La Chapelle-Grésignac est une commune située en Ribéracois, au nord-ouest du département de la Dordogne, non loin de celui de la Charente.
Le bourg de la Chapelle est situé à 6 km au nord-nord-ouest de Verteillac et 38 km au nord-ouest de Périgueux. Il est aussi à 11 km au sud-ouest de Mareuil, 16 km au nord de Ribérac et 32 km au sud-est d'Angoulême[1]. L'autre petit bourg, Grésignac, est situé un kilomètre à l'est de la Chapelle.
À l'écart des grandes routes, la commune est desservie par les routes départementales (RD) 100, 101 et 102. La RD 100 longe la vallée de la Pude, la RD 101 va en direction de Villebois-Lavalette (Charente) et Verteillac, et la RD 102 dessert le bourg en direction de Grésignac et Cherval[2].
Communes limitrophes
Carte de La Chapelle-Grésignac et des communes avoisinantes.
La Chapelle-Grésignac est limitrophe de quatre autres communes. Au nord-est, le territoire de Gout-Rossignol est distant d'environ 650 mètres.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Chapelle-Grésignac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[3].
Le Santonien marque les deux tiers nord-est de la commune, le tiers sud-ouest étant occupé par le Campanien. Faisant face au nord-est, une cuesta par paliers marque un dénivelé sensible. Cet escarpement vers le nord-ouest peut être suivi dans tout le sud du département voisin de la Charente par Gurat jusqu'au sud de Cognac, et en Dordogne vers le sud-est à Verteillac.
Sur une bande centrale de la commune incluant le bourg, les surfaces des plateaux sont recouvertes de formations composées de sables argileux bruns, issues de l'altération du Santonien supérieur lors du Pléistocène, au Quaternaire.
La vallée de la Pude est occupée par des alluvions récentes composées de sable et de tourbe. Quelques parties du lit de cette rivière sont occupées par des formations de tuf carbonaté appelées «bouchots», provoquant des tourbières en amont du territoire communal[4],[5],[6].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque, de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a-c, date du Santonien inférieur à supérieur, composée de calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no733 - Montmoreau» et «no734 - Nontron» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[7],[8] et leurs notices associées[9],[10].
Carte géologique de La Chapelle-Grésignac.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Tf :
Formations superficielles: tufs calcaires / travertin (zone de sources)
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
c5b :
Campanien 2: calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie (formations de Marsaguet, de Segonzac et sommet de Trémolat)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4a-c :
Santonien inf. à sup.: calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). Le relief de la commune est celui de bas plateaux occupant le versant sud de la vallée de la Pude. Le point le plus bas, avec 78 m[11], se situe au nord-ouest, juste en aval du moulin de Galy, là où la Pude quitte le territoire communal et entre sur celui de Nanteuil-Auriac-de-Bourzac. L'altitude maximale, 174 m[11], est atteinte en deux endroits, en limite sud de la commune à Puy Grand et en limite sud-ouest, aux Enders. Le bourg de la Chapelle, qui occupe une crête surplombant la vallée, est à 112 m d'altitude[12].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [13]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[14]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[15],[16].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 6,95 km2[11],[17],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 6,97 km2[8].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[20]. Elle est drainée par la Pude et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[21],[Carte 1].
La Pude, d'une longueur totale de 19,75 km, prend sa source dans la commune de Gout-Rossignol et se jette en rive gauche de la Lizonne, en limite de Bouteilles-Saint-Sébastien et de Nanteuil-Auriac-de-Bourzac, face à Palluaud[22],[23]. Elle traverse la commune du nord-est au nord-ouest sur près de quatre kilomètres en de multiples bras, formant des îles.
Quelques ruisseaux affluents intermittents descendent des plateaux environnants. Des étangs issus d'anciennes tourbières sont visibles au nord-est[2].
La Pude près du moulin Cacaud.
Lavoir sur la Pude au nord de Grésignac.
Réseaux hydrographique et routier de la Chapelle-Grésignac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[24]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [25].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[26]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[27].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[26]
Moyenne annuelle de température: 12,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[30] complétée par des études régionales[31] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martial Viveyrols», sur la commune de Saint-Martial-Viveyrol, mise en service en 1988[32] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[33],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 859,2 mm pour la période 1981-2010[34].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Cognac», sur la commune de Châteaubernard, dans le département de la Charente, mise en service en 1945 et à 59 km[35], la température moyenne annuelle évolue de 12,9°C pour la période 1971-2000[36], à 13,3°C pour 1981-2010[37], puis à 13,8°C pour 1991-2020[38].
Milieux naturels et biodiversité
Le grand étang (ouest) des tourbières de La Chapelle-Grésignac.Le petit étang (est) des tourbières.
La commune présente trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).
Sur le territoire communal, une zone réduite d'une vingtaine d'hectares (à l'est eu sud-est du moulin de Rochas) fait partie d'une autre ZNIEFF de type I «Vallée de la Pude» composée «d'anciennes tourbières et les petits vallons dominés par les milieux humides "naturels" (prairies, roselières, sources, boisements de saules»[44],[45] dans laquelle ont été recensés deux espèces déterminantes d'odonates, le Gomphe semblable (Gomphus simillimus) et le Gomphe vulgaire (Gomphus vulgatissimus)[44]. Trente-sept autres espèces animales y ont également été répertoriées (seize odonates et 21 oiseaux) ainsi qu'une trentaine d'espèces végétales[44].
Urbanisme
Typologie
La Chapelle-Grésignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[46],[47],[48].
La commune est en outre hors attraction des villes[49],[50].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (46,5%), zones agricoles hétérogènes (26,5%), forêts (16,6%), prairies (10,4%)[51].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Hormis le bourg de la Chapelle et le village de Grésignac proprement dits, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, et de nombreuses fermes ainsi que de lieux-dits[52]:
la Barde
Beaumont
la Bufellie
le Buguet
chez Buisson
chez Conant
chez Marou
la Croix
la Croix de Bonnevie
la Croix de Peygrand
les Enders
Font Morte
la Gauterie
les Gouyoux
les Granges
Lortige
la Maillerie
la Morézie
Moulin Cacaud
Moulin du Clauzurou
Moulin de Galy
Moulin de Rochat
Moureaud
la Petite Barde
la Rembaudie
Roche
la Salmonie.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de La Chapelle-Grésignac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[53]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[54].
La Chapelle-Grésignac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[55]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[56],[57].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Chapelle-Grésignac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[58]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[59]. 63,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[60].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[53].
Toponymie
Panneau d'entrée à La Chapelle-Grésignac en français et occitan.
Le nom de Grésignac est attesté sous la forme ancienne (in castro de) Greziniaco en 1243[61], (Ademarius de) Grezinhaco en 1318-1322[62]. Les formes anciennes de La Chapelle-Grésignac sont Capella de Grazinhaco au XIIIesiècle, La Chapelle Gresinhac au XVIesiècle[63].
Le nom de la Chapelle-Grésignac fait partie des noms de communes composés de La Chapelle et d'un hameau voisin, ici Grésignac[64],[Note 9]. L'origine du nom de Grésignac remonterait à un personnage gallo-romain Grisinius ou Gracillius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au «domaine de Grisinius»[65].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, Grésignac est identifié sous le nom de Grezignac[66].
Au Moyen Âge, Grésignac était un castrum attesté dès 1243. La terre de Grésignac formait avec La Tour-Blanche une enclave de l'Angoumois en Périgord. Grésignac apparaît dans un document du lorsque Jeanne de France, fille du roi Louis X le Hutin, reçoit une rente compensatoire en échange du «comté d'Angoulême, la cité et la ville d'icelle, avec les autres choses aussi comme nous les tenons pour raison de la montée et espécialement Bouteville, Coignac, Merpins, Touvre, Grésignac, Aubeterre et Villeboy...»[69],[70].
En 1827, la commune de La Chapelle-Grésignac a été intégrée à celle de Cherval. Cette fusion a été annulée en 1841 et La Chapelle-Grésignac a été rétablie[11].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de La Chapelle-Grésignac a été rattachée au canton de Champaigne qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la «réduction du nombre de justices de paix», la commune est rattachée au canton de Verteillac dépendant de l'arrondissement de Ribérac. Ce dernier étant supprimé en 1926, ses communes sont alors rattachées à l'arrondissement de Périgueux[11].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton de Verteillac disparaît aux élections départementales de mars 2015[71]. La commune est alors rattachée au canton de Ribérac qui devient plus étendu.
Intercommunalité
Fin 1996, La Chapelle-Grésignac intègre dès sa création la communauté de communes du Verteillacois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par un intercommunalité élargie: la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[72],[73].
Dans le domaine judiciaire, La Chapelle-Grésignac relève[76]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages
Panneau de jumelage du canton avec Fontanetto Po.
L'ensemble des communes de l'ancien canton de Verteillac, dont faisait partie La Chapelle-Grésignac, est jumelé avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988[77].
