Villeneuve, quelquefois Villeneuve-d'Aveyron, est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie, dans le sud-ouest de la France, à une altitude de 410 mètres. Elle s'étend sur plus de 6 500 hectares.
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Villeneuve | |
![]() Villeneuve et ses environs | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Villefranche-de-Rouergue |
Intercommunalité | Ouest Aveyron Communauté |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Masbou 2020-2026 |
Code postal | 12260 |
Code commune | 12301 |
Démographie | |
Gentilé | Villeneuvois, Villeneuvoises |
Population municipale |
1 988 hab. (2019 ![]() |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 26′ 17″ nord, 2° 01′ 57″ est |
Altitude | Min. 295 m Max. 505 m |
Superficie | 65,30 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Villefranche-de-Rouergue (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villeneuvois et Villefranchois (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Villeneuve, avec Najac, Villefranche-de-Rouergue, Sauveterre-de-Rouergue et La Bastide-l'Évêque - est l'une des cinq bastides du département. Une des « villes neuves » médiévales caractérisées par un plan d’urbanisme novateur, toutes situées à l'ouest, près du département voisin le Lot. Ces bastides furent construites aux XIIIe et XIVe siècles pour faire face à la forte croissance démographique dans la région du Sud-Ouest. À cette époque, on en construisit 315 dans une période de 150 ans, entre 1229 et 1373.
Le patrimoine architectural de la commune comprend neuf immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église du Saint-Sépulcre, classée en 1925, la porte de Cardalhac, inscrite en 1928, la tour Soubirane, inscrite en 1928, une maison, inscrite en 1928, le château de Ginals, inscrit en 1980, l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, classée en 1988, le prieuré de Villeneuve, inscrit en 1996, le château de Toulongergues, inscrit en 1997, et le pigeonnier du Foirail, inscrit en 2011.
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Ols-et-Rinhodes | Montsalès Foissac |
Causse-et-Diège Salles-Courbatiès |
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Sainte-Croix | N | Saint-Igest | ||
O Villeneuve E | ||||
S | ||||
Toulonjac | Saint-Rémy | Maleville |
La commune est drainée par la Diège, l'Argous, le Ruisseau de Flaucou, le ruisseau des Encastrades, le Bourdouyre, le Merdarie, le ruisseau de Coulièves et par divers petits cours d'eau[1].
La Diège, d'une longueur totale de 19,1 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve et se jette dans le Lot à Capdenac-Gare, après avoir arrosé 5 communes[2].
L'Argous, d'une longueur totale de 12,3 km, prend sa source dans la commune de Saint-Igest et se jette dans l'Alzou à Villefranche-de-Rouergue, après avoir arrosé 4 communes[3].
Le Ruisseau de Flaucou, d'une longueur totale de 13,8 km, prend sa source dans la commune de Sainte-Croix et se jette dans le Lot à Ambeyrac, après avoir arrosé 6 communes[4].
La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[5],[6],[7].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1984 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,2 | 0,5 | 2,4 | 4,7 | 8,5 | 11,5 | 13,6 | 13,4 | 10,3 | 8,1 | 3,4 | 0,9 | 6,5 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 5,4 | 8,1 | 10,6 | 14,7 | 18 | 20,6 | 20,5 | 16,9 | 13,3 | 7,6 | 4,9 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,3 | 10,3 | 13,9 | 16,5 | 21 | 24,5 | 27,6 | 27,5 | 23,5 | 18,5 | 11,9 | 9 | 17,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−23 16.01.85 |
−14 11.02.12 |
−11,5 01.03.05 |
−4,5 04.04.96 |
−1,5 06.05.19 |
2 01.06.06 |
5 17.07.00 |
3 30.08.86 |
0 11.09.01 |
−6,5 25.10.03 |
−10,5 23.11.88 |
−13,5 24.12.01 |
−23 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19 05.01.99 |
23,5 27.02.19 |
27 15.03.12 |
30 09.04.11 |
33 30.05.01 |
42 27.06.19 |
41 30.07.20 |
42 13.08.03 |
35,5 17.09.87 |
31 02.10.11 |
23,5 08.11.15 |
19,5 07.12.10 |
42 2019 |
Précipitations (mm) | 74,9 | 69,4 | 69,1 | 98,6 | 96,4 | 81,5 | 51,7 | 62,4 | 82,6 | 85,3 | 89,1 | 80,3 | 941,3 |
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[13] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Villeneuve comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 3],[15] :
Villeneuve est une commune rurale[Note 4],[19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59,5 %), prairies (18,9 %), forêts (13,4 %), terres arables (5,3 %), zones urbanisées (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[21].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment Ouest Aveyron Communauté, dont la commune est membre[22].
La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[23].
Le territoire de la commune de Villeneuve est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[24],[25].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[24]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[27]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[28]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[29],[30].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[32].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Villeneuve est classée à risque moyen à élevé[33]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[34] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].
Villeneuve, en occitan Vilanòva, doit sa naissance au pèlerinage sur les Lieux Saints, à Jérusalem, que fit le seigneur du lieu, Ozile de Morlhon, soucieux du salut de son âme et de celle de ses ancêtres, qui, dans un acte de donation rédigé à Jérusalem offrit au Patriarche Sophronius de construire, sur ses terres « rougeâtres » de l'Aveyron, près de Mauriac, un monastère fonctionnant sous la règle du Saint-Sépulcre et pour lequel le Patriarche recevrait tous les ans un besant d’or. C’était en fait la fondation de ce qui allait devenir plus tard Villeneuve.
En 1072, les Turcs ayant envahi Jérusalem et Ozile étant mort, son fils Raoul de Morlhon donna le monastère encore en construction à l’abbaye de Moissac, elle-même rattachée à Cluny. Le prieur Déodat, en accord avec l’évêque de Rodez Pierre Bérenger acheva la construction du monastère et les deux autorités s’accordèrent pour édifier l’église dédiée au Saint-Sépulcre. L’évêque de Rodez, agissant en seigneur du lieu, allait y instituer un marché et créer une sauveté pour favoriser le développement du peuplement. Après les péripéties de la Croisade des Albigeois, Simon de Monfort dépouillait la famille de Morlhon de tous ses droits, et donnait Villeneuve à l’évêque de Rodez.
En 1231, Raymond VII, comte de Toulouse et de Rouergue, réussit, après échange, à reprendre le contrôle de ce fief, qui allait alors devenir une bastide comtale. Villeneuve est la première bastide du Rouergue. Construite à l'initiative du comte de Toulouse, elle est venue se greffer, en 1231, autour du monastère du XIe siècle fondé par Ozile II de Morlhon depuis Jérusalem.
À la mort de Raymond VII, elle passa sous l'influence d'Alphonse de Poitiers en 1249. D'abord bastide comtale, elle devient bastide royale. Ce bourg, issu d’un simple prieuré de Moissac, va devenir bientôt une ville importante, siège d’une viguerie. Mais, la création, quelque temps plus tard, de la bastide de Villefranche, et surtout le fait que celle-ci devienne le siège de la Sénéchaussée de Rouergue, va lui porter un coup fatal, en même temps qu’à Peyrusse et Najac.
La ville fut fortifiée au XIVe siècle, et conserve de cette époque deux vestiges importants, la Tour-porte de Cardalhac et la Porte haute. La place centrale de la bastide, place des Conques, montre encore ses arcades et de très belles maisons, témoins de l’architecture du XIVe siècle. Mais le principal monument demeure l’église du Saint-Sépulcre, car il ne reste presque plus rien de l’ancien monastère. Cet édifice construit dès la fin du XIe siècle présente une partie romane en forme de croix grecque, rappelant celle de l’église de Jérusalem. Mais cette première église, correspondant à la sauveté, s’avéra bien trop petite lorsque fut créée la bastide. Si bien qu’en 1249 l’absidiole orientale fut démolie pour faire place à la construction d’une nef en style gothique méridional. Un peu plus tard furent ajoutées les chapelles latérales et le clocher.
La commune de Villeneuve est membre de la Ouest Aveyron Communauté[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villefranche-de-Rouergue. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[36].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuvois et Villefranchois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[37].
Tête de liste | Suffrages | Pourcentage | CM | CC |
---|---|---|---|---|
Jean-Pierre Masbou | 614 | 63,82 % | 16 | 2 |
Béatrice Guitard | 348 | 36,17 % | 3 | 1 |
Le conseil municipal de Villeneuve, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[38], pour un mandat de six ans renouvelable[39]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[40]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 56,96 %, se répartissant en seize issus de la liste conduite par Jean-Pierre Masbou et trois issus de celle de Béatrice Guitard[41]. Jean-Pierre Masbou est élu nouveau maire de la commune le [42].
Les trois sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la Ouest Aveyron Communauté se répartissent en : liste de Jean-Pierre Masbou (2) et liste de Béatrice Guitard (1)[41].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1965 | Elie Roumec | DVD | Conseiller général du canton de Villeneuve (1945-1970) |
maire en 1981[43] | 1983 | Michel Soulié | ||
1983 | 2001 | Raymond Audouard | DVD | médecin généraliste, conseiller général du canton de Villeneuve (1994-2008) |
2001 | 2008 | Guy Cassanis | DVD | |
2008 | 2020 | Pierre Costes | PS | Professeur retraité, conseiller général du canton de Villeneuve (2008-2015) |
2020 | En cours | Jean-Pierre Masbou | DVD | Cadre retraité, conseiller départemental du canton de Villeneuvois et Villefranchois depuis 2015 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].
En 2019, la commune comptait 1 988 habitants[Note 6], en augmentation de 2,69 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 104 | 3 133 | 3 192 | 2 984 | 3 372 | 3 364 | 3 251 | 3 723 | 3 443 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 413 | 3 234 | 3 326 | 3 213 | 3 277 | 3 074 | 3 079 | 2 948 | 2 826 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 036 | 3 638 | 3 660 | 2 821 | 2 705 | 2 502 | 2 512 | 1 814 | 1 611 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 473 | 1 461 | 1 493 | 1 649 | 1 891 | 2 017 | 1 999 | 1 945 | 1 990 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 988 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 857 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 817 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 290 €[I 5] (20 640 € dans le département[I 6]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 5,2 % | 4,6 % | 6,5 % |
Département[I 8] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 099 personnes, parmi lesquelles on compte 76,4 % d'actifs (70 % ayant un emploi et 6,5 % de chômeurs) et 23,6 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 675 emplois en 2018, contre 713 en 2013 et 644 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 786, soit un indicateur de concentration d'emploi de 85,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,5 %[I 11].
Sur ces 786 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 326 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 6,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
244 établissements[Note 9] sont implantés à Villeneuve au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 244 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 62 | 25,4 % | (17,7 %) |
Construction | 31 | 12,7 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 57 | 23,4 % | (27,5 %) |
Information et communication | 6 | 2,5 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 1,2 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 5 | 2 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 25 | 10,2 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 39 | 16 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 16 | 6,6 % | (7,8 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,4 % du nombre total d'établissements de la commune (62 sur les 244 entreprises implantées à Villeneuve), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :
La commune est dans le Bas Quercy, une petite région agricole occupant l'extrême-ouest du département de l'Aveyron[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 114 | 73 | 65 | 63 |
SAU[Note 12] (ha) | 3 820 | 3 836 | 3 853 | 3 663 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 114 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 73 en 2000 puis à 65 en 2010[51] et enfin à 63 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 45 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[52],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 3 820 ha en 1988 à 3 663 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 34 à 58 ha[51].
De son passé de sauveté puis de bastide, la ville a conservé un riche patrimoine de constructions civiles du XIIIe au XVe siècle[53].
Inscrit MH (1925)[54]
L'église du Saint-Sépulcre est un bel édifice roman du XIe siècle en forme de croix grecque. Au XIVe siècle, son abside orientale a été détruite pour faire place à une nef gothique pleine de lumière dédiée à Saint Pierre et Saint Paul. La partie romane, plus sombre, semble laisser place à la méditation.
Inscrit MH (1988)[55]
Dans le hameau de Toulongergues, se présente l'église préromane Saint-Pierre, construite avant l'an Mille (?) près d'une nécropole datant du Ve siècle, et, à côté, l'ancien logis du prieur datant du XIVe-XVe siècle, aussi appelé château[56].
C'est au milieu du XIe siècle que fut fondée par Pierre Béranger, évêque de Rodez, le monastère de Villeneuve construit en l'honneur du Saint-Sépulcre. L'église primitive fut bâtie, au début du XIIe siècle, en forme de trèfle autour d'un carré central limité par quatre piliers. Au XIVe siècle, le cœur fut détruit et prolongé par une nef gothique, terminée par une abside à cinq pans dont la voûte repose sur six branches d'ogives; dans l'absidiole Nord, voûte, ornée d'une peinture XIIIe siècle), figurant un Christ en majesté entouré des symboles des évangélistes. le clocher roman, élevé sur la croisée du transept, a été surhaussé à l'époque gothique
Inscrit MH (1928)[57]
La Porte haute, qui compte trois étages, fermée par deux herses, a servi de prison.
Inscrit MH (1928)[58]
La Tour porte Cardalhac, encore appelée Tour Savignac, un des derniers vestiges des fortifications du XIVe siècle.
Inscrit MH (1928)[59]
Inscrit MH (1997)[60]
Il s'agit d'un ancien prieuré avec un pigeonnier.
Le musée des arts et savoirs populaires fondé par Aline Brisebois[61] présente des milliers d'objets de la vie courante dans sept salles, sur deux étages, dans une maison médiévale des XIVe et XVe siècles, place des Conques.
Villeneuve fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.
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Blason | De gueules à la croix estrée, recroisetée et pommetée de douze pièces d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
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Détails | Adopté par la municipalité. |
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Alias | ![]() Blason attribué en 1696 par Charles d'Hozier, dans l'Armorial général de France. |
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