », d'où le diminutif rosel> roseau[54].

    Enfin, le vieux haut-allemand bah, bak ne peut pas avoir été combiné avec cet élément, puisque la forme prise par le proto-germanique *raus(a) en vieux haut-allemand est rôr « roseau » (allemand Schilfrohr « sorte de roseau »), avec rhotacisme de [s][53], ce qui donne des toponymes de même sens, bien représentés en Alsace et en Lorraine, sous les formes Rohrbach, Rorbach-lès-Dieuze, etc.


    Histoire



    Moyen Âge


    Siège de Constantinople lors de la Quatrième croisade.
    Siège de Constantinople lors de la Quatrième croisade.

    La ville de Roubaix est mentionnée dès 897[55] et apparait pour la première fois sur des cartes du IXe siècle. Roubaix fait partie de la Flandre romane et dépend du diocèse de Tournai. En 1202, Otbert de Roubaix participe à la quatrième croisade. Son nom figure dans la deuxième salle des croisades du château de Versailles. La ville passe du statut de simple bourgade à celui de ville sous le règne du seigneur Pierre de Roubaix au XVe siècle.


    Époque moderne


    Le 1er mars 1579, la terre et seigneurie de Roubaix est érigée en marquisat, par lettres données à Madrid, pour Robert de Melun (Maison de Melun), vicomte de Gand, seigneur de Roubaix, dont le père, prince d'Épinoy, seigneur d'Antoing a été tué à Talmar. Ces lettres patentes de marquisat ont été confirmées par les archiducs Albert d'Autriche et Isabelle-Claire-Eugénie d'Autriche le 6 avril 1600, en faveur de Lamoral Ier de Ligne, comte de Ligne et de Fauquembergues, Robert de Melun recevant en échange le titre de marquis de Richebourg[56].

    Roubaix devient française au traité d'Aix-la-Chapelle (1668)[57].


    Révolution française


    En 1793, dans le cadre de la bataille d'Hondschoote, un combat oppose à Roubaix les Français aux prises avec les Alliés coalisés contre la France le 16 août 1793[58]. Les Français ont pris puis perdu Roubaix dans la même journée[58].


    La Belle Époque


    Exposition internationale du Nord de la France de 1911.
    Exposition internationale du Nord de la France de 1911.

    Au XIXe siècle, jusqu'au milieu du XXe siècle, Roubaix est une capitale mondiale du textile[59], abritant même la bourse de la laine. Son industrialisation est très forte avec de nombreuses usines réparties sur toute la ville. La ville est même appelée ville aux mille cheminées. Aujourd’hui, peu de ces vestiges subsistent mais les dernières cheminées encore debout sont toutes protégées. Éloy Droulers, natif de Roubaix, fonde une chocolaterie en 1890 à Fresnes-sur-Escaut qui commercialisa le chocolat Droulers. En 1911, la ville accueille l'Exposition internationale du Nord de la France.

    À Roubaix existent au XIXe siècle de nombreuses guinguettes populaires où les Roubaisiens viennent chanter notamment en patois du nord. Roubaix est desservi par des tramways dès 1894. De 1899 à 1904, la ville accueille des spectacles taurins dans les arènes de Roubaix.


    Époque contemporaine


    Affiche d'interdiction de rassemblement à Roubaix en 1915.
    Affiche d'interdiction de rassemblement à Roubaix en 1915.

    Roubaix fait partie de la zone occupée par les Allemands. En se crée à Roubaix une feuille clandestine Le Journal des occupés… inoccupés. En , elle fusionne avec La Patience, lilloise, pour devenir L'Oiseau de France[60]. L'équipe qui la dirige passera devant le conseil de guerre en et ses membres seront déportés[61].

    Du au , la police militaire et la gendarmerie allemande font des rafles à Roubaix, Tourcoing et dans les environs. On arrête les jeunes gens, de préférence des ouvrières et ouvriers, on les emmène dans les trois prisons allemandes de la ville, où des opérations de tri ont lieu et des convois d'environ 400 personnes par trains sont constitués. Les personnes ainsi sélectionnées, jeunes de moins de 35 ans, ouvrières, servantes, lingères, couturières et leurs homologues masculins, sont déportées dans les Ardennes pour y travailler. Le nombre de déportés n'est pas connu avec précision, le 11 avril ils étaient déjà 2500[62]. Il en va de même dans les villes voisines également occupées Lille, Tourcoing…

    En 1939, est organisée à Roubaix et à Lille, l'exposition du Progrès social, voulue par l'association des maires du Nord et de l'Est, pour montrer que vingt ans après la fin de la première guerre mondiale, le renouveau, tant industriel que social, est bien installé. La manifestation est inaugurée le 14 mai par le ministre du commerce Fernand Gentin, avant de recevoir le 5 juin, le président de la République Albert Lebrun, accueilli par une foule immense. Cette volonté affirmée de regarder vers l'avenir rencontre un beau succès et amène pendant quelques mois une succession d'évènements joyeux (concerts, conférences…). La déclaration de guerre du 3 septembre 1939 va provoquer la fin prématurée de l'exposition et de l'espoir qu'elle voulait représenter [63].

    La ville est prise le 24 mai 1940 par les Allemands pendant la bataille de France au début de la Seconde Guerre mondiale.

    À partir des années 1970, Roubaix connait un processus de désindustrialisation, du fait de la crise du textile. La ville entre dans une phase de décroissance urbaine[64].

    Dans la population roubaisienne du milieu des années 1990, environ 30 000 personnes, soit 30 % de la population totale, sont étrangères ou d’origine étrangère. Parmi celles-ci 63 % sont issues de pays « hors CEE »[65]. La mairie de Roubaix témoigne de la grande prospérité passée de la ville. Sur son fronton sont représentés les différents métiers exercés dans la ville au XIXe siècle.

    Le 23 janvier 2022, une émission de Zone interdite diffusé sur M6 sur l'Islam radical, est en partie tourné à Roubaix. À la suite de ce reportage, plusieurs personnes sont la cible de menaces de mort, parmi elles, Guillaume Delbar, le maire de la ville, le roubaisien Amine Elbahi, le producteur Tony Comiti ou encore la présentatrice de l'émission, Ophélie Meunier, qui est placée sous protection policière[66]. Le 1er février 2022, le site Arrêt sur images fait part d'emails et de messages trompeurs de la part des journalistes de l'émission. Lilia, une étudiante en droit sollicitée par la production, affirme que le contact de l'émission voulait réaliser un reportage sur "la laïcité et le vivre-ensemble" et non sur l'Islam radical. L'intéressée dénonce "des propos tronqués et un montage trompeur."[67].


    Développement urbain


    Carte de Roubaix et de ses environs en 1922. La grande urbanisation entre les villes n'a pas encore eu lieu.
    Carte de Roubaix et de ses environs en 1922. La grande urbanisation entre les villes n'a pas encore eu lieu.
    Boulevard Gambetta.
    Boulevard Gambetta.
    Grande Place et rue de la Gare.
    Grande Place et rue de la Gare.

