La commune est implantée en rive gauche de l'Isle qui la sépare au nord de Saint-Laurent-des-Hommes et des villages de Vauclaire et Montignac (commune de Montpon-Ménestérol).
Quatre kilomètres à l'est de Montpon-Ménestérol, le bourg est traversé par la route départementale 6089 (l'ancienne route nationale 89).
La commune, traversée par le 45eparallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Communes limitrophes
Carte de Saint-Martial-d'Artenset et des communes avoisinantes.
Saint-Martial-d'Artenset est limitrophe de cinq autres communes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Martial-d'Artenset est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e5-6, est la formation de Guizengeard supérieur (Lutétien supérieur à Bartonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no781 - Montpon-Ménestérol» et «no805 - Sainte-Foy-la-Grande» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Saint-Martial-d'Artenset.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CF :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Formation de Boisbreteau moy.: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses - deuxième séquence différenciée et cartographiée sur la feuille de Sainte-Foy-la-Grande (Rupélien inf. continental)
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e7 :
Formation Boisbreteau inf.: sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien sup. continental)
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 29 mètres et 107 mètres[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans l'unité paysagère de la «Vallée de l'Isle», qui présente un profil contrasté: une vallée relativement encaissée, aux coteaux affirmés, dominant le fond de vallée de 60 à 80 m en amont de Mussidan, une vallée plus élargie en aval avec un fond de vallée plat, large de 1,5 à 2 km. À la fois agricole et urbanisée, elle est parcourue par de nombreuses voies de communication[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 32,14 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 32,34 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'Isle, le Pazaillac, le ruisseau de Boutouyre et son affluent homonyme, le Bournazeau et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 58 km de longueur totale[16],[Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne —dont elle est le principal affluent— en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[17],[18]. Elle borde la commune au nord sur huit kilomètres face à Saint-Laurent-des-Hommes et Montpon-Ménestérol.
Affluent de rive gauche de l'Isle, le Pazaillac arrose l'est de la commune sur près de quatre kilomètres dont la moitié en limite de Beaupouyet et Saint-Laurent-des-Hommes.
Affluent de rive gauche du Pazaillac, le Bournazeau sert de limite naturelle au sud-est sur un kilomètre et demi, face à Saint-Sauveur-Lalande.
Autre affluent de rive gauche de l'Isle, le ruisseau de Boutouyre prend sa source dans le sud de la commune et l'arrose en direction du nord-ouest sur sept kilomètres et demi.
L'Isle vue depuis la passerelle no3 en limite de Saint-Martial-d'Artenset et Saint-Laurent-des-Hommes.
Le barrage du Duellas sur l'Isle.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Martial-d'Artenset.
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Saint-Martial-d'Artenset.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne Atlantique» et «Isle - Dronne». Le SAGE «Dordogne Atlantique», dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Le SAGE «Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est également l'EPIDOR[20]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La quasi-intégralité du territoire communal dépend du SAGE Isle - Dronne. Seules deux minuscules zones au sud, en limite de Saint-Rémy et Saint-Sauveur-Lalande, sont rattachées au SAGE Dordogne Atlantique.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]
Moyenne annuelle de température: 12,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Port Ste Foy», sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, mise en service en 1956[28] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[29],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 13,5°C et la hauteur de précipitations de 802,2 mm pour la période 1981-2010[30].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 29 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[32], à 13,1°C pour 1981-2010[33], puis à 13,3°C pour 1991-2020[34].
Urbanisme
Typologie
Saint-Martial-d'Artenset est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[35],[36],[37].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpon-Ménestérol, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[38],[39].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (37,1%), forêts (34,3%), terres arables (19,5%), prairies (5,1%), eaux continentales[Note 10] (2,3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2%), zones urbanisées (0,5%)[40].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Martial-d'Artenset est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle et le Farganaud. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2008[43],[41]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de l'Isle - Montponnais» approuvé le , pour les crues de l'Isle. La crue de 1944 (663 m3/s à la station de Saint-Laurent-des-Hommes sert de crue de référence au PPRI[44],[45].
Saint-Martial-d'Artenset est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[46]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[47],[48].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martial-d'Artenset.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[49]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[50]. 94,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[51].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1997 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[41].
Toponymie
Le nom de la commune se réfère à saint Martial, premier évêque de Limoges au IIIesiècle[52]. La seconde partie du nom, Artenset, est soumise à controverse: il pourrait s'agir du nom d'un personnage gaulois, °Artos (signifiant «ours»), auquel aurait été ajouté le suffixe -entia; une autre version la ferait dériver du latin parlé °artentia, correspondant à une clôture[52].
En occitan, la commune se nomme Sent Marçau d'Artenset[53].
Histoire
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie Saint Martial d'Artence.
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[54],[55].
Dans le domaine judiciaire, Saint-Martial-d'Artenset relève[58]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[60].
En 2019, la commune comptait 941 habitants[Note 13], en diminution de 4,56% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 203
837
1 440
1 452
1 131
984
1 288
1 534
1 286
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 313
1 325
1 367
1 208
1 290
1 288
1 265
1 175
1 116
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 159
1 151
1 108
976
947
930
964
911
881
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
840
750
716
743
839
847
934
985
974
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
941
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 401 personnes, soit 41,0% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-sept) a légèrement diminué par rapport à 2010 (quarante-huit) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,8%.
Établissements
Au , la commune compte 85 établissements[63], dont trente-quatre au niveau des commerces, transports ou services, dix-huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, treize relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, dix dans la construction, et dix dans l'industrie[64].
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux implantées à Saint-Martial-d'Artenset se classent parmi les cinquante premières quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[65]:
Menuiserie Grégoire (fabrication d'éléments en matières plastiques pour la construction): 19e avec 37 714 k€;
la Société de transformations plastiques (fabrication d'éléments en matières plastiques pour la construction): 39e avec 26 540 k€.
Dans le département, elles se classent respectivement aux 6e et 14eplaces dans le secteur de l'industrie[66].
En , le tribunal de commerce de Paris valide la reprise par le fonds d'investissement Prudentia Capital des Menuiseries Grégoire, en redressement judiciaire[67]. Après le licenciement de 144 salariés, le «Groupe Grégoire», ou «Nouvelles Menuiseries Grégoire», a redémarré l'activité en [68]. Le groupe est de nouveau placé en redressement judiciaire début , à la suite de la pandémie de Covid-19 et de la hausse très importante du coût des matières premières (+ 70% pour le bois, 45% sur l'aluminium et 18% sur le verre)[69]. Le , le tribunal de commerce de Périgueux décide la liquidation judiciaire de l'entreprise qui employait 236 personnes[70].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint Martial, citée pour la première fois en 1148 dans un acte de donation à l'abbaye Notre-Dame de Chancelade par l'évêque de Périgueux, avec clocher carré du XIVesiècle bâtie sur des bases romanes et portail du XVIIIesiècle. L'église est partiellement reconstruite vers 1750. La nef est lambrissée au milieu du XIXesiècle. Elle est restaurée à la fin du XIXesiècle[71].
Maison à colombages surmontée d'un pigeonnier décoratif, à côté de l'église.
Moulin du Duellas[72], sur l'Isle, reconstruit à la fin du XIXesiècle après un incendie. Le site est jalonné de panneaux d'informations sur le moulin, et la batellerie. Des promenades en gabarre y sont possibles.
Château du Mas, ancien repaire, propriété de la famille de la Doire au XVIIesiècle[73] attesté au XVIIIesiècle[74]. Le domaine du Mas, au sud du hameau de Bénévent, est acheté par Ernest Guillomon à la fin du XIXesiècle. Il fait construire une gentilhommière en 1890 et y adosse un château en 1903. Ce dernier ressemble à celui construit à la même époque à Saint-Sauveur-Lalande pour les familles Joubert et Prud'homme[75].
Château du Bleuil, construit dans la première moitié du XIXesiècle, propriété de Numa Brulator, négociant à Bordeaux, commandataire du moulin de Duellas[76].
L'église Saint-Martial.
Maison à colombages surmontée d'un pigeonnier décoratif.
Le moulin du Duellas.
Le château du Mas.
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
Parti: au 1) de gueules à Saint Martial évêque d’or, mitré et crossé, bénissant de sa dextre au 2) d’azur à l’ours en pied d’argent.
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le Farganaud, affluent de rive droite de l'Isle, n'arrose pas la commune de Saint-Martial-d'Artenset située entièrement en rive gauche.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le 18 mai 2010, la cour d'appel de Bordeaux condamne Max Ley à trois ans d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts. En mai 2011, cette peine d'inéligibilité est annulée par la Cour de cassation et l'affaire est renvoyée devant la cour d'appel de Poitiers. Le 3 novembre 2011, cette dernière confirme une amende de 3 000 euros et une peine de cinq mois de prison avec sursis, mais pas l'inégibilité. Max Ley reste donc maire de la commune. Sources: «La Cour de cassation confirme les condamnations sauf une», Sud Ouest édition Périgueux, 14 mai 2011; «Max Ley reste maire de Saint-Martial-d'Artenset», Sud Ouest édition Dordogne, 4 novembre 2011.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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