Villars est également connue sous l'appellation de «village aux trois merveilles» pour son patrimoine historique[1].
Géographie
Généralités
À environ six kilomètres du parc naturel régional Périgord-Limousin, dix kilomètres au nord-est de Brantôme et treize kilomètres à l'ouest de Thiviers, le bourg de Villars est implanté dans la vallée du Trincou, en rive droite. Il se trouve au croisement des routes départementales 3, 68, 82 et 82E1.
Raccordée aux départementales 3 à l'ouest et 68 à l'est, la route départementale 98 traverse également la commune. Le village est également situé sur la Via Lemovicensis, chemin de Compostelle.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Villars est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j2-3, date du Bajocien supérieur au Bathonien inférieur, composée de calcaires oolithiques blancs à ciment cristallin et à stratifications planes, entrecroisées ou obliques, évoluant en alternance avec un calcaire bioclastique beige oolithique à pelletoïdes, calcaire blanc crayeux. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no735 - Thiviers» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Carte géologique de Villars.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée: limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
non présent
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
c3(2) :
Coniacien indifférencié: calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huitres au sommet
c2c :
Turonien moyen à supérieur: calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson)
c2b :
Turonien inf. à moy.: calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites
c2a :
Turonien inf.: Calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux
c1 :
Cénomanien indifférencié: Argiles et marnes vertes gypsifères et pyriteuses à niveaux de lignites, sables fins à grossiers, calcaires gréseux à préalvéolines
Bathonien sup. à Callovien: calcaire cryptocristallin, localement crayeux, plus rarement oolithique et algaire, parfois en alternance avec des calcaires graveleux et bioclastiques, évoluant vers des faciès calcaires à polypiers et trocholines (nord)
j3a-b :
Bathonien inf. à moy.: alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat)
j2-3 :
Bajocien sup. à Bathonien inf.: calcaires oolithiques blancs à ciment cristallin et à stratifications planes, entrecroisées ou obliques, évoluant en alternance avec un calcaire bioclastique beige oolithique à pelletoïdes, calcaire blanc crayeux
Jurassique inférieur
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 125 mètres et 240 mètres[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 27,67 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 28,77 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Trincou et le ruisseau de l'Étang Rompu et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Trincou, d'une longueur totale de 16,55 km, prend sa source dans la commune de Milhac-de-Nontron et se jette dans la Côle en rive droite à Condat-sur-Trincou[16],[17]. Il traverse la commune du nord au sud-ouest sur près de six kilomètres et demi.
Son affluent de rive gauche, le ruisseau de l'Étang-Rompu, arrose le nord de la commune sur trois kilomètres et demi et rejoint le Trincou 400 mètres à l'est du centre-bourg de VIllars.
Le Trincou à Villars, au sud du lieu-dit Bironnaud.
Réseaux hydrographique et routier de Villars.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]
Moyenne annuelle de température: 12,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Coquille», sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[26] et qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9°C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[28].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 61 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[30], à 11,4°C pour 1981-2010[31], puis à 11,8°C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Villars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35].
La commune est en outre hors attraction des villes[36],[37].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (56,9%), zones agricoles hétérogènes (37,1%), prairies (3,4%), terres arables (1,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3%)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Villars est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].
Villars est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42],[43].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villars.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[44]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 66,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[47].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].
Toponymie
Le nom de la commune est tiré de l'occitanvilar signifiant «hameau» ou «village», mis ici au pluriel[48].
En occitan, la commune porte donc le nom de Vilars[49].
Histoire
La grotte du Cluzeau porte témoignage d'une occupation du territoire communal à l'époque préhistorique[48]. Une hache en bronze, rare et remarquable, datant de l'époque larnaudienne, a été trouvée en 1896 au lieu de la Barbinie[50].
Au XIesiècle est bâtie l'abbaye Notre-Dame de Boschaud[48].
La première mention écrite connue du lieu apparait en 1192 sous la forme «Vilars»[48]. Le doublement de la lettre L (Villard) apparait en 1760[48] et en 1801, la commune portait le nom de «Villards»[6].
Au XIIIesiècle, Villars était l'une des vingt-sept paroisses dépendant de l'archiprêtré de Condat dont le siège se situait à Champagnac[51].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune est rattachée du canton de Champagnac-de-Belair—appelé dans un premier temps canton de Champagnac, puis de Champagnac-de-Bel-Air— qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Nontron[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[52]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme, renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[53],[54].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[58].
En 2019, la commune comptait 454 habitants[Note 11], en diminution de 4,62% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 633
1 473
1 310
1 573
1 710
1 735
1 623
1 742
1 772
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 787
1 722
1 723
1 669
1 727
1 684
1 623
1 530
1 507
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 438
1 343
1 235
1 071
1 030
1 013
1 039
930
792
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
802
735
647
586
568
526
489
479
476
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
458
454
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique
Analyse
Après avoir connu son maximum au milieu du XIXesiècle avec près de 1 800 habitants, la population communale n'a ensuite cessé de baisser, passant en dessous de 1 000 après la Seconde Guerre mondiale, et moins de 500 au XXIesiècle.
Manifestations culturelles et festivités
Chaque , une brocante vide-greniers est organisée dans le bourg (46eédition en 2017[60]).
Économie
Emploi
En 2015[61], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 209 personnes, soit 44,0% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-deux) a augmenté par rapport à 2010 (quatorze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,3%.
Établissements
Au , la commune compte soixante-deux établissements[62], dont vingt-neuf au niveau des commerces, transports ou services, onze dans la construction, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et quatre dans l'industrie[63].
Entreprises
Les activités primaires sont liées à la culture et à la production animale, ainsi qu'à la sylviculture et à l'exploitation forestière. La commune se trouve sur le territoire de l'appellation d'origine contrôlée «noix du Périgord».
Le petit château de Villars, anciennement castel de l'Archerie[65], construit mi-XIXesiècle, maintenant maison d'hôtes (auparavant maison privée, colonie de vacances, hôtel-restaurant)
Le château de Puyguilhem, XVIesiècle, classé au titre des monuments historiques depuis 1912, et ses abords inscrits depuis 1945[66], visitable. La construction de ce château est attribuée à Jean ou Gaston Mondot de La Marthonie, évêques de Dax. L'État est devenu propriétaire de ce château à l'abandon en 1939. Il est de style Renaissance et comporte notamment des mâchicoulis, une tour féodale et des cheminées monumentales dont l'une avec des sculptures représentant six des douze travaux d'Hercule. Le château comprend aussi une bergerie et un pigeonnier[67].
Le repaire noble de la Barbinie et son pigeonnier, qui accueillait du XVIIe au XIXesiècle, la famille Prevost, pourvoyeuse de Gendarmes de la Garde et Gardes du corps du Roi.
La grotte de Villars (ou grotte du Cluzeau), classée au titre des monuments historiques depuis 1958, propriété privée[68]. Ses gravures rupestres datent du Paléolithique supérieur. Jusqu'à présent, les spéléologues ont répertorié environ 13 km de galeries qui ont été creusées par une rivière souterraine (formation karstique), mais 500 m d'entre elles sont visibles au public. Elle présente un double intérêt du fait de ses innombrables concrétions mais également par ses peintures préhistoriques qui remontent à 17 000 ans[69]. On y trouve en particulier des représentations humaines et la «Rotonde des chevaux». Cette grotte est considérée comme «vivante»: une couche de calcite protège les représentations pariétales. Une dent brûlée venant de la grotte ferait état d'une datation d'environ 18 000 ans.
Le petit château de Villars.
Le château de Puyguilhem.
Cheminée et haut de lucarne décorés, château de Puyguilhem.
Le pigeonnier de Puyguilhem.
Le repaire de la Barbinie.
Le pigeonnier de la Barbinie.
L'ancienne halle devant l'église.
Patrimoine religieux
Les ruines de l'ancienne abbaye cistercienne de Boschaud[70], du XIIesiècle, classées au titre des monuments historiques depuis 1950[71]. Elles comprennent également les vestiges de l'église et d'une partie du bâtiment du cloître.
L'église fortifiée Saint-Martial XIIe, XVIeetXIXesiècles, inscrite depuis 1950 au titre des monuments historiques[72].
La chapelle du cimetière.
Les ruines de l'abbaye de Boschaud.
Les vestiges de l'ancienne nef de Boschaud.
L'église Saint-Martial.
Vitrail représentant saint Martial et sainte Radegonde.
La chapelle du cimetière.
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
A. Sudeix, «Cluseau et grottes de Villars», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1944, tome 71, p.172-173(lire en ligne)
Brigitte et Gilles Delluc, (avec la collaboration de Gérard Delorme, Dominique Genty, Hélène Valladas, Marylène Patou-Mathis et Sophie A. de Beaune), «La grotte de Villars (Dordogne). Révision de la décoration et apports nouveaux», Bulletin Préhistoire du Sud-Ouest, 24/2016-2, p.97-157.
Articles connexes
Liste des communes de la Dordogne
Communauté de communes Dronne et Belle
Liste des châteaux de la Dordogne
Liste des demeures de la Dordogne
Sentier de grande randonnée 654
Dordogne (département)
Périgord
Liens externes
Villars sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Villars sur le site de la communauté de communes Dronne et Belle
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Démissionnaire.
Décédé en fonctions.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Préfecture de la Dordogne, «Arrêté no2016-0159 du prononçant dénomination commune touristique 6 communes membres CC Dronne Belle», Recueil des actes administratifs de la Dordogne normal no3, août 2016, p.272-274.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, p.15, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X).
«Château de Puyguilhem», notice noPA00083065, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 31 août 2012.
Claude Andrault-Schmitt L'abbaye de Boschaud, pp. 105-117, dans Congrès archéologique de France. 156esession. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии