Saint-André-de-Sangonis [sɛ̃.t‿ɑ̃.dʁe də sɑ̃ɡɔnis] (Sant Andrieu de Sangònis ['sant an'driew de san'ɡɔnis] en occitan), est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Saint-André-de-Sangonis | |
La mairie | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes Vallée de l'Hérault |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Gabaudan 2020-2026 |
Code postal | 34725 |
Code commune | 34239 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Andréens |
Population municipale |
6 198 hab. (2019 ![]() |
Densité | 316 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 39′ 02″ nord, 3° 30′ 15″ est |
Altitude | Min. 26 m Max. 122 m |
Superficie | 19,6 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Saint-André-de-Sangonis (ville isolée) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gignac |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie.saintandredesangonis.com |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, la Lergue, le ruisseau de Lagamas, le ruisseau de l'Argenteille, le ruisseau de Tieulade et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de l'Hérault ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-André-de-Sangonis est une commune urbaine qui compte 6 198 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-André-de-Sangonis et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saint-Andréens ou Saint-Andréennes.
Situé à 34 km de Montpellier, Saint-André-de-Sangonis se trouve dans la vallée de l'Hérault à mi-chemin entre la Méditerranée et l'Aveyron. De magnifiques paysages se trouvent à proximité de cette ville : le Lac du Salagou, le pic Saint-Loup.
Le village, situé sur la route très passante entre Montpellier et Millau, était jusqu'en 2005 la seule agglomération traversée par l'autoroute A750. Une déviation a permis depuis de désengorger le village de ces flots incessants de voitures et de camions devenus très dangereux et nuisibles pour les habitants.
St-Saturnin-de-Lucian (5.50 / 6,56 km) Jonquières (3.61 / 4,40 km) Saint-Guiraud (4.84 / 5,85 km) Saint-Félix-de-Lodez (3.82 / 3,94 km) |
Montpeyroux (5.09 / 6,68 km) |
St-Guilhem-le-Désert (10.06 / 11,87 km) Lagamas (3.15 / 3,89 km) Puéchabon (11.72 / 14,14 km) Aniane (8.39 / 9,82 km) |
Ceyras (3.72 / 3,88 km) |
![]() |
Gignac (3.96 / 4,27 km) |
Clermont-l'Hérault (6.36 / 7,43 km) Brignac (3.85 / 4,49 km) Canet (5.52 / 13,22 km) |
Puilacher (9.22 / 15,19 km) |
Aumelas (9.33 / 14,11 km) St-Bauzille-de-la-Sylve (5.09 / 9,34 km) Popian (4.29 / 8,48 km) Pouzols (3.72 / 8,48 km) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 680,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 31 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[13].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « gorges de l'Hérault »[15], d'une superficie de 21 736 ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forêt de Pins de Salzman et chênaie verte) et rupicoles sont bien conservés. La pinède de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-Désert est une souche pure et classée comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forêt développée sur des roches dolomitiques[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[17] : la « rivière de l'Hérault de Gignac à Canet » (317 ha), couvrant 8 communes du département[18] et la « vallée de la Lergue » (225 ha), couvrant 8 communes du département[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[17] : le « cours moyen de l'Hérault et de la Lergue » (976 ha), couvrant 22 communes du département[20].
Saint-André-de-Sangonis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[21],[I 1],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-André-de-Sangonis, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 5 927 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (75,3 %), zones urbanisées (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), forêts (2,8 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-André-de-Sangonis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault, la Lergue et le ruisseau de Lagamas. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2011, 2014, 2015 et 2019[26],[24].
Saint-André-de-Sangonis est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 83,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 167 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 108 sont en en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
La commune est en outre située en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 10] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[32].
On trouve la citation de la ville en 934 dans le cartulaire de Gellone no 74 sous le nom parochia sancti Andreas Sanguivomensis, et, en 996, dans le cartulaire d'Aniane sous le nom villa de Sangonias. Les restes d'une villa montrent que l'occupation du lieu remonte au moins à l'époque romaine. Il subsiste les vestiges d'un pont romain à 300 m du pont de Gignac qui permettait à la voie Nîmes à Toulouse de franchir l'Hérault. Le village semble appartenir en 1031 à l'abbaye de Gellone, puis à l'évêque de Lodève.
L'évêque de Lodève installe un castrum sur le site autour duquel va s'installer des habitations. Le village va être entouré d'une enceinte et de fossés. Au XIIIe siècle, la communauté du village est administrée par trois consuls. Les consuls administrent aussi la communauté voisine de La Garrigue. La communauté dépend de deux paroisses, la paroisse de Saint-André dont le curé est présenté par l'évêque, et la paroisse de Notre-Dame-de-Camboux, dont le curé est nommé par l'abbaye Saint-Guilhem-le-Désert[33].
Pendant la guerre de Cent Ans, le pays est touché par des épidémies de peste. Il est traversé par de nombreuses troupes et subit leurs exactions.
Les guerres de religion le pays subi des troubles. Les troupes protestantes commandées par Claude de Caylus, baron de Faugères et Lunas, pillent et ravagent le diocèse, en 1573. Le ils ont pris Lodève. Une communauté protestant est attestée au village en 1577 qui possède un temple administré par un consistoire. Les protestants ont obtenu de parvenir aux charges de consul en 1582. La communauté protestante est reconnue par l'Édit de Nantes, en 1598. Elle recrute un maître d'école protestant en 1600. À partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, les conversions entraînent une diminution de la communauté protestante, avant la révocation de l'édit de Nantes, en 1685. Le temple protestant est ensuite détruit.
À partir du XVIe siècle, le village fait partie de la sénéchaussée de Béziers et de l'intendance du Languedoc. Il dépend du ressort du parlement de Toulouse. L'évêque de Lodève est toujours le seigneur du lieu. Le village connaît une période de développement au XVIIIe siècle facilitée par l'amélioration des communications grâce à la construction du pont de Gignac.
En 1720, la peste atteint la région du Gévaudan (département de la Lozère actuelle), des mesures sont prises dans tout le territoire du Languedoc pour éviter la propagation « du mal contagieux ». À Saint-André-de-Sangonis, des barrières sont construites et les habitants sont confinés strictement[34].
Entre 1790 et 1794, Saint-André-de-Sangonis absorbe les communes de Cambous et de Sainte-Brigitte[35].
Au cours de la Révolution française, entre et , la commune porte provisoirement le nom de Beaulieu[35]. Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution », créée en et comptant 207 membres en nivôse an II[36].
L'emblème du village est le porc nègre (le cochon noir).
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Blason | De gueules à la croix de Saint André d'or ; au chef cousu d'azur chargé d'une palme en barre brochant sur une flèche en bande la pointe en bas, accostées des lettres S et C capitales, le tout d'argent. |
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Détails | D'après un document aimablement transmis par J-P Fernon. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | mars 2008 | Gérard Delfau | PS (jusqu'en 1998) puis PRG | Sénateur (1980-2008) |
mars 2008 | mars 2014 | Bernard Douysset | UMP | |
mars 2014 | février 2017 | Patrick Lambolez | DVD | Chirurgien-dentiste |
février 2017 | En cours | Jean-Pierre Gabaudan[37] | DVD | Viticulteur |
Au dernier recensement, la commune comptait 6198 habitants.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 593 | 1 817 | 1 945 | 1 984 | 2 131 | 2 150 | 2 125 | 2 269 | 2 264 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 387 | 2 392 | 2 706 | 2 639 | 2 565 | 2 539 | 2 548 | 2 602 | 2 805 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 639 | 2 554 | 2 611 | 2 467 | 2 413 | 2 665 | 2 630 | 2 334 | 2 136 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 295 | 2 594 | 2 574 | 2 675 | 3 472 | 3 782 | 4 567 | 4 690 | 5 319 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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5 678 | 6 198 | - | - | - | - | - | - | - |
Le village possède un complexe sportif Raymond-Boisset (gymnase, salle de danse, dojo, terrain de football stabilisé, plateau sportif) avec le stade Sangonis (terrain de football synthétique, deux terrains de tennis, demi-terrain de tennis avec mur d'entraînement).
En 2018, la commune compte 2 489 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 6 193 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 360 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 40 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (45,8 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 10,7 % | 11,4 % | 10,3 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 656 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (65,8 % ayant un emploi et 10,3 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 254 emplois en 2018, contre 1 247 en 2013 et 1 136 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 448, soit un indicateur de concentration d'emploi de 51,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 13].
Sur ces 2 448 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 539 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
519 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-André-de-Sangonis au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 519 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 43 | 8,3 % | (6,7 %) |
Construction | 89 | 17,1 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 138 | 26,6 % | (28 %) |
Information et communication | 15 | 2,9 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 13 | 2,5 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 23 | 4,4 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 75 | 14,5 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 76 | 14,6 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 47 | 9,1 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,6 % du nombre total d'établissements de la commune (138 sur les 519 entreprises implantées à Saint-André-de-Sangonis), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 63 lors du recensement agricole de 2020[Note 16] et la surface agricole utilisée de 612 ha[Carte 4],[Carte 5].
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