Au recensement de 2001, la municipalité comptait 58 594 habitants[2], dont 71,65% de Croates, 5,83% de Serbes et 4,82% d'Italiens; 8,28% des habitants n'ont pas indiqué d'affiliation ethnique[3].
Il s'agit d’une commune bilingue croate/italien[4]. Pula est la seule localité de la municipalité.
Histoire
Les dreadnoughts austro-hongrois à Pola en 1915.La division de la Vénétie julienne entre et : en lilas, la zone A (occupation américano-britannique, administration civile italienne); en vert, la zone B (occupation et administration civile yougoslaves); en rouge, la «ligne Morgan» qui les séparait; le territoire libre de Trieste en surimpression jaune; et la frontière de 1954 en bleu (par laquelle Pula devient yougoslave), officialisée au traité d'Osimo.
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(février 2022).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
L’histoire de la ville de Pula remonte à près de 3 000 ans[5]. Une légende locale place le mythe des Argonautes, en quête de la Toison d'or, non pas en mer Noire, mais en mer Adriatique, et en fait les fondateurs de Polis, la future Pula. En fait, il y a bien eu une colonisation grecque dans les environs, sur l’île de Cres (Chersos en grec) où ils fondèrent la colonie d’Apsoris.
Un des plus importants édifices de la ville est l’amphithéâtre romain de Pula, arena en latin. On trouve également dans l’ancienne ville romaine de Pola un Temple d'Auguste, l’ancien capitole du forum (transformé en palais communal), un arc de triomphe (l'arc des Sergius), un mur d’enceinte en ruines et les restes (dont la façade) de deux théâtres antiques.
Des fouilles récentes ont permis de mettre au jour les fondations de différents quartiers romains, les travaux sont encore en cours (2006).
Peu d’endroits en Méditerranée regroupent autant d’architectures différentes dans un si petit espace. Les temples romains y défient les palaces baroques, les églises chrétiennes font face aux villas viennoises, et des pans de murs médiévaux voisinent avec des édifices remontant à l’Antiquité.
Après avoir appartenu au thème byzantin de Dalmatie, Pola devient possession vénitienne au XIVesiècle. Fortifiée par l’ingénieur militaire français Antoine de Ville, la ville s'affirme au XIXesiècle comme la principale base navale de l’Autriche-Hongrie, et est renforcée en conséquence. Pola abritait un observatoire astronomique et le service hydrographique de la marine austro-hongroise. La ville est alors multiculturelle: il y a une majorité d’Italiens ainsi qu'une forte présence d'Autrichiens, de Slaves et d'autres nationalités dans la ville et ses environs.
À l’issue de la Première Guerre mondiale, les troupes italiennes occupent Pola, annexée à l'Italie comme le reste de l’Istrie.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 4 mai 1945, la ville est prise par les troupes yougoslaves, puis, en 1954, est intégrée à la Yougoslavie (sous le nom de «Pula») comme l’est déjà le reste de la péninsule istrienne depuis 1947. En 1947, en l'espace de quelques mois, 28 058 Italiens sur une population d'environ 31 000 quittent alors la ville pour échapper aux massacres des foibe et choisissent la voie de l'exil. Les maisons et les propriétés des Italiens exilés sont aussitôt occupées par des citoyens yougoslaves que le régime de Tito fait arriver du reste du pays. La cession de la ville est entérinée par le traité d'Osimo de 1975.
Transport
L'amphithéâtre romain de Pula-Pola.
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(février 2022).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Pula est l'arrivée de la piste cyclable EuroVelo 9 qui part de Gdansk sur la mer Baltique et passe par la Pologne, la République tchèque, l'Autriche, la Slovénie et la Croatie.
Pula dispose d'un petit aéroport international exploité par diverses compagnies lowcost (Ryanair, etc.) et la compagnie nationale Croatia Airlines, mais la plupart des liaisons aériennes se font par Trieste ou Zagreb.
Tourisme
En 1870 à Pula avait été créé le premier musée de la marine du monde en Autriche. C'est sur les îles au large de Pula que l'intelligentsia yougoslave résidait en été, de même que le maréchal Tito, dont la résidence a été ouverte au public en 2005.
Pula possède un festival de cinéma international, le Festival du film de Pula.
La langue parlée par une très grande majorité des habitants est le croate, en particulier sous la forme čakavienne (parler ikavien).
De plus, une majorité des habitants parle italien, et l'activité touristique de la ville fait que de plus en plus de personnes parlent allemand et anglais.
La signalisation routière est bilingue, normalement affichée en double forme croate et italienne.
Monuments
Vestiges romains:
Amphithéâtre
Temple d'Auguste
Arc des Sergius
Porta Gemina
Autres:
Cathédrale
Chapelle de Santa Maria Formosa
Fortin qui domine la ville
Palais Communal du XIIIesiècle (hôtel de ville)
Ceinture fortifiée de Pula
Église franciscaine du XIVesiècle ainsi que son monastère attenant.
Statue de James Joyce
Personnalités liées à la ville
Egidio Bullesi (1905-1929), membre profès de l'Ordre franciscain séculier, nommer Vénérable en 1997;
Alida Valli (1921-2006), actrice italienne qui tient le rôle principal dans le film Senso de Luchino Visconti, ainsi que dans Le Troisième Homme de Carol Reed, née à Pola le en Italie;
Laura Antonelli, actrice italienne qui fut la compagne de Jean-Paul Belmondo, née à Pola le en Italie, morte à Ladispoli (Rome) en 2015;
Rossana Rossanda, journaliste et une femme politique italienne (Parti communiste italien), née à Pola le ;
Sergio Endrigo, auteur-compositeur-interprète, né à Pola en 1933, mort à Roma en 2005;
Mikela Ristoski, championne paralympique de saut en longueur, née à Pula en 1989;
Antonio Smareglia (1854-1929), compositeur;
Tarsilla Osti, née à Pola, religieuse mystique, vénérable;
Luka Stepančić, handballeur international croate;
Stjepan Hauser, violoncelliste;
James Joyce, et sa future femme, Nora Barnacle, vécurent de début novembre 1904 à début mars 1905 à Pola où il était professeur d’anglais à l’école Berlitz.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии