La commune de Saint-Germain-du-Salembre est localisée au centre-ouest du département de la Dordogne.
Toute une moitié ouest de la commune est située en forêt de la Double[1].
Le bourg de Saint-Germain-du-Salembre est situé, en distances orthodromiques, six kilomètres à l'ouest de Saint-Astier et quatorze kilomètres au nord-est de Mussidan, en rive droite du Salembre et au croisement des routes départementales 39, 41, 44 et 104.
Entre Douzillac et Neuvic, le sentier de grande randonnée GR 646 borde le territoire communal à l'est sur un kilomètre et demi et le traverse au sud sur deux kilomètres et demi.
Communes limitrophes
Carte de Saint-Germain-du-Salembre et des communes avoisinantes.
Saint-Germain-du-Salembre est limitrophe de six autres communes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Germain-du-Salembre est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5b, date du Campanien 2, des calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no782 - Mussidan» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Carte géologique de Saint-Germain-du-Salembre.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
Pliocène
p1-2(Or) :
Formations d'Oriolles et de Passirac: sables grossiers à matrice argilo-feldspathique rubéfiés à petits graviers et galets, croûte ferrugineuse au sommet (Zancléen à Plaisancien)
Miocène
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1-2b :
Formation de Boisbreteau sup.: sables argileux feldspathiques à graviers et rares galets à la base, argiles silteuses verdâtres au sommet (Rupélien terminal à Chattien continental)
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
e4b(1) :
Formation de Guizengeard inf.: sables fins feldspathiques vert pâle à graviers et à matière organique, pyrite et argiles silteuses kaoliniques gris-verdâtres à blanchâtres à marmorisation / rubéfaction au sommet (Yprésien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
c5b :
Campanien 2: calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie (formations de Marsaguet, de Segonzac et sommet de Trémolat)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 55 mètres[6] au sud, à proximité de Neuvic-Gare, là où le Salembre quitte la commune pour entrer sur celle de Neuvic, et 184 mètres[6] à l'extrême nord-est, près du lieu-dit Puymarsou, en limite de Saint-Astier[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie de la Double, au sein de l'unité de paysage «La Double et le Landais», deux plateaux ondulés, dont la pente générale descend de l'est vers l'ouest. À l'est, les altitudes atteignent ainsi les 200 m pour les plus élevées (233 m au sud de Tocane-Saint-Apre). Vers l'ouest, le relief s’adoucit et les altitudes maximales culminent autour des 100 mètres[10]. Les paysages sont forestiers aux horizons limités, avec peu de repères, ponctués de clairières agricoles habitées[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,55 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 19,52 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Beauronne, le Salembre, le Rieutord, le Roueix, le ruisseau de la Bataille et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[16],[Carte 1].
Son affluent le Rieutord arrose l'ouest de la commune sur plus de trois kilomètres et lui sert majoritairement de limite territoriale en trois tronçons, face à Saint-Jean-d'Ataux.
Le Salembre, d'une longueur totale de 16,97 km, prend sa source dans la commune de Saint-Aquilin et se jette dans l'Isle en rive droite à Neuvic, au sud de Neuvic Gare[19]. Il traverse la commune du nord-est au sud sur plus de sept kilomètres et demi et lui sert de limite naturelle sur près de quatre kilomètres, en deux tronçons, face à Chantérac au nord et Neuvic au sud.
Affluent de rive droite du Salembre, le Roueix borde la commune au nord sur près de 500 mètres, face à Chantérac.
Affluent de rive droite du Roueix, le ruisseau de la Bataille sert de limite territoriale sur plus d'un kilomètre et demi au nord, face à Chantérac.
La Beauronne au lieu-dit les Planches, en limite de Saint-Jean-d'Ataux (à gauche) et Saint-Germain-du-Salembre.
En amont de la RD 41, le Salembre en remontant vers les Jarissades.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Germain-du-Salembre.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]
Moyenne annuelle de température: 12,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin Rib.», sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[28] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[29],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[30].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 32 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[32], à 13,1°C pour 1981-2010[33], puis à 13,3°C pour 1991-2020[34].
Urbanisme
Typologie
Saint-Germain-du-Salembre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[35],[36],[37].
La commune est en outre hors attraction des villes[38],[39].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (70,9%), zones agricoles hétérogènes (23,2%), zones urbanisées (3,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5%), prairies (0,2%)[40].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Pigeonnier au lieu-dit le Meynard.
Outre le bourg de Saint-Germain-du-Salembre proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[41]:
Auriac
les Bernis
le Bignac
les Bombichoux
la Boureille
les Brandes
les Bruyères
la Cabane
les Carrefours
le Cavalot
la Champelonie
Château Merle
Château Vert
Clauds de Jaumarie
les Clèdes
les Combes
la Confénerie
la Côte
la Croix du Maine
l'Épinassou
Espinasse
les Essaynes
l'Étang de l'Huile
Étang de Taillefer
Eygas-Vivas
Fonclause
la Font de Maillepot
les Goudeix
le Gounaud
le Grand Bois
les Grandes Terres
la Grave
les Jarissades
le Jartouneix
Jaumarie
le Lac Canadier
Lacaud
le Maine
la Maligne
le Meynard
la Mondille
le Moulin de Faucheyroux
le Moulin de Puyguiller
la Pépinette
les Peyrières
Peyvieux
Puyguiller
Puymarsou
Puynaugier
Rens
la Sablière
la Servantie
Soulet
le Tauriac
le Terme
le Touron
Touvent
la Tranchée des Américains
le Trou du Renard
les Vignes de Capiteau
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Germain-du-Salembre est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Salembre et la Beauronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[44],[42].
Saint-Germain-du-Salembre est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[45]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[46],[47].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Germain-du-Salembre.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[48]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. 90,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[50].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1996, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu date de l'an 1104 et se rapporte à son église, sous la forme Sanctus Germanus de Salembre[51].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Germain du Salambre[52].
La première partie du nom de la commune fait référence à saint Germain d'Auxerre[53]. La seconde partie correspond au Salembre, le cours d'eau qui arrose le territoire communal du nord-est au sud.
En occitan, la commune se nomme Sent Gèrman de Salembre[54].
Histoire
Le territoire communal a été occupé dès la Préhistoire comme le prouvent plusieurs gisements[51]. Des traces d'une villa gallo-romaine y ont également été mis au jour[51]. Le lieu pourrait correspondre au Calembrio de la table de Peutinger[1].
Le , les Allemands, renforcés de la Légion nord-africaine, tuent vingt-neuf résistants, fusillent quatre habitants et incendient le village d'Espinasse[55]. Les résistants faisaient partie du maquis des Francs-tireurs et partisans (FTP) du camp de Virolle(s) (commune de Saint-Étienne-de-Puycorbier) sur le lieu duquel a été érigé un mémorial de la Résistance[56].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Saint-Germain-du-Salembre est rattachée au canton de Neuvic qui dépend du district de Montpon puis du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Ribérac, puis à l'arrondissement de Périgueux en 1926[6], date à laquelle est supprimé l'arrondissement de Ribérac.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[57]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Isle.
Intercommunalité
Fin 2003, Saint-Germain-du-Salembre intègre dès sa création la communauté de communes de la Vallée du Salembre. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Isle, Vern, Salembre en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[58],[59].
Dans le domaine judiciaire, Saint-Germain-du-Salembre relève[61]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Saint-Germain-du-Salembre se nomment les Salembrais[62].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[64].
En 2019, la commune comptait 946 habitants[Note 9], en augmentation de 1,83% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 096
963
989
1 002
901
861
892
906
895
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
877
892
886
794
791
768
799
749
692
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
687
664
634
650
690
672
699
713
786
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
823
790
837
837
787
762
819
910
933
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
946
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Les locaux de «La Chanteracoise» en 2014.
Emploi
En 2015[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 384 personnes, soit 41,2% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (soixante) a presque doublé par rapport à 2010 (trente-cinq) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,6%.
Établissements
Au , la commune compte cinquante-sept établissements[67], dont trente-trois au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans la construction, six dans l'industrie, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[68].
Entreprises
Créée en 1950[69], la dernière biscotterie artisanale de France, «la Chanteracoise», est implantée à Saint-Germain-du Salembre[70]. Pour s'agrandir et faire face aux demandes de ses clients (production annuelle en hausse de 25 à 30%), elle change de site en 2011, mais reste sur la commune[71]. Pour faire face à la demande croissante de ses produits, notamment ceux issus de l'agriculture biologique, elle ouvre un deuxième site de production à Saint-Léon-sur-l'Isle en [72]. En 2022, elle emploie 56 salariés et son chiffre d'affaires annuel est de 5,5 millions d'euros[69].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Propriété privée, le château de Saint-Germain-du-Salembre, XVeetXVIIesiècles, est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1991. Il est bâti sur l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine[73].
L'église Saint-Germain, dédiée à Germain d'Auxerre[53], a la particularité de présenter deux nefs parallèles: une romane du XIIesiècle au nord, l'autre gothique du XVIesiècle au sud. Il ne reste plus de trace apparente de la partie fortifiée de cette église[74].
L'aile ouest du château et les douves.
La tour d'escalier et l'aile nord du château.
Vestiges de l'ancien pigeonnier castral.
La façade sud de l'église Saint-Germain.
La nef sud.
Tour à côté de l'ancienne usine Aster.
Lavoir sur la Maligne, en amont du bourg.
Patrimoine naturel
Le Salembre à Puy-de-Pont, en limite des communes de Neuvic et de Saint-Germain-du-Salembre.
Située à l'est de la forêt de la Double, et traversée par le Salembre, la commune représente un grand intérêt par sa faune et sa flore locales. Des zones de protection y sont donc délimitées.
Dans la totalité de sa traversée du territoire communal, le Salembre et sa vallée font partie de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II de la «vallée de l'Isle de Périgueux à Saint-Antoine-sur-l'Isle, le Salembre, le Jouis et le Vern
»[75],[76].
En bordure ouest du territoire communal, la vallée du Rieutord —affluent de la Beauronne— et celles de ses affluents sont doublement protégées: par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II des «vallées et étangs de la Double»[77],[78], et par le réseau Natura 2000 pour les «vallées de la Double»[79],[80].
Personnalités liées à la commune
François Louis Poumiès de la Siboutie (1789-1863)[81], né le à Saint-Germain-du-Salembre, médecin réputé exerçant à Paris, auteur de Mémoires publiés en 1910[82].
Jean Cluseau-Lanauve (1914-1997), artiste peintre, est inhumé au cimetière de Saint-Germain-du-Salemnre.
F. Ladevi-Roche, «Commune de Saint-Germain-du-Salembre», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1887, tome 14, p.407-410(lire en ligne)
Articles connexes
Dordogne (département)
Périgord
Liste des communes de la Dordogne
Liste des châteaux de la Dordogne
Sentier de grande randonnée 646
Liste de massacres perpétrés par les forces allemandes en France durant la Seconde Guerre mondiale
Saint Germain[83] sur le site des Offices de Tourisme de la Vallée de l'Isle
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.274.
Carte de localisation de la ZNIEFF 720012842 sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 septembre 2018. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la «Légende» (en bas à gauche), ouvrir la couche «Référentiels» et barrer la couche «Photographie IGN».
Carte de localisation de la ZNIEFF 720008217 sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 septembre 2018. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la «Légende» (en bas à gauche), ouvrir la couche «Référentiels» et barrer la couche «Photographie IGN».
Vallées de la Double sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 septembre 2018.
Carte de localisation des vallées de la Double sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 septembre 2018. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la «Légende» (en bas à gauche), ouvrir la couche «Référentiels» et barrer la couche «Photographie IGN».
Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, Éditions Fanlac, 1999, (ISBN2-86577-214-4), p.767.
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