De la Révolution française jusqu'à 2015, la commune a été chef-lieu d'un canton.
Géographie
Généralités
Le Tarn dans la retenue du barrage de Pinet au lieu-dit le Piala.
Au sud du Massif central, dans la moitié sud du département de l'Aveyron, la commune de Saint-Rome-de-Tarn est située à l'intérieur du parc naturel régional des Grands Causses. Le territoire communal, qui s'étend sur 52,06 km2, est arrosé par le Tarn sur plus de dix kilomètres dans des gorges appelées Raspes, dont cinq kilomètres lui servent de limite territoriale au nord-est et au nord-ouest, en deux endroits distincts.
L'altitude minimale se trouve localisée à l'extrême nord-ouest, près du lieu-dit Puech Gazal, dans la retenue du barrage de Pinet, là où le Tarn quitte la commune et sert de limite entre celles de Saint-Victor-et-Melvieu et Viala-du-Tarn. L'altitude maximale avec 665 mètres est située dans le sud, au sud-est du lieu-dit la Vayssière.
À l'intersection des routes départementales (RD) 31 et 993 et dominant le Tarn en rive droite de près de 50 mètres, le bourg de Saint-Rome-de-Tarn est situé, en distances orthodromiques, seize kilomètres à l'ouest-sud-ouest du centre-ville de Millau et quarante-deux kilomètres au sud-est de Rodez.
La commune est également desservie par les RD 50, 73, 96, 250 et 527.
Saint-Rome-de-Tarn se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[1].
Communes limitrophes
Carte de Saint-Rome-de-Tarn et des communes avoisinantes.
Saint-Rome-de-Tarn est limitrophe de sept autres communes.
Panneau franco-occitan à l'entrée du bourg de Saint-Rome-de-Tarn.
Les mentions anciennes de Saint-Rome-de-Tarn sont: en 1322 Sancti Romani de Tarno[2], 1327 Santo Romano de Tarno[3], 1332 locus Sti Romani de Tarno[4], 1334-1342 locus S. Romani de Tarno[5], 1341 parrochiarum bailivie Sancti Romani de Tarno[6], 1441 he de Sant-Roma-de-Tarn[7], 1666 St Roume de Tarn[4], 1757 Saint-Rome-de-Tarn[8]. Durant la Révolution, la commune porte le nom de Pont-Libre[9].
En occitanrouergat la commune porte le nom de Sant Roma de Tarn.
Histoire
La première apparition du nom de Saint-Rome-de-Tarn date du Vesiècle lorsque saint Amans partit évangéliser le Rouergue. Au Xesiècle, un château fort, dit «de la Tour grosse», est construit.
Place forte du protestantisme, le bourg est ruiné après les guerres de Religion.
Au XVIIIesiècle, la ville dépendait administrativement de la province du Rouergue, du diocèse de Vabres, du parlement de Toulouse, de l'Intendance de Montauban, et de l'élection de Millau[10].
À la Révolution française, la commune devient chef-lieu d'un canton[9]. Elle porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792 – 1795), le nom de Pont-Libre[9].
La commune s'agrandit en 1843 avec la fusion de trois autres communes Saint-Michel-de-Landesque, Saint-Victor-et-Melvieu et Les Costes-Gozon[9]. En 1852, ces trois territoires sont cédés pour former les communes de Saint-Victor-et-Melvieu et Les Costes-Gozon, cette dernière absorbant le territoire de Saint-Michel-de-Landesque[9]. À une date non précisée, comprise entre 1820 et 1852, la commune de Montredon a également fusionné avec Saint-Rome-de-Tarn[9].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 883 habitants[Note 1], en augmentation de 2,56% par rapport à 2013 (Aveyron: +0,67%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 467
1 696
3 251
3 118
3 154
3 105
3 070
3 144
1 645
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 735
1 597
1 652
1 607
1 701
1 550
1 506
1 547
1 512
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 515
1 378
1 354
1 096
1 103
1 010
980
855
809
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
811
729
669
629
676
715
817
820
861
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
872
883
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Manifestations culturelles et festivités
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Santé
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Sports
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Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 325 ménages fiscaux[Note 2], regroupant 676 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 860 €[I 1] (20 640 € dans le département[I 2]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 473 personnes, parmi lesquelles on compte 79,4% d'actifs (71,2% ayant un emploi et 8,1% de chômeurs) et 20,6% d'inactifs[Note 3],[I 3]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 6]. Elle compte 274 emplois en 2018, contre 325 en 2013 et 262 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 342, soit un indicateur de concentration d'emploi de 80,3% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,8%[I 7].
Sur ces 342 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 132 travaillent dans la commune, soit 39% des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 79% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2% les transports en commun, 11,5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,4% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
81 établissements[Note 4] sont implantés à Saint-Rome-de-Tarn au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 5],[I 10].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
81
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
16
19,8%
(17,7%)
Construction
15
18,5%
(13%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
24
29,6%
(27,5%)
Activités financières et d'assurance
3
3,7%
(3,4%)
Activités immobilières
1
1,2%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
6
7,4%
(12,4%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
8
9,9%
(12,7%)
Autres activités de services
8
9,9%
(7,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,6% du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 81 entreprises implantées à Saint-Rome-de-Tarn), contre 27,5% au niveau départemental[I 11].
Entreprises
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[16]:
Entreprise Jacques Arles, transports routiers de fret de proximité (7 644 k€)
Aveyronnaise Transports Location, activités des sociétés holding (484 k€)
L'économie de la commune est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive axée sur l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à l'élaboration des fromages de Roquefort et du pérail, tomme et pour la production de veaux et agneaux destiné à l'engraissement. Il existe une diversification: bois de chauffe, apiculture. Des commerces sont présents dans le bourg ainsi que deux artisans d'art, une potière et une vitrailliste. Les loisirs influent également sur l'économie communale: location estivale de maisons meublées, camping, randonnée, vélo tout terrain, découverte nature, pêche de parcours première et seconde catégorie, chasse à partir du quinze août.
Agriculture
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[17]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 36 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] à 23 en 2000 puis à 19 en 2010[19] et enfin à 18 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 50% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51% de ses exploitations[20],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 3 029ha en 1988 à 2 835ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 84 à 158ha[19].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Témoignages du passé préhistorique de la région, cinq mégalithes ont été répertoriés sur le territoire communal: les dolmens d'Auriac[21], du Borie Blanque[22], de Font Réal[23], de Taurine[24] et des Tourelles[25].
Les portes du bourg, vestiges des XIVeetXVesiècles.
Le bourg médiéval, avec ses ruelles étroites, ses maisons décorées (logis à tourelle, fenêtre à meneaux…)
À Auriac, on peut voir les ruines d'un ancien château fort.
L'église Saint-Romain de Saint-Rome-de-Tarn.
L'église Saint-Médard d'Olonzac.
L'église Saint-Clément de Saint-Clément.
Une statue de Monseigneur Denys Auguste Affre, natif de Saint-Rome-de-Tarn, est érigée sur la place du Terral. Une autre statue provenant d'Affreville (ville d'Algérie située à 120 kilomètres d'Alger et fondée en 1848 en l'honneur de Denys Affre, aujourd'hui Khemis-Miliana) se tient devant la maison de retraite portant son nom, enfin une autre est dressée place de la Cité à Rodez.
Les cascades.
Le dolmen du Borie Blanque.
Ancienne porte de ville.
Castel du XIXesiècle dans le bourg.
Ruelle dans le bourg.
Le monument aux morts.
Le pont de la route départementale 993.
Cascade se déversant dans le Tarn.
carte postale ancienne de la grande cascade.
Plage le long du Tarn.
Personnalités liées à la commune
Raymond de Mostuéjouls (Monstucjouls ou Musfojoli) né vers 1280, à Saint-Rome-de-Tarn, issu d'une grand famille du Rouergue[26]. Il fut nommé évêque de Saint-Flour en 1318[27],[26]. C'était un homme profondément érudit et hautement qualifié dans le domaine de la discipline ecclésiastique. Il est élu cardinal, le ; il vécut jusque vers 1335, et fut enterré sous le portique de Saint-Guilhem-le-Désert[26].
Jacques Affre-Saint-Rome (1791-1868), frère de Denys, député de l'Aveyron de 1848 à 1851.
Denys Affre (1793-1848), archevêque de Paris de 1840 à 1848, natif de la commune.
Michel Loirette (1943-), écrivain dont la famille était originaire de Saint-Rome-de-Tarn a consacré plusieurs livres à cette région.
Héraldique
Article principal: Armorial des communes de l'Aveyron.
(oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf.Alain Marc), Sant-Roma: Aissenas, Broquièrs, Brossa, Las Còstas, L'Estrada, Sant-Victor, Lo Truèlh / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sant-Roma, Rodez, Mission départementale de la culture, coll.«Al canton», , 239p., ill., couv. ill.; 28 cm (ISBN2-907279-20-3, ISSN1151-8375, BNF36688572)
Maurice Chalhoub, Auriac: commune de Saint-Rome-de-Tarn: des origines à nos jours, Saint-Rome-de-Tarn, le Païssel Saint-Romain, , 92p., ill., couv. ill.; 30 cm (ISBN2-9503350-0-4, BNF40108742)
Albert Carrière, Notes sur Saint-Rome-de-Tarn par Albert Carrière, 1913, Saint-Rome-de-Tarn, le Païssel Saint-Romain, , 146p., ill., fac-sim., couv. ill.; 24 cm (ISBN978-2-9503350-0-5 et 2-9503350-0-4, BNF41234048)
Michel Loirette, La légende des Grands Causses: chronique romanesque, Etiolles, Lotra, coll.«Mémoire de nos vies», , 319p., couv. ill. en coul.; 21 cm (ISBN978-2-9512682-4-1, BNF41459273)
André Bonnefis (préf.Jean Delmas), L'histoire de Saint-Rome-de-Tarn, Saint-Rome-de-Tarn, le Païssel Saint-Romain, , 248p., ill. en noir et en coul., fac-sim., couv. ill. en coul. (ISBN978-2-9503350-2-9, BNF42489794)
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[18].
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