Villefranche-de-Rouergue est une commune française du sud de la France située dans le département de l'Aveyron, dont elle est sous-préfecture, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Villefranche.
Villefranche-de-Rouergue | |
Vue de Villefranche depuis le Calvaire St-Jean d'Aigremont | |
Blason |
Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron (sous-préfecture) |
Arrondissement | Villefranche-de-Rouergue (chef-lieu) |
Intercommunalité | Ouest Aveyron Communauté (siège) |
Maire Mandat |
Jean-Sébastien Orcibal (MRSL)[1] 2020-2026 |
Code postal | 12200 |
Code commune | 12300 |
Démographie | |
Gentilé | Villefranchois |
Population municipale |
11 602 hab. (2019 ) |
Densité | 253 hab./km2 |
Population agglomération |
12 342 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 21′ 12″ nord, 2° 02′ 06″ est |
Altitude | Min. 237 m Max. 544 m |
Superficie | 45,85 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Villefranche-de-Rouergue (ville-centre) |
Aire d'attraction | Villefranche-de-Rouergue (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villefranche-de-Rouergue (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | villefranchederouergue.fr |
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La ville possède le label « Grand Site d'Occitanie » ainsi que celui de « ville d'art et d'histoire » avec le « pays des bastides du Rouergue ».
Toulonjac | Saint-Rémy | Maleville | ||
Savignac | N | La Bastide-l'Évêque | ||
O Villefranche-de-Rouergue E | ||||
S | ||||
La Rouquette | Sanvensa | Morlhon-le-Haut |
Villefranche-de-Rouergue se situe dans la vallée de l'Aveyron en Rouergue, sur la faille géologique qui sépare le Causse (terres à blé) du Ségala (terre à seigle).
Villefranche-de-Rouergue bénéficie d'un climat océanique aquitain caractérisé par des hivers humides et doux et des étés secs et chauds. Elle bénéficie aussi d'un climat plus chaud que le reste du département de l’Aveyron, avec en moyenne, en toutes saisons 2 °C de plus que Rodez et Millau. En moyenne, Villefranche bénéficie de 2 000 heures d'ensoleillement par an, de 22 jours d'orages pendant les périodes estivales et 3 jours de neige pendant les périodes hivernales. C'est bien ici que l'on touche au sud, les toits de la ville le proclament avec leurs tuiles canal, ce n'est plus le massif central mais le midi toulousain. Villefranche-de-Rouergue connaît en moyenne 35 jours de fortes chaleurs et 40 jours de gel par an mais ne descendant que rarement jusqu'à −12 °C. La température annuelle moyenne est de 13,5 °C. Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'autan (venant du sud-est) et le vent du nord, nettement moins fréquent et généralement froid et sec.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1980 à 2013 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[2]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,5 | 0,7 | 2,8 | 5,1 | 8,7 | 11,9 | 13,9 | 13,6 | 10,6 | 8,4 | 3,8 | 1,3 | 6,8 |
Température moyenne (°C) | 4,7 | 5,5 | 8,3 | 10,8 | 14,8 | 18,2 | 20,9 | 20,5 | 17,1 | 13,4 | 8,1 | 5,3 | 12,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,8 | 10,2 | 13,8 | 16,5 | 20,8 | 24,6 | 27,8 | 27,4 | 23,6 | 18,5 | 12,4 | 9,4 | 17,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−23 16.01.85 |
−15 11.02.12 |
−14 01.03.05 |
−5 22.04.91 |
−1 04.05.86 |
1 01.06.06 |
6 17.07.00 |
3 30.08.86 |
0,5 25.09.02 |
−6 25.10.03 |
−11 17.11.07 |
−13 24.12.01 |
−23 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,5 21.01.02 |
23,5 15.02.98 |
28 15.03.12 |
31 17.04.13 |
35 18.05.22 |
39 22.06.03 |
40 15.07.05 |
42,5 04.08.03 |
36,5 03.09.05 |
31 02.10.11 |
23,1 02.11.11 |
21 29.12.83 |
42,5 2003 |
Précipitations (mm) | 73,5 | 64,9 | 63,8 | 92,4 | 95,5 | 70,6 | 48,2 | 61 | 75,2 | 80,8 | 78,9 | 80,7 | 885,5 |
La gare de Villefranche-de-Rouergue est située sur la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac-Gare[3], elle est desservie par des trains express régionaux du réseau TER Occitanie[4].
