Milhac-de-Nontron est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Milhac (homonymie).
Milhac-de-Nontron
Le village de Milhac-de-Nontron sous la neige.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Dordogne
Arrondissement
Nontron
Intercommunalité
Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Maire Mandat
Pascal Méchineau 2020-2026
Code postal
24470
Code commune
24271
Démographie
Gentilé
Milhacois
Population municipale
492 hab. (2019 )
Densité
14 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 28′ 06″ nord, 0° 46′ 53″ est
Altitude
Min. 151 m Max. 331 m
Superficie
34,75 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Nontron (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton du Périgord vert nontronnais
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Milhac-de-Nontron
Géolocalisation sur la carte: France
Milhac-de-Nontron
Géolocalisation sur la carte: Dordogne
Milhac-de-Nontron
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Milhac-de-Nontron
modifier
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
Généralités
Au nord du département de la Dordogne, la commune de Milhac-de-Nontron se trouve en Périgord vert.
Le bourg, implanté à l'intersection des routes départementales 82E1 et 707, se situe, en distances orthodromiques, onze kilomètres au sud-est de Nontron et autant à l'ouest-nord-ouest de Thiviers.
La commune est également desservie par deux autres routes départementales, la D 82 à l'est et la D 83E1 au nord-est.
Sur l'ancien tracé du chemin de fer de Thiviers à Saint-Pardoux-la-Rivière, une voie verte traverse la commune du sud-est au nord-ouest. Elle croise au sud-est le sentier de grande randonnée GR 654 qui fait une incursion sur le territoire communal.
Communes limitrophes
Carte de Milhac-de-Nontron et des communes avoisinantes.
Milhac-de-Nontron est limitrophe de cinq autres communes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Milhac-de-Nontron est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no735 - Thiviers» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Milhac-de-Nontron.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Alt :
Altérites de socle: arènes sableuses, argiles sableuses, isaltérites, allotérites
c2a :
Turonien inf.: Calcaire crayeux blanchâtre en plaquettes ou noduleux
c1 :
Cénomanien indifférencié: Argiles et marnes vertes gypsifères et pyriteuses à niveaux de lignites, sables fins à grossiers, calcaires gréseux à préalvéolines
Bathonien sup. à Callovien: calcaire cryptocristallin, localement crayeux, plus rarement oolithique et algaire, parfois en alternance avec des calcaires graveleux et bioclastiques, évoluant vers des faciès calcaires à polypiers et trocholines (nord)
j3a-b :
Bathonien inf. à moy.: alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat)
j2-3 :
Bajocien sup. à Bathonien inf.: calcaires oolithiques blancs à ciment cristallin et à stratifications planes, entrecroisées ou obliques, évoluant en alternance avec un calcaire bioclastique beige oolithique à pelletoïdes, calcaire blanc crayeux
j2 :
Bajocien: calcaires oolithiques bioclastiques (localement niveau à polypiers) en alternance avec des calcaires cryptocristallins ou évoluant vers un faciès de calcaire crayeux (secteur nord-ouest)
Jurassique inférieur
l4 :
Toarcien: argiles et marnes grises (formation de Tourtoirac), marnes dolomitiques pyriteuses au sommet, parfois calcaires marneux à la base
l1-2b :
Hettangien sup. à Sinémurien: calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques
l1 :
Hettangien inf.: alternance de calcaires dolomitiques, marnes dolomitiques, d'argilites et de grès fins
Trias (201.3 - 252.17)
t7-l1 :
Rhétien à Hettangien basal: sables grossiers et conglomérats à stratifications entrecroisées, blancs à rouille, niveaux d'argile de couleur vert pistache à rouille
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
Pennsylvanien
γ2b-m :
Leucogranites du dôme de Saint-Mathieu - Massif de Saint-Mathieu: leucogranites à grain moyen, localement grossier, à muscovite abondante et biotite, sillimanite rare, texture généralement équante, parfois orientée (Carbonifère sup.)
Mississippien
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
non présent
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
λδθ :
UIG ((Unité inférieure des gneiss): leptynites et amphibolites associées au massif du Suquet (Néoprotérozoïque à Cambrien)
ξ1 :
UPA: Micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 151 m[5] au nord-ouest, près du lieu-dit Bordessoule, là où le ruisseau de Chantres, petit affluent de la Dronne, quitte la commune pour entrer sur celle de Saint-Pardoux-la-Rivière, et 331 m[5] à l'extrême nord-est, en limite de la commune de Saint-Saud-Lacoussière[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 34,75 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 35,86 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier de Milhac-de-Nontron.
