Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune de Mensignac est située sur la ligne de partage des eaux des bassins de la Dronne (au nord, au nord-ouest et à l'ouest, avec notamment le ruisseau des Planches) et de l'Isle (au sud-ouest, au sud, au sud-est et à l'est).
Le bourg de Mensignac, situé en distances orthodromiques treize kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Périgueux et six kilomètres au sud-est de Tocane-Saint-Apre, est établi au croisement des routes départementales 710 (l'ancienne route nationale 710) et 109.
La commune est également desservie au sud-ouest par la route départementale 103 qui la sépare de Saint-Aquilin.
Communes limitrophes
Carte de Mensignac et des communes avoisinantes.
Mensignac est limitrophe de sept autres communes dont Bussac au nord-est sur environ 600 mètres.
Communes limitrophes de Mensignac
Lisle
Bussac
Tocane-Saint-Apre
La Chapelle-Gonaguet
Saint-Aquilin
Léguillac-de-l'Auche
Annesse-et-Beaulieu
Villages, hameaux et lieux-dits
La Bénéchie.
Barabant
Cadillac
Chantepoule
Chez Charron
Combecouyère
Comberanche
Dandar
Feytaud
Fontaveau
Fontenille
Forêt de la Jourdonnie
Fort Tuilier
Fourche
Gauté
Grange de Brande
la Basse Gardie
la Basse Vaure
la Bénéchie
la Brandisset
la Caux
la Chazardie
la Combe
la Croix Blanche
la Foncesse
la Gare
la Gérardie
la Haute Gardie
la Haute Vaure
la Jaunie
la Jourdonnie
la Lambertie
la Laurie
la Massoulie
la Musardière
Lansinade
Larcy
Lauvadie
Lavaud
Laveyssière
le Breuilh
le Chalup
le Grand Pey
le Moulin à Vent
le Pas
le Trimoulet
le Vaure
le Verrier
les Argiloux
les Blanchardies
les Bois de Mensignac
les Bouquets
les Boureilles
les Brandes
les Chabannes
les Chalards
les Cheyrons
les Combaraux
les Conchoux
les Fours à Chaux
les Gounies
les Grandchamps
les Grangiers
les Grelets
les Grelous
les Grèzes
les Jarthes
les Lajats
les Marrots
les Miolandies
les Mondoux
les Planches
les Quatre Journaux
les Rails
les Ramonets
les Trois Veaux
les Vignes
Maison Neuve
Mauminaud
Mouret
Peyssavie
Pierrefiche
Pierrevire
Planche
Puyferrat
Teyssonnière
Villoche.
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Mensignac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4b-c, date du Santonien moyen à supérieur, composée de calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac), faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no758 - Périgueux (ouest)» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Carte géologique de Mensignac.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
non présent
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
c5b :
Campanien 2: calcaires crayo-marneux blanchâtres à grosses silicifications grises en alternance dures et tendres puis calcaire crayeux à glauconie (formations de Marsaguet, de Segonzac et sommet de Trémolat)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 92 m[6] au sud-est, là où le Crouzet, mince ruisseau affluent de l'Isle (rivière)|Isle, quitte la commune (au sud-est de la Font de l'Auche) pour entrer sur celle de Léguillac-de-l'Auche, et 231 m[6] au sud-ouest, sur la RD 103 (au sud-est de Chantepoule), en limite de la commune de Saint-Aquilin[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 26,08 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 25,51 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le ruisseau des Planches et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La résurgence de la Font-de-l'Auche.
Le même lieu en période sèche.
Réseaux hydrographique et routier de Mensignac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]
Moyenne annuelle de température: 12,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin Rib.», sur la commune de Saint-Martin-de-Ribérac, mise en service en 1993[24] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[25],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 914,3 mm pour la période 1981-2010[26].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 42 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[28], à 13,1°C pour 1981-2010[29], puis à 13,3°C pour 1991-2020[30].
Urbanisme
Typologie
Mensignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[31],[32],[33].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[34],[35].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (37%), terres arables (29,7%), zones agricoles hétérogènes (26,8%), cultures permanentes (3,3%), zones urbanisées (3,2%), prairies (0,1%)[36].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Mensignac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].
Mensignac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40],[41].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mensignac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[42]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[44]. 94,3% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[45].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1996, 2003, 2005, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[37].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Mencinhac[46].
Histoire
Le , durant la troisième guerre de Religion, le catholique comte de Brissac attaque dans une embuscade au lieu-dit Chantegeline (aujourd'hui Chantepoule) le baron Paulon de Mauvans, à la tête du régiment de Peyregourde. Le régiment est détruit et le baron meurt de ses blessures[47].