La commune de Villefranche-de-Rouergue est desservie par les routes D926 (ex Nationale 126), D922 (ex RN122) et D911 (ancienne RN111 axe Tonneins-Cahors-Millau) ainsi que des petites routes d'intérêt local comme la D24 qui va de Toulonjac à Cajarc.
Le réseau de transport urbain Bastibus sera lancé le mercredi 1er juin 2022.
Le Bastibus se compose de 3 lignes, qui ont toutes pour point de départ la gare SNCF :
Une cartographie du réseau Bastibus est aussi accessible en ligne sur https://www.agilbus.fr/bastibus ; à chaque arrêt, il est possible de scanner un QR Code pour obtenir en temps réel l’info de l’heure d’arrivée précise du bus.
En 2013, selon INSEE, la part de logements vacants est de 16 % à comparer aux 9,17 % nationaux.
Villefranche est la francisation du toponyme occitan Vilafranca. En 1919, le qualificatif "de Rouergue" est ajouté au nom officiel de la commune[5].
Les bases d'un premier établissement furent jetées sur la rive gauche de l'Aveyron en 1099 par Raymond IV de Saint-Gilles, à l'emplacement de sites métallifères exploités depuis l'Antiquité[6]. Le seul lieu de culte consistait en une chapelle antérieure nommée Saint-Carpil - actuellement Saint-Jean d'Aigremont au sommet de la colline appelé aujourd'hui « le Calvaire »[7].
Lorsque les Capétiens prirent le pouvoir sur le comté de Toulouse par le mariage d'Alphonse de Poitiers avec l'héritière du comté Jeanne de Toulouse, fille du dernier comte Raymond VII, l'ancienne capitale administrative du Rouergue, Najac, siège de la sénéchaussée de Rouergue, fut jugée trop fidèle à l'ancienne dynastie raymondine. Alphonse de Poitiers décida de créer ex nihilo une ville nouvelle sur la rive droite à quelques kilomètres de là et d'y transférer le siège de son administration, afin de casser les anciennes allégeances. Il fonda donc Villefranche-de-Rouergue en 1252 dotée de franchises et d'exemptions fiscales pour assurer le succès de l'entreprise, d'où le nom de la ville.
Jean des Arcis[Hist 1], sénéchal de Rouergue, créa la nouvelle ville de toutes pièces, en lui donnant un plan quadrillé ou plan en damier, selon les règles d'urbanisme de la Rome antique. Très caractéristique des bastides, ce plan est régulier avec des rues se coupant à angles droits convergeant vers la place centrale bordées de couverts, lieu privilégié des activités commerçantes, aujourd'hui place Notre Dame. Un emplacement fut prévu pour construire l'église qui avait manqué à la première fondation. La première pierre de la Collégiale Notre-Dame fut posée en 1252. La construction de cette église commença par l'abside et s'étala sur trois siècles. Le clocher-porche resta inachevé, l'allure massive de son assise traduisant l'ancienne ambition des Villefranchois de l'emporter par la hauteur de la tour de leur collégiale par rapport à celle de la cathédrale de Rodez. Les guerres et la pénurie de subsides contrecarreront leurs projets. La toiture coiffant la tour ne sera posée qu'en 1585.
En 1256, une charte des coutumes est établie et accordée par Alphonse de Poitiers et le roi Louis IX. Elle réglemente les transactions commerciales et confirme la ville dans son rôle de lieu d'échanges. Riches marchands et nobles s'y installent. Un couvent de Cordeliers est mentionné en 1290. La construction du Pont des Consuls ou Vieux-Pont date du XIVe siècle. Le roi Philippe le Bel concéda, le samedi avant les Rameaux de 1298, que les habitants de La Bastide-l'Évêque devraient contribuer à la construction du pont sur l'Aveyron. Il existe, dans les archives de l'hôtel de ville, un acte daté de 1321 relatant la construction d'un pont de pierre sur l'Aveyron pour un prix de 200 livres. Certains mémoires indiquent que le pont était déjà construit en 1331. Un acte du contraint les habitants de Morlhon à participer à la réparation du pont. Ce pont avait deux tours, une sur chaque pile. En 1336, la fontaine publique du Griffoul sur la place de la Fontaine est aménagée. Plus tard, en 1347, la ville se dote de remparts. La grande Peste sévit en 1348-1349. La ville construit l'hôpital Saint-Martial à côté de la collégiale pour soigner les malades. Environ 3 000 personnes meurent, la construction de la collégiale et des remparts est interrompue.
