Située entre Agen et Marmande sur la rive droite de la Garonne, sur un rocher élevé qui domine le fleuve et son autre rive.
Traversée par la route départementale 813, ancienne route nationale 113, et au début de la route nationale 111.
Desservie par la SNCF gare de Tonneins sur la ligne de chemin de fer Bordeaux-Toulouse.
Les communications avec la rive gauche de la Garonne s'effectuaient jusqu'au début des années 1920 par un pont suspendu construit en 1835[1]. De 1919 à 1922 fut construit le pont en béton armé actuellement utilisé par la route départementale 120[2],[3]. Entre 1923 et 1933, ce pont fut également emprunté par le réseau de chemins de fer secondaires des voies ferrées départementales du Midi[4].
Localisation
La commune de Tonneins est située sur la rive droite de la Garonne à l'exception du lieu-dit Saint-Germain en rive gauche. Les communes de Monheurt, Villeton et Lagruère sont aussi sur la rive gauche.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]
Moyenne annuelle de température: 13,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Fauillet», sur la commune de Fauillet, mise en service en 1992[12] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9°C et la hauteur de précipitations de 763,1 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Agen-La Garenne», sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 33 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour la période 1971-2000[16], à 13,4°C pour 1981-2010[17], puis à 13,8°C pour 1991-2020[18].
Urbanisme
Typologie
Tonneins est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[20],[21].
Elle appartient à l'unité urbaine de Tonneins, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes[22] et 9 993 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[23],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonneins, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (52,6%), zones agricoles hétérogènes (22,9%), zones urbanisées (12,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9%), eaux continentales[Note 7] (3,3%), forêts (1,7%), cultures permanentes (1,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4%)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Tonneins est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tonneins et Marmande, regroupant 19 communes concernées par un risque de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[30]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1770, 1875, 1930 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[31]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2009, 2014, 2018, 2019 et 2021[32],[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[33].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tonneins.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[34]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[35].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut[36]: Curia France (notamment pour le stockage de liquides comburants et de produits de toxicité aiguë)[37].
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[39].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Tonnencs en 1197[40] et Tonninge en 1253[41],[40].
Alphonse Lagarde, dans sa note historique sur la ville de Tonneins[42] écrit: «Au Vesiècle, Tonnantius Ferreolus fut préfet des Gaules, et son fils Tonnantius Ferreolus II, sénateur des Gaules. De Tonnantius on a fait Tonnance puis Thonenx et enfin Tonneins.» Cette étymologie est aujourd'hui considérée comme fantaisiste.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur le nom de personne germanique Tunno[41],[40], suivi du suffixe germanique -ing[41], romanisé en -ingos[40].
Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom révolutionnaire de Tonneins-la-Montagne[43].
Le français Tonneins (prononcée localement «Toninsse») est une transposition de l'occitanTonens (prononcé «Tounén» ou «Tounéns»). La forme occitane ancienne Tonencs a servi à former le gentilé Tonenqués qui a donné Tonneinquais en français.
Histoire
Comme l'Agenais, Tonneins a fait partie de la Gaule celtique, puis du duché de Gascogne, et du comté de Toulouse (l'Agenais est disputé entre Toulouse (comté puis parlement) et Bordeaux/Gascogne).
Du XIIesiècle jusqu’en 1790, la ville fut partagée en deux seigneuries distinctes[44],[45],[46] séparées par «l’entre-deux-bourgs»: Tonneins-Dessus (le Petit-Tonneins, le bourg St-Pierre) en amont de la Garonne, et Tonneins-Dessous (le Grand-Tonneins, le bourg Notre-Dame) en aval. Chaque cité avait son seigneur, son château, son église, ses fortifications, ses coutumes, libertés et franchises et sa monnaie[47], mais la baronnie de Tonneins-Dessous était la plus importante, et Tonneins-Dessus en dépendait féodalement, lui devant foi et hommage.
Aux XIIIeetXIVesiècles, les Rovinha/Rovignan avaient Tonneins-Dessus[48], qu'en 1261 Raimond-Bernard de Rovignan, aussi seigneur de Casteljaloux et de Caumont, dota d'une coutume. Vers 1352, Hugues de Rovignan était seigneur de Tonneins-Dessus. Ensuite, les Caumont-La Force en furent les maîtres depuis la mi-xvesiècle.
