La Tour-Blanche est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
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La Tour-Blanche
Entouré de verdure, le village de La Tour-Blanche.
Au nord-ouest du département de la Dordogne, la commune déléguée de La Tour-Blanche fait partie de la commune nouvelle de La Tour-Blanche-Cercles. Elle est bordée à l'est sur quelques centaines de mètres par un sous-affluent de la Dronne: la Julie. Son territoire s'étend sur 8,11 km2.
L'altitude minimale, 130 mètres, se trouve en limite orientale du territoire communal, là où la Julie quitte la commune et entre sur celle de Cercles. L'altitude maximale avec 190 mètres est localisée au sud-ouest, dans les Bois de Jovelle, à proximité de la commune de Verteillac, au nord-ouest du lieu-dit Hautefaye[1].
Le bourg de La Tour-Blanche, à l'intersection des routes départementales 2, 84 et 99, se situe 16 kilomètres à l'ouest de Brantôme et autant au nord-nord-est de Ribérac[2]. Au nord-est du bourg, le cimetière de La Tour-Blanche a la particularité d'être implanté sur la commune voisine de Cercles.
Au nord, le territoire communal est également desservi par la route départementale 2E3, en direction de La Chapelle-Montabourlet.
Communes limitrophes
Carte de La Tour-Blanche et des communes avoisinantes en 2016, avant la création de la commune nouvelle de La Tour-Blanche-Cercles.
En 2016, année précédant la création de la commune nouvelle de La Tour-Blanche-Cercles, La Tour-Blanche était limitrophe de six autres communes.
Outre le bourg de La Tour-Blanche proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[3]:
les Baysses
Beaupuy
Bois de Halas
Bois de Jovelle
Bourgogne
Brésidé
les Cailleries
Champ de Ville
Chapuzet
la Gare
Gateblat
la Gourie
Hautefaye
Jovelle
le Maine du Bost
les Mouyaux
Séguy
le Vigneau.
Toponymie
Le nom de La Tour-Blanche se réfère au donjon de son château[4].
Dans un premier temps, au XIIIesiècle, on trouve la terminologie Ecclesia Castri de Turre («église du château de la Tour») puis, à la fin du siècle suivant Turris alba («Tour blanche»)[5].
Les gravures de la grotte de Jovelle attestent d'une présence humaine dès le Paléolithique[8].
Aux XIIeetXIIIesiècles, le village de La Tour Blanche dépend du Périgord. Au XIVesiècle, il devient siège d'une châtellenie rattachée à l'Angoumois dont il constitue une enclave en Périgord, et ce, jusqu'à la Révolution et la formation du département de la Dordogne auquel il est intégré[4].
Pendant la guerre de Cent Ans, les troupes anglaises et françaises occuperont les deux châteaux de Jovelle[9] et de la Tour-Blanche[10].
Au XVIesiècle, une première église, proche du château, est incendiée lors des guerres de religion[11].
À partir de 1894, la commune a été desservie par la ligne de chemin de fer de Magnac - Touvre à Marmande. Le service voyageurs a cessé en 1939 et celui des marchandises s'est arrêté en 1951.
Au , La Tour-Blanche fusionne avec Cercles pour former la commune nouvelle de La Tour-Blanche-Cercles dont la création a été entérinée par l'arrêté du , entraînant la transformation des deux anciennes communes en «communes déléguées»[12].
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dès 1790, la commune de La Tour-Blanche a été rattachée au canton de La Tour Blanche qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la «réduction du nombre de justices de paix», la commune est rattachée au canton de Verteillac dépendant de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, puis de l'arrondissement de Périgueux[13].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton de Verteillac disparaît aux élections départementales de mars 2015[14]. La commune est alors rattachée au canton de Ribérac qui devient plus étendu.
Intercommunalité
Fin 1996, La Tour-Blanche intègre dès sa création la communauté de communes du Verteillacois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[15],[16]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de La Tour-Blanche-Cercles, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[12].
L'ensemble des communes du canton de Verteillac, dont fait partie La Tour-Blanche, est jumelé avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988[19].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de la commune se nomment les Tourblanchauds[20].
En 2016, dernière année en tant que commune indépendante, La Tour-Blanche comptait 408 habitants. À partir du XXIesiècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014 pour La Tour-Blanche[21]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée de La Tour-Blanche compte 391 habitants[22].
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
365
421
406
410
438
467
480
522
535
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
526
595
551
481
561
626
743
608
574
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
513
561
601
561
578
530
513
449
480
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2009
2014
459
481
439
441
488
460
441
446
412
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2016
-
-
-
-
-
-
-
-
408
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La Tour-Blanche est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec la commune voisine de Cercles au niveau des classes de maternelle et de primaire. Les classes de maternelle et de cours préparatoire se trouvent à La Tour-Blanche.
Santé
En 2012, la commune regroupe plusieurs professionnels de santé. Une maison médicale accueille deux médecins généralistes ainsi qu'un dentiste. Sur la commune se trouvent également un autre médecin généraliste, quatre infirmières et une pharmacie[24].
Économie
Les données économiques de La Tour-Blanche sont incluses dans celles de la commune nouvelle de La Tour-Blanche-Cercles.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Grotte de Jovelle, des objets en pierre taillée datés du Paléolithique supérieur y furent trouvés[25]; elle renferme des représentations d'animaux gravées sur les parois. Inscrite depuis 1989 au titre des monuments historiques, elle est ensuite classée en 2013[8].
Château de la Tour-Blanche, XIIesiècle, dont les ruines du donjon sont classées depuis 1906 aux monuments historiques[26]. Dans la nuit du 11 au , un incendie en a détruit toute la partie habitée dans l'aile sud, faisant un mort[27],[28],[29].
Château de Jovelle (ruines du), XIIIesiècle XIVesiècle, inscrit depuis 1948[30].
Manoir de Nanchapt, autrefois appelé château de Roumailhac, XVIeetXVIIesiècles, inscrit depuis 1948 pour ses façades et toitures[31].
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul[32],[33], établie dans le bourg, était l'ancienne chapelle d'un hôpital et portait le nom de Notre-Dame de la Recluse[34] ou Notre-Dame des Faubourgs[35]. Bâtie au XVesiècle et restaurée au XIXesiècle, elle a remplacé définitivement l'église Saint-Sébastien, incendiée en 1560 lors des guerres de Religion[34].
Le moulin à vent des Terres blanches, principalement accessible depuis le bourg de La Tour-Blanche, se trouve en fait sur la commune voisine de Cercles. Il date du XIVesiècle et a été restauré en 2007. Ouvert au public, il fabrique de la farine.
Le château de la Tour-Blanche.
Les ruines du château de Jovelle.
Le manoir de Nanchapt.
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
La halle de la Tour-Blanche.
Patrimoine naturel
Le réseau souterrain de l'ancienne carrière de Jovelle est une ZNIEFF de type I, où vivent six espèces de chauves-souris[38].
Personnalités liées à la commune
Jean Bertaud (1502-1572), né à La Tour-Blanche, humaniste de la Renaissance[39].
«Village de La Tour-Blanche», notice noIA24000978, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 18 février 2012.
Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, p.410, éditions Fanlac, 2000, (ISBN2-86577-215-2)
Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN978-2-9501476-1-5), p.15.
Émilie Delpeyrat, «Piégée dans le château en feu», Sud Ouest édition Dordogne, 13 octobre 2015, p.12-13.
Marquis de Fayolle, «Neuvième excursion archéologique», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1896, tome 23, p.415-416(lire en ligne)
«Château de Jovelle», notice noPA00083023, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 17 avril 2011.
.«Château de Roumailhac», notice noPA00083024, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 17 avril 2011.
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.294.
«Colombier», notice noIA24000979, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 novembre 2014.
«Halle», notice noIA24000891, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 novembre 2014.
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