En 1356, au début de la guerre de Cent Ans, les consuls se plaignent des grands frais et dépenses liés à l'achat de vêtements et de nourriture qui sont faits par les bourgeois de la ville traduisant un comportement qui ressemble à de l'insouciance. En , les principaux privilèges de Villefranche sont confirmés à la fois par des lettres du duc d'Anjou et par Charles V le . Par ces lettres, le siège du sénéchal, du juge-mage et du trésorier de la sénéchaussée de Rouergue sont fixés à Villefranche. Puis, au mois de est créé à Villefranche un atelier monétaire royal, qui existera jusqu'en 1556[8].
Charles VII offre des vitraux à l'église Notre-Dame, en 1443, lors de sa venue à Villefranche. La construction de la chartreuse Saint-Sauveur commence en 1452, à la suite d'une donation testamentaire d'un riche marchand de la ville, Vésian Valette, en 1450. Les moines s'installent dans la chartreuse en 1458. Les travaux seront terminés en 1528. En 1455 la chapelle Saint-Jacques est élevée, la ville étant une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle partant du Puy-en-Velay. Un hôpital est construit pour accueillir les pèlerins et une confrérie se crée en 1493 pour s'occuper de ces lieux.
Les Augustins s'installent à Villefranche en 1487. La chapelle est construite en 1520. Il y eut aussi un collège où ils dispensèrent leur enseignement; toutefois ces bâtiments furent détruits au début du XIXe siècle. En 1497, l'incendie des bâtiments place Notre-Dame va entraîner la reconstruction des maisons autour de la place. La chapelle Notre-Dame-de-Treize-Pierres est construite en 1510 près du lieu du miracle des treize pierres sous l'épiscopat de François d'Estaing. C'est d'abord une chapelle, construite par les consuls de la ville, dédiée à Notre-Dame-de-Pitié qui fut invoquée contre les calamités. La fin des guerres de religion, la Contre-Réforme et la fin du concile de Trente va entraîner le développement des confréries de Pénitents. En 1609 la confrérie des Pénitents Bleus de Saint-Jérôme est fondée en l'honneur du « Très Saint Sacrement de l'autel » ainsi que, trente-deux jours plus tard, celle des Pénitents Noirs de la Sainte-Croix. La chapelle Notre-Dame-de-Treize-Pierres est agrandie en 1629. Raymond Bonal[9], chanoine de Villefranche, y fonde le premier séminaire du Rouergue qui est reconnu officiellement par l'évêque de Rodez, Charles de Noailles, en 1648[10]. Il est à l'origine de la création d'une société de prêtres qui va gérer jusqu'à douze séminaires.
La peste sévit de nouveau en 1628 et élimine un tiers de la population. En 1643, la jacquerie des Croquants amène environ 10 000 paysans révoltés aux portes de Villefranche[Hist 2].
Les deux tours du Pont des Consuls furent démolies en 1730. Le un très important séisme entraîne la destruction de plus de 600 habitations (niveau VIII sur l'échelle MSK qui va de I à XII)[11]. Malgré tout, Villefranche atteint son apogée en 1779 lorsqu'elle devient capitale de la nouvelle province de Haute-Guyenne et le reste jusqu'en 1790. Une position qui lui vaudra prospérité économique et consécration intellectuelle. Quatre promenades sont aménagées. Il y a alors 17 lieux de culte. À la veille de la Révolution, la ville compte 10 024 habitants, il y a 6 070 habitants à Millau, 5 605 habitants à Saint-Antonin-Noble-Val et 5 592 habitants à Rodez.