Les Ferréol/Ferriol furent les seigneurs de Tonneins-Dessous jusqu'à Isabelle Ferréol, aussi dame de Montastruc, qui vendit vers 1450 à Amanieu de Madaillan. Charles VII, finalement victorieux de la Guerre de Cent Ans, mit sous séquestre et donna au maréchal Poton de Xaintrailles en 1452. Sa veuve héritière, Catherine Brachet de Vendôme, se remaria avec Jehan III de Stuer, issu d'une famille bretonne (Stuer en Porhoët). Puis le frère de Jehan, Guillaume de Stuer de St-Maigrin, époux de Catherine de Caussade, hérita. Vers 1576/1579, son descendant Louis de Stuer de Caussade (1554-1634), dernier fils de François de Stuer de Caussade, épousa Diane de Pérusse des Cars († 1611; voir des précisions et des références généalogiques à cet article), fille héritière de Jean d'Escars, comtesse de Lavauguyon et princesse de Carency. Leur postérité garda Tonneins-dessous, notamment les Quélen de Stuer de Caussade (autre famille bretonne) qui devinrent ducs de La Vauguyon (à Tonneins réunie et Calonges) en août 1758, avec pairie en 1759: cf. les ducs Antoine (qui acquit Calonges, et aussi, du duc de La Force, Tonneins-Dessus) puis son fils Paul-François.
Tonneins a souffert de la guerre de Cent Ans entre le roi d'Angleterre et le roi de France, ainsi que des guerres de religion. André Mélanchthon, recteur des écoles de Tonneins, prêcha la Réfome en Agenais dès 1541.
Tonneins, comme nombre de villes et bourgades voisines (Clairac, Lafitte, Monheurt, Casteljaloux, Nérac…), se convertit massivement au protestantisme, le seigneur de Tonneins-Dessus étant un huguenot (Jacques-Nompar de Caumont), alors que celui de Tonneins-Dessous (les de Stuer de Caussade) restait catholique..
Elle a été très disputée entre les protestants et l'armée royale, maintes fois envahie, pillée…, et fut rançonnée par Monluc.
Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la cour et des Grands du royaume: son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[49].
Les consuls de Tonneins refusent leur demande de rétablir le culte catholique.
L'édit de Nantes (1598) fait de Tonneins une «place de mariage» puis, en 1606, une «place de sûreté» des protestants.
Tonneins, devenue un centre du protestantisme français, va souffrir des accrocs de plus en plus graves à la paix organisée par cet édit. En 1622 et 1623, elle est, deux fois de suite, rasée par l'armée royale, puis reconstruite par les Tonneinquais[50].
La révocation de l'édit de Nantes, en 1685, force les protestants à se convertir au catholicisme.
Ceux qui refusent, risquant l'exécution ou l'emprisonnement, tentent de s'exiler, principalement en Europe du Nord. Cet exil d'environ 10% de la population affaiblit l'économie locale[50].
Pendant un siècle, jusqu'à ce que l'esprit des Lumières et la Révolution française instaurent la liberté religieuse, les protestants tentent de maintenir en secret leur pratique religieuse, malgré les persécutions royales.
Elle fut le chef-lieu de district de 1790 à 1795.
En l'an 2000, on comptait environ 300 familles protestantes à Tonneins[réf.nécessaire].
La culture du chanvre puis celle du tabac, dans la campagne avoisinante, ont permis le développement d'une corderie et d'une manufacture de tabac. Cette dernière entreprise a duré jusqu'à la fin du XXesiècle. 20% des emplois locaux, directement et indirectement, en dépendaient[51].
Le port sur la Garonne a été un moteur pour l'activité économique de Tonneins, jusqu'à ce qu'il soit concurrencé par le canal latéral à la Garonne, puis mis hors service par le chemin de fer.
Tonneins reste le lieu d'activités industrielles (menuiserie, outillage de levage) et un centre commercial actif, mais qui s'est largement délocalisé hors du centre-ville.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Lot-et-Garonne.
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Référendum de 1992[52]: NON 53,17% / OUI 46,83% / Abstention: 21,33%
Référendum de 2000[53]: OUI 75,08% / NON 24,92% / Abstention: 65,73%
Élection présidentielle de 2002, second tour[54]: Jacques Chirac (UMP) 76,43% / Jean-Marie Le Pen (FN) 23,57% / Abstention: 18,46%
Élections législatives de 2002, second tour[55]: Michel Diefenbacher (UMP) 54,74% / Gérard Gouzes (PS) 45,26% / Abstention: 36,01%
Élections régionales de 2004, second tour[56]: Alain Rousset (PS) 48,83% / Xavier Darcos (UMP) 30,12% / Jacques Colombier (FN) 21,05% / Abstention: 30,28%
Élections cantonales de 2004, second tour[57]: Jean-Pierre Moga (Divers droite) 42,91% / Françoise Bize (PS) 41,7% / Richard Sanchis (FN) 15,39% / Abstention: 29,91%
Élections européennes de 2004[58]: Liste Kader Arif (PS) 28,98% / Liste Jean-Claude Martinez (FN) 13,82% / Liste Alain Lamassoure (UMP) 12,21% / Liste Jean-Marie Cavada (UDF) 11,09% / Abstention: 58,35%
Référendum de 2005[59]: NON 65,39% / OUI 34,61% / Abstention: 31,77%
Élection présidentielle de 2007, second tour[60]: Nicolas Sarkozy 51,12% / Ségolène Royal (PS) 48,88% / Abstention: 16,17%
Élections législatives de 2007, second tour[61]: Michel Diefenbacher (UMP) 53,97% / Gérard Gouzes (PS) 46,03% / Abstention: 40,13%
Élections municipales de 2008, premier tour: Liste «Pour Tonneins, avec vous» Jean-Pierre Moga (Divers droite) 60,06% / Liste «Changeons Tonneins» François Daunis (PS) 39,94% / Abstention: 30,54%
Élections européennes de 2009[62]: Liste «Quand l'Europe veut, l'Europe peut» Dominique Baudis (UMP) 25,03% / Liste «Changer l'Europe, maintenant» Kader Arif (PS) 15,91% / Liste «Europe Écologie» José Bové 13,42% / Liste «Front National» Louis Aliot 9,33% / Abstention: 61,11%
Élections régionales de 2010, second tour[63]: Alain Rousset (PS) 56,16% / Xavier Darcos (UMP) 28,27% / Jean Lassalle (MoDem) 15,57% / Abstention: 47,12%
Élections cantonales de 2011, second tour[64]: Jean-Pierre Moga (Divers droite) 52,84% / Françoise Bize (PS) 47,16% / Abstention: 49,9%.
Élection présidentielle de 2012, second tour[65]: François Hollande (PS) 55,45% / Nicolas Sarkozy (UMP) 44,55% / Abstention: 20,78%.
Élections législatives 2012, second tour[66]: Matthias Fekl (PS) 57,66% / Michel Diefenbacher (UMP) 42,34% / Abstention: 43,65%.
Élections municipales françaises de 2014, second tour[67]: Liste «Avec vous pour Tonneins» Dante Rinaudo (Divers droite) 47,07% / Liste «Ensemble, Réveillons Tonneins» Eric Bouchaud (Parti socialiste) 31,28% / Liste «Tonneins Bleu Marine» Maryse Aubert (Front national) 21,63% / Abstention: 33,80%.
Population et société
Les habitants sont appelés les Tonneinquais.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[69].
En 2019, la commune comptait 9 130 habitants[Note 10], en augmentation de 2,42% par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne: −0,57%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
7 002
6 061
6 973
6 530
6 494
7 088
6 973
7 150
7 549
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
7 949
7 947
8 007
8 275
8 199
8 073
7 643
7 090
6 796
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
6 802
6 689
6 230
6 511
6 746
6 950
7 044
6 913
7 233
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
7 834
8 417
9 926
9 898
9 334
9 041
9 141
8 866
9 055
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
9 130
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[70].)
La principale association sportive de la ville est le club de rugby à XIII, appelé Tonneins Lot et Garonne XIII et évoluant en Élite 2 pour la saison 2013/2014.
Tonneins bénéficie de nombreuses installations sportives:
2 gymnases
6 aires de grands jeux, dont le stade municipal "Jean-Bernège" (en l'honneur d'un ancien grand dirigeant de Tonneins XIII)
1 piste de bi-cross
1 piscine d'été
5 boulodromes dont un couvert
6 terrains de basket-ball
2 terrains de handball
2 plateaux de basket des rues
1 mur naturel d'escalade
1 pas de tir à l'arc en plein air
1 piste d'athlétisme
1 aire de jeux gazonnée
1 skate-parc.
6 courts de tennis dont 1 couvert
Par la Voie Verte et les différentes liaisons douces: cyclotourisme, VTC, VTT, marche, canoë-kayak…
Économie
Les fermes d'exploitations agricoles sont au nombre de soixante-cinq sur cette commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les églises
Église Saint-Pierre de Tonneins. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[74].
Église Notre-Dame de Tonneins. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[75].
Église Saint-Saturnin d'Unet. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[76].
Église Saint-Germain de Tonneins. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[77].
Église du couvent de Latané de Latané.
Les quais sur le bord de Garonne et la maison de passeur en bord de Garonne.
L'église Notre-Dame.
L'église Saint-Pierre.
Front de Garonne.
Vue du pont sur la Garonne.
Le monument aux morts.
Équipements culturels
Nouvelle France et La Contre-Révolution: anciennes revues.
Centre culturel Paul-Dumail: médiathèque municipale, école des Arts (musique, théâtre, danse).
Cinéma Rex.
Musée Garonna.
Complexe culturel La Manoque avec théâtre de verdure.
Plusieurs films et séries ont été tournés dans la commune en particulier:
2012: La Dune de Yossi Aviram.
Kiosque à musique en bord de Garonne.
Le complexe culturel La Manoque.
Entrée de La Manoque.
Le théâtre de verdure.
Le théâtre de verdure.
Patrimoine environnemental
Dans son palmarès 2012, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[78].
Personnalités liées à la commune
Personnalités nées à Tonneins
Antoine de Quélen de Stuer de Caussade, né en 1706, duc de La Vauguyon (à Tonneins et ), homme politique français.
Sophie Cottin, née Risteau le , écrivain française, morte à Paris le .
Jean Lanusse. Né en 1805, aumônier de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr de 1871 à sa mort en 1905.
Maurice David, né en 1891, pédagogue, un conférencier, un critique littéraire et un ancien résistant français, mort à Paris en 1974.
Albert Ferrasse, né le , président de la Fédération française de rugby, président d'honneur du SU Agen, mort à Agen le .
Patrick Maucouvert, né le , entraîneur de basket-ball professionnel français.
Philippe Sella, né le , joueur de rugby à XV français.
Philippe Tourret, né le , athlète français spécialiste du 110 mètres haies.
Jean Guyon, mort le , homme politique, né à Libourne (Gironde) le
L'étrange polémique autour de la rue Paul Voivenel
Article connexe: Paul Voivenel.
Fin des années 2010, un historien local, passionné de rugby à XIII, Alain Glayroux, porte à la connaissance du public le fait qu'il existe à Tonneins une rue Paul Voivenel.
Or il s'agit d'une personnalité controversée, puisque Paul Voivenel a fait preuve pendant la deuxième guerre mondiale d'un indéfectible pétainisme[79] et contribua à faire bannir le rugby à XIII par le régime de Vichy
L'historien demande alors à la municipalité de rebaptiser la rue, son combat ayant même un écho dans la presse britannique treiziste qui a en tête l'intediction du rugby à XIII par le régime de Vichy[80].
Néanmoins, la municipalité conservatrice décide d'assumer la décision prise dans les années 1960 de baptiser la rue ainsi indiquant que modifier la rue «créerait des problèmes administratifs pour les habitants de la rue»[81].
Héraldique
Blason
Coupé: au premier de sinople au croissant d'or surmonté de trois étoiles mal ordonnées du même; au second d'azur aux deux tours d'or surmontées d'une fleur de lys du même.
Détails
En 1699, le Roi Soleil, Louis XIV, inventa un nouvel impôt sur les armoiries pour financer les nouvelles constructions du Château de Versailles. Les Tonneinquais ne pensaient pas payer cet impôt car ils n’avaient pas d’armoiries. Mais on leur en attribua d’office.
Tonneins-Dessous reçut un blason d’azur à trois tours d’or rangées sur une terrasse de sable et Tonneins-Dessus reçut un autre blason de couleur sable et à trois coquilles d’or. Mais les consuls des deux cités n’en voulurent point et en choisirent d’autres. Tonneins-Dessous en choisit un de couleur azur à deux tours crénelées et ajourées surmontées d’une fleur de lys. Tonneins-Dessus choisit un blason de couleur verte au croissant d’argent surmonté de trois étoiles. Le blason actuel est donc composé des deux blasons choisis par les Tonneinquais: 1 étoile pour le bourg de Fauillet, 1 pour celui d’Ayet et 1 pour Tonneins. Le croissant désigne la forme qu’affecte la Garonne devant Tonneins-Dessus. Une tour pour Tonneins-Dessous et l’autre pour Tonneins-Dessus et, entre les deux, un Lys symbole de la paix entre les deux cités.
Tonneins-Dessus: De sable à 3 coquilles d'or.
Tonneins-Dessous: D'azur à 3 tours d'or posées en fasce sur une terrasse de sable.[82] Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Alphonse Lagarde, Commencement de reconstruction de la ville de Tonneins en 1622, p.346-355, Revue de l'Agenais, année 1880, tome 7 (lire en ligne)
Jean-Pierre Capdeville, Alain Turq, A. Dautant, A. Reginato, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Tonneins, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1996, (ISBN2-7159-1877-1) (lire en ligne)
Alain Glayroux, Les Élus de Tonneins de 1778 à 2021, La Mémoire du fleuve (Tonneins, Lot-et-Garonne), revue «La Mémoire du fleuve: bulletin d'étude et de recherche sur l'histoire de Tonneins et du Tonneinquais (no65)», Tonneins, 2021
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[38].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Henri Domengie, Les petits Trains de jadis: Sud-Ouest de la France, Breil-sur-Roya, Éditions du Cabri, , 251p. (ISBN2-903310-48-3), p. 179.
Carte IGN sous Géoportail
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Paul Voivenel, L'âme de la France, nos trois couleurs, en relisant l'histoire de France. [Discours du Maréchal Pétain pour l'inauguration du monument aux morts de Capoulet-Junac, le 17 novembre 1935], Toulouse, Ed. de L'Héraklès, , 138 p
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