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Trincou, le ruisseau de Chantres, le ruisseau de l'Étang Rompu et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[14],[Carte 1].
Le Trincou, d'une longueur totale de 16,55 km, prend sa source dans la commune, à deux kilomètres au nord-est du bourg, et se jette dans la Côle en rive droite à Condat-sur-Trincou[15],[16]. Il traverse la commune vers le sud sur quatre kilomètres et demi.
Affluent du Trincou, le ruisseau de l'Étang-Rompu y prend également sa source dans le nord-est, près de Mazeroux, et arrose le territoire communal sur plus de six kilomètres.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]
Moyenne annuelle de température: 12,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Coquille», sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[25] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[26],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9°C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[27].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 56 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[29], à 11,4°C pour 1981-2010[30], puis à 11,8°C pour 1991-2020[31].
Urbanisme
Typologie
Milhac-de-Nontron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[32],[33],[34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[35],[36].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,9% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (54,1%), zones agricoles hétérogènes (44,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8%), terres arables (0,7%)[37].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Milhac-de-Nontron est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].
Milhac-de-Nontron est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[40]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[41],[42].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Milhac-de-Nontron.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[44]. 80,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[45].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1992 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[38].
Toponymie
Milhac vient du gallo-roman Emelius, tiré du latin Aemelius[46].
En occitan, la commune porte le nom de Milhac de Nontronh[47].
Histoire
Des traces d'habitat néolithique ont été relevées sur le territoire communal[46].
Au XIIIesiècle, Millac était l'une des vingt-sept paroisses dépendant de l'archiprêtré de Condat dont le siège se situait à Champagnac[48].
Politique et administration
Intercommunalité
Fin 1995, Milhac-de-Nontron intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord vert. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la communauté de communes du Périgord Nontronnais.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[49],[50].
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793
1800
Pierre Puybonnieux
1800
1803
Ratinaud Lessard
1803
1816
André Pichon
1816
1831
Jean Baptiste Martin
1831
1836
Jean Jules Puibareau
1836
1839
Jean Baptiste Martin
1839
1843
Jules Gilbert Delanoue
Conseiller général des cantons de Saint-Pardoux-la-Rivière (1839-1848) et de Jumilhac-le-Grand (idem)
Dans le domaine judiciaire, Milhac-de-Nontron relève[54]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Milhac-de-Nontron se nomment les Milhacois[55].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].
En 2019, la commune comptait 492 habitants[Note 10], en diminution de 9,06% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 219
1 065
1 030
1 399
1 626
1 520
1 597
1 508
1 518
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 519
1 540
1 505
1 519
1 529
1 546
1 778
1 447
1 510
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 507
1 463
1 391
1 243
1 235
1 163
1 105
1 010
1 006
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
800
740
702
636
573
611
603
601
541
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
495
492
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 182 personnes, soit 34,6% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (21) a augmenté par rapport à 2010 (18) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,8%.
Établissements
Au , la commune compte soixante-cinq établissements[60], dont trente-cinq au niveau des commerces, transports ou services, quinze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept dans la construction, cinq dans l'industrie, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[61].
Entreprises
Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la «Société d'exploitation des établissements Lionel Goudy» (travaux de charpente) implantée à Milhac-de-Nontron se classe en 37eposition quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 3 125 k€[62].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Martin, église fortifiée d'une commanderie templière[63]
La chapelle de Chantres du XIIesiècle est ce qui reste du prieuré Saint-Blaise de l'ordre du Dalon[46].
Au lieu-dit Fousseyraud, une maison du XIXesiècle est inscrite depuis 1974 au titre des monuments historiques pour ses façades et toitures[64]
Une voie verte emprunte le parcours de l'ancienne voie ferrée de Thiviers à Saint-Pardoux-la-Rivière.
L'église Saint-Martin.
Chambre de défense de l'église fortifiée.
La chapelle de Chantres.
Patrimoine naturel
Depuis sa création en 1998, le parc naturel régional Périgord-Limousin intègre la commune de Milhac-de-Nontron.
Au nord de la commune, le ruisseau de Chantres, affluent de la Dronne, est rattaché à la zone Natura 2000 du réseau hydrographique de la Haute Dronne[65].
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии