Casteljaloux est située dans le Queyran et le Pays d'Albret sur l'Avance.
La ville est partagée entre les Landes de Gascogne (Albret landais) et ses forêts de pins au sud, et les coteaux cultivés (maïs, blé, tournesol) du Queyran au nord. Casteljaloux est traversée par les routes départementales D 933 et D 665, ancienne route nationale 655.
Le substrat géologique situé au sud de Casteljaloux correspond à la limite nord-est de l'«épandage des sables des Landes, formation continentale éolienne quaternaire qui a recouvert (vers - 30 000 ans) les formations continentales terrigènes, marines et lacustres tertiaires (dont des bancs calcaires karstifiés)»[2]. Ce phénomène d'ensablement a modifié fortement la morphologie des paysages mais aussi leur écologie, dont en bouleversant l'hydrographie régionale[2].
La commune abrite un exemple de cryptokarst (sur la rive gauche de la Garonne à une altitude comprise entre 150 et 70 m); Cette curiosité géologique résulte des effets des apports sableux sur l'ancienne hydrographie karstique de sub-surface et sur l'hydrographie de surface. Lors des dernières périodes glaciaires et interglaciaires, et notamment durant le Wurm (dernière glaciation), les cours d'eau ont creusé les vallées en formant localement (comme à Casteljaloux) des karsts qui se sont ensuite retrouvés totalement asséchés[2]. Les couches calcaires sont peu épaisses, à faible pendages et séparées par des lits de molasses continentales ou de marnes marines, forçant les réseaux karstiques à se constituer horizontalement. La limite d'âge minimum de ce karst serait d'environ - 40 000 ans selon Jean-Christophe Pellegrin[2]. L'évolution karstique s'est arrêtée, laissant ces petits karsts comme témoins paléoenvironnementaux, hormis pour quelques réseaux encore alimentés par les nappes phréatiques. La masse de sable landeux a également modifié l'hydrochimie des exutoires de ces réseaux[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 13,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Martin-Curton», sur la commune de Saint-Martin-Curton, mise en service en 1974[9] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 843 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Agen-La Garenne», sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 42 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour la période 1971-2000[13], à 13,4°C pour 1981-2010[14], puis à 13,8°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Casteljaloux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Elle appartient à l'unité urbaine de Casteljaloux, une unité urbaine monocommunale[19] de 4 518 habitants en 2019, constituant une ville isolée[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Casteljaloux, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (43,6% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (44,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (38,1%), zones agricoles hétérogènes (16,4%), terres arables (13,7%), prairies (11,1%), zones urbanisées (9,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1%), eaux continentales[Note 7] (1,1%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Casteljaloux est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier: le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le ruisseau Baraton et l'Avance. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2007, 2009 et 2018[27],[25].
Casteljaloux est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[28],[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[30]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[31].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Casteljaloux.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[32]. 82,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (91,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Casteljaloux est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[34].
Toponymie
Au IXesiècle, la cité se nomme Castellum Vandalorum, «château des Vandales»[sourceinsuffisante].
Une légende raconte que le nom de Casteljaloux serait dû à la jalousie d’un seigneur des environs[35] à moins qu'il ne s'agisse d'une déformation du terme Vandalorum en Jaloux (phonétiquement difficile!).
En gascon, le nom de la commune est Castèth-Gelós.
Ses habitants sont appelés les Casteljalousains[36].
Histoire
À la fin du XIesiècle, église et moulin, poissons du lac et terres appartiennent à l'abbaye de La Sauve-Majeure située à 30 km à l'est de Bordeaux.
Entre les XIeetXVIesiècles, Casteljaloux et ses environs sont la propriété des seigneurs d'Albret. Ils y possèdent un château dont le futur Henri IV fit un rendez-vous de chasse. Agrippa d'Aubigné y fut notamment blessé.
Les Albret font de la ville la place forte du protestantisme, confrontée aux guerres de religion.
En 1685, l’édit de Fontainebleau de Louis XIV révoquant l'édit de Nantes de 1598 qui avait reconnu la liberté de culte des protestants, contraint beaucoup de ceux-ci à l’exil. La ville est l’une des premières à en souffrir[35].
Histoire moderne
Casteljaloux fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Au XIXesiècle, les eaux sulfureuses et ferrugineuses de Casteljaloux acquièrent un renom tel qu'il vaut à la ville l’appellation de Casteljaloux-les-Bains. Abandonnée pendant longtemps, la vocation thermale de la ville renaît au cours du XXesiècle. Un centre accueille des curistes souffrant de problèmes articulaires[35].
La ville a également une tradition industrielle, avec ses papeteries et ses moulins sur la rivière Avance, ses fonderies et ses fabriques de bougies et cires.
Histoire contemporaine
La ligne Casteljaloux-Marmande fut ouverte en 1891. La SNCF ouvrit ensuite en 1893 la ligne Casteljaloux-Roquefort (Landes).
La ligne Marmande-Mont-de-Marsan fut fermée aux voyageurs en 1938. Les transports de marchandises stoppèrent en 1971 sur la ligne Roquefort-Casteljaloux. Cette ligne fut démontée peu après. La ligne Marmande-Casteljaloux fut fermée aux marchandises en 2005. Un projet de train touristique entre Marmande et Casteljaloux est envisagé. La ligne se termine aujourd'hui à 2 km de l'ancienne gare de Casteljaloux. La gare a été détruite en 2011 pour être remplacée par un hypermarché.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Lot-et-Garonne.
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avocate, Conseillère départementale depuis juin 2021
Le , Jean-Claude Guénin élu maire depuis 1994 démissionne par surprise lors d'une réunion associative[41],[42]
Une information judiciaire est ouverte et l'ancien maire UMP sera reconnu coupable de soustraction, détournement et destruction de biens publics par le Tribunal Correctionnel de Agen (47) le et condamné à 10 mois de prison avec sursis et 5 ans d’inéligibilité[43],[44].
À la suite de cette démission, Julie Castillo (LR) sa colistière est élue Maire par le Conseil Municipal en place[45].
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[46].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].
En 2019, la commune comptait 4 518 habitants[Note 9], en diminution de 2,73% par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne: −0,57%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 465
1 086
1 850
1 860
1 904
2 158
2 585
2 752
2 852
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 939
3 002
3 182
3 044
3 171
3 394
3 541
3 716
3 578
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 622
3 696
4 026
3 605
4 192
4 324
4 086
4 809
4 847
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
5 031
5 406
5 343
5 229
5 048
4 755
4 617
4 580
4 645
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 533
4 518
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Institution La Salle Sainte Marie (école maternelle, élémentaire et collège privés sous contrat d'association avec l'état);
Dans sa tradition taurine, Casteljaloux accueille chaque année des courses landaises.
Les Pro'Jacteurs: compagnie professionnelle de théâtre créée par Romuald Borys en 1997.
Sports
Club de rugby à XV USC (Union Sportive Casteljaloux)
Champion de France de Fédérale 3 lors de la saison 2005-2006
Champion de France promotion honneur 2010-2011 (saison de reprise du club seul après 3 saisons de fusion avec Marmande)
Club de Handball HBCC (HandBall Club Casteljaloux)
Club de football FCC (Football Club Casteljaloux)
Économie
Palombière à CasteljalouxLac de Clarens, de la base de loisirs de ClarensJeux aquatiques sur le lac de Clarens (aout 2018 avant l'arrivée des usagers du site)
Industrie: Panneaux de fibres de bois (Steico)
, machines à bois, machines de sertissage, manches à balais), fonderie,
Tourisme: Base de loisirs de Clarens avec Lac de Clarens (15 hectares dont une partie est destinée à la baignade et aux loisirs aquatiques), avec à proximité un golf 18 trous, un site de Grimpe d'arbres, et une résidence de tourisme et chalets en bois ainsi qu'un casino construit en partie sur pilotis sur le lac. La création de ce lac a été décidée par la commune fin 1969 par Joseph Turroques (maire de Casteljaloux) et son conseil municipal qui en ont confié la conception à la au service du génie rural des eaux et forêts de la DDA (direction départementale de l’agriculture)[51]. Une partie du site de Clarens est pour l’occasion achetée à la commune voisine de Pindères. Le creusement et un premier aménagement ont commencé en 1974 et terminés en 1976 (année de canicule et de sécheresse) pour une inauguration en 1977. Il est alimenté en eau par le ruisseau du Baraton, issu des ruisseaux de Bretagne, Tren et Mayrac, mais aussi par le ruisseau Rieucourt, venant du Papetier, par des sources locales et doté d'un exutoire qui rejoint l'Avance[51];
Thermalisme: Centre thermal «Eurothermes» et sa résidence. Spécialisation de rhumatologie, bains thermoludiques. Capacité: 2 500 curistes/an.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de-l'Assomption: originellement bâtie au XVesiècle et devenue collégiale, elle a été détruite par les Protestants en 1568, puis reconstruite de 1682 à 1711 avec des pierres provenant de la démolition des fortifications accordées par Louis XIII. Une inscription se lit, sur le fronton de la façade néo-classique, la devise de la République «Liberté, Égalité, Fraternité», apposée en raison de la participation financière de l'État républicain aux travaux de restauration en 1899; l'église a été inscrite au titre des monuments historiques en 1998[52].
Église Saint-Pierre de Gassac.
Couvent des Cordeliers (XVeetXVIIesiècles): les sires d'Albret ont favorisé l'établissement à Casteljaloux de Franciscains (les Cordeliers). Cet ordre prêchait la charité et la pauvreté ce qui explique la simplicité de la chapelle et l'austérité du cloître qu'aucune sculpture ne vient agrémenter. Ce cloître entièrement restauré a longtemps servit d'hôpital et de maison de retraite. Depuis la construction d'un nouvel EHPAD en 2017, le cloître est abandonné et en vente. L'ensemble a été inscrit au titre des monuments historiques en 1998[53]. Ce monument n'est pas visitable.