Population et société
Démographie
Entre 1827 et 1841, la Chapelle-Grésignac était réunie à Cherval et n'existait plus en tant que commune[11].
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de La Chapelle-Grésignac se nomment les Chapellois et les Chapelloises[78].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[80].
En 2019, la commune comptait 104 habitants[Note 11], en diminution de 7,96% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1846
1851
1856
1861
1866
402
419
386
402
438
411
450
467
380
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
375
343
333
336
305
334
305
302
273
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
247
250
242
266
232
216
193
165
146
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
2019
-
136
126
112
131
136
118
107
104
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[81].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 16,7%, soit en dessous de la moyenne départementale (27,1%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 47,0% la même année, alors qu'il est de 36,5% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 54 hommes pour 52 femmes, soit un taux de 50,94% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,18%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[82]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
4,0
9,6
75-89 ans
14,0
32,7
60-74 ans
34,0
23,1
45-59 ans
28,0
11,5
30-44 ans
10,0
9,6
15-29 ans
2,0
13,5
0-14 ans
8,0
Pyramide des âges du département de la Dordogne en 2018 en pourcentage[83]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,7
10,3
75-89 ans
13,3
22,7
60-74 ans
22,7
21,3
45-59 ans
20,9
15,7
30-44 ans
15
13,8
15-29 ans
11,8
15,2
0-14 ans
13,5
Économie
Emploi
En 2015[84], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent quarante-six personnes, soit 43,0% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trois) est resté stable par rapport à 2010 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 6,5%.
Établissements
Au , la commune compte 21 établissements[85], dont huit au niveau des commerces, transports ou services, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, deux dans la construction, deux dans l'industrie, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[86].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Le château de Beaumont, dit le Château, du XIXesiècle[87], est situé au bourg.
Le château de Clauzuroux (ou du Clauzurou) est situé sur la commune de Champagne-et-Fontaine, mais une partie du domaine, au sud du château et du bief (aujourd'hui asséché) du moulin, située sur La Chapelle-Grésignac, est inscrite au titre des monuments historiques en 2002[88].
La motte castrale de Grésignac est le vestige d'un castrum attesté dès 1243[70]. La motte, associée à une basse-cour occupée par des logis de chevaliers (milites castri) est tournée vers le plateau[89].
Le moulin Cacaud, situé sur la Pude, était un ancien moulin à eau dont le nom évoque un moulin à huile de noix, puis une minoterie, qui a cessé ses activités en 1975[90].
Le château de Beaumont.
Le moulin du Clauzuroux.
La motte de Grésignac.
Le poids public face à la mairie.
Patrimoine religieux
L'église paroissiale Saint-Étienne, située au bourg de la Chapelle, date du XVIIesiècle. Elle a été restaurée aux XIXeetXXesiècles[91].
Les vestiges de l'église Saint-Jean de Grésignac du XIIesiècle[92]
L'église Saint-Étienne de la Chapelle.
Vestiges de l'église Saint-Jean de Grésignac.
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[18],[19]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[28].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[29].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
A démissionné après les élections de mars 2008 (à cause de sa fonction au Conseil général) à la suite de la requête du préfet auprès du tribunal administratif.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte de localisation de la ZNIEFF 7720008181, INPN, consulté le 19 octobre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur «Fonds de cartes», déplacer le curseur «Fond Cartographique» complètement sur la droite et barrer le curseur «Orthophotos».
Carte de la ZNIEFF 720008182, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [«Liber feodorum»], t.5, Société archéologique et historique de la Charente, (1reéd. 1273), 404p. (lire en ligne), p.246,247.
François Maillard, Comptes royaux (1318-1322), Imprimerie nationale, (lire en ligne), p.282.
Pouillé du XIIIesiècle et archives de Pauinvicomte Alexis Joseph Dominique de Gourgues, Dictionnaire topographique de département de la Dordogne, Imprimerie nationale, , 389p. (lire en ligne), p.68, 371.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1reéd. 1963), 738p. (ISBN2-85023-076-6), p.145..
ibid. p.332
«Grezignac» sur Géoportail(consulté le 23 novembre 2014)..
Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN978-2-9501476-1-5), p.15.
André Debord inJean Combes (dir.) et Michel Luc (dir.), La Charente de la Préhistoire à nos jours (ouvrage collectif), St-Jean-d'Y, Imprimerie Bordessoules, coll.«L'histoire par les documents», , 429p. (ISBN2-903504-21-0, BNF34901024, présentation en ligne), p.129.
«Motte de Grésignac», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии