Saint-Affrique (en occitanrouergatSant Africa) est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie, sous-préfecture de 1800 à 1926. Elle compte une population de 8 023 habitants (2019).
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Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques: le Pont Vieux, classé en 1886, le dolmen de Tièrgues, classé en 1889, le château de Mas Rougier, inscrit en 1979, ainsi que le pressoir de Savignac, inscrit en 1980.
Géographie
Localisation
La commune se situe dans le Massif central méridional et le département de l'Aveyron. Elle est traversée par la Sorgues, qui, avec ses affluents, a découpé sept montagnes et sommets: des Anglais, de la Quille, de la Fous, la sèrre (en français: la crête, le sommet), des Cazes, de Nougayrolle et du Rocher de Caylus. Cinq ponts permettent la circulation, par ordre d'ancienneté: le pont Vieux, le pont Neuf, le pont du Centenaire (ou des Frères), le pont Ferroviaire et le pont de la Résistance[1].
Peuplée de 8 023 habitants, elle forme avec la commune voisine de Vabres-l'Abbaye une petite agglomération, l'unité urbaine de Saint-Affrique.
Communes limitrophes
Place de la Liberté à la fin du XIXesiècle.
Saint-Affrique est limitrophe de dix autres communes —toutes situées dans l'arrondissement de Millau— dont Gissac au sud-est sur 750 mètres.
Carte de la commune de Saint-Affrique et de ses proches communes.
La superficie de la commune est de 11 096 hectares; son altitude varie de 279 à 720mètres[2].
La ville est la capitale du Saint-Affricain, pays attaché à la région naturelle des monts de Lacaune dont il constitue les dernières retombées[3]. Il présente des paysages, une flore, une faune et un patrimoine très diversifiés. Le territoire de la commune constitue une fraction du Parc naturel régional des Grands Causses.
Plusieurs zones géologiques très différentes se trouvent à proximité:
à l'est, les causses et vallées de l'Aveyron gorges, vallées et hauts plateaux calcaires;
au sud, le Rougier de Camarès schistes et argiles rouges;
au printemps et en automne, les vents d'ouest et du sud-ouest déterminent un climat océanique
en été, les vents du sud-est font prédominer un climat de type méditerranéen mais ces vents peuvent aussi perturber le cours normal des saisons à toute époque de l'année
en hiver, les vents du nord soumettent ce pays aux rigueurs du climat continental
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1951 à 1995 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[4]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records ST AFFRIQUE (12) - alt: 365 m 43° 57′ 30″ N, 2° 51′ 18″ E Statistiques établies sur la période 1981-1995 - Records établis sur la période du 01-01-1951 au 31-03-1995
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
0,6
1,2
3,2
5,1
8,9
11,8
14,2
13,6
11,6
9
5
2,3
7,2
Température moyenne (°C)
4,2
5,5
8,1
10,2
14,3
17,6
21,1
20,7
17,8
13,4
8,5
5,6
12,3
Température maximale moyenne (°C)
7,8
9,8
12,9
15,4
19,8
23,5
28
27,8
24
17,8
12,1
8,9
17,4
Record de froid (°C) date du record
−20,5 16.01.85
−20,2 05.02.63
−12 08.03.71
−5 05.04.75
−2,4 01.05.60
3 06.06.89
5,1 01.07.72
3,6 31.08.86
0 27.09.72
−3 23.10.91
−11,5 06.11.80
−14,8 11.12.67
−20,5 1985
Record de chaleur (°C) date du record
17,8 28.01.66
24 24.02.90
26,8 31.03.65
29,6 23.04.66
33 26.05.73
38 30.06.68
40 30.07.83
39,5 16.08.87
37 17.09.87
30 05.10.86
23,8 06.11.92
20 15.12.89
40 1983
Précipitations (mm)
75,2
67,7
58,2
84,6
76,9
69,2
36,7
55,5
70,2
87,9
83,4
81,2
846,7
Source: «Fiche 12208001» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Voies de communication et transports
La desserte ferroviaire
Saint-Affrique avait espéré être sur le tracé d'une ligne joignant Rodez à Montpellier par les Causses mais, le passage par Tournemire et Millau fut décidé en 1867. En compensation, un embranchement joignant Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique fut accordé[5]
: déclaration d'utilité publique et concession à la Compagnie du Midi
: mise en service de la ligne de Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique
: déclaration d'utilité publique d'une ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique
: concession de Saint-Juéry-Saint-Affrique à la Compagnie du Midi
1904: adjudication de dix lots concernant la construction de la ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique
1914: de la main d'œuvre d'origine étrangère travaille sur le chantier
1915-1917: des prisonniers allemands sont réquisitionnés pour travailler sur le chantier
: l'État, responsable des infrastructures, livre celles-ci à la Compagnie du Midi qui proteste contre ce nouveau «fardeau» et en réfère à l'avis du Conseil National Économique qui classe la ligne en travaux de seconde urgence
Avril 1934: le concessionnaire est autorisé à ne pas entreprendre les travaux de superstructure à sa charge (pose de la voie, signalisation, communications, mobilier des gares…) dans l'attente de jours meilleurs
fin 1938: la ligne de Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique est coordonnée
: déclassement de la ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique qui aura coûté 63 700 000 francs aux contribuables
1975: pose de quelques centaines de mètres de voie en direction de Saint-Juéry pour desservir la nouvelle zone industrielle de Saint-Affrique
années 1980: fermeture de Tournemire-Roquefort - Saint-Affrique au trafic marchandises
: cession par RFF des terrains aux collectivités territoriales qui transforment la plate-forme en piste cyclable. Ainsi la ligne de Tournemire-Roquefort est devenue une piste cyclable alors que la ligne de Saint-Juéry est devenue une route touristique procurant un très agréable itinéraire suivant la vallée du Tarn
Les trains
Avant 1914, des trains assuraient une correspondance à Tournemire-Roquefort avec presque tous les trains sillonnant la ligne des Causses. Il y avait cinq navettes l'hiver et six l'été.
Durant l'Entre-deux-guerres, la desserte avait été ramenée à quatre trains mixtes quotidiens
Après la fusion PO-Midi (1934), il n'y eut plus que deux trains légers et un mixte jusqu'à la coordination de fin 1938
Jusqu'à la fermeture, la ligne fut alors desservie par trois trains hebdomadaires remorqués par des Y 7400 de Béziers
Saint-Affrique est une commune rurale très vaste (environ 10 fois la taille moyenne des communes françaises de métropole), dont la surface (110 km2) est supérieure à celle de Paris intra-muros. L'aire urbaine de Sainte-Affrique englobe les communes voisines de Vabres-l'Abbaye et Saint-Jean-d'Alcapiès.
Plusieurs bourgs et villages, dont la population est parfois supérieure à celle des plus petites communes du département (Arnac-sur-Dourdou, Le Viala-du-Pas-de-Jaux) parsèment son territoire:
Villages et hameaux
Bedos, Boussac, Bournac, Le Cambon, Crassous, Saint-Étienne de Naucoules, Savignac, Tiergues, Truans, Vailhauzy, Vendeloves.
Hameaux, lieux-dits ou écarts
Camaras, la Capelle, les Cazes, la Cazotte, Caylus, Couat, Fregebise, Maxiliou, Monhargues, Moulin du Juge, Roc-Blanc, Saint-Amans, Saint-Vincent, Touloupy, Vaxergue, le Vern, la Vernière, Vispens.
Toponymie
Saint-Affrique doit son nom à Affricanus, évêque du Comminges au VIesiècle[6].
La commune est occupée dès le Néolithique, avec, comme vestiges visibles, le dolmen de Tièrgues, celui de Crassous ou de Boussac
Une occupation quasi continue du territoire est attestée par la présence, en divers lieux, de tessons de poteries depuis le Néolithique, jusqu'aux Ve – VIesiècles. (Caylus - Le Saint-Affrique d'avant Saint-Affrique, Jean Poujol, 1995, publié à compte d'auteur, chapitre I: L'environnement archéologique)
La légende
La tradition locale veut que vers 470, Affricanus, évêque de Comminges persécuté par les Wisigoths ariens, se réfugie dans la Vicaria Curiensis qui prend ensuite le nom de Saint-Affrique.
L'histoire
En fait, si plusieurs chartes du cartulaire de l'abbaye de Vabres mentionnent la Vicaria Curiensis à partir de 868, la localisation exacte de cette viguerie fait encore débat chez les historiens, dont certains la situent dans la vallée voisine du Dourdou.
En 942, le nom de Saint-Affrique est attesté pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Vabres: in valle Sorga, in ministerio Firmiaco, in vicaria Sancti Affricani...[7]
Jusqu'au milieu du Moyen Âge, le territoire et sa ville est sous la domination de la famille de Caylus. D'or, au lion léopardé de gueules accompagné de 16 étoiles de même posées en orle.D'or, au lion léopardé de gueules accompagné de 16 billettes de même posées en orle.
Vers 1270, le Pont-Vieux est construit.
En 1349, la ville est le siège d'une viguerie.
D'or à la croix fleurdelysée d'azur chargée en pointe d'un croissant du même, au chef aussi d'azur chargé de trois fleurs de lys du champ.
Au XIVesiècle, grâce à ses remparts, la ville résiste à l'attaque des Anglais.
Le au lendemain de la Saint-Barthélemy, les habitants de Saint-Affrique informés des massacres à Paris, refusent la violence, et scellent entre eux un pacte urbain de tolérance.
En 1628, contre la politique de Richelieu, la population à majorité protestante utilise les remparts pour résister aux troupes royales du prince de Condé et du duc d'Epernon. Femmes et filles de la ville s’illustrent dans la bataille et les assaillants sont contraints de lever le siège[8].
Après la reddition de La Rochelle et la paix d'Alès en 1629 toutes les places de sûreté doivent être supprimées. Les remparts de la ville ont été détruits sur ordre de Richelieu de 1632 à 1655.
Pendant la Révolution française, la ville prend le nom de Montagne-sur-Sorgue. Le décret du supprime ce nom et redonne à la ville l’appellation Saint-Affrique.
La ville devient après la Révolution française chef-lieu de district puis siège de sous-préfecture et le reste jusqu’en 1926.
En 1806, construction du nouveau temple protestant. Il est dévasté en 1815, pendant la Terreur blanche[10][sourceinsuffisante]
La ville est inondée en [11] puis de façon plus importante en [12]
En 1840, annexion des communes de Bedos-Peyralle, Bournac, Saint-Étienne-de-Naucoules et Vendeloves.
En 1854, une épidémie de choléra ravage la ville. Des vierges votives placées sur les façades des maisons (visibles encore actuellement) ont été disposées ainsi pour remercier la Vierge d'avoir protégé les habitants, très croyants à cette époque.
La première mention d'un seigneur de Caylus et de son château remonte à une charte datée de 1102 dans laquelle figure un certain Seguin de Caylus. Un testament daté de 1182 permettant d'identifier ses premiers descendants et l'étendue de cette seigneurie[13].
Il y avait quatre châteaux situés autour de Saint-Affrique dont celui de Caylus, au lieu-dit du «Rocher de Caylus» mais il n'en reste que quelques ruines et[13]:
Château de Bournac, hameau de Bournac[14] au nord-ouest de la commune,
Château de Roquefort-sur-Soulzon au nord-est,
Château de Versols au sud.
La généalogie non exhaustive de ces seigneurs est la suivante[15]:
Seguin de Caylus
Deux fils, Déodat et Pierre qui suivent (ou petits-fils?)
Déodat, seigneur de Caylus († av. 1182)
Une fille, Marie (v. 1160-?) qui suivra par son mariage
Pierre de Caylus († 1182), frère du précédent (dont le testament a permis d'établir une partie de cette généalogie)
Deux fils, Pierre et Arnaud qui n'hériteront que d'une partie des biens dont respectivement les châteaux de Verzols et de Roquefort
Pierre de Combret, vicomte d'Ayssènes et de Combret
marié à Marie de Caylus, fille de Déodat
Un fils, Déodat qui suit
Déodat II de Caylus, seigneur de Combret et de Caylus
marié en premières noces, vers 1209 à Irdoine de Sévérac, veuve de Guillaume de Rodez, fille unique et héritière de ses parents, Guy IV, seigneur de Sévérac et Béatrix de Canillac, dame héritière de Canillac en Gévaudan.
Ils eurent deux filles, Guise et Béatrix, et deux fils:
Guy de Sévérac, seigneur du lieu, qui fait la souche de la IIe maison de Sévérac en Rouergue.
Déodat II de Caylus ou de Canillac, seigneur de Caylus, de Combret, de Canillac, de Saint-Laurent-d'Olt, ainsi que de Thiézac et de Polminhac en Carladès. Il épouse Meliore de Saint-Ours, fille et héritière de Guillaume de Saint-Urcize, seigneur du lieu.
en secondes noces, vers 1230, Isaure, qui lui donne une fille, Hélis, héritière de Caylus qui épouse Guillaume-Bernard, seigneur d'Olargues, auquel elle ne donne qu'un fils, Déodat III, qui fait la suite des seigneurs de Caylus pendant cinq générations jusqu'à Alix de Caylus[réf.souhaitée].
La suite de cette généalogie demande à être vérifiée afin de s'assurer qu'il ne s'agit pas de la commune de Caylus
Alix de Caylus, apporte la seigneurie par son mariage en 1283 avec Philippe II de Lévis, seigneur de Florensac et de la Roche-en-Régnier, auquel elle donne plusieurs fils, dont:
Eustache de Lévis-Quélus (1464-), seigneur de Caylus, dont descend, trois générations après:
Quélus (1554-1578), un des mignons du roi Henri III. En dépit du titre de comte de Caylus de son père, c'était son oncle Jean de Lévisqui qui était seigneur de Caylus et ce fut sa fille Jeanne de Lévis qui hérita de Caylus et l'apporta par son mariage en 1574 à Jean-Claude de Pestels, seigneur de Branzac, dont est issu, quatre générations après:
le comte de Caylus, (1692-1765), célèbre écrivain, graveur, archéologue et collectionneur. Il avait comme oncle paternel:
le duc de Caylus, qui servit le roi Philippe V d'Espagne qui le fit duc espagnol de Caylus, et qui mourut en 1759 vice-roi du Pérou.
Blasonnements famille de Caylus:
D'or, au lion passant de gueules accompagné de 16 étoiles de même posées en orle.
D'or, au lion passant de gueules accompagné de 16 billettes de même posées en orle.
L'histoire contemporaine
, manifestation massive, ayant eu les honneurs de la presse nationale, pour protester contre la décision de l'Agence régionale de l'hospitalisation de fermer le service de chirurgie de l'hôpital de la commune. Cette manifestation est suivie par d'autres actions médiatiques (occupation du chantier du viaduc de Millau, grève de la faim de cinq personnes…) qui permettront de maintenir le service de chirurgie. C'est à cette occasion que fut créée la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux de proximité[16] le .
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[17],[18].
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Aveyron.
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Liste des maires
Article détaillé: Liste des maires de Saint-Affrique.
Intercommunalité
Saint-Affrique fait partie de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons.
Saint-Affrique est chef-lieu du canton de Saint-Affrique.
Saint-Affrique est également le nom donné à l'agglomération urbaine incluant la ville de Vabres-l'Abbaye pour une population totale de 9 335 habitants en 2016 et une superficie de 152,32 km2[I 1].
Avant la réforme administrative de 1926, Saint-Affrique était également chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Affrique, supprimé à cette occasion, qui groupait 6 cantons et 56 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2019, la commune comptait 8 023 habitants[Note 1], en diminution de 2,76% par rapport à 2013 (Aveyron: +0,67%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 578
4 616
5 348
6 008
6 336
6 421
6 208
6 760
6 618
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
6 760
6 807
7 046
7 214
7 622
7 598
7 177
7 223
7 026
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
6 699
6 571
6 495
6 211
6 181
6 592
6 881
7 455
7 236
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
7 142
7 674
8 223
8 475
7 798
7 507
8 022
8 112
8 251
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
8 034
8 023
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 3 825 ménages fiscaux[Note 2], regroupant 7 618 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 340 €[I 2] (20 640 € dans le département[I 3]). 41% des ménages fiscaux sont imposés[Note 3] (% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 590 personnes, parmi lesquelles on compte 75,2% d'actifs (66,6% ayant un emploi et 8,6% de chômeurs) et 24,8% d'inactifs[Note 4],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Saint-Affrique[Carte 1],[I 7]. Elle compte 3 642 emplois en 2018, contre 3 715 en 2013 et 3 668 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 097, soit un indicateur de concentration d'emploi de 117,6% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,8%[I 8].
Sur ces 3 097 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 042 travaillent dans la commune, soit 66% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 77,5% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9% les transports en commun, 15,7% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
775 établissements[Note 5] sont implantés à Saint-Affrique au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 6],[I 11].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
775
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
74
9,5%
(17,7%)
Construction
94
12,1%
(13%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
205
26,5%
(27,5%)
Information et communication
19
2,5%
(1,5%)
Activités financières et d'assurance
46
5,9%
(3,4%)
Activités immobilières
42
5,4%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
82
10,6%
(12,4%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
142
18,3%
(12,7%)
Autres activités de services
71
9,2%
(7,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,5% du nombre total d'établissements de la commune (205 sur les 775 entreprises implantées à Saint-Affrique), contre 27,5% au niveau départemental[I 12].
Entreprises
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[29]:
Societe Fromagere De Saint Afrique, fabrication de fromage (27 171 k€)
Sotourdi SA, supermarchés (18 527 k€)
Distaff, supermarchés (11 488 k€)
Cma Saint Affrique, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (6 601 k€)
SARL Lou Cussou, autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé (2 300 k€)
Depuis le Moyen Âge, la ville chef-lieu de commune, au centre d'un territoire essentiellement agricole, est un important lieu de commerce du sud Aveyron dont les marchés et foires actuels sont la survivance.
Tout au long du XIXesiècle, l'industrie du textile a dominé l'activité industrielle.
Au XXesiècle, l'industrie agroalimentaire avec en particulier le roquefort, puis le tourisme ont remplacé l'industrie textile.
Hormis l'activité industrielle liée à l'agriculture (machinisme agricole, construction métalliques), la seule industrie notable est la SEFEE (Société d'études et de fabrications électroniques et électriques) qui, avec un effectif de 140 salariés, dégage un chiffre d'affaires de 19,7 millions d'euros en 2007 (source: portail de la société).
Agriculture
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 91 lors du recensement agricole de 1988[Note 9] à 54 en 2000 puis à 42 en 2010[32] et enfin à 37 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 59% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51% de ses exploitations[33],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 4 480ha en 1988 à 3 583ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 49 à 97ha[32].
Santé
Saint-Affrique possède un centre hospitalier[34], (bloc opératoire, imagerie médicale, ophtalmologie, laboratoire, maternité, urgences[35]...), une maison de retraite type EHPAD,
Enseignement
Saint-Affrique fait partie de l'académie de Toulouse.
Avec son statut d'ex-sous-préfecture, c'est également un centre administratif et d'enseignement important:
Lycée et collège publics avec sections techniques (cité scolaire Jean-Jaurès),
Lycée privé (Saint-Gabriel),
Collège privé (Sainte-Jeanne-d’Arc),
Lycée d'enseignement agricole public (La Cazotte),
Lycée d’enseignement privé rural (Vaxergues),
CFPPA (Centre de formation professionnelle agricole pour adultes),
et pendant près de trente ans une école des métiers d'EDF, reprise par la chambre de commerce et d'industrie de Millau Sud-Aveyron, laquelle gère aussi l'école des métiers de l'animation et des techniques d'ambiance.
Sports
Rugby à XV
Rugby club saint-Affricain: Engagé en Fédérale 3 pour la saison 2020-2021
Handball
Saint-Affrique Handball: Club créé en 1981, les équipes séniors masculines et féminines sont engagées au plus haut niveau régional, saison 2020-2021 en prénational
Principales manifestations
Le Grand Prix de Saint-Affrique est un prix de peinture qui a été attribué pendant la seconde moitié du XXesiècle à des peintres de la "Jeune Peinture" exposant dans les principaux salons parisiens.
Ce prix consistait en un séjour d'un mois dans l'hôtel du fameux cuisinier François Decucq et permettait aux artistes invités de visiter et de peindre l'une des plus belles régions de France.
Les lauréats du prix les plus connus sont Maurice Boitel et Daniel du Janerand.
Le Salon des Amis des Arts: Exposition et concours de peinture organisé pendant une quinzaine de jours vers la fin de l'été.
Le tournoi international d'échecs de Saint-Affrique.
Le Challenge Armand Vaquerin: cette compétition estivale de rugby à XV est organisée chaque année depuis 1994 au mois d'août, sur plusieurs stades du Sud Aveyron (Millau, Saint-Affrique et Camarès).
Marché: tous les samedis matin sur le boulevard Victor-Hugo et le boulevard Charles de Gaulle.
Logotype de Fermiers De L'Aveyron, groupement départemental pour la promotion, la représentation et la défense des producteurs fermiers de l'Aveyron.
Marchés nocturnes Fermiers De L'Aveyron: une succession de trois grands marchés nocturnes de producteurs fermiers, organisés par le groupement départemental des producteurs fermiers, se tiennent le soir courant juillet-août dans le jardin public du centre-ville. Des produits agricoles vivriers, préparés ou non, sont proposés pour la consommation sur place sous forme de grandes tablées animées.
Foire: le troisième samedi de chaque mois sauf en mai – le 4.
Le "4 mai": c'est la plus importante foire de l'année, la fête foraine envahit deux des principales places pendant la journée du d'où son nom. Elle est également l'occasion de présentation de machinisme agricole.
La foire aux bestiaux, qui l'accompagnait, tombe petit à petit en désuétude: Dans les années 1950, chaque place avait sa spécialité animale et était surnommée par son nom (à l'origine en rouergat): la "place aux cochons" était la place François-Fabié…
Cette foire a maintenant lieu le 1erdimanche du mois de mai (depuis 2008)
La fête de Saint-Affrique, avec diverses manifestations (bals publics, corso fleuri…), a lieu pour la foire du mois de juin.
La Fête de la musique est très animée.
Depuis quelques années de nouvelles occasions de festivités rencontrent un grand succès:
Marchés aux puces les samedis matin des mois de juillet et août.
La foire aux produits biologiques est organisée le premier dimanche d'avril.
Ville étape sur le trajet des 100 km de Millau.
Médias
Deux journaux locaux à parution hebdomadaire:
Le Saint-Affricain, première parution le ;
Le Progrès Saint-Affricain, première parution le .
Saint-Affrique possède une page quotidienne dans les éditions régionales de La Dépêche du Midi, de Centre Presse et de Midi libre.
Une radio associative: Radio Saint-Affrique, elle peut s'écouter en podcast à partir de leur site.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine culturel
Patrimoine religieux
Le Pont Vieux et l'église.
Église paroissiale Notre-Dame de Saint-Affrique, datant XIXesiècle, édifiée de 1894 à 1905; de style gothique, à l'intérieur se trouve une Vierge en bois doré XVesiècle. Impressionnante élévation de la flèche néogothique riche de sculptures en «dentelles», qui culmine à 71 mètres (d'autres sources avancent 81 mètres…).
Église Sainte-Julitte-et-Saint-Cyr de Vendeloves. XIXesiècle.
Église Saint-Germain de Bournac. XIIeetXIXesiècles.
Église Notre-Dame de Tiergues. XIXesiècle.
Église de Bedos. XVIesiècle, avec des restes romans.
Église Saint-Martin du Cambon. XIXesiècle.
Église de Saint-Étienne-de-Naucoules. L'église existait en 1678.
Ancienne église et couvent des Cordeliers XIIIesiècle. Une des chapelles avait été fondée par la famille de Roquefeuil[36].
Églises XIXesiècle: de Boussac, de Vailhauzy.
Chapelle du couvent des Sœurs de l'Adoration-Perpétuelle de Saint-Affrique
Chapelle Saint-Amans de la Loubatière. XXesiècle.
Ancienne chapelle Saint-Amans de la Loubatière.
Chapelle Saint-Géraud de Bournac.
Ruines de la chapelle Saint-Martin de Boussac.
Niches avec statuettes votives de la Vierge dans les façades des maisons.
Temple de l’Église protestante unie de France de Saint-Affrique.
Patrimoine civil
Le rocher de Caylus
Le dolmen de Tièrgues classé monument historique, en 1889.
Vestiges des anciennes fortifications: tour d'enceinte, traces des remparts (aujourd'hui boulevard Victor-Hugo, boulevard de la République, place de la Liberté et boulevard Charles-de-Gaulle.
Ancien hôpital du XVIIIesiècle, aujourd'hui collège Foch.
Statue de Leftiez en l'honneur de sa victoire au ST17.
Collège Saint-Gabriel XIXesiècle.
Château de Vailhauzy XIXesiècle.
Château de Bournac (XIIIesiècle, XVesiècle) restauré XIXesiècle.
Ruines du château de Caylus sur le rocher de Caylus qui domine la ville.
Château du Mas Rougier (monument historique, inscription par arrêté du ): possède un logis rectangulaire, tour circulaire, tour carrée, meurtrières, et des mâchicoulis.
Le pont Vieux, classé monument historique par arrêté du , fut bâti vers 1270.
Le pont Neuf, fin XVIIesiècle.
La fontaine des Béliers, œuvre du sculpteur Rémi Coudrain sur la place de l'hôtel de ville.
Le jardin public et son kiosque à musique.
Le pressoir en pierre de Savignac (monument historique inscription par arrêté du ), du type en écusson.
La Maison de la mémoire du Pays saint-affricain (installée dans les locaux de l'ancienne sous-préfecture et maison natale d'Émile Borel): musée et bibliothèque où est déposé le fonds documentaire de Pierre et Marie-Louise Cabanes, découvreurs inlassables du patrimoine du Sud Aveyron.
Pastoralia, musée interactif sur l'élevage ovin.
Personnalités liées à la commune
Personnalités nées à Saint-Affrique
David Maurice Joseph de Saint-Maurice de la Redorte (1768-1833), homme politique.
Pierre-Frédéric Sarrus (1798-1861), mathématicien, auteur de travaux en mécanique, calcul des variations et qui a laissé son nom à une règle de calcul des déterminants.
Pierre-Auguste Sarrus (1813-1876), chef de musique militaire est à l'origine de l'invention du sarrussophone. Cette invention est contemporaine de celle du saxophone dont il se distingue, essentiellement, par l'utilisation d’une double anche[37].Sarrussophone.
Hippolyte Barascud (1819-1889), maire de la commune de 1878 à 1881.
Clément de Curières de Castelnau (1849-1907), polytechnicien[38], ingénieur de l'École des mines, dirigea les mines de Decazeville, Graissessac: il est le frère aîné d’Édouard.
Le général Édouard de Curières de Castelnau (1851-1944), chef d'état-major du généralissime Joffre pendant la Première Guerre mondiale.
Léonce de Castelnau, homme politique.
Émile Borel (1871-1956), mathématicien auteur de travaux sur le calcul des probabilités et de la théorie des jeux stratégiques, homme politique, député, ministre de la marine et maire de Saint-Affrique.
Mathieu de Costeplane, érudit aveyronnais.
Clamouse Pierre Henri, (1824 -1884), menuisier, acteur de la Commune de Paris[39].
Jean-Marie Pieyre (1954-1998), écrivain occitan.
Stéphane Diagana (1969-), athlète spécialiste du 400 mètres haies, champion du Monde et d'Europe.
Richard Sainct (1970-2004), motard français triple vainqueur du Rallye Paris-Dakar (1999, 2000 et 2003).
Stéphane Delpuech (1974-), joueur de rugby à XV professionnel.
Jérémy Blayac (1983-), joueur de football professionnel.
Émilie Gral (1986-), sportive de haut niveau en natation handisport, recordwoman du monde en 400 m quatre nages, élue en 2015 conseillère départementale du canton de Saint-Affrique, benjamine de l'assemblée départementale à 28 ans.
Loīc Minaudier, pilote moto de rallye raid. Plusieurs participations au Paris Dakar. A remporté le Hellas rallye de Grèce en mai 2021 comptant pour le championnat d’Europe de rallye raid.
Marc Vidal (1991-), joueur de football professionnel.
Autres personnalités liées à la ville
Louis Bernard (1746-1799), pasteur de l'Église réformée, né à Mialet, formé au désert puis au séminaire de Lausanne, député de l'Aveyron à la Convention nationale, il fait partie de la Commission chargé du dépouillement des papiers trouvés aux Tuileries dans l'armoire de fer. Modéré, il prend publiquement position et vote contre la mort du roi. Il présidera le Conseil des Anciens lors du coup d'état de fructidor an V, avant de se retirer à Saint-Affrique. Son fils deviens baron d’Empire sous le nom de Louis Bernard de Saint Affrique. Actuellement la famille se compose de 2 lignées cousines, l’une est représentée par Lorrain de Saint Affrique ex trésorier du Front national, l’autre par Antoine Bernard de Saint-Affrique, élu en mai 2021 PDG de Danone.
Denys Affre (1793-1848), archevêque de Paris, élève au collège Saint-Gabriel[40].
Louis Armand, (1854-1922) né près de Vabres; il fut l'un des compagnons les plus proches de Martel, l’«inventeur» de la spéléologie. L'aven Armand lui doit son nom.
Marguerite Appell (1883-1969), fille du mathématicien Paul Appell, épouse d'Émile Borel en 1901. Femme de lettres sous le pseudonyme de Camille Marbo (contraction de Marguerite Borel), prix Fémina en 1913, puis membre du jury et présidente du même prix; elle fut également maire-adjointe de Saint-Affrique.
Max Fourestier (1907-1986), médecin, élève du collège Saint-Gabriel.
Alfred Couderc (1882-1968), né à Abbas, Archiprêtre de Saint Affrique pendant les années 1934 à 1937, et nommé Evêque de Viviers qui a participé au Vatican au IIe Concile avec le pape PIE XI.
