La commune d'Ajat est située dans l'est du département de la Dordogne.
Le bourg d'Ajat, traversé par la route départementale (RD) 68, se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomètres au nord-ouest de Thenon.
Le territoire communal est traversé dans sa partie nord par l'autoroute A89 dont l'échangeur le plus proche, celui de Thenon, est distant du bourg d'environ quatorze kilomètres par la route. La commune est également desservie par les RD 67E2 et 6089 (l'ancienne route nationale 89).
Communes limitrophes
Carte d'Ajat et des communes avoisinantes.
Ajat est limitrophe de sept autres communes.
Communes limitrophes d’Ajat
Brouchaud
Gabillou
Sainte-Orse
Limeyrat
Azerat
Fossemagne
Thenon
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Ajat est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].
Elle est à la fois dans le causse de Cubjac et le causse de Thenon, qui, avec le causse de Savignac, forment un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j1-2b, date de l'Aalénien supérieur au Bajocien, composée de calcaires oolithiques plus ou moins dolomitiques massifs ou en alternance avec des calcaires graveleux bioclastiques à ciment cristallin. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no759 - Périgueux (est)» et «no783 - Thenon» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique d'Ajat.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
Supérieur
non présent
Moyen
j4-5(Lz) :
Callovien à Oxfordien: calcaires oolithiques roux (formation de Leyze), à crème parfois blanc graveleux en plaquettes, à oncolithes, spongiaires, polypiers, trocholines et grands foraminifères (Chablaisia) et hydrozoaires (Cladocoropsis)
j3-4 :
Bathonien sup. à Callovien: calcaire cryptocristallin, localement crayeux, plus rarement oolithique et algaire, parfois en alternance avec des calcaires graveleux et bioclastiques, évoluant vers des faciès calcaires à polypiers et trocholines (nord)
j3a-b :
Bathonien inf. à moy.: alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat)
j2-3(Bz) :
Bajocien moy. à Bathonien inf. - Formation de Beauzens: calcaires micritiques et sublithographiques à oncolithes et stromatolithes en alternance avec des niveaux de marnes noires en bancs réguliers (vers l'est)
j1-2b :
Aalénien sup. à Bajocien: calcaires oolithiques +/- dolomitiques massifs ou en alternance avec des calcaires graveleux bioclastiques à ciment cristallin
Jurassique inférieur
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 147 ou 148 mètres[Note 1] à l'extrême nord-ouest, en limite de la commune de Brouchaud, et 284 m à l'extrême sud, près du lieu-dit la Garde[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 21,95 km2[10],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 22,38 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le Manoire et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 3 km de longueur totale[14],[Carte 1].
Le Manoire, d'une longueur totale de 27,07 km, prend sa source dans la commune de Thenon et se jette dans l'Isle à Lesparat, à Boulazac Isle Manoire, face à Trélissac[15],[16]. Il borde la commune brièvement au sud.
Réseaux hydrographique et routier d'Ajat.
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal d'Ajat.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne» et «Vézère-Corrèze». Le SAGE «Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Le SAGE «Vézère-Corrèze», dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[18]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19]. La quasi-totalité du territoire communal dépend du SAGE Isle-Dronne, seule une infime partie en limite sud de la commune le long de la route départementale 6089 étant rattachée au SAGE Vézère-Corrèze.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]
Moyenne annuelle de température: 12°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sarlat», sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995[26] et qui se trouve à 33 km à vol d'oiseau[27],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 854,5 mm pour la période 1981-2010[28].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Brive», sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 40 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 12,7°C pour la période 1971-2000[30], à 12,7°C pour 1981-2010[31], puis à 13,0°C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Ajat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[33],[34],[35].
La commune est en outre hors attraction des villes[36],[37].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (67,4%), zones agricoles hétérogènes (27,4%), prairies (5,1%)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg d'Ajat proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[39]:
la Barrière de Beauzens
Beauzens (ou Bauzens)
Benlaret
les Blazis
Bois Nègre
la Brandette
le Breuilh
les Cabadans
le Chancel
Chanteyrac
las Chapellas
Chaumont
les Chauprades
Claud de l'Anne
le Clédou
le Cluzeau
le Coderc
Combe Nègre
les Combettes
la Côte
la Croix Peyre
le Flageat
la Font Saint-Georges
Fontaine du Chat
les Fouilloux
le Four
la Garde
les Garennes
les Gendres
les Gounissoux
les Grands Bos
la Grézaudie
la Grèze
la Haute Besse
les Jarrissoux
les Jarthoux
Labouret
Lac Bara
Lac Sablou
la Lande
Lasfond
le Maine
Maison Rouge
les Manauds
les Maratoux
les Marchandoux
les Orvals
la Peyrennie
Peyssibot
les Pradailles
la Prade
le Puy
Puymège
le Seytier
Terme de la Grézaudie
Terre Haute
Trou de Leyze
le Trou du Chien
Tuilerie de la Garde
Vignes de Saint-Martin.
