Château-Porcien est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
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Château-Porcien est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (74%), zones agricoles hétérogènes (11,5%), zones urbanisées (6,7%), eaux continentales[Note 3] (5,6%), forêts (2,3%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Préhistoire
Des traces d'habitation néolithique avec la découverte d'une hache et d'un foyer dans une gravière utilisée en 1913 pour du balast prélevé pour la construction de la voie de chemin de fer.
Âge du fer
Puis des traces de présence gauloise en 1923, dans la briqueterie fut trouvé par M. Larmigny un squelette, un plateau et un oenochoe. Mais aussi un oppidum de 50 ha des Remii sur le plateau Nandin en partie sur la commune d'Herpy[8].
Antiquité
Une voie romaine[9], dont les traces sont encore visibles, partait de Reims vers le nord, et traversait l'Aisne tout près de Château-Porcien. C'est probablement à proximité de cette commune qu'un passage à bac, portus, a donné son nom au Porcien, cette région rurale des Ardennes françaises[10].
Relevé de l'oenochoe.
Monnaie gauloise, musée de l'Ardenne.
Par Christophe Tassin vers 1633, B.M. de Reims.
Château-Porcien en 1635.
Moyen Âge
Château-Porcien est le chef-lieu du comté de Porcien. Le château et le bourg castral sont attestés avant 1087. On y trouve des moulins, un four banal et on y tient un marché hebdomadaire[11].
En 1243, Nicolas de Rumigny et sa femme Isabeau cèdent à Jean Pain de Soile, leur prévôt de Porcien, le moulin de Juisse à Château-Porcien[12].
Au XIVesiècle, Château-Porcien est élevé en comté par Charles VII pour récompenser Antoine Ier le Grand de Croÿ, le titre de comte se transmit à la famille de Croÿ.
Epoque moderne
Lors de la Fronde, après un siège, la ville se rend le 14 août 1650 à Turenne qui la capturait pour les frondeurs[13]. la ville est reprise au printemps 1654 par l’armée royale française[14].
Epoque contemporaine
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Marat-Fruvaine ou de Marat-sur-Aisne[15].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Ardennes.
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Chef d'entreprise Réélu pour le mandat 2014-2020[16]
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 1 331 habitants[Note 4], en diminution de 6,6% par rapport à 2013 (Ardennes: −3,68%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 921
1 920
1 958
2 042
2 267
2 197
2 463
2 731
2 595
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1 954
1 819
1 768
1 585
1 487
1 429
1 267
1 237
1 248
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1 156
958
898
831
834
616
807
925
1 006
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
2019
1 156
1 281
1 302
1 285
1 386
1 414
1 425
1 338
1 331
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Thibault de Château-Porcien, classé et inscrit au titre des monuments historiques en 1971 et 1984[23].
Maison forte de Wignacourt
La mairie.
Église Saint-Thibault, façade.
Église Saint-Thibault, vue latérale.
Maison forte de Wignacourt.
Personnalités liées à la commune
Anselme II d'Ostrevent dit Barbatus (le barbu), seigneur de Bouchain d'où il était natif, de Ribemont, de Château-Porcien et de bien d’autres fiefs en Flandres, en Cambrésis et en Champagne, part à la première croisade avec son voisin de comté, Hugues 1er le Grand, comte de Vermandois, frère du Roi capétien Philippe Ier (1052-1108).
Sa bravoure et ses connaissances, notamment dans l'art de la construction de machines de guerre, sont appréciées par Godefroid de Bouillon. Celui-ci en fait son porte-étendard et son homme de confiance, l'envoyant ainsi, alors que les croisés sont déjà en Asie Mineure, comme ambassadeur auprès du Basileus Alexis Comnène afin de remettre les choses au point et contrer le double jeu auquel l'empereur se prêtait entre forces chrétiennes et musulmanes; Anselme est tué au combat à Archas le 26 février 1099 d'une pierre lancée par un mangonneau qu'il prit en pleine tête. Il était l'époux d'Agnès de Roucy, fille d'Ebbles II de Montdidier, comte de Roucy et de Ramerupt, et de Sibylle Guichard de la Pouille. Anselme a encore une très nombreuse postérité au XXIe s., et est très connu pour ses actes de piété, dont la donation de ses terres à Pecquencourt, sur lesquelles fut fondée la très célèbre abbaye d'Anchin (détruite en 1792) et des lettres écrit de Palestine à l'évêque Manassés de Reims.
Gui de Château-Porcien, mort en 1250, évêque de Soissons.
Gaucher V de Châtillon, comte de Porcien et connétable de Champagne, puis connétable de France.
Charles III de Croÿ, comte de Porcien et prince de Chimay.
Jean Taté, bourgeois et échevin de Château-Porcien au XVIIIesiècle, chroniqueur. Chronique de Jean Taté: Sièges de Château-Porcien en 1652 et 1653.
Jules Grison, organiste et compositeur, né à Château-Porcien en 1842.
Le prince Albert II de Monaco revendique le titre de prince de Château-Porcien, titre de la famille du cardinal de Mazarin, éteint avec le dernier Mazarin dont les Monaco sont les descendants.
Nicolas Wilbault (1686-1763), artiste peintre né et mort à Château-Porcien. Surnommé "Duchastel", il travailla à Leipzig et fut membre de l'Académie de Dresde.
Jacques Wilbault (1729-1816), artiste peintre né et mort à Château-Porcien, neveu et élève de Nicolas Wibault. Le musée de Reims conserve son autoportrait aux côtés de son épouse, ainsi que, signés également de lui, plusieurs portraits de son oncle Nicolas Wibault et un autre de Claude Etienne Bidal, deuxième marquis d'Asfeld.
Abbé Lalondrelle (1742-1823), curé de Château-Porcien dont le portrait, peint par Jacques Wilbault, est conservé au musée de Reims. Le bibliothécaire rethélois Henri Jadart a publié en 1906 un fascicule biographique à son propos.
Blason
Le blason de Château-Porcien.
En 1824, la ville utilisait: de sinople à un marteau ducal d'hermines chargé d'un écusson d'azur surchargé d'une hache d'armes ou consulaire; entouré d'houssines d'argent liées d'or. une fasce en devise de gueules chargé de trois étoiles d'or brochant sur le tout et qui est sommé 'une couronne ducale d'or et supportant le tout un porc de sable passant en point. La fasce de gueules aux trois étoiles d'or vient, peut-être au moment où Mazarin prend possession du comté.
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
A. Larmigny, Découverte de sépultures à incinération de l’époque gallo-romaine à Château-Porcien (Ardennes), in: Bulletin de la Société Archéologique Champenoise, 3-4, 1908, p. 54-57.
Auguste Longnon, Études sur les pagi de la Gaule (lire en ligne)
Jackie Lusse, «Les agglomérations castrales du nord de la Champagne», dans André Chédeville et Daniel Pichot (dir.), Des villes à l'ombre des châteaux. Naissance et essor des agglomérations castrales en France au Moyen Âge, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll.«Archéologie & Culture», , 239p. (ISBN978-2-7535-1144-6), p.101-110
C-G. Roland, Histoire généalogique de la maison de Rumigny-Florennes, Annales de la Sté Archéologique de Namur, n° 19, 1891 et 20, 1893, réédition de 1982, page 298.
Almanach...Matot-Braine, Reims, 1874, p102.
Anne Blanchard, «Louis Nicolas de Clerville», in Actes du colloque «Vauban et ses successeurs dans les ports du Ponant et du Levant», Brest, 16-19 mai 1993, publié dans Vauban et ses successeurs dans les ports du Ponant et du Levant, Paris: Association Vauban, 2000, p 122 (également publié dans Les cahiers de Montpellier no 38, tome II/1998, Histoire et Défense, Université Paul-Valéry)
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