    Le tissu urbain de Roubaix, comme celui de nombreuses autres communes du Nord-Pas-de-Calais est très marqué par l’histoire industrielle (filatures, charbon, métallurgie) et ses séquelles et par le processus de désindustrialisation massif, démarré ici dès la fin des années 1960.

    Roubaix constitue avec ses voisines Tourcoing, Wattrelos, Croix, Lys-lez-Lannoy, etc. l'un des rares exemples français d'une ville dont le développement est essentiellement dû à l'industrie, très majoritairement l'industrie textile sous ses diverses formes.

    Si l'histoire textile, principalement lainière, de la ville est antérieure à la révolution industrielle, c'est avec cette dernière que ce gros bourg va devenir une très grande ville, décuplant sa population entre 1820 et 1914. Cette expansion s'est essentiellement faite pour répondre aux besoins de main-d’œuvre croissants d'une industrie textile en fort développement. Elle s'est principalement produite quartier par quartier, ceux-ci succédant à d'anciens hameaux, et n'a été que très partiellement et tardivement planifiée, même à petite échelle, les industriels locaux ne s'intéressant généralement que peu ou pas à la question du logement ouvrier.

    En 1802-1803, au niveau des transports, Roubaix est reliée à Lille par deux voitures à quatre roues, lorsqu'il fait mauvais temps, à une fréquence variable. Une liaison régulière est assurée avec Tourcoing par une brouette trainée par un homme et un chien[68].

    Celui-ci s'est donc souvent développé à l'initiative de petits investisseurs, rentabilisant au maximum des emprises foncières limitées, proche des usines. Ceci a donné naissance à des formes urbaines assez spécifiques, bien qu'héritées des siècles antérieurs, les "rangs" ou "choques", les cours ou "courées", les "forts", etc. Dans certains quartiers, tel le Pile, habitat ouvrier et usines constituaient l'essentiel du tissu. Dans d'autres quartiers, l'Épeule par exemple, les rues principales étaient occupées par des maisons un peu plus vastes, voire parfois quelques hôtels particuliers, des commerces et des ateliers d'artisans et plus tard par les premiers services publics (écoles…). La grande bourgeoisie industrielle, quant à elle, logée tout d'abord près de ses usines ou en centre-ville dans les maisons familiales de marchands-fabricants, va dès les années 1870 se faire construire, en priorité au sud de la ville, des hôtels de maîtres, de grandes villas, voire de véritables "châteaux" au sein de vastes parcs.

    À partir de la fin du XIXe siècle, la municipalité, va intervenir de façon importante mais jusqu'à l'entre deux guerres principalement dans le domaine des équipements publics (écoles, dispensaires, postes de police…) quand, première en France, elle est socialiste, et, de nouveau sous direction patronale, sur la structuration du centre-ville - Hôtel de ville (1911) et Grand Place, percée de la rue de la Gare (1882) (avenue Jean Lebas) et la réalisation du prestigieux parc Barbieux (1867-1907).

    En 1921, en réponse notamment à la montée de la question du logement, la municipalité demande à l'urbaniste Jacques Gréber de produire un "plan d'aménagement, d'embellissements et d'extension" (s'étendant aux communes voisines, notamment Tourcoing). Le plan se résume en fait à l'extension de la commune vers le sud et l'est, toute intervention sur tissu existant s'avérant quasi impossible. C'est ainsi qu'est développé le quartier du Nouveau Roubaix, principalement par l'Office public de HBM, créé à cette fin : 500 appartements et 200 maisons individuelles environ sont ainsi conçus par les plus éminents architectes locaux: Jacques Barbotin, Emile Dervaux, Paul Destombes, René Dupire et Maurice Dupire… La municipalité fait à la même époque construire le Parc des sports de Roubaix avec son célèbre vélodrome[69].

    L'extension urbaine se poursuit après la Seconde Guerre mondiale avec la réalisation sous forme de ZUP du quartier des Trois Ponts en 1961 conçu par Guillaume Gillet et celui des Hauts Champs, partagé avec la commune voisine de Hem, de 1954 à 1962, sous la direction de Jean Dubuisson avec A. Fauchelle et José Segers.

    C'est cependant dans le tissu existant que se mettent en œuvre les opérations d'aménagement les plus significatives:

    Depuis lors de nombreuses opérations de restructuration du tissu existant ont été menées. Jusqu'au milieu des années 1990 - et même parfois au-delà - elles se sont accompagnées de démolitions massives, justifiées par l'état généralement médiocre du bâti, mais surtout révélatrices d'une méconnaissance totale de sa valeur patrimoniale, tant architecturale que sociale. C'est dans ce contexte qu'a été percée, à partir de 1972, l'avenue des Nations unies.

    Cependant dès les années 1980, une remise en cause des pratiques de la rénovation urbaine s'était fait jour, dont le quartier de l'Alma Gare et son Atelier populaire d'urbanisme sont les représentants les plus emblématiques. Une très intéressante et très médiatisée expérience de rénovation urbaine participative y a été mené dans les années 1976 à 85 avec le soutien de la municipalité et de l'office d'HLM de la ville: les architectes de l'Agence AUSIA notamment, se sont mis au service d'une vision à la fois nostalgique et innovante du quartier, ardemment défendue par un collectif d'habitants.

    La réhabilitation/reconversion de ces monuments a entrainé un mouvement de revalorisation du patrimoine et, ce faisant, un timide regain d'attractivité pour la ville; une partie du patrimoine domestique est aujourd'hui réinvesti par des particuliers à des fins résidentielles ou pour des activités principalement libérales. le soutien de la politique de la ville (dispositif Zone franche urbaine notamment) aidant. Parallèlement, à l'initiative de Lille métropole, de nombreuses courées ont été réhabilitées plutôt que démolies, offrant désormais un habitat individuel décent à des familles en difficultés.

    Une re-dynamisation commerciale du centre-ville (centre de magasins d'usine, centre commercial avec hypermarché et cinémas) a été engagée avec des résultats assez inégaux. Depuis quelques années des opérations de logements neufs de tailles très diverses sont menées tant sur initiative publique que privée, certaines autour de parcs publics, parc du Nouveau monde, parc du Brondeloire, créés par dédensification du tissu urbain.

    Les besoins de réhabilitation de l'habitat, de renforcement des services et de restauration/réaffectation des grands bâtiments issus de l'ère industrielle restent cependant gigantesques.

    La « Zone de l’Union », située sur Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, est l’un des plus grands chantiers de France avec la réhabilitation d’une friche industrielle de quatre-vingt hectares environ – dont l’ancienne brasserie Terken – pour en faire une zone d’activité de haute qualité environnementale, en associant les habitants des quartiers au projet, dans une dynamique de démocratie participative. La zone est desservie par un réseau de chaleur biomasse. Elle accueille déjà le Centre Européen des Textiles Innovants (CETI) ainsi que plusieurs sièges d'entreprises (Kipsta, le bailleur LMH, Vinci Construction, Ciuch) et également la Plaine Image.