En 1693, une épidémie de peste s'abat sur le village qui perdra un dixième de sa population (147 morts)[48].
Le village est identifié sous le nom de Minsignac sur la carte de Cassini, représentant la France entre 1756 et 1789.
La paroisse de Chantegéline sera brièvement transformée en commune avant d'être rattachée à Mensignac dans les toutes premières années de la Révolution.
De 1881 à 1940 pour les voyageurs et jusqu'en 1951 pour les marchandises, une ligne de chemin de fer Ribérac - Périgueux fonctionna avec, au nord-est de la commune, près du lieu-dit la Basse Vaure, une gare dénommée Mensignac - La Chapelle du fait de la proximité de La Chapelle-Gonaguet[49].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Mensignac a été rattachée, dès 1790, au canton de Lisle qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, la commune est alors rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. En 1829, à la suite du transfert de son chef-lieu, le canton prend le nom de canton de Saint-Astier[6].
Intercommunalité
Le , la commune adhère à la communauté de communes Astérienne Isle et Vern. Au , Mensignac la quitte pour rejoindre la communauté d'agglomération périgourdine[50]. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie: Le Grand Périgueux.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[51],[52].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Mensignac sont les Mensignacois[59].
Lors d'un dénombrement pour le fouage, en 1365, 116 feux ont été recensés pour Mensignac, et 30 feux pour Chantegéline (aujourd'hui Chantepoule), ce qui a permis l'estimation de la population d'environ 500 à 600 personnes. En 1790, les nouvelles instances gouvernementales ont ordonné un «dénombrement des âmes» pour la nouvelle commune de Mensignac. Ce recensement fit apparaître 1 385 habitants pour 316 feux.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[61].
En 2019, la commune comptait 1 524 habitants[Note 12], en augmentation de 0,73% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 250
1 219
1 174
1 376
1 381
1 281
1 281
1 279
1 291
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 293
1 281
1 280
1 144
1 177
1 186
1 095
1 075
970
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
956
895
853
773
795
706
720
739
774
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
786
762
902
1 034
1 127
1 136
1 249
1 298
1 430
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 523
1 524
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Depuis 1989, chaque année, autour du , la Fête du pain met à l'honneur la fabrication de pain à l'ancienne. Sa 32eédition en 2022 propose diverses animations: fête foraine, vide-greniers, feu d'artifice, atelier culinaire, spectacle de cirque, ainsi que trois concerts avec Amir, Patrick Sébastien et Kendji Girac[63].
Le festival de la mémoire des humbles, chaque année depuis 1994[64].
Économie
Emploi
En 2015[65], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 731 personnes, soit 47,7% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (89) a augmenté par rapport à 2010 (67) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,1%.
Établissements
Au , la commune compte 135 établissements[66], dont 73 au niveau des commerces, transports ou services, vingt-quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, dix-sept dans la construction, quinze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et six dans l'industrie[67].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Château de Mensignac, XIXesiècle; ce nouveau château de Mensignac abrite actuellement les locaux de la mairie, de la poste et d'une salle des fêtes. L'ancien château du XIVesiècle qui était épiscopal a disparu.
La résurgence de la Font-de-l'Auche, limitrophe de Léguillac-de-l'Auche, est en fait située sur Mensignac.
La villa des Glycines.
Maisons à Mensignac.
Anciens fours à chaux, sur la route de Tocane.
Patrimoine religieux
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, XIIesiècle avec chœur du XVesiècle, dans le bourg;
Église de Chantegéline (aujourd'hui Chantepoule), XIIesiècle, XIVeetXIXesiècles;
Château épiscopal de Mensignac, disparu.
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Vitrail de Saint-Pierre.
La nef et le portail.
La petite église de Chantegéline.
La cloche de Chantegéline.
Patrimoine naturel
Au sud-est, sur environ 20% de son territoire, la commune présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1: la forêt de la Faye, massif composé principalement de chênes pédonculés[68],[69].
Par ailleurs, la partie ouest du bourg de Mensignac est depuis 1972 un site inscrit sur près de deux hectares[70],[71].
Personnalités liées à la commune
Paulon de Mauvans, Richieu, seigneur de Mauvans, ou Paul de Mauvans, capitaine huguenot des guerres de religion, mort en 1569 à Chantegeline.
Robert Poudérou, né en 1937 à Mensignac, auteur de théâtre, cinéma, télévision et radio[72].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[21].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Démissionnaire.
Décédé en fonctions.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN2-7449-0139-3), p.197.
Christiane Nectoux, Suzanne et Robert Caignard, Regards sur un village du Périgord Mensignac, 1991, p.84.
Christiane Nectoux, Suzanne et Robert Caignard, Regards sur un village du Périgord Mensignac, 1991, p.238-242.
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