Villefranche-de-Rouergue était le siège du sénéchal ou présidial de Rouergue, ou présidial de Villefranche. Il comprenait dans son ressort d'une part, en Haute-Marche de Rouergue, les justices royales des bailliages de Millau, de Compeyre, de Creyssel, de Saint-Rome-de-Tarn, Saint-Sernin, Roquecezière, ainsi que celles de Pont-de-Camarès et de Saint-Affrique en paréage avec quelques coseigneurs, et d'autre part, dans la Basse-Marche, les justices royales de Najac, Viguerie, Millau, Saint-Antonin, Sauveterre-de-Rouergue, La Salvetat, Peyroles, Villeneuve-d'Aveyron, Peyrusse, Auzits et Clauses-Vignes, ces quatre dernières n'en formant qu'une, ainsi que de Rieupeyroux en paréage entre le roi et le doyen du lieu. À ces justices royales étaient unies celle de Rinhac ainsi que celles de Vinzelles et du Mur-de-Barrez qui étaient engagées au prince de Monaco.
À la Révolution, Villefranche perd son statut de capitale au profit de Rodez, préfecture du nouveau département de l'Aveyron. Elle devient chef-lieu du district de Villefranche-de-Rouergue. Le couvent des Cordeliers est détruit pendant cette même période, ainsi que la tour de garde de la porte de la ville qui servait aussi de prison et se trouvait à l'extrémité du Pont des Consuls.
L'Institut de la Sainte-Famille est fondé le par mère Émilie de Rodat. Le palais de justice est construit en 1861; il est occupé de nos jours par l’Hôtel de ville. À côté du bâtiment est érigé un monument en l'honneur des combattants français morts pendant la guerre de 1870; il est l'œuvre du sculpteur Aristide Croisy. Les statues figurent trois personnages, un officier et deux soldats, répliques de ceux du monument élevé au Mans en 1885 à la mémoire du général Chanzy et de la deuxième armée de la Loire. Le collège municipal de la Douve, à côté de l'église Saint-Joseph, est établi en 1885; puis, en 1887, la ville se dote d'un théâtre.
Le musée municipal est créé en 1913, par Urbain Cabrol, président-fondateur de la Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue; il portera son nom. En 1975, ce musée sera installé dans un hôtel du XVIIIe siècle, place de la Fontaine. La chapelle Sainte-Émilie-de-Rodat est réalisée à partir de 1952 par l'architecte Bosser sur les indications de dom Odilon Hitier. Elle est consacrée en 1958. La salle capitulaire de l'ancien couvent des Cordeliers sert aujourd'hui de crypte à la chapelle.
Le , pendant l'occupation allemande, la ville de Villefranche-de-Rouergue est le théâtre d'une insurrection au sein d'une unité de la SS. Ce jour-là, quelques éléments du 13e bataillon de génie de la 13e division SS — composé en majorité de Bosniaques, ou Croates musulmans, selon la terminologie d'alors, et d'un quart de Croates catholiques — se rebellent. Le bataillon de génie avait été infiltré par des éléments communistes et parmi eux se trouvait le SS-Untersturmführer (sous-lieutenant) Ferid Dzanic, 25 ans. Ce Bosniaque musulman formé par Tito occupait un poste de chef de section à la 1re compagnie. Il avait avec lui deux camarades, le SS-Haupscharführer (adjudant-chef) Eduard Matutinovic, un Croate de 20 ans, ainsi que le SS-Oberscharführer (adjudant) Lutfija Dizdarevic, un Bosniaque musulman de 22 ans. Unis face au même ennemi, ils avaient réussi à entraîner avec eux le SS-Oberjunker (aspirant) Nicola Vukelic, un Croate catholique nationaliste de 19 ans. Ces quatre hommes représentaient ainsi les différents courants de leurs pays opposés aux Allemands, à l'exception des Serbes.
À minuit, avec une dizaine d'autres mutins, ils lancèrent leur opération et pénétrèrent dans l'hôtel Moderne où ils capturèrent les cinq officiers de l'état-major du bataillon, tous des Allemands ethniques originaires des Balkans, qu'ils exécutèrent. Durant le même temps, le reste des mutins s'empara des points clés de la ville, gendarmerie, bureau de poste et gare.
Le docteur Schweiger, médecin du bataillon mais appartenant à la Luftwaffe, aidé d'Halim Malkoc, l'imam de l’unité, décidèrent de contrer la mutinerie. Courant jusqu'à la 1re compagnie, il trouva les cadres d'origine allemande prisonniers et les hommes de troupe prêts au combat. Il se lança alors dans une harangue et leur enjoignit de rester fidèles à leur engagement. De son côté, le docteur rallia sans difficulté les SS de la 20e compagnie.
À partir de 7 h du matin, les troupes reprirent les points clés aux mutins. À 8 h, les SS loyalistes avaient déjà la situation en main, même si le ratissage de la ville s'est poursuivi toute la matinée. Tout était fini lorsque les renforts arrivèrent de Mende et de Rodez, à 14 h.
Sur les 950 hommes du bataillon, les meneurs n'avaient pu en convaincre qu'environ 50. L'attitude des SS montre la fragilité des motivations de ceux qui suivirent. Les combats de la nuit firent entre 20 et 30 morts, tandis que quelques mutins parvinrent à s'enfuir.
Le coup de force fut facilement réprimé par plus des huit dixièmes des soldats du bataillon qui, privés d'officiers, se rangèrent derrière le médecin de l'armée de l'air et l’imam. Leur attitude est aisée à comprendre ; la plupart d'entre eux s'étaient engagés dans le but de protéger leurs familles des exactions des partisans communistes et des oustachis nationalistes catholiques, aussi ne pouvaient-ils pas suivre une mutinerie menée par ces derniers contre l'autorité allemande, qui seule leur avait offert une aide militaire.
Dix-huit mutins furent condamnés à mort et fusillés, tandis qu'une quinzaine reçut des peines de travaux forcés.
Par sa durée réduite et son ampleur limitée, la mutinerie reste un événement historique mineur. Cela n'empêcha pas certaines autorités de l'utiliser et de le déformer à des fins politiques diverses. En effet, pour que l'histoire puisse être mise en valeur, il fallait des bons et des mauvais. Or, dans un bataillon SS, difficile de trouver des bons. Dès 1945, un rapport français sur l'affaire montre qu'il fut choisi d'appeler "SS" uniquement les officiers supérieurs d'ethnie allemande. De là, le qualificatif fut étendu aux troupes fidèles qui avaient réprimé la mutinerie, si bien que lorsqu'on lit le rapport et ceux qui suivirent, l'impression qui ressort est que les mutins croates furent massacrés par des SS, tous allemands. Un dossier de presse de l'ambassade de Croatie en France affirme même que ce sont des troupes nazies venues de Rodez qui réprimèrent la révolte du bataillon. L'artifice était cependant un peu léger et la question demeurait : "Que faisaient des Croates dans la Waffen-SS ?". Malgré le fait que les SS bosniaques et croates étaient pour une large majorité des volontaires, on les décréta alors "enrôlés de force". Quant au nombre des mutins, il fallait le gonfler un peu. Sur son site Web, la mairie parle de la "révolte (...) d'un bataillon de jeunes recrues (...) enrôlées de force par les nazis"[15].
Enfin, il fallait éclairer la mutinerie d'un idéal dépassant le cadre politico-religieux spécifique de l'État indépendant de Croatie auquel les Français n'entendaient rien. Une motivation plus universelle était nécessaire : selon le site web de l'ambassade de France en Croatie, il s'agissait de se "libérer de l'asservissement", motif simple et facile à comprendre.
Dès 1950, le gouvernement communiste yougoslave reprit l'histoire à son compte et fit édifier un monument portant une plaque frappée de l'étoile rouge à l'emplacement du champ des martyrs, lieu où furent fusillés et enterrés les mutins. Il s'agissait de montrer que la Yougoslavie titiste avait lutté partout contre l'oppresseur nazi. En 2006, un nouveau monument fut inauguré, avec la mention "Aux martyrs combattant pour la liberté qui s'insurgèrent contre le nazisme".
On ne peut remettre en cause le courage de Ferid Dzanic et de ses compagnons. Il reste que la mutinerie n'avait sans doute aucune chance de réussir. Ils n'arrivèrent à convaincre que peu de camarades tandis que l'écrasante majorité du bataillon préféra rester fidèle à la Waffen SS.
Le traitement mémoriel de l'événement est moins net. Inventant une nouvelle histoire à coups d'exagérations et de contre-vérités, on a transformé la démonstration de fidélité à leur engagement de la majorité des soldats du bataillon en une preuve de leur insoumission.
En 1341 Villefranche-de-Rouergue comptait 10 124 habitants et au début du XXe siècle, en 1901, 9 730 habitants[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[17],[Note 1]
En 2019, la commune comptait 11 602 habitants[Note 2], en diminution de 2,58 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8 497 | 9 331 | 9 283 | 8 803 | 9 540 | 8 738 | 9 088 | 9 705 | 9 613 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
10 826 | 10 172 | 9 719 | 9 312 | 10 124 | 10 366 | 9 836 | 9 734 | 8 426 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
9 730 | 8 352 | 8 439 | 7 423 | 7 825 | 7 908 | 8 479 | 9 257 | 8 676 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
9 540 | 10 709 | 12 284 | 12 693 | 12 291 | 11 919 | 12 040 | 11 742 | 11 894 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
11 602 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[20] | 1975[20] | 1982[20] | 1990[20] | 1999[20] | 2006[21] | 2009[22] | 2013[23] |
Rang de la commune dans le département | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 |
Nombre de communes du département | 306 | 303 | 304 | 304 | 304 | 304 | 304 | 304 |
Son aire urbaine comptait 19 758 habitants et son unité urbaine 12 455 habitants en 2011.
Galas "Tout le monde chante contre le Cancer"
Au mois de juillet, l'association "Tout le monde chante contre le Cancer" se réunit pour réaliser les rêves d'enfants malades. Deux jours de concert, où les vedettes du monde de la chanson, du cinéma, de la télévision ou du sport, chantent pour la recherche contre le cancer de l’enfant. Cette manifestation a cessé après son édition 2015.
Festival en Bastides
Au début du mois d'août, Villefranche-de-Rouergue ainsi que les autres bastides de l'Ouest Aveyron (La Bastide-l'Evêque, Rieupeyroux, Villeneuve d'Aveyron, Sauveterre-de-Rouergue et Najac) accueillent un festival des arts de la Rue, organisé par l'association "Espaces Culturels Villefranchois".
Festival européen de la Saint Jean
Organisé chaque année depuis les années 1960 par le comité des fêtes de Villefranche-de-Rouergue, il réunit au cœur du centre-ville plus de 25 000 spectateurs pour un corso fleuri animé par de nombreuses troupes folkloriques internationales.
Labyrinthe musical en Rouergue
Chaque année depuis 2012, le Labyrinthe musical en Rouergue propose au mois d'août une programmation musicale autour de trois grands axes correspondant au patrimoine musical de la ville : musique ancienne (en référence aux partitions de la confrérie des Pénitents noirs de Villefranche), jazz (en référence à la collection jazz constituée et entretenue par la Médiathèque de la ville autour de la collection de Hugues Panassié) et occitan.
5 465 licenciés sportifs, 36 sections, 28 disciplines différentes.
Le studio de radio CFM, avenue de Toulouse à l'étage du bâtiment du garage Autosur[24].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 5 365 ménages fiscaux[Note 3], regroupant 10 592 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 690 €[I 1] (20 640 € dans le département[I 2]). 41 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 4] ( % dans le département).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 3] | 8,6 % | 12,8 % | 11,3 % |
Département[I 4] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 5] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 6 304 personnes, parmi lesquelles on compte 69,6 % d'actifs (58,2 % ayant un emploi et 11,3 % de chômeurs) et 30,4 % d'inactifs[Note 5],[I 3]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue[Carte 1],[I 6]. Elle compte 6 851 emplois en 2018, contre 7 118 en 2013 et 7 038 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 739, soit un indicateur de concentration d'emploi de 183,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,8 %[I 7].
Sur ces 3 739 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 733 travaillent dans la commune, soit 73 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 82,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 11 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].
1 170 établissements[Note 6] sont implantés à Villefranche-de-Rouergue au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 10].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 170 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 96 | 8,2 % | (17,7 %) |
Construction | 112 | 9,6 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 415 | 35,5 % | (27,5 %) |
Information et communication | 20 | 1,7 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 52 | 4,4 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 43 | 3,7 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 156 | 13,3 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 169 | 14,4 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 107 | 9,1 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,5 % du nombre total d'établissements de la commune (415 sur les 1 170 entreprises implantées à Villefranche-de-Rouergue), contre 27,5 % au niveau départemental[I 11].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[25] :
La commune est dans le Bas Quercy, une petite région agricole occupant l'extrême-ouest du département de l'Aveyron[26]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 36 | |||
SAU[Note 9] (ha) | 1 681 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 0 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 0 en 2000 puis à 0 en 2010[28] et enfin à 36 en 2020[Carte 3].
La commune est située dans un département qui compte parmi les taux de chômage les plus bas de France : 5,8 % (France : 10,3 % en 2015, 2e trimestre). Cependant, au niveau local, en 2012, selon l'INSEE, l'indicateur se situe à 16,7 %.
Près de 1 203 entreprises sur le bassin d’emploi de Villefranche
Mines de cuivre, de plomb, d'étain, de fer, d'argent. Extraction de phosphates et de pierres de taille.
Elle date du XIIIe siècle et c'est une des plus typiques parmi les bastides occitanes avec son plan orthonormé. Elle a gardé nombre de vieilles maisons :
Inscrit MH (1996)[29].
Cette place, entièrement entourée d'arcades médiévales, constitue le cœur de la ville. L'ancien hôpital Saint-Martial se situe sur cette place et a été construit à côté de la collégiale en 1348-1349 pendant la Grande Peste.
Elle comprend : La maison Pomairols ou Maison du Président Raynal, construite après l'incendie de 1497 qui ravagea la place. Les maisons Trebosc, Soulie, Salingardes, du Rieu, Ricard, Palis, Maravelle, Labarie, Ganac, Breton, Bouillac, Armand et Almaric.
Le pavement de la place Notre-Dame a été entièrement rénové en 2013 et accueille à présent une fontaine sèche musicale.
Il est appelé aussi Pont-Vieux et fut construit sur l'Aveyron vers 1321, pour remplacer un ancien gué. Il était initialement surmonté de deux tours comme on peut le voir sur le sceau des consuls de Villefranche. Ces tours ont été démolies en 1730. À l'extrémité du pont, l'entrée de la ville était gardée par une grosse tour surmontant la porte qui servait aussi de prison. Cette tour a été démolie entre 1780 et 1790.
Inscrit MH (1991)[30].
Il s'agit d'un petit château Renaissance construit à partir de 1545 par Jean Imbert Dardenne, riche bourgeois de la ville qui tira sa fortune de l'exploitation des mines de cuivre des environs.
Il a été construit en 1861 et abrite aujourd'hui l'hôtel de ville.
Ce lieu de mémoire hautement symbolique a été aménagé sur le site du champ des martyrs, là-même où les révoltés sont tombés sous les balles allemandes. Cet espace de recueillement, imaginé par l'architecte croate Ivan Prtenjak et l'architecte paysager aveyronnais Patrice Causse, intègre les sculptures de Vanja Radaus réalisées en 1952 pour Villefranche et offertes par le gouvernement croate.
Inscrit MH (1892)[31]
La collégiale Notre-Dame date des XIIIe et XVIe siècles. Son impressionnant clocher-porche de 58 mètres de haut domine le centre de la ville.
Inscrit MH (1840)[32]
C'est un édifice du XVe siècle avec deux cloîtres, dont un de style gothique flamboyant.
Inscrit MH (1920)[33]
Cette chapelle date du XVIIe siècle . La voûte en bois est entièrement peinte : c'est un rare exemple en Rouergue de construction baroque.
Inscrit MH (2003)[34]
Villefranche-de-Rouergue se trouve sur le chemin de Saint-Jacques venant du Puy-en-Velay. Une chapelle a été construite en 1455 par les consuls. Une confrérie a été fondée en 1493 pour s'occuper du lieu et de l'hôpital qui accueillait les pèlerins. La commune en a récemment fait l'acquisition pour en faire un centre d'information sur les chemins de Compostelle.
Il s'agit de l'église de l'ancien couvent d'ermites de saint Augustin[35], construite à partir de 1520. L'actuelle place des Augustins faisait partie intégrante du couvent.
La Chapelle Saint-Jérôme des pénitents bleus[36] est un édifice remarquable par sa qualité architecturale et son importance historique dans la vie religieuse de Villefranche-de-Rouergue. En 1976, la commune rachète le bâtiment et réalise en 1979 les premiers travaux pour la transformer en bibliothèque puis médiathèque. Cette dernière est officiellement inaugurée le .
Elle fut construite à partir de 1510, sous l'épiscopat de François d'Estaing, puis agrandie en 1629 suivant l'inscription latine se trouvant au-dessus de la porte. En 1952, le peintre Nicolaï Greschny (1912-1985) y a peint des fresques en s'inspirant de la tradition de l'art sacré russe.
Elle fut construite en 1635, en même temps qu'un collège contre les fortifications, par les Pères Doctrinaires qui enseignaient la philosophie et les humanités.
Cette chapelle fut réalisée à partir de 1952 par l'architecte Bosser sur les indications de dom Odilon Hitier. Elle fut consacrée en 1958. Sa crypte est l'ancienne salle capitulaire des Cordeliers où se trouve la châsse de sainte Émilie de Rodat.
Elle fut construite en 1711.
Sur le site appelé Calvaire, situé à 4 km de Villefranche-de-Rouergue par la route, se trouve deux édifices religieux. L'église du calvaire, datant du XIXe siècle, et l'église Saint-Jean-Baptiste, beaucoup plus ancienne, premier lieu de culte de la région. Au cours de fouilles, on y a mis au jour en 1994 une base de colonne pré-romane.
Inscrit MH (1989)[37]
L'abbaye de Loc-Dieu est une abbaye cistercienne des XIIe et XVe siècles située à Martiel, à 9 km à l'ouest de Villefranche-de-Rouergue.
La Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue[39] est fondée en 1913. Urbain Cabrol en est le président-fondateur. Cette société voit sa collection centrée sur l'histoire locale augmenter. Un musée est créé pour la présenter, portant le nom du fondateur[40].
En 1963, la commune de Villefranche-de-Rouergue s'est associée à la Société des Amis de Villefranche pour assurer la gestion du musée[41].
Le musée possède des collections permanentes très variées : minéralogie, préhistoire, archéologie antique, art baroque et mobilier des Pénitents noirs, dermatologie et médecine du XIXe siècle, arts et traditions populaires.
C'est le que le maire de Villefranche-de-Rouergue, Marcellin Fabre, propose au conseil municipal de construire un théâtre à l'emplacement des anciens bâtiments de la Sénéchaussée devenus siège du Présidial en 1552, sur le quai de la Sénéchaussée[42]. Les travaux commencent dès 1896 sur les plans de l'architecte parisien Ernest Fage. L'inauguration a lieu deux ans plus tard, les 23, 24 et [42]. Après l'enthousiasme du départ, l'intérêt diminuant, la gestion a été confiée à des intérêts privés. L'activité y devint irrégulière. La commune a repris la gestion du théâtre en 1950, mais en l'absence d'investissements pour entretenir le théâtre, il va continuer à se dégrader. Après un accord financier de toutes les collectivités territoriales, des travaux sont entrepris en 1993. Ils ont duré trois ans. Le théâtre rénové est inauguré en , cent ans après le début de sa construction[42]. Le bâtiment a été inscrit au titre des monuments historiques en 1993.
La bibliothèque municipale a été installée dans l'ancienne chapelle Saint-Jérôme des Pénitents bleus, rue du Sénéchal. La chapelle avait été acheté par la municipalité en 1976. Les premiers travaux de restauration du bâtiment pour le transformer en bibliothèque puis médiathèque sont faits en 1979. La médiathèque a été inaugurée le .
Le clocher-porche de la collégiale Notre-Dame de Villefranche de Rouergue abrite un ensemble de 49 cloches :
Une cloche, logée dans le lanternon posé sur la toiture du clocher, sonne les heures et 48 cloches, d’un poids total d’environ 11 t, installées dans la salle des cloches, située à mi-hauteur du clocher porche de la collégiale, soit à environ 30 m de haut. Elles assurent à la fois sonneries et carillon.
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Les armes de Villefranche-de-Rouergue se blasonnent ainsi : « De gueules, au pont des trois arcades d'argent, crénelé de cinq pièces, accosté de deux tours quarrées, de même, ouvertes et crénelées aussi de trois pièces chacune, le tout massoné de sable, planté dans les eaux d'argent ardées d'azur et surmonté de la Croix occitane d'or, au Chef de France. » C'est le pont des consuls, il a été le premier pont de Villefranche et servait à l'époque de péage. Aujourd'hui il existe encore mais les deux tours ont été supprimées. |
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