    Outre le centre-ville, la politique de la ville et ses divers dispositifs ont permis une reconquête active de nombreux quartiers en pleine rénovation, tels le quartier des Trois Ponts, des Hauts Champs et prochainement du Pile.

    Plus de 75 % de la population de la ville se situe en Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville.


    Politique et administration



    Situation administrative


    Les cantons de Roubaix dans leur arrondissement.
    Les cantons de Roubaix dans leur arrondissement.

    En France, la commune de Roubaix fait partie du département du Nord en région Hauts-de-France. Au sein de l’arrondissement de Lille, la commune appartient à Métropole européenne de Lille (MEL), avec 89 autres communes dont Lille.

    La commune est découpée en deux circonscriptions. Depuis 2012, le canton de Roubaix-Ouest appartient à la septième circonscription du Nord tandis que les cantons de Roubaix-Centre, Roubaix-Nord et Roubaix-Est forment la huitième circonscription du Nord.


    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Nord.

    L'électorat de Roubaix a longtemps penché à gauche. Aux dernières élections législatives de 2017, la 7e circonscription du Nord et la 8e circonscription du Nord (regroupant Roubaix) ont obtenu respectivement au second tour les résultats suivants : Francis Vercamer (Union des indépendants) 53,5 % contre 46,5 % Arnaud Verspieren (Mouvement démocrate)[70] et Catherine Osson (La République en marche !) 71,69 % contre Astrid Leplat (Front national) 28,31 %[71].

    La mairie de Roubaix est remportée en 2014 par Guillaume Delbar[72], représentant l'Union de la Droite et membre du parti UMP; il obtient ainsi 36 sièges contre 17 à l'opposition[73].

    L'abstention y est généralement forte, au point que la ville est parfois surnommée «capitale de l’abstention». La participation y était de 60,17 % au second tour de l'élection présidentielle de 2017 (contre une moyenne nationale de 74,56 %) et de seulement 44,4 % aux élections municipales de 2014[74].

    Les élections municipales de 2020 sont caractérisées par un faible taux de participation (respectivement 22,52 % et 22,75 % au 1e et 2e tour). Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde de trois mois la tenue du second tour, qui a lieu le . Au 2e tour, Guillaume Delbar (union du centre) l'emporte largement face à Karim Amrouni (divers gauche) avec 56,21 % des voix, les autres listes n'ayant pas pu se maintenir[75],[76].


    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Roubaix.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    17 décembre 1901 Henri Carette POF Cabaretier puis marchand de journaux
    Conseiller général du canton de Roubaix-Est (1892 → 1895)
    26 janvier 1902 Édouard Roussel UDR Industriel et ingénieur IDN
    Conseiller général du canton de Roubaix-Ouest (1928 → 1940)
    19 mai 1912 Eugène Motte FR Industriel
    Député de la 7e circonscription de Lille (1898 → 1906)
    Conseiller général du canton de Roubaix-Est (1895 → 1910)
    7 mars 1915 Jean-Baptiste Lebas SFIO Comptable
    Conseiller général du canton de Roubaix-Ouest (1910 → 1928)
    21 octobre 1918 Henri Thérin POF Tisserand puis cabaretier
    juin 1940 Jean-Baptiste Lebas SFIO Comptable
    Député de la 7e circonscription de Lille (1932 → 1942)
    Conseiller général du canton de Roubaix-Est (1928 → 1940)
    Président du conseil général du Nord (1937 → 1940)
    Fleuris Vanherpe SFIO Cafetier
    décembre 1941 Marcel Guislain SFIO Médecin et chef de service au centre hospitalier de Roubaix
    Alphonse Verbeurgt SFIO Ouvrier textile et syndicaliste
    [77] juillet 1942 Charles Bauduin SFIO Ouvrier teinturier et cabaretier
    [78] 13 mars 1977 Victor Provo SFIO puis PS Fonctionnaire territorial
    Sénateur du Nord (1974 → 1977)
    Député de la 2e circonscription du Nord (1952 → 1958)
    Conseiller général du canton de Roubaix-Est (1949 → 1973)
    6 mars 1983 Pierre Prouvost PS Directeur de société
    Député de la 7e circonscription du Nord (1978 → 1986)

    (démission)
    André Diligent UDF-CDS Avocat
    Député européen (1979 → 1984)
    Sénateur du Nord (1983 → 2001)
    René Vandierendonck UDF-CDS
    puis DVG puis PS
    Administrateur territorial
    Sénateur du Nord (2011 → 2017)
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (2010 → 2011)
    Pierre Dubois PS Ancien chargé de mission
    En cours Guillaume Delbar UMP-LR puis DVD Entrepreneur
    Conseiller régional des Hauts-de-France (depuis 2015)
    10e vice-président de la région Hauts-de-France (depuis 2015)
    3e vice-président de la MEL (depuis 2014)

    Politique environnementale


    La commune est densément habitée et a souffert de profondes séquelles de l'industrie lourde et des deux guerres mondiales. Elle travaille à la requalification environnementale de son patrimoine.

    Le territoire communal est marqué par un déficit d'espaces-verts (10 m2 par habitant, au moment de la réflexion sur la trame verte et bleue dans les années 2000). En 2018, Roubaix disposait d'environ 145 ha d'espaces verts qui sont gérés depuis 2001, dans une démarche de gestion différenciée[79]. Roubaix est également signataire de la Charte de l'Arbre depuis 2004, et dispose d'un patrimoine arborée remarquable constitué d'un quinzaine d'arbres classés et protégés depuis 2018.

    La ville est également une des premières en France à réhabiliter en 2010-2011 une école de 1965 (groupe scolaire Buffon) en un bâtiment passif (label Passivhaus)[80]. Elle accueille également le 1er bâtiment labellisé Cradle to Cradle en France (Maison du projet de la Lainière sur Roubaix-Wattrelos)[81]

    Depuis 2014, la municipalité s'est engagée en faveur d'une trajectoire zéro déchet ; faisant partie de la 1re vague des territoires labellisés "zéro déchet zéro gaspillages" par le ministère de l'Environnement[82].

    En 2015 a été validé un schéma directeur cyclable qui permet la réalisation progressive de continuité cyclables sur l'ensemble de la ville.

    En 2017, la ville a voté une stratégie ville nourricière visant à utiliser 15 ha de friches industrielles pour atteindre une autonomie alimentaire partielle en fruits et légumes pour 5 % de la population[83].

    En juin 2018, Roubaix a été la première ville des Hauts-de-France à mettre en œuvre l'Indemnité Kilométrique Vélo (IKV) pour les agents de la ville.

    En octobre 2019, la ville de Roubaix a signé avec l'Ademe, la Région Hauts-de-France et l'Etat une convention de Démonstrateur Nationale de la Conduite du Changement pour 3 ans.[84]

    L'objectif de Roubaix est de figurer parmi les villes les plus dynamiques en termes de transition écologique en France et en Europe[réf. nécessaire].


    Sécurité


    En 2009, Roubaix possède un taux de criminalité de 83,62 actes pour 1 000 habitants, très inférieur à celui de Lille (106,45 actes pour 1 000 habitants), comparable à celui de villes de taille équivalente comme Amiens (88,03) ou Antibes (81,57), et néanmoins supérieur au taux moyen de 75,28 des villes françaises de 100 000 à 250 000 habitants[85]. Ce taux est sensiblement plus élevé que la moyenne nationale (56,39).

    En 1996, un gang baptisé le gang de Roubaix a commis des actes graves de délinquance (avec armes)[86]. Le groupe est depuis totalement inactif à la suite d'un raid violent le 29 mars 1999.

    Lors des émeutes en banlieues de l'automne 2005, Roubaix fut l'une des villes où des violences ont été constatées.

    La politique de la ville tente de réduire la criminalité (instauration des patrouilles de l'Unité territoriale de quartier dans les quartiers les plus sensibles, renforcement des effectifs policiers) ; certains quartiers de Roubaix restent « à risque » (situation entraînant par exemple un arrêt temporaire de lignes de bus en 2008[87]). La proximité avec les frontières belge et néerlandaise favorise également le trafic de drogue dans la ville ; un réseau de trafic de stupéfiants a été démantelé en 2009[88].

    Le , le ministère de l'Intérieur, dirigé par Manuel Valls annonce l'instauration de 49 zones de sécurité prioritaire dont celle de Roubaix-Wattrelos-Tourcoing. Cette ZSP est la plus grande de France et regroupe environ 90 000 habitants. Les quartiers de Roubaix inclus dans cette zone sont : l'Alma, l'Épeule, le Fresnoy, le Cul de four[34], les Trois ponts, le Pile, le Nouveau-Roubaix et l'Hommelet. Néanmoins, cette ZSP n'a pas réellement apporté de moyens supplémentaires sur la ville.

    Le 8 février 2018, Gérard Collomb a annoncé que la ville de Roubaix était retenue parmi les 30 villes ou territoires où la police de sécurité du quotidien sera déployée à partir de 2019.


    Jumelages


    Roubaix est jumelée avec les villes de :

    Villes jumelées avec Roubaix
    Villes jumelées avec Roubaix
    VillePaysPériode
    BradfordRoyaume-Uni
    CovilhãPortugal
    MönchengladbachAllemagne
    PratoItalie
    Skopje[89]Macédoine du Norddepuis
    SosnowiecPologne
    VerviersBelgique

    Les jumelages avec Bradford, Mönchengladbach et Verviers datent de 1969. Ceux de Skopje, Prato, Sosnowiec et Covilhã datent respectivement de 1973, 1981 et 1993[90] et 2000[91].

    Roubaix a également signé des accords de partenariats avec les villes de :


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[93],[Note 4]

    En 2019, la commune comptait 98 828 habitants[Note 5], en augmentation de 3,09 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9 1208 0918 72412 17018 18719 45524 80231 03934 698
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    39 44549 27465 09175 98783 66191 757100 299114 917124 661
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    124 365121 017122 723113 265117 209117 190107 105100 978110 067
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    112 856114 547109 553101 60297 74696 98497 95294 18696 412
    2019 - - - - - - - -
    98 828--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[94] puis Insee à partir de 2006[95].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Les Archives nationales du monde du travail dans l’ancienne usine Motte-Bossut.
    Les Archives nationales du monde du travail dans l’ancienne usine Motte-Bossut.

    L’urbanisation a conduit à la formation d’une agglomération continue entre Roubaix et ses voisines les plus peuplées, Lille et Tourcoing, sans compter des dizaines de communes moins peuplées de la communauté urbaine.

    La ville dut son développement à l’industrie textile dont l’activité a beaucoup diminué par la suite. Peinant à se reconvertir, elle a vu partir de nombreux habitants (sa population dépassa cent vingt mille habitants dans la première moitié du XXe siècle).

    Roubaix fut très longtemps la commune de France la plus peuplée à n'être ni chef-lieu de département ni chef-lieu d’arrondissement. C'est maintenant la troisième derrière Villeurbanne et Montreuil.

    Marquée encore par de nombreuses difficultés, la ville de Roubaix compte plus des trois-quarts de sa population qui habitent en quartier prioritaire de la politique de la ville. Roubaix est une des communes françaises les plus pauvres avec un revenu disponible par unité de consommation de 13 264 , un taux de chômage de 30,9 % de la population active et 43 % des habitants vivant sous le seuil de pauvreté[96]. Les nombreuses entreprises implantées sur la ville[97] et la Zone Franche en centre-ville créent des emplois qui ne profitent pas forcément aux habitants roubaisiens[98].

    C'est aussi l'une des villes les plus inégalitaires de France[99]. En 2011, le coefficient de Gini, qui permet de mesurer les inégalités de revenus, se situait à 0,49. La même année, Roubaix compte 155 redevables de l'Impôt de solidarité sur la fortune ayant un patrimoine moyen de 2,85 millions d'euros, soit la 24e moyenne au niveau national[100].

    La population roubaisienne est très mobile : la ville connait un taux de turn over de 42 % entre 2003 et 2008[101].

    Roubaix est aussi l'une des villes les plus jeunes de France. Ainsi, en 2012, près de la moitié de la population (49,39 %) avait moins de 30 ans. En 2012, 12,83 % de la population est étudiante ce qui fait de Roubaix le 2e pôle étudiant de la Métropole européenne de Lille.


    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 49,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 15,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 47 860 hommes pour 50 229 femmes, soit un taux de 51,21 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[102]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ou +
    1,1 
    3,9 
    75-89 ans
    5,4 
    9,8 
    60-74 ans
    10,5 
    16,7 
    45-59 ans
    16,1 
    18,4 
    30-44 ans
    19,2 
    23,1 
    15-29 ans
    22,5 
    27,7 
    0-14 ans
    25,3 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[103]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 

    Immigration

    Selon l'Insee, la population comptait 18 163 immigrés[Note 6] en 2011 soit 19,3 % de la population totale. 12,1 % des habitants sont nés au Maghreb[104].

    En 2016 la population immigrée était de 20 632 individus pour une population de 96 412 habitants.[105]


    Enseignement


    Roubaix fait partie de l'académie de Lille et abrite de nombreux établissements scolaires publics et privés.