Jacques Godfrain (1943-), né à Toulouse, député de l'Aveyron (UMP) de 1978 à 2007, ancien ministre de la coopération (1995-1997) et maire-adjoint de Saint-Affrique (1983-1989).
Robert Ménard (1953-) né à Oran, journaliste français et maire de Béziers; il suit les cours du collège religieux Saint-Gabriel à Saint-Affrique, et envisage de devenir prêtre, ce à quoi sa mère s'oppose. En , il fait fermer son collège.
Stéphane Gomez (1976-), né à Millau, nageur français spécialiste de la nage en eau libre; il s'entraîne au club de Saint-Affrique.
Étienne Fournial (Éditeur scientifique), Cartulaire de l'Abbaye de Vabres au diocèse de Rodez: essai de reconstitution d'un manuscrit disparu, Rodez, Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, coll.«Archives historiques du Rouergue» (no21), , 196p., 24 cm (ISSN1245-9747, BNF36664062)
Denis (abbé) Teissier, La Ville de Saint-Affrique à travers les âges de l'Antiquité à 1900, Éd. du château de Montaigut,
François Marret (Directeur de publication), Saint-Affrique: hier et aujourd'hui, Saint-Affrique, Éd. Aurore création, , 197p., ill., couv. ill. en coul.; 22 x 31 cm (BNF35590839)
Théodule Nayral, Aperçus historiques sur la ville de Saint-Affrique et sur l'évêché de Vabres: Fac-sim. de l'éd. de Carcassonne: Impr. J. Parer, 1877, Saint-Affrique, Éd. Aurore création, , 328p., 17 cm + 1 plan de 1628; 17 x 28 cm (ISBN2-9507641-0-X, BNF36159650)
Gaston Boulouis, Regards sur le passé saint-affricain: l'œuvre des abbés Barthe, Saint-Affrique, G. Boulouis, , 86p., couv. ill.; 21 cm (BNF34664327)
Gaston Boulouis, Nouveaux regards sur le passé saint-affricain: les cinq demeures de Notre-Dame de Miséricorde, Saint-Affrique, G. Boulouis, , 90p., ill., couv. ill.; 21 cm (ISBN2-904706-01-1, BNF34862817)
André Soutou, «Testament du seigneur de Caylus: (commune de St-Affrique) en 1182», Revue du Rouergue, vol.32, , p.29-37 (lire en ligne)
Jean Carel (préf.Jacques Vaizy), Saint-Affrique en images, Saint-Affrique, Impr. du Progrès, , 95p., ill. en coul., couv. ill.; 27 cm (ISBN2-9523209-0-X, BNF39296094)
(oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf.Jean-Luc Malet), Sent-Africa: La Bastida, Caumèls-e-Lo Vialar, Ròcafòrt, Sant-Faliç, Sent-Esèri, Sent-Jan, D'Aucàpias, Sent-Roma de Sarnon, Tornamira, Vabre, Verzòls-e-La Pèira / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sent-Africa, Rodez, Mission départementale de la culture, coll.«Al canton», , 429p., ill., couv. ill.; 28 cm (ISBN2-907279-54-8, ISSN1151-8375, BNF38977452)
Yves Rouquette, 60 ans de creacion occitana: quasèrn de la mòstra, Sant-Africa, Ostal de la memòria: mòstra realizada per l'Associacio Cap l'Òc e l'Ostal de la memòria de Sant-Africa: 60 ans de création occitane: cahier de l'exposition, Saint-Affrique, Maison de la mémoire, du 4 juin au 10 août 2012, Saint-Affrique, Cap l'Òc (Centre d'animation pédagogique en occitan), , 24p., ill., couv. ill.; 21 cm (ISBN978-2-9534455-3-4, BNF43524342)
Association RELAIS (Recherches, études liées aux isolements saint-affricains), Guide pratique du pays saint-affricain: catalogue des ressources humaines, sociales et administratives, Saint-Affrique, RELAIS, , 278p., ill., couv. ill. en coul.; 30 cm (ISBN2-9504530-0-7, BNF35077854)
Michel Loirette, Le monstre de Gozon, Chronique aveyronnaise du pays saint-affricain, éd. L'Harmattan, 169 p.,(ISBN978-2-343-080253), 2016, notiBnF n°FRBNF44484185
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
Etienne Fournial, Cartulaire de l'abbaye de Vabres au diocèse de Rodez, Rodez/Saint-Etienne, Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron/C.E.R.C.O.R., , p.152 (charte n° 47).
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