Lillers (prononcé [lilɛʁ]) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Lillers | |
La mairie. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Béthune |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane |
Maire Mandat |
Carole Dubois 2020-2026 |
Code postal | 62190 |
Code commune | 62516 |
Démographie | |
Gentilé | Lillérois |
Population municipale |
9 810 hab. (2019 ![]() |
Densité | 365 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 33′ 52″ nord, 2° 28′ 59″ est |
Altitude | Min. 18 m Max. 88 m |
Superficie | 26,9 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
Aire d'attraction | Auchel - Lillers (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lillers (bureau centralisateur) |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-lillers.fr |
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La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.
Tous les ans y est organisé un grand prix cycliste : le Grand Prix de Lillers-Souvenir Bruno Comini.
Bourecq | Ham-en-Artois | Busnes |
Ecquedecques Lespesses Lières |
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Gonnehem |
Ames Ferfay |
Burbure | Allouagne |
La commune est située à proximité des collines de l'Artois et de la vallée de la Lys, au bord de la plaine de Flandres. La couche géologique superficielle est récente (Éocène inférieur/Paléocène au Quaternaire). L'altitude varie de 18 à 88 m, le centre se situant à environ 25 m d'altitude[2].
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
Le réseau hydrographique est complexe. Le ruisseau d'Hurionville coule à l'ouest, un réseau de fossés au nord, et des bassins de décantation ont été aménagés à l'est[2].
Par ailleurs, la commune est traversée par quatre autres cours d'eau :
Le climat est de type océanique tempéré dans ce département ayant une façade maritime, située à environ 64 km de Lillers[8]. Du fait de cette distance, le climat local est légèrement plus continental que celui de la côte. Les amplitudes thermiques sont modérées (un peu plus importantes que sur le littoral) et les hivers sont doux avec un temps instable. Il pleut en moyenne environ 650 à 700 mm par an[9].
Le territoire de la commune se situe sur le site géologique artésianisme dans la région de Lillers. Le site se compose d'une ancienne cressonnière reconvertie pour l’élevage d'écrevisses, d'une ancienne cressonnière dont l'activité s'est complétement arrêtée et d'une ancienne cressonnière réhabilitée pour la culture « bio » du cresson[10].
Lillers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[14] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,9 %), zones urbanisées (15,2 %), eaux continentales[Note 3] (5,3 %), prairies (5 %), forêts (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
La commune de Lillers comporte plusieurs hameaux : Cantraine, Hurionville (le plus important), la Flandrie, Manqueville, Orgeville et Rieux.
À la croisée des D 916 et D 943, Lillers est à une douzaine de kilomètres de la sous-préfecture de Béthune, une trentaine de kilomètres de la préfecture d'Arras, environ 70 km de Calais, sur la Côte d'Opale, et environ 50 km de Lille, capitale de la région Nord-Pas-de-Calais. Elle est desservie par l'échangeur no 5 (225 km de Paris) de l'autoroute Calais-Dijon, autoroute A26 (autoroute des Anglais via Béthune, Arras, Liévin), ainsi que par une gare, située sur la ligne SNCF Paris-Dunkerque.
Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en )[21], comme dans la majorité du Pas-de-Calais.
D'un nom de personne germanique Leodo, suivi du germanique laar « clairière »[22] : Lelers (1066), Lilar (1065-78), Lillers (1110).
L'histoire de Lillers débute vers l'an 700, avec un prince d'Irlande qui se serait rendu en pèlerinage à Rome en compagnie de son frère. Venant de Boulogne-sur-Mer et Thérouanne, saint Lugle et saint Luglien auraient été assassinés par des brigands non loin de Ferfay, dans la vallée de la Scyrendale. Enterrés par un serviteur, les deux corps auraient été « miraculeusement » transportés par les eaux d'un orage à Hurionville près du château de l'évêque de Thérouanne qui leur donna une sépulture. Non loin de là, se trouvait dans la forêt une île au milieu des marécages. C'est là qu'ils auraient construit une chapelle et leurs habitations autour : c'est ainsi que serait né Lillers.
Plus tard, ce village fut protégé par un château-fort puis par des remparts entourés de profonds fossés remplis d'eau.
En 1093, Enguerrand, seigneur de Lillers a autour de lui plusieurs « hommes », (vassaux faisant partie de sa cour), dont le sire de Rely[24].
Le , Gautier de Lillers, présent à Saint-Omer lorsque le comte de Flandre Guillaume Cliton confirme les lois et coutumes de la ville, jure d'observer celles-ci[25].
En 1139-1140, Gilbert de Bergues, époux d'Emma de Lillers, est seigneur de Lillers[24]. Lui succède Hervé, seigneur de Lillers en 1140-53[24].
Après avoir été possédée par les comtes de Flandre, Lillers, qui avait été fortifiée contre les Normands fut apportée en dot, en 1179 au roi Philippe Auguste.
En 1193, la seigneurie de Lillers appartient à Robert Ier de Wavrin, sénéchal de Flandre, qui affranchit des serfs avec la permission de sa femme, de son frère Hellin et de trois de ses sœurs[26].
En 1237, le roi Saint Louis donne l'Artois en apanage comme comté à son frère qui sera connu sous le nom de Robert d'Artois.
En 1303, la ville de Lillers fut brûlée, pillée par les Flamands. Vers 1340, le roi d'Angleterre prétendit avoir droit au trône de France et ce fut le début de la guerre de Cent Ans marquée par deux célèbres batailles, celle de Crécy en 1346 et celle d'Azincourt, en 1415, où Robert V de Wavrin, seigneur de Lillers, trouva la mort parmi la cavalerie de la noblesse française[27].
Vers 1525, le seigneur de Lillers est Jean de Herzelles; il épouse cette année 1525, Jeanne ou Anne de Bailleul, de la famille des seigneurs de Le Doulieu[28].
En 1542, les Français brûlèrent à leur tour Lillers. Il ne resta plus cette fois, que deux ou trois maisons et, en 1545, les habitants vivaient encore sous des tentes ou dans les huttes.
Après une période de paix, la guerre de Trente Ans, sous Louis XIII et Richelieu, dévasta encore la région.
En 1637, la ville fut prise par le maréchal de la Ferté, pour les Espagnols. En 1639, elle fut reprise par le maréchal de la Meilleraye pour redevenir française. Elle fut encore conquise par le Cardinal-Infant d'Espagne en 1640, puis par les Français. En 1641, elle appartint de nouveau aux Espagnols.
En 1645, Lillers fut enlevée par les Français, commandés par le duc de Guise. En 1657, Turenne prit Saint-Venant. En 1659, fut conclu le traité des Pyrénées qui donna l'Artois à la France, sauf Saint-Omer et Aire. En 1710, la région fut le théâtre de la guerre de Succession d'Espagne. En 1710, Lillers fut prise par les Espagnols. Les troupes britanniques, allemandes et néerlandaises ravagèrent le pays. Le , le maréchal de Montesquiou rasa une redoute que les alliés venaient de bâtir. Puis, Marlborough vint établir son quartier général à Lillers d'où il fut délogé le 10 décembre par le marquis de Goesbriand à la tête des troupes françaises. Le traité d'Utrecht mit fin à la guerre en 1713. Lillers était définitivement française.
En , par lettres données à Versailles, Maximilien François de Carnin, baron de Lillers, Nédonchel, Gomiécourt, premier gentilhomme du pays d'Artois, député de la noblesse aux États d'Artois, bénéficie du titre de marquis pour sa terre de Nédonchel, érigée en marquisat donc, terre très considérable, relevant du roi (de France) à cause du château de Desvres en Boulonnais, ayant toute la justice seigneuriale[29].
Le , un incendie frappe l'hôtel de ville de Lillers[30].
Le 18 juin 1911, inauguration de l'usine de coordonnerie du Magasin de Gros des Coopératives par Jaurès, avec Renaudel (L'Humanité), Dubreuilh, secrétaire du parti socialiste (SFIO), Lauche, député de Paris, Briquet, député du Pas-de-Calais, Cordier (syndicat des mineurs), Tellier (directeur de l'usine). Discours, vin d'honneur et meeting le soir devant 5 à 6 000 personnes le soir selon Jean Longuet, rédacteur à L'Humanité (19 juin 1911).
La commune fait partie de la Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Toutefois la commune souhaite quitter la CAL pour adhérer le à la communauté d'agglomération de l'Artois (Artois Comm.), estimant que son rôle de commune centre n'est pas suffisamment pris en compte par la CAL. Celle-ci, essentiellement rurale, devrait fusionner avec la communauté de communes Artois-Flandres[31].
Lillers est historiquement le bureau centralisateur du canton de Lillers, qui s'est étendu de 9 à 22 communes dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1804 | 1809 | Emmanuel Fouler | ||
1809 | 1821 | Louis Fouler | ||
1822 | 1836 | Jacques Delaleau | ||
1836 | 1838 | François Berode | ||
1801 | 1804 | Jean François Joseph Cauvet de Blanchonval | ||
1842 | 1843 | François Joseph Brongniard | ||
1844 | 1857 | Alexandre Louis Bernard Joseph Hulleu | Notaire, conseiller d'arrondissement | |
1858 | 1864 | Alexis Joseph Arnould Bailly | ||
1866 | 1866 | Louis Vast | ||
1866 | 1877 | Benoît Joseph Boulinguer | ||
1878 | 1884 | Paul Berode | ||
1884 | 1895 | Ovide Omer Fanien | Artisan commerçant | |
1895 | 1919 | Philogène Delelis | ||
1919 | 15 février 1944 | Alphonse Tellier | Député du Pas-de-Calais (1928 → 1932 et 1936 → 1940) | |
1944 | 1945 | Jules Godfrin | Employé à la sécurité sociale | |
1945 | 1947 | Germaine Duez | Commerçante L'une des premières femmes maires de France[32] | |
1947 | 1958 | Albert Duez | Commerçant | |
1958 | 1962 | Oscar Loubry | Vétérinaire | |
1962 | mars 1977 | Jacques Vincent | SFIO puis PS puis UDF | Enseignant, conseiller général du Canton de Lillers (1967 → 1979) |
mars 1977 | mars 1983 | André Rosemberg | PCF | Typographe, conseiller général du Canton de Lillers (1979 → 1985) |
mars 1983 | mars 1989 | Lucien Andriès | PCF | Employé à la SNCF |
mars 1989 | juin 1995 | Claude Galametz | PS | Enseignant, député du Pas-de-Calais (1988 → 1993) |
26 juin 1995 | 18 juin 2011 | Lucien Andriès | PCF | Retraité de la SNCF, conseiller général du Canton de Lillers (2002 → 2015) |
18 juin 2011[33] | 4 juillet 2020 | Pascal Barois | PCF | Cadre de La Poste Président de la CC Artois-Lys (2008 → 2014) Réélu pour le mandat 2014-2020[34],[35],[36],[37] |
5 juillet 2020 | En cours (au 08/08/2020) |
Carole Dubois | PCF | Fonctionnaire territoriale[38],[39] Conseillère départementale du Pas-de-Calais, élue dans le canton de Lillers (depuis 2021) |
La cérémonie officielle du jumelage se déroula à Lillers en , Jacques Vincent étant maire de Lillers et M. Ising bourgmestre de Marsberg, qui se nommait à l'époque Niedermarsberg. Les échanges entre les deux communes jumelées se font principalement par l'intermédiaire du comité des échanges internationaux du lillérois, ainsi que par les rencontres régulières entre les lycéens du lycée Anatole-France de Lillers et leurs homologues de Marsberg.