    On peut noter la présence de 2 établissements originaux dans le cycle primaire:

    La ville est progressivement devenue un pôle d'enseignement supérieur. Elle accueille environ 10 000 des 107 000 étudiants[106] de l'enseignement supérieur la métropole lilloise; c'est son troisième centre universitaire après Lille et Villeneuve-d'Ascq. De nombreuses institutions publiques et privées sont présentes à Roubaix en cycle universitaire :

    À l'exception notable du groupe EDHEC, installé dans un campus boisé qui lui est spécifique, ces différents établissements sont dispersés dans le tissu urbain, du centre-ville surtout. Nombre d'entre eux occupent d'anciennes usines ou autres bâtiments issus de l'activité textile. Une autre ancienne usine (Vanoutryve) accueille le groupe Pôle 3D, site d'excellence spécialisé dans les industries créatives du numérique.

    Le Campus de la Gare (situé à proximité de la Gare de Roubaix) construit à partir de 2015 et en constant agrandissement, regroupe dans des locaux ultra-modernes les composantes roubaisiennes de l'Université de Lille, ainsi que des résidences et restaurants universitaires, ou encore des hôtels.


    Santé


    La Ville de Roubaix est membre du Réseau français des Villes-Santé de l’OMS depuis 2001. Ce réseau vise à agir sur les inégalités de santé en France et à soutenir les initiatives d'actions publiques en faveur de la santé pour tous[111]. La Ville bénéficie de plusieurs organismes de santé publique:


    Sports


    Article détaillé : Sport à Roubaix.
    Le Stab Vélodrome couvert
    Le Stab Vélodrome couvert

    La ville est connue internationalement pour être l'arrivée de la course cycliste du Paris-Roubaix, qui se tient le deuxième dimanche du mois d'avril. Roubaix dispose de deux vélodromes, particularité unique en France, situés dans le Parc des Sports, énorme complexe sportif à l'est de la ville.

    Roubaix a également été une étape presque incontournables du Tour de France jusqu'en 1994, tradition avec laquelle elle a renoué en accueillant l'arrivée de la 9e étape du Tour de France 2018.

    Mais la ville recèle également de nombreuses autres pépites du sport.


    Cultes


    Les Roubaisiens disposent de lieux de culte suivant leur religion; la majorité des Roubaisiens suivant une religion sont majoritairement catholiques (regroupés en six paroisses), puis musulmans (regroupés en sept mosquées). Les minorités concernent les protestants qui suivent différentes dénominations, les bouddhistes regroupés en cinq petits lieux de culte et enfin quelques familles israélites.


    Culte bouddhiste

    La ville de Roubaix abrite cinq temples bouddhistes :


    Culte catholique

    Église Saint-Martin, de nuit.
    Église Saint-Martin, de nuit.

    La ville de Roubaix comprend plusieurs lieux de culte catholiques regroupés en cinq paroisses, dont :


    Culte israélite

    La présence d'une pratique cultuelle juive à Roubaix remonte à 1878[115], lorsqu'un temple voué au culte israélite est ouvert au numéro 51 de la rue des Champs [116]. Depuis sa destruction dans les années 2000[116], la ville n'abrite plus aucun lieu de culte israélite[117].


    Culte musulman

    À côté de quelques salles de prières, la ville de Roubaix accueille sept lieux de culte musulman :


    Culte protestant

    Temple protestant de Roubaix
    Temple protestant de Roubaix

    Témoins de Jéhovah


    Économie


    Ouvriers d'une usine Motte de Roubaix en 1910.
    Ouvriers d'une usine Motte de Roubaix en 1910.

    La position économique de Roubaix depuis la fermeture de nombreuses usines et la régression des emplois dans la ville, associée à une forte population d'ascendance ouvrière, en font une ville pauvre.

    Roubaix demeure cependant un important pôle d'emploi, même si beaucoup de ceux-ci ne correspondent pas au niveau de qualification de la population résidante.


    Textile


    Peignage Motte à Roubaix.
    Peignage Motte à Roubaix.
    Porte monumentale du grand palais des industries textiles à l'exposition internationale du Nord qui s'est tenue à Roubaix en 1911.
    Porte monumentale du grand palais des industries textiles à l'exposition internationale du Nord qui s'est tenue à Roubaix en 1911.

    Roubaix est appelée le « Manchester français » au XIXe siècle, rivalisant et même dépassant la puissance textile anglaise.

    Les ateliers textiles se développent beaucoup aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il se crée de véritables dynasties de marchands-fabricants roubaisiens dont demeure aujourd’hui « Schlumberger » de NCS dans les quartiers limitrophes avec Tourcoing. En 1820, la machine à vapeur fait son apparition ; en 1843, ce sont les self-acting mules grâce à Louis Motte-Bossut permettant le développement des grands ateliers mécaniques. À la fin du XIXe siècle, le rayon d’action de la ville s’étend au monde entier. À l’Exposition universelle de 1889 à Paris, huit maisons roubaisiennes sont représentées. En 1911, Roubaix, centre européen du textile, reçoit la visite du président Armand Fallières. C'est l’apothéose : la ville héberge l’Exposition internationale du textile et son hôtel de ville, œuvre de Victor Laloux édifié à la gloire de l’industrie textile, est inauguré. Cette grande prospérité économique liée en partie à la révolution industrielle n’est pas sans engendrer des conditions de travail difficiles.

    Les quatre années d’occupation allemande durant la Première Guerre mondiale (1914-1918) laissent Roubaix nue et décharnée. Tous les stocks, tous les outils, beaucoup d’hommes ont disparu, soixante-quinze victimes sont d'ailleurs recensées à l’École nationale supérieure des arts et industries textiles (ENSAIT) de Roubaix. L’industrie textile est exsangue. Pourtant, en 1929, Roubaix a retrouvé sa place de capitale du textile. La crise de 1929 survient, puis les grèves de 1931-1932.

    À partir de 1970, les difficultés s’accumulent sur l’industrie textile roubaisienne. Les dirigeants n’ont pas vraiment investi dans les textiles synthétiques ; le matériel de production est trop vieux pour soutenir une nouvelle course à la rentabilité. La France commence à sentir la concurrence des ateliers des pays du Tiers Monde, où les entreprises emploient une main d’œuvre bon marché sans avoir à supporter de cotisations sociales. Les usines textiles ferment à Roubaix à partir de 1975 et leur matériel est souvent vendu dans ces pays où la production est délocalisée. La ville s’enfonce dans le marasme et le chômage. La Lainière de Roubaix (Prouvost) employant plus de dix mille personnes encore au début des années 1970 ferme définitivement au tout début des années 2000.

    S'il ne reste quasiment plus de production textile d'habillement, il subsiste en revanche des entreprises de production de textiles techniques de référence (Westafrance).

    Par ailleurs, de nombreuses entreprises de référence de l'habillement sont encore basées sur Roubaix et font de la vente (La Redoute (Famille Pollet), Camaïeu, Okaïdi, Happychic ou Damart). Si la production est désormais réalisée à l'étranger, la conception des produits reste réalisée à Roubaix.

    Depuis 2013, Roubaix accueille sur le site de l'Union le Centre Européen des Textile Innovants, un équipement de premier plan permettant aux entreprises de textile techniques de la région de disposer d'un laboratoire d'essai partagé.

    La ville voit également revenir depuis quelques années une nouvelle dynamique textile, avec par exemple l'implantation d'un site de Showroomprive.com dans le quartier de l'Alma en 2015[125], la création du Tiers lieu Plateau Fertile dédié au textile ou encore le retour très symbolique des ateliers de l'entreprise Vanoutryve dans sa ville d'origine en 2018[126].

    Pour répondre aux enjeux de la production de masques sanitaires pendant la crise du Covid-19, un atelier de production locale de masques a été créé dans une ancienne usine textile employant 200 personnes dans le cadre du projet Résilience[127]. La pérennisation du projet illustre également le mouvement de relocalisation de l'industrie textile.


    Assurances


    Le siège du courtier en assurances Verspieren a été longtemps situé à Roubaix mais a déménagé en 2008 à Wasquehal dans la ZAC du Grand Cottignies. Actuellement sur ce même site est installé le siège régional de l'assurance Swiss Life.


    Commerce


    Depuis les années 1980, la ville de Roubaix tente à l’image de Troyes de devenir une place importante du tourisme d’achat. Le précurseur de ce mouvement est L’Usine, située dans une ancienne usine, il est désormais rejoint par le centre Mc Arthur Glen.


    Économie circulaire


    Dans la suite de sa politique zéro déchet, la ville ambitionne de devenir un leader de l'économie circulaire sur son territoire. En février 2019, elle a été une des 20 premières villes et territoires en France à recevoir le label French Impact, reconnaissant les dynamiques spécifiques Roubaix en terme d'innovation sociale et d'économie circulaire[128].


    Nouvelles technologies



    Patrimoine architectural


    Depuis 2001, la ville de Roubaix est classée ville d’art et d’histoire.


    Lieux et monuments


    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Roubaix.

    Architecture religieuse


    L'église Saint-Martin.
    L'église Saint-Martin.
    Façade de l'église Saint-Baptiste.
    Façade de l'église Saint-Baptiste.

    Roubaix possédait diverses chapelles dont il ne reste que le souvenir :


    Architecture industrielle


    Le patrimoine industriel d'abord, puis plus domestique a fait dès le début de ces années l'objet d'un intérêt croissant, d'abord limité à des spécialistes extérieurs et à des cercles locaux restreints, comme l'association art action, avant de conquérir un large public. De prestigieux bâtiments ont ainsi été préservés et réutilisés à des fins d'abord surtout d'équipements publics culturels ou éducatifs avant d'être réinvestis à usage résidentiel[141] :

    À ces bâtiments proprement industriels, il faut ajouter La Piscine - musée d'art et d'industrie André Diligent .

    Les châteaux d’industrie, les courées, en particulier :


    Architecture civile


    Vers le milieu du XVe siècle, Pierre de Roubaix fit bâtir un château-fort entouré d'une double enceinte de fossés. Une rue traverse maintenant l'emplacement de cette forteresse qui, durant trois siècles, servit de refuge aux habitants quand le territoire était envahi.

    La Gare de Roubaix
    La Gare de Roubaix
    L'Hôtel de Ville
    L'Hôtel de Ville

    Espaces naturels


    Le Canal de Roubaix
    Le Canal de Roubaix

    Cimetière



    Vie culturelle



    Musées


    La Piscine, Musée d’art et d’industrie.
    La Piscine, Musée d’art et d’industrie.

    La Piscine

    La Piscine, Musée d'art et d'industrie, un des plus beaux musées des Hauts-de-France et sans doute un des plus attachants[159] présente, autour de l'ancien bassin de la Piscine Art-Déco construite en 1930 une grande collection de sculptures et peinture des XIXe et XXe siècle. Il est également riche d'une très grande collection de textiles et de céramiques.

    Agrandi en 2018, le musée de la Piscine présente désormais également 3 nouveaux espaces: une salle dédiée à l'histoire de Roubaix, l'atelier Bouchard qui recompose en l'état l'atelier du sculpteur tel que laissé à sa mort, ainsi qu'un espace dédié au Groupe de Roubaix. Depuis son agrandissement, le musée dépasse les 300 000 visiteurs/an[160], se positionnant ainsi comme le 1e musée de la Métropole et le 2e de la région en nombre de visiteurs.

    Un métier Jacquard.
    Un métier Jacquard.

    La Manuf

    La Manufacture des Flandres ou musée du Jacquard histoire du tissage et de la technique Jacquard de 1804 à nos jours, avec une quinzaine de métiers à tisser en fonctionnement[161]. Cet équipement, qui fait déjà figure de plus important musée textile de la Métropole Européenne de Lille, doit devenir dans les prochaines années le musée Textile de référence dans les Hauts-de-France.


    Archives nationales du monde du travail

    Inaugurées en 1993 sous le nom de Centre des archives du monde du travail, les Archives nationales du monde du travail sont logées dans l’ancienne filature Motte-Bossut, construite entre 1862 et 1891, inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1978.


    Salles de spectacle


    La Condition Publique
    La Condition Publique

    La ville présente une offre culturelle foisonnante et très variée en divers lieux, souvent chargés d'histoire :


    Cultures urbaines


    En quelques années, Roubaix est devenue une ville des cultures urbaines[164]: Street Art (ou Art Urbain), Street dance et parcours urbain y trouvent leur creuset et disposent même d'un festival dédié, #XU[165].

    Chaque année, la ville commande de nouvelles fresques urbaines à des artistes renommés tels Jef Aérosol, Jimmy C, Remi Rough, Mode 2, Seher One, JonOne, Mikostic…permettant de proposer un circuit de visite du Street Art.

    Une ancienne usine a même été transformée en un atelier partagé du street art, les Ateliers RémyCo, entièrement dédié au street art.


    Gastronomie


    La ville de Roubaix accueille l'entreprise César Losfeld[166], entreprise d'affinage de fromages régionaux qui a transformé d'anciennes usines textiles pour affiner notamment la fameuse Mimolette.

    Depuis 2019, la ville connait également le retour de brasseries locales fabriquant des bières artisanales[167], renouant ainsi avec un passé où la ville hébergeait de très nombreux brasseurs - elle a connu jusqu'à une vingtaine-, dont la Grande Brasserie Moderne, devenue Terken, disparu en 2004.


    Festivals



    Radio


    Les stations de radio créées dans la ville de Roubaix sont les suivantes :


    Personnalités liées à la ville


    • Thècle de Roubaix († après 881), vierge, riche évergète et ascète de Roubaix en Flandre française. Elle est fêtée le 20 février.
    • Jean V de Roubaix (ca 1369-1449), seigneur de Roubaix, grand chambellan de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, un des premiers chevaliers de la Toison d'or.
    • Pierre de Roubaix (1415-1493), seigneur de Roubaix.
    • Auguste Mimerel (1786-1871), industriel, homme politique français, il fut maire de Roubaix.
    • Jean Desbouvrie (1841-1920), dresseur d'oiseaux amateur et inventeur. Médaille de vermeil et diplôme d'honneur au Concours International d'Animaux de Basse-cour de Bergues de 1889.
    • Adolphe Assi (1841-1886), militant ouvrier, personnalité de la Commune de Paris, déporté et mort en Nouvelle-Calédonie.
    • Jules Guesde (1845-1922), homme politique français, il fut député de Roubaix.
    • Henri Carette (1846-1911), ouvrier tisserand et homme politique, maire de Roubaix en 1892 et premier maire socialiste d'une ville en France.
    • Jean-Joseph Weerts (1846-1927), artiste-peintre.
    • Rémy Cogghe (1854-1935), peintre.
    • Silas Broux (1867-1957), artiste peintre.
    • Anatole Odilon Bernast (1871-1904), artiste peintre.
    • Louis Loucheur (1872-1931), homme politique.
    • Amédée Prouvost (1877-1909), industriel et poète.
    • Henri Hazebrouck (1877-1948), rameur français, champion olympique en 1900.
    • Jean-Baptiste Lebas (1878-1944), homme politique, député maire de Roubaix, ministre du Front populaire, mort en camp de concentration.
    • Frères Willot, famille d'industriels
    • Charles Vanden Bosch (1883-1945), Franciscain belge, aveugle de guerre, fondateur de l'Œuvre nationale des aveugles.
    • Jean Prouvost (1885-1978), industriel, patron de presse et homme politique français, créateur de la Lainière de Roubaix.
    • Léon Mathot (1886-1968), cinéaste.
    • Charles Crupelandt (1886-1955), cycliste, surnommé « le Taureau du Nord » pour son gabarit et surtout ses sprints. Il est connu pour être le seul Roubaisien à avoir remporté Paris-Roubaix, et ce à deux reprises.
    • Charles-Henry Bizard (1887-1954), peintre.
    • René Dupire (1888-1948), architecte.
    • Jules Dumont (1888-1943), résistant.
    • Raymond Dubly (1893-1988), footballeur.
    • Marie Berton-Maire (1894-1975), artiste-peintre, sculptrice et dessinatrice.
    • Henri Verdun (1895-1977), compositeur de musique de film et d'opérettes.
    • André François (1886-1915), international français de football.
    • Henri Padou (1898-1981), champion olympique de water polo aux Jeux olympiques d'été de 1924.
    • Yanette Delétang-Tardif (1902-1976), poétesse.
    • Raymond Schmittlein (1904-1974), germaniste, homme politique français.
    • Maxence Van der Meersch (1907-1951), écrivain, Prix Goncourt 1936.
    • Pierre Pflimlin (1907-2000), juriste, politicien.
    • Albert de Jaeger (1908-1992), sculpteur, médailleur, fondeur et orfèvre.
    • André Missant (1908-1977), peintre et sculpteur, vécut à Roubaix de 1936 à sa mort.
    • Mamadou Michel N'Diaye (1909-1985), marin, boxeur, résistant et chiropracteur sénégalo-français.
    • Pierre Alleene, (1909-1994), haltérophile.
    • Viviane Romance (1912-1991), actrice.
    • Roger Van Mullem (1914-1984), acteur et réalisateur de cinéma (Maintenon Films : Les Aventures de Saturnin, La Soupe aux poulets, Châteauvallon.
    • Jules Joire (1914-1944), aviateur des Forces aériennes françaises libres, Compagnon de la Libération.
    • André Diligent (1919-2002), avocat, sénateur-maire.
    • Victor Desmet (1919-2018), résistant.
    • Abel Leblanc (1919-2019), peintre.
    • Pierre Pierrard (1920-2005), historien.
    • Gaby Verlor (1921-2005), interprète, compositrice.
    • André Lips (1921-1972), accordéoniste, il est en 1938, troisième des premiers championnats du monde d'accordéon, derrière Yvette Horner et Freddy Balta.
    • Gustave Ansart (1923-1990), député français et député européen.
    • Arthur Van Hecke (1924-2003), artiste-peintre.
    • Claude Talpaert (1924-2016), acteur.
    • Georges Delerue (1925-1992), compositeur de nombreuses musiques de films.
    • Marguerite Tiberghien (1926), religieuse française.
    • Paul Brunbrouck (1926-1954), lieutenant français qui s'est distingué lors de la bataille de Dien Bien Phu en 1954.
    • Jenny Clève (1930), actrice.
    • Gérard Mulliez (1931), homme d’affaires, fondateur d’Auchan.
    • René Libeer (1934-2006), boxeur.
    • Ivan Renar (1937-2022), personnalité politique française.
    • Pierre Delmar (1938), homme politique français.
    • Gérard Vignoble (1945), homme politique, maire de Wasquehal.
    • Jacques Carette, (1947), athlète de sprint.
    • Chantal Ladesou (1948), actrice, humoriste.
    • Bernard Arnault (1949), homme d’affaires (groupe LVMH).
    • Philippe Lefebvre (1949), organiste.
    • Michel Quint (1949), écrivain.
    • Alex Türk (1950), sénateur.
    • Jean-Luc Brunin (1951), évêque du Havre.
    • Étienne Chatiliez (1952), cinéaste (La vie est un long fleuve tranquille).
    • Lucid Beausonge (1954), auteure-compositrice-interprète (Le casse-tête, Lettre à un rêveur, Africaine…).
    • Les Sunlights, groupe musicale des années 1960 (Le Déserteur, Les Roses blanches, Ne joue pas au soldat…).
    • Roger Auque (1956-2014), journaliste, espion et diplomate.
    • Benoît Duquesne (1957-2014), journaliste, présentateur.
    • Wladyslaw Znorko (1958-2013), auteur et metteur en scène de théâtre.
    • Marie Desplechin (1959), écrivain.
    • Alain Bondue (1959), coureur cycliste.
    • Pierre Dréossi (1959), manager du Stade rennais.
    • Arnaud Desplechin (1960), cinéaste.
    • Bruno Lesaffre (1962), nageur.
    • Areski Bakir (1963), boxeur français né à Roubaix, évoluant en catégorie poids super-plumes. Champion de France à trois reprises (1991 à 1993).
    • JonOne (1963), graffeur et artiste peintre américain.
    • Corinne Masiero (1964), actrice.
    • Francis Pollet (1964), général de division aérienne (deuxième section) et directeur de l'Institut polytechnique des sciences avancées (IPSA).
    • Stanislas Dehaene (1965), mathématicien et neuroscientifique.
    • Christophe Lamarre (1966), médecin des pauvres.
    • Michel Breistroff, (1971-1996), joueur professionnel français de hockey sur glace, mort le au large de Long Island aux États-Unis) victime du crash du vol 800 TWA.
    • Saïda Jawad (1973), actrice et auteure.
    • Kaddour Hadadi (1976), auteur-chanteur, ancien membre de Ministère des affaires populaires (MAP) et initiateur de HK et Les Saltimbanks.
    • Karim Chakim (1976), boxeur poids super-plumes, champion Intercontinental IBF 2006, champion de France à six reprises et champion de l'Union européenne EBU-BU 2010.
    • David Coulibaly (1978), footballeur malien, Champion de France de division 2 avec le LOSC Lille et demi-finaliste de la CAN en 2002 et 2004.
    • Karima Delli (1979), femme politique française, députée européenne.
    • Bastien Lamon (1981), handballeur français.
    • Daouda Sow (1983), boxeur professionnel, médaillé aux JO de Pékin.
    • Martial Mbandjock (1985), athlète.
    • Seïd Khiter, (1985), footballeur franco-algérien.
    • Idir Ouali, (1988), footballeur franco-algérien.
    • Pierrick Gunther (1989), joueur de rugby à XV.
    • Antoine Roussel (1989), joueur de hockey sur glace évoluant dans la LNH avec l'équipe des Stars de Dallas puis des Canucks de Vancouver[171].
    • Wanani Gradi Mariadi (Gradur) (1990), rappeur français du collectif Sheguey Squaad.
    • Aliou Dia (1990), footballeur français.
    • Anthony Knockaert (1991), footballeur français.
    • Saoussen Boudiaf (1993), escrimeuse au sabre.
    • Maïdin Elgarni (1993), boxeur professionnel.
    • Christoffer Mafoumbi (1994), gardien de but.
    • Fantine Lesaffre (1994), nageuse.
    • Moussa Niakhaté (1996), footballeur français.

    Héraldique


    Blason
    Parti d'hermine au chef de gueules, et d'azur au rot de sable encadré d'or, accompagné en chef d'une étoile du même accostée de deux canettes d'argent et en pointe d'une navette aussi d'or, à la bordure denchée du même[172].
    Devise
    Probitas industria.
    Détails
    Les armoiries seigneuriales sont rétablies avec un parti des armoiries modernes, depuis 1859.
    Alias
    Alias du blason de Roubaix
    Alias du blason de Roubaix
    D'hermines au chef de gueules.
    Les armoiries primitives de Roubaix étaient celles de ses seigneurs, lesquels avaient gardé celles de Guillaume de Bretagne. Après la Révolution, les Roubaisiens demandèrent des armoiries spéciales, qui leur furent concédées en 1818 : D'azur à un rot de sable, encadré d'or, accompagné en chef d'une étoile d'or, accostée de deux bobines d'argent; et en pointe d'une navette d'or; à la bordure dentelée d'or.

    Dans la culture populaire



    Au cinéma



    Dans la littérature



    Annexes



    Bibliographie



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Chanoine de Comines
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    6. Au sens du recensement, sont qualifiés d'immigrées les personnes nées à l'étranger et devenues françaises, ainsi que les personnes de nationalité étrangère nées hors de France.

    Références


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    22. Les Trois Ponts (histoirederoubaix.com)
    23. Découverte du quartier du Pile à Roubaix (passepresentfutur)
    24. Un quartier, un comité (ateliers-memoire.com)
    25. « Roubaix: l’îlot Espérance voit enfin son salut », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    26. Roubaix (amp.fr)
    27. Roubaix méconnue #7 : L’îlot de Crouy (roubaixxl.fr)
    28. Mais où coule le Trichon, le ruisseau secret de Roubaix. (roubaix.maville.com)
    29. Avant/Après: la place de la Fosse-aux-Chênes à Roubaix (lavoixdunord.fr)
    30. L'Épeule aux siècles derniers. (roubaix.maville.com)
    31. Mais où coule le Trichon, le ruisseau secret de Roubaix. (nordeclair.fr)
    32. Les secrets du quartier de l'Alma dévoilés aux curieux. (roubaix.maville.com)
    33. « Présentation du Cul de four », sur ateliers-memoire.com.
    34.  : Ce quartier est aujourd'hui connu sous le nom de MADESC acronyme de l'ancienne maison de quartier (Maison du Développement Économique Social et Culturel) sise au 135, rue de Flandre) ; Dominique Duprez, Mahieddine Hedli : Le mal des banlieues?: sentiment d'insécurité et crise identitaire. Éditions L'Harmattan, Paris 1992, p. 70 (ISBN 978-2-73841-168-6).
    35. « Autour des Hauts Champs », sur ateliers-memoire.com.
    36. La question pas si bête: pourquoi Auchan s’appelle Auchan ?, lavoixdunord, 13 août 2021
    37. Justice et Fraternité (roubaix.maville.com)
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    40. Les Habitations à bon marché (1/2) : il y a cent ans, la naissance du Nouveau-Roubaix (lavoixdunord.fr)
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    На других языках


    [de] Roubaix

    Roubaix [.mw-parser-output .IPA a{text-decoration:none}ʀuˈbɛ] (niederländisch Robaais, älter Roodebeke[1]) ist eine nordfranzösische Stadt im Département Nord in der Region Hauts-de-France nahe der belgischen Grenze. In der Vergangenheit erlangte Roubaix als Textilzentrum internationale Bekanntheit. Seit dem Zusammenbruch der französischen Textilindustrie hat die Stadt große soziale Probleme und gilt heute als eine der Städte mit der ärmsten Bevölkerung Frankreichs. Sie bleibt jedoch eine wichtige Ausbildungsstätte für Fachleute in der Textilbranche und hat sich außerdem zu einem national bedeutenden Standort des Versandhandels entwickelt. International bekannt ist die Stadt auch als Ziel des berühmten Radrennens Paris–Roubaix, eines der ältesten und bekanntesten Eintagesrennen der Welt.

    [en] Roubaix

    Roubaix (French: [ʁubɛ] or [ʁube]; Dutch: Robaais; West Flemish: Roboais) is a city in northern France, located in the Lille metropolitan area on the Belgian border. It is a historically mono-industrial commune[3] in the Nord department,[4] which grew rapidly in the 19th century from its textile industries, with most of the same characteristic features as those of English and American boom towns.[5][6] This former new town has faced many challenges linked to deindustrialisation such as urban decay,[7] with their related economic and social implications, since its major industries fell into decline by the middle of the 1970s. Located to the northeast of Lille, adjacent to Tourcoing, Roubaix is the chef-lieu of two cantons and the third largest city in the French region of Hauts-de-France ranked by population with nearly 99,000 inhabitants.[8]

    [es] Roubaix

    Roubaix es un municipio francés situado en el departamento de Nord y la región de Alta Francia, cerca de la frontera con Bélgica.
    - [fr] Roubaix

    [ru] Рубе

    Рубе́ (фр. Roubaix, нидерл. Robaais) — коммуна во Франции, регион О-де-Франс, департамент Нор, округ Лилль, кантоны Рубе-1 и Рубе-2. Второй по численности населения город департамента, расположен на одноимённом канале, у самой бельгийской границы, в 11 км к востоку от Лилля. На западе коммуны находится железнодорожная станция Рубе линии Лилль-Мускрон.



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