Maison du Roy (XVIesiècle): Demeure nommée à la suite des séjours supposés de Louis XIII et de Louis XIV. La maison du Roy abrite aujourd'hui l'office de tourisme de Casteljaloux et ses expositions régulières accueillent le public dans une salle où se trouve une superbe cheminée; elle a été inscrite au titre des monuments historiques en 1983[54]. Ce monument n'est pas visitable.
Parc municipal et son château: ils ont accueilli Jeanne d'Albret et Henri de Navarre futur Henri IV. En 1636, le château fut en partie démoli et le donjon fut démantelé en 1653. Ce site est désormais soumis aux mains des jardiniers de la ville. Ce monument n'est pas visitable.
Les remparts: ces fortifications du XIVesiècle furent plusieurs fois abaissées pendant les Guerres de Religion, la Fronde et en 1622, par ordre de Louis XIII; en 1635, elles furent relevées à 4,33 mètres; en 1808, le conseil municipal décide que «les murs de la ville, inutiles depuis des siècles, seront démolis et vendus»; aujourd'hui, on peut encore voir quelques vestiges de ces fortifications sur le boulevard Victor-Hugo (la petite Avancette et les restes des murs d'enceinte).
Place de la République (la Mairie): l'hôtel de ville a été construit dès 1859; il a subi bien d'autres transformations jusqu'à la réfection complète effectuée en 1988, date à laquelle la halle fut fermée par des vitrages.
Le vieux Casteljaloux (rue Posterne, rue Maquebœuf et rue de Veyries): une dizaine de Maisons à colombages et encorbellement, datant des XVeetXVIesiècles, subsistent dans le périmètre de la vieille ville. Certaines ont conservé leur aspect original, mais d'autres ont été crépies au mortier.
L'une d'elles, située au 65 de la Grand'rue, a été inscrite au titre des monuments historiques en 1963[55].
L'église Notre-Dame, vue nord ().
L'église Notre-Dame, vue ouest ().
La chapelle du couvent des Cordeliers ().
La maison du Roy, vue nord ().
La maison du Roy ().
Le monument aux morts ().
Maisons à colombages
Maison inscrite MH, 65 Grand'rue (sept. 2014).
Maison à colombages, rue de l'Hôpital ().
Maison à colombages, Grand'rue ().
Maisons à colombages, rue de Veyries ().
Maison à colombages, rue du Milieu ().
Maisons à colombages, rue Posterne ().
Maisons à colombages, rue Posterne ().
Personnalités liées à la commune
Caporal La Bigorne de son vrai nom Jean Onésime Filet. Si le personnage est réel, sa naissance à Casteljaloux n'est pas attestée.
Gérard Duprat, né à Saint-Pierre-de-Mons, Gironde, 1912-1980, député communiste de 1946 à 1951 puis de 1956 à 1958
Louis Matha, né à Casteljaloux, (1861-1930), anarchiste
Robert Lacoste, né à Xaintrailles, Lot-et-Garonne, syndicaliste, membre du PCF, conseiller général
Laurent Laffargue, né à Casteljaloux en 1969, metteur en scène, réalisateur et comédien. Il a écrit et interprété un seul en scène intitulé "Casteljaloux" en 2011, dans lequel il raconte son adolescence casteljalousaine. En , il tourne un film "Les Rois du Monde" à Casteljaloux et ses environs, adapté de ce même spectacle, avec Eric Cantona, Sergi Lopez, Céline Sallette, Romane Bohringer, Guillaume Gouix et Victorien Cacioppo.
Joseph-César Cantérac d'Andiran d'Ornézan (1786-1835), est un général espagnol connu en Espagne sous le nom de José de Canterac, né à Casteljaloux le , mort à Madrid le [57].
Tranché d'or et de sable au château de deux tours couvert et girouetté d'argent brochant sur le tout.
Devise
"Fiat pax en virtute tua et abondantia in turribus tuis" (Que la paix règne grâce à ta force et que l'abondance soit dans tes tours)[58]
Détails
Armes parlantes. Officiel, présenté sur le site internet de la commune.
Voir aussi
Bibliographie
Jean-François Samazeuilh, Monographie de la ville de Casteljaloux, imprimerie J. Bouchet, Nérac, 1860 (lire en ligne)
Pellegrin, Jean-Christophe (1997) Un exemple de cryptokarst en région tempérée: le karst de Casteljaloux (Lot-et-Garonne). Thèse en Paléogéographie, Université de Bordeaux 3 (Notice bibliographique)
J. Queyrou, Casteljaloux et sa région, 1982, 158 p.
Articles connexes
Liste des communes de Lot-et-Garonne
Communauté de communes des Coteaux et Landes de Gascogne
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Pellegrin Jean-Christophe, Un exemple de cryptokarst en région tempérée: le karst de Casteljaloux (Lot-et-Garonne). Thèse en Paléogéographie, Université de Bordeaux 3, 1997 (Notice bibliographique)
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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