Saint-Guilhem-le-Désert (prononcer [sɛ̃ ɡijɛm lə dezɛʁ] ou [sɛ̃ ɡilɛm lə dezɛʁ]), ou Sant Guilhèm dau Desèrt['sant gi.'ʎɛndawde'zɛrt] en languedocien, est une commune située dans le nord du département de l'Hérault en Occitanie, traversée par le chemin d'Arles, l'un des chemins de Compostelle.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, le Verdus, le ruisseau de la Combe du Bouys, le ruisseau du Pontel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (les «gorges de l'Hérault» et les «hautes garrigues du Montpelliérais»), un espace protégé (le «Saint-Guillhem-le-Désert») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Guilhem-le-Désert est une commune rurale qui compte 245 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 962 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saute-Rocs ou Saute-Rochers ou 0.
Faisant partie du Grand Site de France des Gorges de l’Hérault, elle entre dans le classement de l'association Les Plus Beaux Villages de France[1],[2].
Géographie
Accès
Le territoire de la commune de Saint-Guilhem-le-Désert couvre près de 40 km2. Il est traversé par les routes départementales D 122 et D 4[3].
Les villes les plus proches sont: Ganges, ville proche de la source de l'Hérault à environ 35 km au nord-est; Montpellier (via Montarnaud et Aniane) à 35 km au sud-est; Gignac à 15 km au sud; Saint-André-de-Sangonis à 12 km au sud-sud-ouest; et Lodève (via A75, Gignac et Aniane) à 35 km à l'ouest.
Situation, description
La commune est située aux confins du Massif central, dans la moyenne vallée de l'Hérault, au nord du département du même nom. C'est une zone montagneuse formée par le prolongement de la montagne de la Séranne et de la montagne de la Sellette à quelques kilomètres des Garrigues de la plaine du Languedoc[3].
Le village a conservé un aspect médiéval.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Hydrographie
L'Hérault et le canal d'irrigation de Gignac bordent la commune au sud-est. Les autres principaux cours d'eau arrosant la commune sont le Verdus, le ruisseau de Font-Basse dont une partie sert de limite de commune au nord, le ruisseau de la Combe des Arboussets (au nord-est) et le ruisseau de la Combe de Brunan au sud. De nombreux autres ruisseaux plus petits irriguent le territoire (ravin de Coste Vieille, ruisseau des Poujols, etc.)[3].
Les Lavagnes, l'Estagnol et les écarts du mas de Faissas, de Tourreau, de Lapourdoux, d'Agre, de l'Arbousier[3]. Seule la maison forestière des Plos est habitée.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[4].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 16,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Montarnaud», sur la commune de Montarnaud, mise en service en 1980[9] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,1°C et la hauteur de précipitations de 869,9 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Sete», sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 38 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 15°C pour la période 1971-2000[13], à 15,4°C pour 1981-2010[14], puis à 15,8°C pour 1991-2020[15].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].
Un espace protégé est présent sur la commune:
le «Saint-Guillhem-le-Désert», une réserve biologique dirigée, d'une superficie de 250,5ha[18].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[20]:
les «gorges de l'Hérault», d'une superficie de 21 736ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forêt de Pins de Salzman et chênaie verte) et rupicoles sont bien conservés. La pinède de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-Désert est une souche pure et classée comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forêt développée sur des roches dolomitiques[21]
les «hautes garrigues du Montpelliérais», d'une superficie de 45 444ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30% des effectifs régionaux[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[23]:
le «massif du Roc de la Vigne et plaine de Lacan» (1 314ha), couvrant 3 communes du département[24];
le «mont Saint-Baudille» (550ha), couvrant 4 communes du département[25],
la «vallée du Verdus et cirque de l'Infernet» (316ha), couvrant 2 communes du département[26];
le «causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne» (44 035ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[27];
le «massif des gorges de l'Hérault et de la Buège» (21 342ha), couvrant 17 communes du département[28].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Guilhem-le-Désert.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Guilhem-le-Désert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[29],[I 1],[30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (53,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,1%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,3%), zones agricoles hétérogènes (0,7%)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Guilhem-le-Désert est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 1996, 1997, 2003, 2011 et 2014[34],[32].
Saint-Guilhem-le-Désert est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[35].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Guilhem-le-Désert.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[36]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 24,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 198 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 152 sont en en aléa moyen ou fort, soit 77%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Guilhem-le-Désert est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[39].
Toponymie
Le toponyme «dau Desèrt» date de l'époque où le terroir était dévégétalisé par les pratiques d'élevage des trop nombreux habitants du bourg. Toute forme de végétation avait un emploi pour l'alimentation du bétail ou le chauffage. Ces pratiques paysannes de subsistance ont duré jusqu'au début du XXesiècle, puis la déprise agricole intervint du fait de l'exode rural, laissant la végétation pousser à nouveau alentour.[réf.nécessaire]
Histoire
En 804, le comte de Toulouse et duc d'Aquitaine saint Guillaume (Guilhèm en langue d'oc) fonde une abbaye dans un lieu de la vallée de l'Hérault alors à l'écart de toute présence humaine, un «désert», le vallon de Gellone. L'abbaye est appelée abbaye de Gellone, ou, après sa mort en 812, abbaye de Guillaume, et devient l'abbaye de Saint-Guilhem après sa canonisation en 1066.
La relique d'un morceau de la vraie croix attire la dévotion de nombreux pèlerins et l'abbaye devient une étape très importante de pèlerinage. Une agglomération se développe autour de l'abbaye.
Au Moyen Âge, l'abbaye se trouve sur le territoire du diocèse de Lodève alors que l'abbaye d'Aniane, toute proche, fondée vers 782 par un proche de Guillaume, relève du diocèse de Maguelone.[réf.nécessaire]
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Verdus-le-Désert[40].
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Le village a été classé le deuxième Village préféré des Français en 2012 parmi les 21 autres villages présents dans la compétition.[réf.nécessaire]
Le village de Saint-Guilhem-le-Désert (carte postale début XXesiècle).
Plan cadastral de Saint-Guilhem-le-Désert dressé en 1828.
Blasonnement
Article détaillé: Armorial des communes de l'Hérault.
Les armoiries de Saint-Guilhem-le-Désert se blasonnent ainsi:
d'azur à une crosse accompagnée de deux lettres capitales, S à dextre et G à senestre, et senestrée en chef d'une étoile, le tout d'or
Politique et administration
Mairie.Rue de Saint-Guilhem-le-Désert.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans l'Hérault (§ Saint-Guilhem-le-Désert).
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
2001
2008
Jacques Andrieux
-
-
2008
2020
Philippe Machetel
MoDem puis GÉ
Professeur de faculté
2020
En cours
Robert Siegel
Ancien cadre
Les données manquantes sont à compléter.
Selon la classification de l'INSEE, Saint-Guilhem est une commune rurale qui ne fait partie d'aucune aire ou espace urbain, bien qu'elle soit adjacente à l'aire urbaine et à l'espace urbain de Montpellier[I 4].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].
En 2019, la commune comptait 245 habitants[Note 10], en diminution de 5,77% par rapport à 2013 (Hérault: +7,63%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
754
800
962
920
849
876
868
925
914
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
891
895
849
832
821
765
716
678
582
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
536
569
541
404
427
363
348
270
250
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
261
229
274
236
190
245
241
243
263
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
259
245
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Les listes nominatives de recensement de population ont été numérisées et sont consultables en ligne sur le site des Archives départementales de l’Hérault[44].
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 127 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 230 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 780 €[I 5] (20 330 € dans le département[I 6]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 165 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2% d'actifs (59,9% ayant un emploi et 17,3% de chômeurs) et 22,8% d'inactifs[Note 12],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 104 emplois en 2018, contre 102 en 2013 et 99 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 106, soit un indicateur de concentration d'emploi de 98,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,7%[I 11].
Sur ces 106 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 55 travaillent dans la commune, soit 52% des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 52,9% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1% les transports en commun, 24,1% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 22,1% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (22 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 14ha[47],[Carte 5],[Carte 6].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
90 établissements[Note 16] sont implantés à Saint-Guilhem-le-Désert au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 17],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
90
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
8
8,9%
(6,7%)
Construction
2
2,2%
(14,1%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
67
74,4%
(28%)
Activités immobilières
4
4,4%
(5,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
5
5,6%
(17,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
1
1,1%
(14,2%)
Autres activités de services
3
3,3%
(8,1%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 74,4% du nombre total d'établissements de la commune (67 sur les 90 entreprises implantées à Saint-Guilhem-le-Désert), contre 28% au niveau départemental[I 15].
Tourisme et activités
Randonnées et activités de pleine nature
Saint-Guilhem-le-Désert et le cirque de l’Infernet (au fond) vus du belvédère du Berger.Abbaye de Gellone.Restes de l’église Saint-Laurent.
De nombreux chemins, pistes de défense de la forêt contre les incendies (DFCI) et sentiers sillonnent la commune, entre les gorges de l'Hérault et la montagne de la Séranne[3]. C'est une zone karstique qui abrite de nombreuses grottes et avens comme la grotte ouverte au public: la grotte de Clamouse, qui se trouve dans la ville d'à-côté (Saint-Jean-de-Fos).
La via Tolosa du chemin de Compostelle traverse les monts de Saint-Guilhem par le GR653[3].
Le chemin dit de Saint-Guilhem est un ancien chemin de transhumance au départ de la cité médiévale et remontant au nord vers les hauts plateaux de l'Aubrac. Il emprunte plusieurs sentiers de grande randonnée (GR) jusqu'à Aumont-Aubrac.
L'ensemble du massif est classé Natura 2000. On pratique toute l'année la randonnée pédestre, la spéléologie, et le canoé-kayak. Le vélo tout terrain (VTT) n'est autorisé que sur les pistes DFCI (interdiction sur les sentiers étroits ou monotraces).
Concerts et festivals
L'été, l'abbaye de Gellone et la chapelle des Pénitents à Aniane, sont les lieux d'accueil de concerts, en particulier ceux des Rencontres Musicales de Saint-Guilhem-le-Désert[48].
Fête médiévale
Chaque année, le premier dimanche de juin, le bourg retrouve ses couleurs d'antan avec une fête médiévale.
Lieux et monuments
Saint-Guilhem-le-Désert, le site des abords du village et le cirque de l’Infernet ont été classés pour préserver leur caractère historique et pittoresque.
Musée lapidaire installé dans l'ancien réfectoire de l’abbaye. La collection de sculptures du cloître, les sarcophages de saint Guilhem et de ses sœurs, Albane et Bertrane[49], ainsi qu'un film retraçant l'histoire de l'abbaye et de la reconstruction d'éléments du cloître à partir des travaux du laboratoire MAP du CNRS y sont exposés.
Château du Géant, éléments de fortification et de défense du bourg avec sa légende de la pie[50].
Monuments historiques classés
Ancienne abbaye de Gellone, joyau de l'art roman, classée monument historique ainsi que son église, l'orgue de 1789, le cloître et le maître-autel du XVIIIesiècle.
Vestiges de l'église Saint-Laurent du XVIIesiècle, maintenant maison communale[51].
Tour dite des Prisons du XVIIesiècle, tour carrée, haute d'environ 14 mètres.
Maison romane du XVIIesiècle, près de l'église.
Ancien moulin de l'abbaye, du XVIIesiècle, avec sa grosse meule double encore conservée.
Aux alentours
Ermitage Notre-Dame-du-Lieu-Plaisant, à une heure de marche au nord de Saint-Guilhem-le-Désert[52].
Chapelle des Pénitents à Aniane. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[53] et inscrit aux monuments historiques.
Abbatiale Saint-Sauveur à Aniane.
Le Pont du Diable entre les communes d'Aniane et Saint-Jean-de-Fos, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
[Alzieu 1991] Gérard Alzieu, «La suppression du titre abbatial de Saint-Guilhem-du Désert et de la juridiction quasi épiscopale dont jouissait son abbé sur le val de Gellone», Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos7-8, 1991-1992, p.133-140 (résumé, lire en ligne [PDF], consulté le ).
[Alzieu 1993] Gérard Alzieu et Bernard Homps, «L'autel roman de Saint-Guilhem-le-Désert», Mémoires de la Société archéologique de Montpellier, vol.21, , p.27-38.
Association Les amis de Saint-Guilhem-le-Désert, Saint-Guilhem-le-Désert au Moyen Âge: nouvelles contributions à la connaissance de l'abbaye de Gellone (table ronde, mai 1995), Montpellier, Les Amis de Saint-Guilhem-le-Désert, , 288p..
Association Les amis de Saint-Guilhem-le-Désert, Saint-Guilhem-le-Désert et sa région, Aniane, Les Amis de Saint-Guilhem-le-Désert, , 200p..
[Barral & Lauranson 2004] Xavier Barral i Altet et Christian Lauranson-Rosaz, La Fondation de l'abbaye de Gellone, l'Autel Médiéval (actes de la table ronde d'août 2002), Association Les amis de Saint-Guilhem-le-Désert, .
[Borg 1995] H. Borg, Causses et garrigues guide Franck, éd. Didier Richard, .
[Bouché & Joly 2007] Félicie Bouché et Aude Joly, «Jean-Marie Amelin (1785-1858) à Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault)», Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos37-38, 2007-2008 (résumé, lire en ligne [PDF], consulté le ).
[Brichet 2003] Robert Brichet, «Mise en valeur de Saint-Guilhem-le-Désert: chronique des monuments historiques», Cahiers d'Arts et traditions rurales, Montpellier, Arts et traditions rurales, no16, 2003-2005.
[Carles 1945] M. Carles, «Folklore de Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault)», Folklore, Carcassonne, vol.6, no3, , p.43-52.
[Caumont 1993] D. Caumont, Monts et Grottes de Saint-Guilhem-le-Désert, La Ravoire, éd. Gap, .
[Caumont 1993] D. Caumont, La Grotte du Sergent: Monts de Saint-Guilhem (monographie), éd. CLPA, coll.«Explokarst» (no2), , 72p..
[Colby-Hall 1999] Alice Colby-Hall, «Nouvelles remarques sur le sceau conventuel de Saint-Guilhem-le-Désert au XIIIesiècle», Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos30-31-32, 1999-2000-2001, p.27-29 (résumé, lire en ligne [PDF], consulté le ).
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Filmographie
Le feuilleton télévisé français en six épisodes L'Or du diable, mettant en scène Jean-François Balmer (dans le rôle de l'abbé Saunière), Michel Aumont et Arielle Dombasle et consacré à l'énigme de Rennes-le-Château a été tourné en 1989 en décors naturels dans la forêt domaniale de la commune de Saint-Guilhem-le-Désert et les grottes de la Clamouse.
Le téléfilm policier Le Pont du Diable avec Élodie Frenck, tourné à Saint-Guilhem, au Pont-du-Diable et dans les environs a été diffusé par France 3, le .
Le téléfilm Age of Extinction de 2014 évoque brièvement Saint-Guilhem lors du crash d'un vaisseau aux alentours de la 18eminute.
Articles connexes
The Cloisters, musée américain de cloîtres médiévaux dans le quartier de Washington Heights.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Cf. carte INSEE: «Cartes thématiques - Statistiques locales»(version du 11 janvier 2012 sur l'Internet Archive), choisir "Départements", sélectionner Saint-Guilhem et demander "Aire urbaine", "Espace urbain",etc..
«Saint-Guilhem-le-Désert», Belles régions de France, no11, août-sept.-oct. 2012, p.74.
«Saint-Guilhem-le-Désert, carte interactive» sur Géoportail. Couches «Cartes IGN classiques», «Limites administratives» et «Hydrographie» activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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