Au centre du département de la Dordogne et incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune de La Chapelle-Gonaguet, est située en Périgord central, sur les hauteurs en rive droite de l'Isle.
Le bourg de La Chapelle-Gonaguet, traversé par la route départementale 1, se situe, en distances orthodromiques, dix kilomètres au nord-ouest de Périgueux et douze kilomètres au nord-est de Saint-Astier.
La commune est desservie par la route départementale 710 au sud-ouest et bordée au nord-est par la route départementale 2.
Des tronçons des sentiers de grande randonnée GR 36 GR 646 et GR 654 traversent le sud du territoire communal.
Communes limitrophes
Carte de La Chapelle-Gonaguet et des communes avoisinantes.
La Chapelle-Gonaguet est limitrophe de cinq autres communes. À l'extrême nord, le lieu-dit le Poteau des Quatre Communes pourrait laisser supposer que La Chapelle-Gonaguet est aussi limitrophe de Biras, mais il s'en faut d'environ 80 mètres. Au nord-ouest, le territoire de Lisle est distant de 350 mètres.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Chapelle-Gonaguet est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3(2), date du Coniacien indifférencié, composée de calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huitres au sommet. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no758 - Périgueux (ouest)» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Carte géologique de La Chapelle-Gonaguet.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4a-c :
Santonien inf. à sup.: calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire)
c3(2) :
Coniacien indifférencié: calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huitres au sommet
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 95 m[6] à l'extrême sud du territoire communal, en limite des communes d'Annesse-et-Beaulieu et Chancelade, au lieu-dit les Sept Chevaux, et 233[6] ou 235 m[7] au nord du bourg, au niveau du cimetière[8].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,07 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 19,71 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier de la Chapelle-Gonaguet.
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Donzelle et le Got, qui constituent un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[16],[Carte 1].
La Donzelle, d'une longueur totale de 10,29 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Dronne en rive gauche à Lisle[17]. Elle prend sa source au nord de la commune et après quelques dizaines de mètres entre sur Bussac.
Le Got, affluent de rive droite de l'Isle, prend sa source dans le nord-est de la commune et l'arrose sur quatre kilomètres dont la moitié sert de limite face à Chancelade.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]
Moyenne annuelle de température: 12,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Tour Blanche», sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[26] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,3°C et la hauteur de précipitations de 964,3 mm pour la période 1981-2010[28].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 43 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[30], à 13,1°C pour 1981-2010[31], puis à 13,3°C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
La Chapelle-Gonaguet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[36],[37].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (60,2%), zones agricoles hétérogènes (19,6%), terres arables (13,9%), zones urbanisées (3,2%), prairies (1,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3%)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Abbaye de Merlande
Blanchou
Bricoulet
Envaure
Frateau
Fuselier
Kourlouze
la Baucherie
la Fromentie
la Galoche
la Jarthe
Lansinade
le Lac des Farges
le Lac Pézal
le Pavillon
le Puy de Merlande
le Sézalard
le Verna
les Basses Vérinas
les Boiges
les Boigettes
les Brunies
les Cafourches
les Cailloux
les Chapelières
les Chaumes
les Cubelets
les Forêts
les Genêts
les Granges
les Granges de Merlande
les Hautes Vérinas
les Jalajoux
les Jarthes
les Landes
les Places
les Plateries
les Reyssoux
les Rivailles
les Servanties
Maisonneuve
Malledent
Migaine
Patraud
Pelleport
Pierredure
Porchère
Puy Auriol
Tevaine
Prévention des risques
Le territoire de la commune de La Chapelle-Gonaguet est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].
La Chapelle-Gonaguet est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42],[43].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Chapelle-Gonaguet.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 93,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[46].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1999, 2007 et 2018, par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1995, 2003, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de La Chapela de Gonaguet[47].
Histoire
La première mention du nom de La Chapelle-Gonaguet remonte à la fin du XIIesiècle: avec en 1199, Capela d'Agonaguet qui signifie «Chapelle du Petit Agonac», puis Eculesia d'Agonaguet et Gonaguetam en 1380[48].
Au XVIIIesiècle, elle est identifiée comme La Chapelle Gounaguet sur la carte de Cassini[49] représentant la France entre 1756 et 1789.
En 1809, la partie Merlande de l'ancienne commune de Merlande-et-Andrivaux fusionne avec La Chapelle-Gonaguet.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de La Chapelle-Gonaguet a été rattachée, dès 1790, au canton de Lisle qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, la commune est alors rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. En 1829, à la suite du transfert de son chef-lieu, le canton prend le nom de canton de Saint-Astier[6].
Intercommunalité
Le , la commune adhère à la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparait le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie: Le Grand Périgueux.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50],[51].
Dans le domaine judiciaire, La Chapelle-Gonaguet relève[57]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Politique environnementale
Au lieu-dit Lansinade, une décharge a recueilli les ordures de Périgueux de 1971 à 1996, entassées sur une épaisseur d'une quinzaine de mètres[58]. Fermée après saturation, puis recouverte d'une couche d'argile et replantée d'arbres, elle est devenue une friche naturelle[58], propriété de la ville de Périgueux, sur laquelle ont été implantés 34 500 panneaux solaires. Mise en service en , cette centrale solaire photovoltaïque devrait permettre une production annuelle de 14 700 MWh, correspondant à la consommation hors chauffage de 3 900 foyers[59].