Prévention des risques
Le territoire de la commune d'Ajat est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].
Risques naturels
Ajat est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[42]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[43],[44].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ajat.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 32,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[47].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2008, par la sécheresse en 1989, 1991, 1992 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[40].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes latines Apsacum et Abzacum en 1158[48].
Ajat a pour origine le nom d'un personnage gallo-roman, Avitius ou Apicius, suivi du suffixe -acum[49], indiquant le «domaine d'Avitius ou d'Apicius».
En occitan, la commune porte le nom d'Ajac d'Auba Ròcha[50]; Ce toponyme occitan se trouve dans le cartulaire de l'abbaye de Cadouin en 1158, il est intéressant, car il garde la trace de sa vassalité à la châtellenie d'Auberoche (Auba Ròcha), («château de couleur blanche»), qui avait droit de haute justice sur Ajat et Bauzens.
Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[51].
Histoire
Les premières mentions écrites du lieu apparaissent en 1158 sous deux formes latines, Apsacum et Abzacum[49].
Ajat est possession de l'Ordre du Temple au XIIIesiècle[49].
Aux XIVeetXVesiècles, Ajat fait partie de la châtellenie d'Auberoche[52].
En 1793[49], la commune de Bauzans (dont le nom a ensuite évolué vers Bauzens) fusionne avec celle d'Ajat[53].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune d'Ajat est rattachée au canton de Thenon qui dépend du district de Montignac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Périgueux[54].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton de Thenon disparaît aux élections départementales de mars 2015[55]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir.
En 2017, Ajat est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[56],[57].
Intercommunalité
Fin 2002, Ajat intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Vézère. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[58],[59].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[64].
En 2019, la commune comptait 296 habitants[Note 10], en diminution de 14,2% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
805
766
823
877
902
906
908
957
959
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
884
869
856
829
858
877
847
830
743
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
688
682
665
586
546
517
513
419
368
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
352
306
301
297
275
281
301
304
341
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
317
296
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Au mois d'août, le «Chemin des arts» propose des expositions et démonstrations artistiques à Ajat et Bauzens (20eédition en 2019)[66].
Économie
Emploi
En 2015[67], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 170 personnes, soit 50,6% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (28) a augmenté par rapport à 2010 (18) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,3%.
Établissements
Au , la commune compte vingt-neuf établissements[68], dont quinze au niveau des commerces, transports ou services, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans la construction, et deux dans l'industrie[69].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié, au bourg d'Ajat, bâtie en 1622 et restaurée dans les années 1870, puis 1980-1990[70].
Église Saint-Martin, XIIeetXIIIesiècles, inscrite au titre des monuments historiques en 1925[71].
Église Saint-Barthélemy de Bauzens, XIIesiècle, classée au titre des monuments historiques en 1909[72].
Château d'Ajat, XVIeetXVIIesiècles, visitable, inscrit au titre des monuments historiques en 1925[73];
Pigeonnier à Bauzens, au sud-est de l'église.
Vestiges d'un ancien cloître qui faisait partie de l'ordre du Temple.
La chapelle Notre-Dame-de-Pitié.
L'église Saint-Barthélemy de Bauzens.
L'église Saint-Martin d'Ajat, devant le château.
Le château d'Ajat.
Patrimoine naturel
La forêt de Bois Nègre.
Au nord, entre les villages d'Ajat et de Beauzens, environ la moitié du territoire de la commune fait partie du causse de Thenon qui s'étend également sur six autres communes. Cette zone calcaire boisée remarquable pour sa flore spécifique est classée comme zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2[74],[75].
Sur une partie plus restreinte de cette ZNIEFF, limitée à la seule commune d'Ajat sur 168hectares, une autre ZNIEFF de type 1, le coteau de Bois Nègre présente un caractère caillouteux propice à l'épanouissement d'espèces de plantes rares, notamment des orchidées terrestres[76],[77].
Personnalités liées à la commune
Plaque sur la maison d'Ajat où vécut Suzanne Lacore.
Suzanne Lacore (1875-1975), femme politique, fut institutrice à Ajat[78] de 1903 à 1930.
Héraldique
Les armes d'Ajat se blasonnent ainsi:
Écartelé d'or et d'azur, au premier et au quatrième à trois forces de sable, au deuxième et au troisième à trois besants d'argent.
Deux données contradictoires selon l'IGN: 147 mètres sur la carte et 148 pour son ancien site.
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN2-84373-342-1), p.242.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Bauzans», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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