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
L'hôtel de ville, situé place Roger-Salengro, abrite essentiellement le bureau et le secrétariat du maire, le bureau des adjoints, la direction générale des services, l'état civil ; les autres services administratifs, techniques, le centre social la Maison pour tous, le C.C.A.S.... occupent d'autres bâtiments communaux.
Lillers est également la ville siège de la communauté Artois-Lys, de l'office de tourisme du pays de la Lys romane, du conservatoire d'espaces naturels du Nord et du Pas-de-Calais et de la fédération des foyers ruraux du Nord-Pas-de-Calais.
Autres administrations ou services publics :
Services départementaux :
Par ailleurs, plusieurs permanences d'organismes administratifs, sociaux, juridiques se tiennent régulièrement en mairie ou au C.C.A.S.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 9 810 habitants[Note 5], en diminution de 3,67 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 111 | 4 109 | 4 154 | 4 460 | 4 621 | 4 724 | 4 879 | 5 171 | 5 422 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 544 | 5 973 | 6 414 | 6 608 | 7 003 | 7 353 | 7 473 | 7 609 | 7 801 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 747 | 7 993 | 8 260 | 8 826 | 8 507 | 8 364 | 8 314 | 8 557 | 8 629 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2011 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
9 158 | 9 436 | 9 421 | 9 509 | 9 666 | 9 775 | 9 901 | 9 926 | 10 053 |
2016 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
10 058 | 9 810 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 627 hommes pour 5 283 femmes, soit un taux de 53,31 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 1,4 |
5,7 | 75-89 ans | 9,3 |
14,5 | 60-74 ans | 16,3 |
19,2 | 45-59 ans | 18,9 |
18,5 | 30-44 ans | 18,2 |
20,9 | 15-29 ans | 15,8 |
21,0 | 0-14 ans | 20,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
Lillers dispose de :
S'ajoutent trois établissements spécialisés :
À noter enfin l'existence d'un centre vétérinaire.
On dénombre quatre établissements publics du second degré : le lycée Anatole-France, le lycée professionnel Flora-Tristan, le collège Léo-Lagrange (qui accueille dans ses murs une SEGPA) et le collège René-Cassin. S'ajoutent cinq écoles primaires publiques (deux en centre-ville, trois dans les hameaux), cinq écoles maternelles publiques (deux en centre-ville, trois dans les hameaux) et une école primaire et maternelle privée en centre-ville.
L'offre proposée par les nombreuses associations sportives existantes est importante, tant en sports collectifs qu'en sports individuels: basket, football, volley-ball, cyclisme, natation, tennis, tennis de table, badminton, arts martiaux, pétanque, fléchettes, etc. ou encore en sports de détente ou d'entretien, gymnastique féminine et pour les petits, yoga...
L'industrie de la chaussure a été très florissante à Lillers, fin du XIXe et dans la première moitié du XXe siècle notamment. De cette activité, totalement disparue, ne subsiste qu'une Maison de la chaussure, créée dans les années 1990. L'industrie agro-alimentaire, contemporaine de celle de la chaussure, demeure présente aujourd'hui avec une importante sucrerie-distillerie, principale activité économique de la commune.
Renseignements issus de : Bases Mérimée
Trois géants représentent le patrimoine culturel immatériel de la ville: Ovide (1995), cordonnier, dont le prénom est lié à la famille Fanien, fondatrice de la Manufacture de chaussures qui fit la renommée de Lillers; Marie (1996), cressicultrice - les puits artésiens, nombreux à Lillers, ont favorisé la culture artisanale du cresson -, mariée à Ovide le , au cours de la fête des Lillériades; et Lilia (2000) - dont le nom évoque l'origine de celui de la commune -, fille d'Ovide et Marie.
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : de gueules aux trois chevrons d’or. |
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