Chef-lieu du canton de Nontron de 1790 à 2015 et de l'arrondissement de Nontron, c'est l'une des trois sous-préfectures du département qui compte quatre arrondissements. Depuis 2015, la commune est devenue le bureau centralisateur du canton du Périgord vert nontronnais.
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
Localisation et accès
Chef-lieu (sous-préfecture) de l'arrondissement le plus au nord de la Dordogne, Nontron est au cœur du Périgord vert.
Avec ses paysages variés et une nature préservée, elle se situe au cœur du parc naturel régional Périgord Limousin, presque à équidistance de Périgueux, Limoges et Angoulême. Elle fut pendant très longtemps très enclavée, aucun axe routier important n'y passant, ce qui constitua un frein considérable au développement économique local.
Communes limitrophes
Nontron est limitrophe de sept autres communes. À l'est, son territoire est éloigné d'une vingtaine de mètres de celui de Champs-Romain et au nord, d'environ 380 mètres de celui de Saint-Estèphe.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Nontron est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[1]. Elle est construite sur le rebord du socle hercynien (paragneiss, granodiorites du Massif de Piégut-Pluviers et quelques lambeaux liasiques), juste au sud-ouest commence le terrain calcaire jurassique du Bassin aquitain.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. On y trouve comme matières premières des affleurements de grès (arkoses du Lias), des roches granitiques (granodiorites) et, dans la partie calcaire, de la pierre blanche à bâtir, castine et pierres à chaux. La nontronite, un minéral riche en fer et appartenant aux phyllosilicates, fut nommée ainsi d'après l'arrondissement de Nontron. Le sous-sol recèle également des minéraux riches en baryum (baryte), manganèse, plomb argentifère (galène), et cuivre.
La formation la plus ancienne, notée ζ1-2I, se compose de gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no710 - Montbron» et «no711 - Châlus» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Nontron.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Alt :
Altérites de socle: arènes sableuses, argiles sableuses, isaltérites, allotérites
Bathonien inf. à moy.: alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat)
j2-3 :
Bajocien sup. à Bathonien inf.: calcaires oolithiques blancs à ciment cristallin et à stratifications planes, entrecroisées ou obliques, évoluant en alternance avec un calcaire bioclastique beige oolithique à pelletoïdes, calcaire blanc crayeux
Jurassique inférieur
l3-4 :
Pliensbachien sup. à Toarcien: argiles et marnes grises localement dolomitiques, dolomies gris-bleu massives ou en petits bancs localement à passées gréseuses - brèches à ciment gréseux ou grès purs à la base
l1-2a :
Hettangien inf. à Sinémurien: grès grossiers feldspathiques d'origine granitiques, dolomies cryptocristallines à patine rousse à passées locales de marnes vertes
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
Pennsylvanien
μη1-2 :
Lamprophyres: microdiorites quartziques (Carbonifère sup. à Permien)
μγ3-4 :
Microgranites porphyriques à biotite, gris ou roses, en filons recoupant les massifs granitiques (Carbonifère sup.)
γ3-4 :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: granite à biotite, structure équante, grain moyen à grossier, en massif (Carbonifère sup.)
fγ3-4 :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: granite monzonitique à structure équante, grain fin, tendance aplitique, à biotite et parfois amphibole (Carbonifère sup.)
pγ3 :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: granite à biotite, gros grain, tendance porphyroïde (Carbonifère sup.)
Mississippien
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
non présent
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
ζ1 :
UIG ((Unité inférieure des gneiss): gneiss et micaschistes pélitiques à deux micas ou biotite seule (Néoprotérozoïque à Cambrien)
ζ1-2I :
UIG ((Unité inférieure des gneiss): gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 152 mètres et 308 mètres[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans l'unité paysagère du «Périgord limousin» qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 24,67 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 25,6 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Bandiat, le ruisseau des Vergnes et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[16],[Carte 1].
Le Bandiat, d'une longueur totale de 91,35 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de La Chapelle-Montbrandeix et se jette dans la Tardoire en rive gauche en Charente à Agris[17]. Sortant du Massif central, il traverse la commune d'est en ouest sur six kilomètres.
Son affluent de rive droite le ruisseau des Vergnes sert de limite naturelle à l'ouest sur près de deux kilomètres et demi face à Saint-Martin-le-Pin.
Réseaux hydrographique et routier de Nontron[Note 3].
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Nontron.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Charente» et «Isle - Dronne». Le SAGE «Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[18]. Le SAGE «Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].
Au nord, les quatre cinquièmes du territoire communal correspondent au bassin versant du Bandiat et dépendent du SAGE Charente. Au sud, les petits cours d'eau alimentent le bassin de l'Isle et sont rattachés au SAGE Isle - Dronne.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]
Moyenne annuelle de température: 11,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Marthon», sur la commune de Marthon, mise en service en 1991[27] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[28],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 822,8 mm pour la période 1981-2010[29].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 58 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[31], à 11,4°C pour 1981-2010[32], puis à 11,8°C pour 1991-2020[33].
Urbanisme
Typologie
Nontron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[34],[35],[36].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nontron, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[37] et 3 839 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[38],[39].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est la commune-centre[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[40],[41].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (37,6%), zones agricoles hétérogènes (26,6%), prairies (19%), zones urbanisées (10%), terres arables (3,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1%)[42].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Nontron est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].
Nontron est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[45]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[46],[47].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Nontron.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[48]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. 46,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[50].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1991, 1993, 1995 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2003, 2011, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[43].
Toponymie
Quartier Notre-Dame.
Le nom français est une transcription de l'occitanNontronh, prononcé [nũnˈtrũm]. Il provient probablement du nom gallo-romain Nantironius, une référence au nom du fondateur de la localité[51]. L’historien Ribault de Laugardière a proposé une étymologie fantaisiste: Nontron viendrait de la langue de Tyr, se composant de Nata: «vallée» et Dun: «montagne».
En occitan, la commune porte le nom de Nontronh[52].
Sur la planète Mars, en , la cible d'analyses poussées et d'un forage local effectués sur un important affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[53]. Le nom de Nontron sert aussi depuis le début de cette mission sur Mars à désigner l'ensemble de l'un des quelques grands quadrants d'investigation géologique dévolus à l'astromobile[54]. Le choix de ce nom est dû au fait que la nontronite, minéral nommé d'après la commune de Nontron, fut en effet le premier minéral identifié formellement sur la planète Mars depuis l'orbite.
Histoire
Place de l'Hôtel de ville en 1925.
La ville existait probablement déjà 1 100 ans avant notre ère et fut plusieurs fois ravagée par des envahisseurs, les Sarrasins au VIIesiècle, les Normands au IXesiècle.
Au VIIIesiècle, le castrum gallo-romain est donné par les vicomtes de Limoges à l’abbaye poitevine de Charroux, les vicomtes y conservant des droits importants. Puis, au cours des siècles la ville change plusieurs fois d'appartenance car les vicomtes de Limoges, par les successions féminines, appartiennent ensuite aux familles de Bretagne-Penthièvre (le duc Arthur II épouse en 1275 Marie de Limoges fille héritière du vicomte Guy VI, et leur fils puîné Guy VII, 1287-1331, est vicomte de Limoges et comte de Penthièvre), de Châtillon-Blois-Penthièvre (Jeanne la Boiteuse de Bretagne-Penthièvre, duchesse de Bretagne, comtesse de Penthièvre et vicomtesse de Limoges, fille de Guy VII, épouse Charles de Châtillon-Blois en 1337), d'Albret (Françoise de Châtillon-Blois, dame d'Avesnes, vicomtesse de Limoges et comtesse de Périgord, arrière-petite-fille de Jeanne et Charles de Blois, épouse en 1470 Alain d'Albret), enfin de Bourbon avec le roi Henri IV, fils de Jeanne d'Albret.
Nontron devient en 1800 sous-préfecture du département de la Dordogne.
La gare ferroviaire fonctionnait entre 1891 et 1946 pour les voyageurs, et jusqu'en 1970 pour les marchandises.