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de La Chapelle-Gonaguet se nomment les Chapelois[60].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[62].
En 2019, la commune comptait 1 074 habitants[Note 12], en diminution de 0,28% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
449
506
471
651
689
677
651
637
647
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
623
580
558
577
598
575
559
553
523
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
506
524
483
449
428
408
399
367
372
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
348
307
331
421
703
863
1 004
1 024
1 077
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 069
1 074
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique
Remarque
Les recensements de 1793, 1800 et 1806 n'intègrent pas la partie Merlande de l'ancienne commune de Merlande-et-Andrivaux qui fusionnera avec la Chapelle-Gonaguet en 1809.
Économie
Emploi
En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 503 personnes, soit 50,8% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-sept) a diminué par rapport à 2010 (cinquante-neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,3%.
Établissements
Au , la commune compte 72 établissements[65], dont trente-cinq au niveau des commerces, transports ou services, seize dans la construction, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans l'industrie, et cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[66].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église paroissiale Saint-Michel du XIIesiècle, remaniée aux XIVeetXVIesiècles. L'église est inscrite aux monuments historiques en 2020[67], mais une partie du mobilier ecclésiastique était protégé auparavant: porte de sacristie du XVIIesiècle[68], meuble de sacristie du XVIIIesiècle[69], gradin, tabernacle, retable du XVIIesiècle[70], accompagnant un maître-autel du XIXesiècle. Le retable est illustré de quatre tableaux du XVIIesiècle classés au titre des monuments historiques[71]. La cloche qui date de 1807, a été fondue avec le bronze des canons enlevés aux Autrichiens par Napoléon Ier lors de la victoire d'Austerlitz, le [réf.nécessaire].
L'église.
La nef.
L'église.
Prieuré de Merlande (1143), classé monument historique depuis 1892, son domaine étant inscrit en 2008[72]
Prieuré de Merlande: l'arrière fortifié.
Prieuré de Merlande: le côté.
La tour et le logis du prieur.
L'entrée.
L'intérieur du prieuré
La nef, le chœur et, au fond, le sanctuaire.
Le sanctuaire.
Travée de chapiteaux.
Quelques chapiteaux autour du sanctuaire
Le château des Brunies.La chartreuse des Landes.
Château des Brunies, XVIIesiècle, XVIIIesiècle, propriété privée
Chartreuse des Landes, XVIIesiècle, propriété privée
Patrimoine naturel
Le territoire communal présente quatre zones protégées.
Partagée avec les communes de Chancelade et Château-l'Évêque, la forêt de chênes de Feytaud, occupe environ 270hectares dans le nord-est du territoire communal. Elle est protégée en tant que zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II[73],[74].
Elle héberge deux espèces de rapaces protégées sur le territoire national[75]: la Buse variable (Buteo buteo) et la Bondrée apivore (Pernis apivorus). Au niveau de sa flore, deux espèces de plantes y sont considérées comme déterminantes: l'Aubépine à deux styles (Crataegus laevigata), et le Groseillier à grappes (Ribes rubrum).
Au sud-ouest, sur une mince bande de 200 à 300 mètres de large pour deux kilomètres de long comprise entre la commune de Léguillac-de-l'Auche et la route départementale 710, la forêt de la Faye est une autre ZNIEFF de type II qui présente un massif composé principalement de chênes pédonculés[76],[77].
Deux autres correspondent à des sites de superficies restreintes:
le site classé de Merlande s'étend sur 100 hectares autour du Prieuré de Merlande[78],[79];
sur trois hectares, le site du bourg est inscrit[80],[81].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Décédé en fonctions.
Après cinq démissions de conseillers municipaux, des élections sont organisées en février 2019. Après celles-ci, Alain Le Pape démissionne. Source: Hervé Chassain, «Le maire reste en place jusqu'aux élections», Sud Ouest édition Périgueux, 8 décembre 2018, p.22.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«Élise Saint-Michel», notice noPA24000098, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 5 décembre 2020.
{{|Base Palissy|PM24001104|porte de sacristie}}, consultée le 6 décembre 2020.
{{|Base Palissy|PM24001102|meuble de sacristie}}, consultée le 6 décembre 2020.
{{|Base Palissy|PM24000141|retable, tabernacle (tabernacle à ailes et dais d'exposition, retable architecturé), du maître-autel}}, consultée le 6 décembre 2020.
{{|Base Palissy|PM24000483|4 tableaux d'autel: Christ en croix entre la Vierge et saint Jean, sainte Barbe, sainte Elisabeth de Hongrie (?), saint Michel (?)), du maître-autel}}, consultée le 6 décembre 2020.
«Prieuré de Merlande», notice noPA00082483, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 2 décembre 2010.
Carte de localisation de la ZNIEFF 720012867, INPN, consulté le 4 février 2020. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer à droite sur «Fonds de cartes», déplacer le curseur «Fond Cartographique» complètement sur la droite et barrer le curseur «Orthophotos».
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