Caylus, [kajlys] prononciation locale, Cailutz en occitan, anciennement Caylus-Bonnette, est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Bonnette, la Seye, le ruisseau de Laval, le ruisseau de Poux Nègre, le ruisseau de Sietges et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (le «causse de Gaussou et sites proches»), un espace protégé (l'«espace naturel du Four à pain») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Caylus est une commune rurale qui compte 1 473 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 5 424 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Caylusiens ou Caylusiennes.
Géographie
Localisation
Commune située en limite méridionale des causses du Quercy, proches des départements du Lot au nord et Aveyron à l'est. Elle a donné son nom au causse de Caylus.
La ligne 203 du réseau liO relie la commune à Montauban et à Rodez[2].
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Bonnette, la Seye, le ruisseau de Laval, le ruisseau de Poux Nègre, le ruisseau de Sietges, le Garracis, le ruisseau de Caudesaygues, le ruisseau de Fonpeyrouse, le ruisseau de Rigail et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Bonnette, d'une longueur totale de 24,9 km, prend sa source dans la commune de Puylagarde et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Saint-Antonin-Noble-Val, après avoir traversé 7 communes[5].
La Seye, d'une longueur totale de 18,6 km, prend sa source dans la commune de Parisot et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Varen, après avoir traversé 5 communes[6].
Réseau hydrographique de Caylus.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]
Moyenne annuelle de température: 12,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 12 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Ginals», sur la commune de Ginals, mise en service en 2000[12] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 914 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Montauban», sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 41 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6°C pour 1981-2010[16] à 14°C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].
Un espace protégé est présent sur la commune:
l'«espace naturel du Four à pain», un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 4,2ha[20].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: le «causse de Gaussou et sites proches»[22], d'une superficie de 198ha, un ensemble de petits causses sur sol karstique, argileux du bord du plateau du Quercy blanc. Il s'agit du site à orchidées le plus intéressant de Tarn-et-Garonne[23].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[24]:
les «bois d´Aubrelong, vallée de la Lère morte et vallons annexes» (1 470ha), couvrant 8 communes dont trois dans le Lot et cinq dans le Tarn-et-Garonne[25];
la «butte de Racanières et pech Cagnac - Caylus» (41ha)[26];
la «vallée de Saint Symphorien» (41ha), couvrant 4 communes du département[27];
la «vallée Sèche de Mouillagol et plateau de Ganiole» (458ha), couvrant 3 communes du département[28];
le «causse de Caylus, vallée de Sietges et haute vallée de la Lère» (8 815ha), couvrant 13 communes dont cinq dans le Lot et huit dans le Tarn-et-Garonne[29];
la «vallée de la Bonnette et vallée de la Seye» (6 289ha), couvrant 12 communes du département[30].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Caylus.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Caylus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[31],[I 1],[32].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (36,8%), zones agricoles hétérogènes (36,7%), prairies (19%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2%), terres arables (2%), zones urbanisées (0,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5%)[33].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Caylus est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Seye et la Bonnette. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[36]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2001 et 2018[37],[34].
Caylus est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[38].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Caylus.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[39].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 63,6% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 133 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 852 sont en en aléa moyen ou fort, soit 75%, à comparer aux 96% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[41].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[34].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].
Toponymie
Plusieurs hypothèses ont été émises sur l’étymologie du nom de Caylus. Un chevalier romain, nommé Caius Lucius, aurait fait construire un château, à l’origine de la ville qui porte son nom. Ailleurs, la tradition orale rapporte que Caylus vient de Caii lux, en référence à des feux allumés depuis la tour. Une autre source indique de Caylus vient de Castri locus. Toutes ces hypothèses ont été réfutées dans le Bulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne publié en 1888. L’auteur explique que Caylus dérive de la forme latine Castluscium ou Castellucium, qui par contractions successives, devient Castlucium, Castluz, Castlux, puis Caylucium en latin, et Caylutz ou Caylus en roman[43].
Le village s'appelait anciennement Caylus-de-Bonnette[44], ou Caylus-Bonnette, afin de ne pas être confondu avec la seigneurie de Caylus dont le château se trouvait au lieu-dit du Rocher de Caylus, commune de Saint-Affrique[45]
Sur l'Atlas de Trudaine, le toponyme utilisé est Caylux[46].
Histoire
Le château
Un castrum existait déjà avant 1176 et appartenait à Armand et Bertrand de Montpesat. Il fut échangé cette année-là contre les seigneuries et châteaux de Montpezat-de-Quercy et de Monclar-de-Quercy et devint possession du comte Raymond V de Toulouse[47].
Ville
La ville est prise par Simon de Montfort en 1211, incendiée, puis subit un second siège l'année suivante. En 1227 le comte de Toulouse installe les templiers à Lacapelle Livron. Il développe par ailleurs une véritable bastide accolée à l’ancien castrum. Caylus est annexé au domaine royal en 1270, en même temps que le comté de Toulouse. Avant la guerre de Cent Ans, Caylus est devenue une vraie ville, presque autant peuplée que Saint-Antonin, deuxième ville du Rouergue. En plus des guerres et de leurs malheurs, la peste noire de 1348 élimine un tiers de la population. La paix est de retour en 1444.
En 1562, les troupes calvinistes de Symphorien de Durfort, sire de Duras, s'emparent de la ville et massacrent 250 habitants. Caylus prendra le parti catholique, adhère au parti de la Ligue et accueille en 1622, Louis XIII y établit son quartier général durant le siège de Saint-Antonin.
Caylus ne se releva jamais des guerres de religion. Au XVIIIesiècle, les fortifications furent en grande partie démolies. De ville, Caylus est progressivement devenue un bourg rural.
Une légende est attachée à la construction de l'église de pèlerinage Notre-Dame-de-Livron: « la délivrance miraculeuse d'un dragon malfaisant, réalisée par le chevalier de Lagardelle, grâce à la protection de la Vierge ».
Camp militaire de Caylus
Article détaillé: Camp de Caylus.
Héraldique
Blason
De gueules au château de trois tours d'or maçonné de sable, surmonté d'une croisette cléchée, vidée et pommetée de douze pièces aussi d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Politique et administration
Mairie de Caylus.
La commune fait partie de l'arrondissement de Montauban, de la communauté de communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron et du Pays Midi-Quercy. Elle était le chef-lieu du canton de Caylus, avant le découpage territorial de 2014 et son intégration au nouveau canton de Quercy-Rouergue
Controverse démocratique: représentation de Caylus au sein de la communauté de communes.
A l’été 2020, l’élection d’un vice président est mise en cause par des membres du conseil communautaire ainsi que par des habitants de Caylus, commune de la CCQRGA. En effet, c’est un conseiller municipal de la liste minoritaire de Caylus qui est élu premier vice-président chargé de l’économie. Le président de la communauté de communes, Gilles Bonsang, argue que l’élection à un poste de vice-président d’un élu ayant perdu les élections municipales n’est pas contraire à la loi. La partie adverse explique qu’il s’agit de respecter l’esprit de la démocratie en reconnaissant le vote des électeurs de Caylus. Ainsi, Serge Regourd, élu de Laguépie, conseiller régional et spécialiste de droit public dénonce l’irrégularité de l’élection du vice-président à l’économie, le mépris de l’intérêt général et du service public. Lors d’un conseil communautaire, Gilles Bonsang menace d’user de son pouvoir de police afin de mettre fin au débat, menace jugée abusive par Serge Regourd. Le maire de Caylus, Vincent Cousi, informe le préfet Pierre Besnard de la situation[48],[49].
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Tarn-et-Garonne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[54].
En 2019, la commune comptait 1 473 habitants[Note 9], en diminution de 1,93% par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne: +4,13%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
5 000
5 131
5 411
5 398
5 319
5 424
5 152
5 302
5 363
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
5 212
4 973
4 950
4 829
4 928
4 644
4 563
4 265
4 033
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 654
3 770
3 529
2 580
2 488
2 382
2 089
2 006
1 788
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 662
1 658
1 364
1 409
1 308
1 324
1 526
1 531
1 536
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 450
1 473
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Musée: la Maison du Patrimoine et de l'Environnement[61].
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 659 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 1 351 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 050 €[I 4] (20 140 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 768 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3% d'actifs (64% ayant un emploi et 10,3% de chômeurs) et 25,7% d'inactifs[Note 11],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 745 emplois en 2018, contre 751 en 2013 et 771 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 521, soit un indicateur de concentration d'emploi de 142,9% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,8%[I 10].
Sur ces 521 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 311 travaillent dans la commune, soit 60% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 77,3% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6% les transports en commun, 9,1% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
201 établissements[Note 12] sont implantés à Caylus au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
201
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
43
21,4%
(9,6%)
Construction
34
16,9%
(14,9%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
52
25,9%
(29,7%)
Information et communication
2
1%
(1,9%)
Activités financières et d'assurance
4
2%
(3,4%)
Activités immobilières
5
2,5%
(3,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
22
10,9%
(14,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
19
9,5%
(13,6%)
Autres activités de services
20
10%
(9,3%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,9 % du nombre total d'établissements de la commune (52 sur les 201 entreprises implantées à Caylus), contre 29,7% au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[62]:
Constructions Metalliques Miramond, fabrication de structures métalliques et de parties de structures (5 579 k€)
CHB Quercy, préparation industrielle de produits à base de viande (2 199 k€)
So.tra.dis - Sotradis, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (1 385 k€)
SEE Burg, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (744 k€)
SARL Conte, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (435 k€)
Agriculture
La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne[63]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 124 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 85 en 2000 puis à 53 en 2010[65] et enfin à 53 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 57% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57% de ses exploitations[66],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 3 972ha en 1988 à 4 542ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 86 ha[65].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Croix de pierre dite «du Miracle» du XVesiècle.
Église Notre-Dame-de-Livron, du début du XIVeetXVesiècle, remaniée au XIXesiècle, elle est un lieu de pèlerinage.