Une prison militaire fut ouverte de 1940 à 1946 dans les locaux de l'ancienne prison civile. Elle fut le lieu de détention de suspects et de condamnés politiques, principalement communistes ou trotskystes, dont Michel Bloch, le frère de France Bloch-Sérazin qui fut décapitée par les nazis à Hambourg. Sous le Régime de Vichy, des résistants y furent également incarcérés[55]. De mars à octobre 1943, le groupement 38 "Mermoz" des Chantiers de la jeunesse, auparavant implanté à Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées), s'installe dans la commune et dans le Nontronnais[56].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Nontron est le chef-lieu du canton de Nontron qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Nontron dont Nontron est la sous-préfecture[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[57]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord vert nontronnais, dont elle devient le bureau centralisateur, et dépend de la 3e circonscription législative[58].
Intercommunalité
Fin 2002, Nontron intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord Nontronnais dont elle est le siège. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais dont elle est le siège. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la nouvelle communauté de communes du Périgord Nontronnais, dont Nontron est à nouveau le siège.
Tendances politiques et résultats
Articles détaillés: Élections municipales de 2014 en Dordogne et Élections municipales de 2020 en Dordogne.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 2 500 et 3 499 habitants au recensement de 2017, vingt-trois conseillers municipaux ont été élus en 2020[59],[60].
Liste des maires
Façade de l'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1852
1859
Louis François Mazerat
1874
1878
Louis François Mazerat
Conseiller général du canton de Nontron (1871-1880) Député de la Dordogne (1871-1876)
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages
Actuellement, la commune ne participe plus aux jumelages entre villes. Mais le lycée coopère avec des lycées allemands à Berlin et Hildesheim. Au début des années 1980, il existait un jumelage actif avec Thame dans le comté d'Oxfordshire en Angleterre, des dons de livres à la bibliothèque municipale en témoignent.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Nontron sont appelés les Nontronnais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[68].
En 2019, la commune comptait 3 055 habitants[Note 11], en diminution de 4,41% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 356
2 809
2 990
2 865
3 246
3 573
3 609
3 692
3 704
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 546
3 581
3 557
3 223
3 427
3 687
4 151
3 585
3 657
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 686
3 426
3 508
3 059
3 112
3 019
2 943
3 204
3 280
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
3 593
3 792
3 954
3 850
3 558
3 500
3 465
3 458
3 212
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 050
3 055
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,8%, soit en dessous de la moyenne départementale (27,1%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,6% la même année, alors qu'il est de 36,5% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 419 hommes pour 1 649 femmes, soit un taux de 53,75% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,82%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[70]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
2,3
90 ou +
4,9
14,7
75-89 ans
20,1
20,8
60-74 ans
19,8
21,6
45-59 ans
20,7
13,3
30-44 ans
13,6
13,8
15-29 ans
10,8
13,5
0-14 ans
10,1
Pyramide des âges du département de la Dordogne en 2018 en pourcentage[71]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,7
10,3
75-89 ans
13,3
22,7
60-74 ans
22,7
21,3
45-59 ans
20,9
15,7
30-44 ans
15
13,8
15-29 ans
11,8
15,2
0-14 ans
13,5
L'agglomération et l'aire urbaine
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en. Raison: Données obsolètes, zonage de 2010.
L'unité urbaine de Nontron (l'agglomération) regroupe deux communes: Nontron et Saint-Martial-de-Valette[72], soit 3 839 habitants en 2017[73]
Selon le classement établi par l'Éducation nationale en 2022, le lycée public Alcide-Dusolier est considéré comme «performant» en 2021 au bac professionnel avec 96% et presente un taux de réussite de 97% au bac général et technologique[76].
Santé
La commune est dotée d'une maison de santé pluridisciplinaire[77],[78].
Sports
En rugby à XV, le «Club sportif Périgord vert rugby» est engagé en championnat de France de Fédérale 3 pour la saison 2021-2022.
En football, l'«Association sportive Nontron/Saint-Pardoux»[79] est engagée en Régional 2 pour la saison 2022-2023[80].
Manifestations culturelles et festivités
La mascarade des Soufflaculs, carnaval dont les origines seraient médiévales[81], se déroule dans les rues de la ville le premier dimanche du mois d'avril depuis 1979[82],[83], attirant des milliers de spectateurs. Les «baboys» sont deux statues monumentales en l'honneur des Soufflaculs. Exceptionnellement en 2012, la mascarade n'a pas eu lieu, pour cause de premier tour d'élection présidentielle[84] et en 2013, faute d'organisateurs[81]. Une nouvelle équipe d'organisateurs a pris le relais et la mascarade a pu avoir lieu en 2014 et est prévue en 2016[83].
La fête du couteau a lieu chaque année début août. C'est la toisième manifestation d'ampleur nationale après les salons de Paris et de Thiers[85]. L'édition 2020 a été annulée à la suite de la pandémie de Covid-19[86]. La 26eédition se tient les 6 et [87].
Au mois d'octobre, la «Rue des métiers d'art» (12eédition en 2022[88]) rassemble en centre-ville plusieurs dizaines d'artisans d'art dans différents domaines: bijouterie, céramique, coutellerie, cuir, émail, gravure, maroquinerie, mosaïque, plumasserie, poterie, reliure, sculpture, serrurerie, tissage, vannerie, verrerie[89].
Le Salon des antiquaires a lieu chaque année en novembre (33eédition en 2022[90]).
Économie
Industrie: depuis l’époque gallo-romaine et jusqu’au milieu du XIXesiècle, on extrayait du minerai de fer dans le Nontronnais où fonctionnaient beaucoup de forges et de hauts-fourneaux.
Au XXesiècle, on y produisait beaucoup d’articles chaussants (Adidas[91]). Mais actuellement il ne reste plus que quelques petites usines.
Aujourd'hui, on y trouve des entreprises diverses, allant du luxe (Hermès[91] qui, en 2015, emploie 400 personnes sur place[92] dont 300 dans la maroquinerie[93]) à l'artisanat, en passant par l'agro-alimentaire. La plupart des commerces se trouvent en centre ville et entourent la Place Alfred Agard (Place de l'Hôtel de Ville). À la périphérie, des supermarchés commencent à s'installer.
Coutellerie
Couteau Nontron.
La ville est connue pour ses coutelleries[94]. Cette activité existe probablement depuis le Moyen Âge, bien qu'on ne la trouve mentionnée dans un acte qu'en 1653. Depuis 1996, la «Fête du Couteau» a lieu chaque année un week-end au mois d'août. En 2015, une centaine d'exposants sont attendus pour la 20eédition[95].
Le couteau Nontron le plus célèbre est un couteau artisanal de poche fermant (no25). Son manche est en buis pyrogravé avec une virole en laiton. C'est le plus ancien couteau fermant en France[95].
Emploi
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Nontron ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
L'emploi des habitants
En 2018[96], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 1 214 personnes, soit 39,6% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (176) a légèrement augmenté par rapport à 2013 (169) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,5%.
L'emploi sur la commune
En 2018, la commune offre 2 548 emplois pour une population de 3 068 habitants[97]. Le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) prédomine avec 35,8% des emplois mais l'industrie avec 30,6% et le secteur tertiaire avec 26,1% sont également très présents.
Fin 2018, la commune compte 189 établissements actifs employeurs[98], dont 103 au niveau des commerces, transports ou services, 29 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 28 dans la construction, 27 dans l'industrie, et 2 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[99].
Entreprises
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux situées à Nontron se classent parmi les cinquante premières quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[100]:
la Compagnie des arts de la table et de l'émail (fabrication d'articles céramiques à usage domestique ou ornemental): 13e avec 43 996 k€;
Lim France (fabrication d'articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie): 22e avec 35 017 k€.
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, sept sociétés implantées à Nontron se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016:
la Compagnie des arts de la table et de l'émail se classe 4e;
Lim France se classe 7e;
La Maroquinerie nontronnaise (fabrication d'articles de voyage, de maroquinerie et de sellerie) est 19e avec 13 537 k€;
Barconnière (fabrication de structures métalliques et de parties de structures) est 23e avec 10 065 k€;
dans le secteur agroalimentaire, Volagrain Périgord (transformation et conservation de la viande de volaille) se classe 16e avec 8 071 k€[102];
dans le commerce, Nocadis (hypermarché) se classe 30e avec 20 407 k€[103];
dans le BTP, la SARL Mathis & Danède (travaux de charpente) se classe 35e avec 3 405 k€[104].
En ce qui concerne le chiffre d'affaires à l'exportation, tous secteurs confondus, deux de ces entreprises figurent parmi les cinquante premières de la Dordogne[105]:
Lim France se classe 4e avec 20 792 k€;
Volagrain Périgord est 42e avec 1 004 k€.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Nontron, XVIIIeetXIXesiècles, inscrit au titre des monuments historiques en 1984[106],[107]. Seul bâtiment de la Dordogne retenu par le loto du patrimoine de la Française des jeux en 2020, il va en outre bénéficier pour sa rénovation de fonds privés à hauteur de 100 000 euros de la part du groupe d'assurances Axa[108].
Demeure d'Azat.
Château de la Francherie du XVIIesiècle.
Château de la Mothe du XVesiècle, beaucoup remanié par la suite[109].
Le Pôle expérimental des métiers d'art regroupe les artisans d'art et les artistes du Nontronnais. Une salle d'exposition, au château, permet aux visiteurs d'admirer les œuvres réalisées.
Le jardin des Arts.
Église Notre-Dame-des-Ronces construite au-dessus d'une fontaine miraculeuse, de 1872 à 1873 sur les plans de l'architecte Jules Mandin de Périgueux[110]. La paroisse a acheté l'ancienne orgue de la cathédrale Saint-Front de Périgueux. L'instrument de 1842 a été entièrement restauré en 2006[111]
Le château de Nontron.
Le jardin des Arts, en contrebas du château.
Patrimoine urbain
Depuis 1944, les immeubles situés le long de l'avenue du Général-Leclerc, de la rue Carnot, de la rue André-Picaud et la partie de la rue de la Croisette proche de l'église font l'objet d'une protection par décret. Site inscrit, ces «Immeubles de Nontron» s'étendent sur deux hectares[112].
Patrimoine naturel
La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[113] depuis la création de celui-ci en 1998[114], adhésion renouvelée en 2011[115].
La vallée du Bandiat est protégée dans sa traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I «Vallées du réseau hydrographique du Bandiat» dont la flore est constituée de près d'une centaine d'espèces de plantes, dont deux sont considérées comme déterminantes: l'aigremoine élevée, ou aigremoine odorante (Agrimonia procera) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[116],[117].
Nontron a donné son nom à la nontronite, un minéral de la famille des phyllosilicates dont la localité-type est Saint-Pardoux-la-Rivière, à proximité.
Personnalités liées à la commune
Geoffroy Boyer (1746-1811), homme politique, premier sous-préfet de Nontron.
Pierre-François Chabaneau (1754-1842), chimiste, né à Nontron.
Pierre Michel Grolier-Desbrousses (1796-1857), homme politique, né et décédé à Nontron.
Thomas Dusolier (1799-1877), homme politique, né et décédé à Nontron, et père d'Alcide Dusolier.
Jean-Jacques Jollivet (1801-1854), homme politique, né et décédé à Nontron.
Le chanoine Clavel de Saint-Geniez (1808-1857) y fut ordonné prêtre catholique romain en 1830.
Joseph-Louis-Camille de Beaupoil de Saint-Aulaire (1810-1896), propriétaire à Nontron, homme politique, fils de Louis de Sainte-Aulaire.
Louis François Mazerat (1817-1881), homme politique, né à Nontron.
Camille Chabaneau (1831-1908), philologue romaniste et membre correspondant de l'Institut.
Alcide Dusolier (1836-1918), journaliste et homme politique, né à Nontron, fils de Thomas Dusolier.
Alpinien Pabot du Chatelard (1837-1929), sous-préfet de Nontron de 1877 à 1883, puis préfet.
Henri Pastoureau (1840-1900), maire de Toulon de 1897 à 1900, né à Nontron[118].
Antonin Debidour (1847-1917), agrégé d'histoire et de géographie, ancien élève de l'École Normale Supérieure, professeur à la faculté de Lettres de Paris et inspecteur général de l'Instruction Publique, né à Nontron.
Raymond Picaud (3 avril 1882- Sallanches 9 septembre 1950), médecin, maire de Cannes de 1945 à 1947, né à Nontron[119].
Gabriel Roucaute, (1904-1960), homme politique, résistant communiste, qui fut emprisonné à la prison de Nontron sous le régime de Vichy.
