Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Lergue, la Soulondres, le Laurounet, le ruisseau du Mas de Mérou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lodève est une commune urbaine qui compte 7 477 habitants en 2019. Elle est ville-centre de l'agglomération de Lodève et fait partie de l'aire d'attraction de Lodève. Ses habitants sont appelés les Lodévois ou Lodévoises.
Géographie
Représentations cartographiques de la commune
Mairie
1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique
Lodève se situe dans l'arrière-pays héraultais, à 45 km de sa préfecture, Montpellier, par l'est et à 50 km de Béziers par le sud. Elle est distante d'environ 80 km de la mer Méditerranée et se trouve sur l'axe autoroutier A75 allant vers Millau (Aveyron) à 60 km, Marvejols (Lozère) à 120 km, Aurillac (Cantal) à 210 km, Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) à 280 km et à 330 km de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Le territoire de Lodève (Lodévois) se situe au pied du Massif central (région des Causses) auquel on accède par le Pas de l'Escalette, à 12 km au nord de la ville. La commune est située dans la vallée étroite de la Lergue (affluent du fleuve Hérault), au pied du Causse du Larzac et à 8km du lac du Salagou. La cité était une étape pour rallier, avant l'ascension du Pas de l'Escalette, la province du Rouergue.
C'est le chef-lieu de l'aire urbaine de Lodève et de l'unité urbaine de Lodève.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Lodève (Distances: à vol d'oiseau / par la route)[1]
Lauroux (5.72 / 8,33 km) Les Plans (4.25 / 5,81 km)
Poujols (3.75 / 6,05 km)
Soubes (4.58 / 5,90 km) Fozières (3.82 / 5,46 km) Saint-Privat (8.93 / 13,93 km)
Joncels (10.06 / 17,38 km)
Soumont (2.87 / 5,93 km)
Lunas (10.36 / 14,27 km) Lavalette (5.82 / 11,10 km) Olmet-et-Villecun (3.07 / 5,43 km)
Le Puech (4.12 / 5,65 km)
Le Bosc (5.77 / 10,83 km)
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 15,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 7,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Soumont», sur la commune de Soumont, mise en service en 1991[7] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6°C et la hauteur de précipitations de 981,6 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Millau», sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 45 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,7°C pour la période 1971-2000[11], à 10,9°C pour 1981-2010[12], puis à 11,3°C pour 1991-2020[13].
Géologie
La géologie de Lodève et de sa région est particulièrement riche. Le bassin permien de Lodève est constitué d'une alternance de couches d'argilites rouges et de niveaux gréseux[14].
Sur le site de la Lieude, au bord du lac du Salagou, on peut observer des empreintes de pré-mammifères du Permien, ainsi que des fentes de dessiccation datant également de cette époque.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 4] sont recensées sur la commune[15]:
le «cours moyen de l'Hérault et de la Lergue» (976ha), couvrant 22 communes du département[16];
le «massif de l'Escandorgue» (7 245ha), couvrant 7 communes du département[17].
Urbanisme
Typologie
Lodève est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[I 1],[19].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lodève, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[I 2] et 9 840 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lodève, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,1% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (44,8%), zones agricoles hétérogènes (21,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,3%), zones urbanisées (14,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1%), cultures permanentes (1,2%), terres arables (1,1%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lodève est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers: le risque minier et le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lergue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 1996, 1997, 2003, 2004, 2006, 2014 et 2015[23],[21].
Lodève est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[24].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[25]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 66,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 974 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 628 sont en en aléa moyen ou fort, soit 82%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2015[21].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].
Risque particulier
L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[29]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[30].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lodève est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[31].
Toponymie
La commune a été connue sous les variantes: Loteva 2e s, (Table de Peutinger), Luteva vers 678, sedis Lodove (884), Lotevam (vers 1056), Lutevae (1107).
Le nom vient du gaulois Luteva composé de lut boue et suffixe -eva, soit «la ville bourbeuse ou du marais»[32],[33]. Cette boue serait en fait cette argile appelée argilite, qui fut utilisée dès l'Antiquité pour fabriquer des poteries[34].
Histoire
Lodève était la capitale d’une tribu Volque (les Lutevani), puis devint la cité romaine Luteva. L'oppidum de Luteva constitue un des centres de peuplement de la Celtique méditerranéenne. La cité est élevée au rang de colonie latine[réf.souhaitée].
Comme tous les chefs-lieux des cités gauloises, elle devient le siège d'un diocèse avec des évêques qui se succèdent depuis saint Flour au IIIesiècle jusqu'à la Révolution. Sa cathédrale est devenue l'église paroissiale et son palais épiscopal est devenu la mairie.
Depuis 1987, elle est officiellement l'une des villes-étapes sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle par la route d’Arles.
En 1573, Lodève fut mis à feu et à sang par Claude de Narbonne-Caylus, baron de Faugères et de Lunas, capitaine huguenot, beau-frère de Gabriel de Gep de Ginestet.
Cette cité épiscopale fut un centre textile très actif sous Louis XV. En 1726, le cardinal de Fleury, natif de la cité, lui accorda le monopole de la fourniture en draps pour les troupes royales d'infanterie.
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, créée dès et baptisée «société des amis de la constitution». Avec l’écart grandissant entre le peuple et la monarchie, elle change de nom pour «société des amis de la liberté et de l’égalité»[35].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Lodève accueille des évacués, notamment de la commune d'Esch-sur-Alzette (Grand-Duché de Luxembourg), ainsi que des expulsés originaires d'Alsace-Lorraine.
Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, la commune a abrité un hameau de forestage à partir de 1962, à destination de familles de harkis[36]. Un atelier de tissage, devenu atelier de la Savonnerie et rattaché au Mobilier national de Lodève depuis les années 1960, a été créé pour aider les épouses des anciens harkis et utiliser leur savoir-faire[37].
Par ailleurs, de 1863 à 1981, la ville était située à l'aboutissement de la ligne ferroviaire Vias - Lodève. Sa gare a depuis été détruite et remplacée par un centre commercial.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans l'Hérault.
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Professeur agrégé de droit, ancien ministre (1947 → 1954) Député de l'Hérault (1945 → 1958) Député de la 2ecirconscription de l'Hérault (1958 → 1967) Conseiller général de Saint-Gervais-sur-Mare (1967 → 1979) Maire de Lamalou-les-Bains (1953 → 1959 et 1971 → 1979) Démissionnaire[41]
Directrice de maison de retraite Conseillère régionale de Languedoc-Roussillon (2004 → 2008) Conseillère générale puis départementale de Lodève (2002 → 2017) Vice-présidente du conseil départemental (2015 → 2017) Présidente de la CC Lodévois et Larzac (2008 → 2017) Ancienne maire de Saint-Étienne-de-Gourgas (1989 → 2004) Décédée en fonction[44]
Pierre Leduc
PS
Retraité d'Areva, ancien premier adjoint Maire par intérim après le décès de Marie-Christine Bousquet[45]
Comédienne, ancienne première adjointe (2017 → 2020) Conseillère départementale de Lodève (2019 → ) Vice-présidente de la CC Lodévois et Larzac (2020 → )
Lodève est une sous-préfecture de l'Hérault. Lodève a été le siège d'un tribunal d'instance dont les anciens locaux sont aujourd'hui occupés par une Maison de la Justice et du Droit.
Jumelages
Lodève est jumelée avec:
South Kirkby and Moorthorpe(en)(Royaume-Uni).
Population et société
Démographie
Au dernier recensement, la commune comptait 7477 habitants.
Article détaillé: Recensement en France.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
7 906
7 449
8 317
9 056
9 919
11 208
10 477
10 718
11 238
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
12 765
11 864
10 571
9 464
10 528
10 185
9 532
9 060
8 416
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
8 200
7 395
7 668
6 508
6 629
7 020
6 135
6 242
6 426
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
6 869
7 556
7 910
8 378
7 602
6 900
7 400
7 334
7 361
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
7 381
7 477
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Le festival international de poésie Les Voix de la Méditerranée, fondé et dirigé par Maïthé Vallès-Bled de 1998 à 2009[55], regroupe des poètes et musiciens de tout le bassin méditerranéen.
Les expositions estivales organisées par le Musée de Lodève, de premier ordre. Ces expositions sont l'occasion de présenter l'œuvre d'un artiste (exposition Théo van Rysselberghe[56] en 2012) ou un courant artistique (De Chirico et la peinture italienne de l'entre-deux guerres[57] en 2003); c'est aussi l'occasion de monter une exposition à partir d'une collection privée ou publique (Chefs-d'œuvre de la collection Oscar Ghez — Discernement et engouements[58] en 2007).