Église Saint-Amans-le-Vieux du XIIesiècle. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1984[67], cimetière et abords du XVIesiècle, désaffectée en 1892: « centre d'art et de culture ».
Église Saint-Jean Baptiste des XIVeetXVIIesiècles fortifiée. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1910[68]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[68].
Église Saint-Barthélemy de Caudesaygues.
Église Sainte-Madeleine de Félines.
Chapelle Saint-Étienne de Canabals de Saint-Pierre-Livron.
Église Saint-Martin de Caylus.
Église Saint-Pierre de Saint-Pierre-Livron.
Église Saint-Pierre des Espiémonts.
Église Saint-Pierre-ès-Liens de La Salle. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[69]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[69].
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Cornusson.
Église Saint-Roch de Lamandine. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[70]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[70].
Église Saint-Jean-Baptiste de Caylus
Église Saint-Pierre de Saint-Pierre-Livron
Église Saint-Pierre des Espiémonts
Église Saint-Pierre-ès-Liens de La Salle
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Cornusson
Patrimoine civil
Cascade pétrifiante de Saint-Pierre de Livron à Caylus (site inscrit depuis 1942). Elle se situe dans la vallée de la Bonnette le long de la route D 97.
Château et garenne de Mondésir.
Dolmen au lieu-dit Saint-Amans.
Donjon du XIIIesiècle remanié.
Grotte du Four.
Habitat gallo-romain et mobilier au camp de Caylus.
hameau de Cornusson, rattaché à la commune de Caylus, comporte un très beau château, une église remarquable et de petites maisons traditionnelles anciennes, dont l'une[71] a été immortalisée par le peintre et dessinateur J. Bergère de Montauban.
Manoir de Gauléjac du XVesiècle.
Pigeonnier de Racanière, pigeonnier.
Portail de l'ancienne chapelle des pénitents blancs sur la place de la Halle.
Porte de ville inscrite aux Monuments historiques en 1927.
Tumulus du Saoul.
Village médiéval: maisons anciennes (maison des Loups...), halle, place du Marché.
Voie romaine.
Cascade pétrifiante
Lavoir.
Église de Cornusson en 1906.
Notre-Dame-de-Livron en 1906.
Pigeonnier de Racanière en 2013.
Pigeonnier de Racanière en 1906.
Personnalités liées à la commune
Le père Évariste Huc (1813-1860), missionnaire en Chine et au Tibet et auteur des Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Tibet, est né à Caylus.
Maurice Rajaud, un habitant de Caylus, est mort volontaire en Espagne, lors de la guerre civile[72].
Antoine Edmond de la Contrie-Perdrix, Chevalier de la Motte et des Granges[73].
Caylus dans les arts
Deux jeux de société, Caylus et Caylus Magna Carta, respectivement sortis en 2005 et 2007, prennent pour cadre la commune de Caylus.
Chanoine Edmond Albe, «La Châtellenie de Caylus au XIVesiècle», dans Bulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1905, tome 33, p.317-361(lire en ligne)
Pierre Garrigou Grandchamp, «Caylus aux XIIIe et XIVe siècles. Urbanisme et architecture civile d'un castelnau quercynois», dans Congrès archéologique de France. 170e session. Monuments de Tarn-et-Garonne. 2012, Société française d'archéologie, Paris, 2014, p.199-213, (ISBN978-2-901837-53-4)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[64].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne et Abbé F. Galabert, «Étymologie du nom de Caylus», Bulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, vol.16, (ISSN2420-2460, lire en ligne, consulté le ).
André de Bellecombe, Histoire du château, de la ville et des seigneurs et barons de Montpezat et de l'Abbaye de Pérignac, Lafitte, , 319p. (présentation en ligne), p.25-26.
Il est né le à Château-Thierry. En 1783, il poursuit ses études à l'Ecole Militaire Royal de Rebais en Brie. Le , il s'engage dans l'armée républicaine sous le nom d'emprunt "Antoine Edmond", dans le bataillon auxiliaire des Colonies. Il est affecté à la 111 éme demi-brigade, puis à la 46 éme demi-brigade. Il participe à la bataille d'Ostende dans l'armée d'Angleterre, à la bataille de Zurich dans l'armée du Rhin. Le , il est gravement blessé à la bataille d'Oberhausen et il est fait prisonnier par les autrichiens. Il fut échangé contre l'enseigne Stemmer par la commission militaire datée du . Il rentre France, où il est réformé à la suite de ses blessures après 9 ans 6 mois et 15 jours de service. Il est nommé le , receveur des contributions à vie à Caylus, puis le , percepteur des contributions directes des communes de Caylus, Mouillac et Espinas. Il est durant plusieurs années, électeur et élu de sa circonscription de Montauban, mais aussi membre du conseil municipal de Caylus jusqu’en 1843. Antoine est décédé le à Caylus et il est inhumé dans le cimetière de Caylus au côté de sa femme Elisabeth née de Labarthe-Pradal. En son souvenir, une rue de Caylus porte son nom "Antoine Edmond Delacontrie, soldat de l'an II[réf.souhaitée]
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