Henri Laforest (1904-1989), homme politique qui fut trois fois secrétaire d'État, maire de Nontron de 1953 à 1977, né et décédé à Nontron.
Frédéric de Saint-Sernin, homme politique, né le 14 février 1958 à Reims (Marne). De 1995 à 2001, il fut 1eradjoint au maire de Nontron. Il fut aussi président du Stade rennais football club de 2006 à 2010, et de 2012 à 2014.
Héraldique
Blason
D'azur à la tour d'argent maçonnée de sable, accostée de deux fleurs de lys d'or.
Ribault de Laugardière, Monographie de la ville et du canton de Nontron, 1888, reprint 1979.
Franck Delage, «Les églises de Nontron», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1942, tome 69, p.61-71(lire en ligne)
Gabrielle de Monneron, Nontron dans l'histoire, Les Éditions périgourdines, 1963.
Hervé Lapouge, Les Maires de Nontron ou Deux Siècles de vie municipale aux éditions Deltaconcept (Directeur: Jean Jacques Duvoisin ) (préface de Frédéric de Saint-Sernin). – Nontron: 2005. [4]-278 p., 21cm. – (ISBN2-9520843-7-8). – En appendice, choix de documents.
Sous la direction de Richard et Dominique Beaudry, Cahiers de doléances du Nontronnais, Lycée de Nontron, 1989.
Sous la coordination de Jacques Lagrange, Nontron & le Pays Nontronnais - Éditions Pilote 24 - 1996 - en 2 tomes ("Quinze enfants du pays, parmi les plus titrés, ont livré leurs dernières études sur les différents aspects de leur terre")
Jean-Jacques Gillot, «La prison militaire de Nontron en 1944», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 2009, tome 136, 2e livraison, p.235-252(lire en ligne)
Irène Massévy, «L'hospice de Nontron reçoit des militaires (1802-1835)», dans Chroniques no17 du G.R.H.I.N. (groupe de Recherches Historiques du Nontronnais), 2017, p.51-66(lire en ligne)
Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Liste des châteaux de la Dordogne
Liste des demeures de la Dordogne
Parc naturel régional Périgord-Limousin
Dordogne (département)
Périgord
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Dordogne et le bassin de la Charente et est représentée par une ligne verte en tirets-points.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
(en) Ashley Stroupe, , NASA Science, Mars Exploration Program, , consulté le .
Jean-Jacques Gillot (bulletin trimestriel de la Société historique et archéologique du Périgord, 2etrimestre 2009) et l'ouvrage grand public tiré de sa thèse de doctorat, Les communistes en Périgord, 1917-1958, Pilote 24 édition
Francis A. Boddart, Les chantiers de la jeunesse et la Dordogne, 1940-1944 [Texte imprimé]: de la révolution nationale à la production industrielle, Périgueux, IFIE Éditions Périgord, , 342p. (ISBN978-2-916265-18-6), p.202-218..
«Chiffres d'affaires: les 50 premières», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.28.
«Industrie», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.32.
«Agroalimentaire», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.34.
«Commerce», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.40.
«BTP», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.37.
«Export», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.33.
«Château de Nontron», notice noPA00082714, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 29 octobre 2011.
Alain Poinet, «De la naissance de l'assurance à l'incendie du château de Nontron (1878)», dans Chroniques no17 du G.R.H.I.N. (groupe de Recherches Historiques du Nontronnais), 2017, p.67-79(lire en ligne)
Benoît Martin, «Un gros chèque pour la rénovation du château», Sud Ouest édition Dordogne, , p.17.
Hervé Lapouge, Châteaux du Nontronnais, dans Nontron & le Pays Nontronnais, vol.1, sous la coordination de Jacques Lagrange, Pilote 24, 1996, (ISBN2-9509149-1-8), p.179-191.
R. de Laugardière, «Essais topographiques, historiques et biographiques sur l'arrondissement de Nontron», Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t.13, (lire en ligne)
Carte de localisation de la ZNIEFF 720012830, INPN, consulté le 28 avril 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer en haut à gauche sur le globe terrestre bleu, descendre la valeur de la couche «Métropole: ZNIEFF1» à 0 et augmenter l'opacité de la couche «Cartes IGN» à 1.
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