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 3 586 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 7 603 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 560€[I 7] (20 330€ dans le département[I 8]). 30% des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (45,8% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 199 personnes, parmi lesquelles on compte 67,7% d'actifs (54,1% ayant un emploi et 13,6% de chômeurs) et 32,3% d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Lodève[Carte 3],[I 12]. Elle compte 3 104 emplois en 2018, contre 2 910 en 2013 et 2 880 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 318, soit un indicateur de concentration d'emploi de 133,9% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,4%[I 13].
Sur ces 2 318 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 463 travaillent dans la commune, soit 63% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 71,5% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4% les transports en commun, 19,5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
743 établissements[Note 11] sont implantés à Lodève au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
743
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
62
8,3%
(6,7%)
Construction
101
13,6%
(14,1%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
221
29,7%
(28%)
Information et communication
16
2,2%
(3,3%)
Activités financières et d'assurance
16
2,2%
(3,2%)
Activités immobilières
24
3,2%
(5,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
82
11%
(17,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
146
19,7%
(14,2%)
Autres activités de services
75
10,1%
(8,1%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,7% du nombre total d'établissements de la commune (221 sur les 743 entreprises implantées à Lodève), contre 28% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59]:
Ramond Et Compagnie, commerce de gros (commerce interentreprises) de combustibles et de produits annexes (36 209 k€)
Societe Languedocienne D Amenagements SA - Sla, construction de réseaux électriques et de télécommunications (11 761 k€)
Alimentation Sante Collective, autres services de restauration n.c.a. (3 627 k€)
Autocars Du Pays Lodevois, transports routiers réguliers de voyageurs (2 014 k€)
Alimentation Sante Retail, restauration de type rapide (894 k€)
Agriculture
La commune est dans le «Soubergues», une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 200 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 89 en 2000 puis à 18 en 2010[62] et enfin à 23 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 88% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67% de ses exploitations[63],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 412 ha en 1988 à 257 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 2 à 11 ha[62].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'ancienne cathédrale Saint-Fulcran de Lodève, place de l'Hôtel de Ville, du XIIIesiècle possède une vaste nef, un puissant clocher gothiques[64] et un orgue remarquable. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1840[65]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[65].
L'église Saint-Pierre-aux-Liens de Lodève, rue de Lergue, d'inspiration jésuite de style néoclassique avec fronton triangulaire en façade et coupole à la croisée du transept milieu XIXesiècle[64]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2014[66].
La Chapelle des pénitents blancs, boulevard Jean Jaurès (salle d'expositions).
La Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette de Saint-Martin.
L'église évangélique place de l'Abbaye.
Le musée de Lodève (maison natale du cardinal de Fleury). Ce musée municipal, installé dans l'hôtel de Fleury où résidait l'ancien ministre de Louis XV, comporte une partie archéologie et minéralogie ainsi qu'une partie consacrée aux Beaux-arts. Le musée possède un nombre important d'œuvres de Paul Dardé. Il y est organisé tous les étés des expositions concentrées sur le XIXesiècle et le début du XXesiècle principalement. Il expose aussi les stèles discoïdales trouvées à Usclas-du-Bosc[64].
Le monument aux morts pacifiste réalisé par le sculpteur Paul Dardé[64] dont les quatre femmes debout représentent, d'après l'épouse du sculpteur, «les saisons, dressées contre l'oubli»[67].
La manufacture de tapis de la Savonnerie, ouverte en 1967, faisant partie du Mobilier national[64].
L'ancien palais épiscopal et actuel hôtel de ville, à côté de la cathédrale, dont les pavillons sont coiffés de toitures à brisis recouverts de tuiles vernissées à motifs géométriques à la bourguignonne[64].
La façade de l'hôtel de la Paix, caractéristique des années 1900[64].
La tour du portalet de côtes (monument historique) boulevard Montalangue.
La maison natale du ferronnier d'art Benjamin Cusson, place de l'Hôtel-de-Ville, classée monument historique depuis 1930 pour son balcon en ferronnerie (XIXesiècle). Celui-ci est orné de médaillons en cuivre repoussé[68],[64].
Le pont de Montifort, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1964[69],[64].
Galerie du patrimoine
L'ancienne cathédrale Saint-Fulcran.
Église Saint-Pierre-aux-Liens de Lodève
Lodève, plan de l'enclos du palais épiscopal 1736.
Le pont de Montifort sur la Soulondre.
La halle Dardé.
Le balcon de Cusson.
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Randonnée
Le sentier de grande randonnée 7 reliant le ballon d'Alsace à Andorre passe par Lodève.
Personnalités liées à la commune
Saint Flour: évêque de Lodève au IVesiècle.
Saint Fulcran: évêque de Lodève de 949 à 1006.
Bernard Gui (1261-1331): inquisiteur, évêque de Lodève de 1324 à 1331.
Raymond Guilhem de Budos (? - 1363): neveu de Clément V, seigneur de Clermont, Lodève, Budos, Beaumes-de-Venise, Bédoin, Caromb, Entraigues-sur-la-Sorgue, Loriol et Mormoiron, gouverneur de Bénévent, maréchal de la Cour pontificale et Recteur du Comtat Venaissin de 1310 à 1317.
Eugène Arrazat (3 octobre 1826 - 24 septembre 1883): avocat et homme politique. Une rue porte son nom.
Georges Auric (1899-1983): compositeur de musique, membre du fameux groupe des Six.
Guillaume Briçonnet (1470-1534): évêque de Lodève de 1489 à 1519, évêque de Meaux de 1516à1534, réformateur, fondateur du Cénacle de Meaux.
Auguste Calvet (1843-1921): sénateur de la Charente-Maritime.
Michel Chevalier (1806-1879): économiste et homme d’État, négociateur et signataire du Traité de Commerce de 1860 instituant le libre échange entre la France et l’Angleterre (précurseur du Marché Commun).
Jean Louis Conneau (1880-1937): aviateur et promoteur des grands raids aériens.
Benjamin Cusson (1799-1875): maître ferronnier et chalcographe, auteur de la Croix de Peyrou à Montpellier. À Lodève, il a notamment réalisé des ouvrages pour la cathédrale Saint-Fulcran[70].
Paul Dardé (1888-1963): sculpteur et tailleur de pierre.
Cardinal André Hercule de Fleury (1653-1743): précepteur puis ministre d’État de Louis XV.
Joseph Galtier, 2 avril 1867 - 26 septembre 1925, homme de lettres. Une rue porte son nom.
Germain Martin: membre de l’Institut de France, plusieurs fois ministre des finances, savant économiste.
Jacques Martin de Lagarde, général de la Révolution et de l'Empire. Une rue porte son nom.
Auguste Maurel (1841-1899): ancien député du Var, sous-préfet à Toulon et Lodève.
Francis Morand (1915-1945): résistant et déporté.
Jean de Plantavit de la Pause (1579-1651): évêque de Lodève de 1625 à 1646, historien, spécialistes des langues sémitiques.
Paul Leroy-Beaulieu: membre de l’Institut de France. Un des fondateurs de la Science des finances.
Vitraux du chœur de la cathédrale Saint-Fulcran de Lodève.
Intérieur de la cathédrale.
Façade en trompe-l'œil.
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Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes de l'Hérault.
Les armoiries de Lodève se blasonnent ainsi: d'azur à la croix cantonnée au premier d'une étoile, au deuxième d'un croissant, au troisième d'une lettre L capitale, au quatrième d'une lettre D capitale, le tout d'or, sur le tout d'azur à une fleur de lys aussi d'or.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault: Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415p. (ISBN2-904624-00-7, lire en ligne), p.213
Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance, 2001, art. luto-, luteuo-, page 178.
Abderahmen Moumen, Du camp de transit à la cité d'accueil, in Fatima Besnaci-Lancou et Gilles Manceron (dir.), Les harkis dans la colonisation et ses suites, préface de Jean Lacouture, Ed. de l'Atelier, février 2008, (ISBN978-2-7082-3990-6).
Bernard Durieu, Tapis d'Algérie en Lodévois - héritage d'un art populaire, éd. Dommens, Penzénas, 1997, (ISBN978-2-9104-5738-9).
H.-G. Paris, Histoire de la ville de Lodève, de son ancien diocèse et de son arrondissement actuel, Montpellier, 1851, p.404(lire en ligne)
«M. Paul Coste-Floret est élu au conseil municipal de Lodève», Le Monde, (lire en ligne)
«M. Paul Coste-Floret donne sa démission de maire et de conseiller municipal de Lodève», Le Monde, (lire en ligne) «M. Paul Coste-Floret a adressé au préfet de l'Hérault sa démission de maire et de conseiller municipal de Lodève.»
«Lodève: le conseil municipal rend hommage à Daniel Mallet», Midi-Libre, (lire en ligne)
Rémy Cougnenc, «Marie-Christine Bouquet, maire PS de Lodève, est décédée», La Marseillaise, (lire en ligne) «Marie-Christine Bousquet, maire PS de Lodève, présidente de la Communauté de communes Lodévois Larzac, et vice-présidente du Conseil départemental de l’Hérault est décédée à l’âge de 62 ans, ce mercredi 15 novembre 2017.»
«Pierre Leduc va succéder à Marie-Christine Bousquet à Lodève», Midi-Libre, (lire en ligne, consulté le ) «Le premier adjoint sera le seul candidat lors du conseil municipal de ce lundi 27 novembre, à 18 h.»
Alain Mendez, «Gaëlle Lévêque élue d’une courte tête et très chahutée», Midi-Libre, (lire en ligne, consulté le ) «Battu de 16 voix, Claude Laateb a bien failli créer une énorme surprise face à la première adjointe sortante, dans un scrutin où 60% des électeurs se sont déplacés. Il va faire un recours.»
Collectif, 36 000 cicatrices. Les monuments aux morts de la Grande Guerre, Paris, Editions du patrimoine, Centre des monuments nationaux, , 97p. (ISBN978-2-7577-0495-0), p.84.
[Appolis 1952] Émile Appolis, Le jansénisme dans le diocèse de Lodève au XVIIIesiècle, Albi, Impr. Coopérative du Sud-Ouest,
[Appolis 1951] Émile Appolis, Le diocèse civil de Lodève: un pays languedocien au milieu du XVIIIesiècle: étude administrative et économique, Albi, Impr. Coopérative du Sud-Ouest, , 675p.
[Bayard 2014] Marc Bayard et Ivonne Papin-Drastik, Lodève et la manufacture de la Savonnerie: une histoire à partager, Paris, Mare & Martin Arts, , 105p.
Constant Blaquière, Histoire des Évêques de Lodève; Plantavit de La Pause. (1910)
[Blaquière 1913] Constant Blaquière, Histoire l'ancien diocèse de Lodève d'après les visites pastorales: (XVIIe - XVIIIe siècle), Montpellier, Librairie Louis Valat, , 258p. (lire en ligne)
[Derrieu 2011] Bernard Derrieu, Lodève: au vingtième siècle, Lodève, Charte Lodévois-Larzac, , 159p.
[Martin 1900] Ernest Martin, Cartulaire de la ville de Lodève dressé d'après des documents inédits pour servir de preuves à l'histoire de la ville de Lodève depuis ses origines jusqu'à la Révolution, Montpellier, Serre et Roumégous, , 494p. (lire en ligne)
[Martin-1 1900] Ernest Martin, Histoire de la ville de Lodève depuis ses origines jusqu'à la Révolution: Des origines aux guerres de religion, t.1, Montpellier, Serre et Roumégous, , 393p. (lire en ligne)
[Martin-2 1900] Ernest Martin, Histoire de la ville de Lodève depuis ses origines jusqu'à la Révolution: Des guerres de religion à la Révolution, t.2, Montpellier, Serre et Roumégous, , 503p. (lire en ligne)
[Paris-1 1851] H.-G. Paris, Histoire de la ville de Lodève, de son ancien diocèse et de son arrondissement actuel, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, t.1, Montpellier, Typographie et lithographie de Bohem, , 421p. (lire en ligne)
[Paris-2 1851] H.-G. Paris, Histoire de la ville de Lodève, de son ancien diocèse et de son arrondissement actuel, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, t.2, Montpellier, Typographie et lithographie de Bohem, , 407p. (lire en ligne)
HG Paris, Histoire de la ville de Lodève, de son ancien diocèse et de son arrondissement actuel, Montpellier, Boehm,
Romain Wagner, Des carriers hettangeois à travers l'Histoire, Quarto d'Altino, 2015, 176 pages. (ISBN978-2-9527697-9-2).
Fonds d'archives
Fonds: Archives communales de Lodève (1213-1817) [18,80 ml]. Cote: 142 EDT. Montpellier: Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
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