Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Maire Mandat
Éric Forgeneuf 2020-2026
Code postal
24360
Code commune
24398
Démographie
Gentilé
Stéphanois
Population municipale
599 hab. (2019 )
Densité
28 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 35′ 30″ nord, 0° 39′ 46″ est
Altitude
Min. 177 m Max. 300 m
Superficie
21,37 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Nontron (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton du Périgord vert nontronnais
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Estèphe
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Estèphe
Géolocalisation sur la carte: Dordogne
Saint-Estèphe
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Saint-Estèphe
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Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
Généralités
La commune de Saint-Estèphe est située en Périgord vert, tout au nord du département de la Dordogne.
Le territoire communal se trouve tout entier sur le socle granitique du massif de Piégut-Pluviers[1].
Le bourg de Saint-Estèphe, traversé par la route départementale 88, est situé, en distances orthodromiques, quatre kilomètres au sud-sud-ouest de Piégut et sept kilomètres au nord de Nontron.
La commune est également desservie par la route départementale (RD) 91E3 et au nord par les RD 91 et 92. Au nord-est, le sentier de grande randonnée GR 4 fait deux brèves incursions sur le territoire communal, au niveau de Bridarias et Lacaujamet.
Communes limitrophes
Carte de Saint-Estèphe et des communes avoisinantes.
Saint-Estèphe est limitrophe de six autres communes. Au sud, son territoire est distant de moins de 400 mètres de celui de Nontron.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Estèphe est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées datant du Paléozoïque, ainsi que de roches magmatiques. La formation la plus ancienne, notée pγ3, fait partie des granodiorites de Piégut-Pluviers, composée de granite à biotite, gros grain, tendance porphyroïde (Carbonifère supérieur). La formation la plus récente, notée μγ3-4, se compose de microgranites porphyriques à biotite, gris ou roses, en filons recoupant les massifs granitiques (Carbonifère supérieur). Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no710 - Montbron» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Carte géologique de Saint-Estèphe.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
Pennsylvanien
μγ3-4 :
Microgranites porphyriques à biotite, gris ou roses, en filons recoupant les massifs granitiques (Carbonifère sup.)
γ3-4 :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: granite à biotite, structure équante, grain moyen à grossier, en massif (Carbonifère sup.)
fγ3-4 :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: granite monzonitique à structure équante, grain fin, tendance aplitique, à biotite et parfois amphibole (Carbonifère sup.)
pγ3 :
Granodiorites calco-alcalines du massif de Piégut-Pluviers-Abjat: granite à biotite, gros grain, tendance porphyroïde (Carbonifère sup.)
Mississippien
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
non présent
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 177 mètres[6] au sud, en aval du moulin de Ligneras, là où la Doue quitte la commune pour s'écouler sur celle du Bourdeix, et 300 mètres[6] au nord, quelques centaines de mètres à l'ouest du lieu-dit Lacaujamet[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans l'unité paysagère du «Périgord limousin» qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 21,37 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 22,21 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Doue, le ruisseau de Varaignes, la Planche, le ruisseau des Forges et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 27 km de longueur totale[16],[Carte 1]. Elle est parsemée de très nombreux étangs.
La Doue, d'une longueur totale de 17,45 km, prend sa source dans la commune de Piégut-Pluviers et se jette dans le Bandiat en rive droite à Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert[17],[18]. Elle arrose la commune de l'est au sud-ouest sur sept kilomètres, marquant la limite territoriale à l'est sur un kilomètre et demi, face à Augignac, et formant un plan d'eau de 20hectares, le Grand étang de Saint-Estèphe.
Le ruisseau de Varaignes, également appelé Crochet dans sa partie médiane ou ruisseau de l'Étang d'Assat dans sa partie amont, d'une longueur totale de 13,46 km, prend sa source dans le nord de la commune et se jette dans le Bandiat en rive droite, en deux bras à Varaignes, face à Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert[19],[20]. Il arrose le territoire communal sur près de trois kilomètres et lui sert de limitre naturelle au nord-est sur près d'un kilomètre et demi, face à Bussière-Badil.
La Doue au niveau du Roc-branlant.
Le Grand étang.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Estèphe.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Charente». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]
Moyenne annuelle de température: 12°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Marthon», sur la commune de Marthon, mise en service en 1991[29] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[30],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 822,8 mm pour la période 1981-2010[31].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 54 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[33], à 11,4°C pour 1981-2010[34], puis à 11,8°C pour 1991-2020[35].
Urbanisme
Typologie
Saint-Estèphe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[36],[37],[38].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[39],[40].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (52,9%), zones agricoles hétérogènes (34,9%), prairies (5,6%), eaux continentales[Note 9] (3,9%), zones urbanisées (2,6%)[41].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Saint-Estèphe proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[42]:
Badeix
Barraud
les Blancs
Bois Charbonnières
le Bois Périgord
les Bonneix
Bridarias
le Briodet
Chevalarias
l'Étang Neuf
Fixard
Font Froide
les Forêts
Gondat
le Grand Étang
la Grange
la Haute Sudrie
Lacaujamet
les Landes de Barraud
Ligneras
Maisonneuve
les Malibas
la Ménardie
Mérigaud
le Moulin de Lapeyre
le Moulin de Ligneras
le Moulin Fondu
les Périgords
les Petits Moulins
Peyrat
la Pouge
Puycharnaud
les Quatre Routes
Roc Branlant
les Rochers
Seguinaud
Serve des Demoiselles
la Sudrie
le Verger
Villepradeau.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Estèphe est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].
Saint-Estèphe est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[45]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[46],[47].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[43].
Toponymie
Le nom du lieu fait référence à saint Étienne, premier martyr de la chrétienté.
Saint-Estèphe est dérivé de l'occitanSent Estefe, correspondant à Saint-Étienne[48],[49].
En occitan, la commune porte le nom de Sent Estefe[50].
Histoire
Au lieu-dit Badeix, l'ordre de Grandmont établit au XIIesiècle le prieuré Notre-Dame et Saint-Jean-Porte-Latine[49] dont subsistent d'importants vestiges.
Le nom de Saint-Estèphe est relevé sous la forme latine de Sanctus Stephanus deus Ledros au milieu du XIIIesiècle[49]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village apparaît sous le nom de Saint Étienne de Droux et c'est d'abord sous ce nom qu'est créée la commune à la Révolution française[6].
Politique et administration
Intercommunalité
Fin 2001, Saint-Estèphe intègre la communauté de communes du Périgord vert granitique créée un an plus tôt. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Haut-Périgord. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Périgord vert nontronnais pour former la communauté de communes du Périgord Nontronnais.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[51],[52].
Dans le domaine judiciaire, Saint-Estèphe relève[56]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].
En 2019, la commune comptait 599 habitants[Note 12], en augmentation de 0,17% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
728
755
870
1 085
1 094
1 086
1 080
1 115
1 146
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 142
1 077
1 112
1 067
1 092
1 148
1 182
1 204
1 191
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 184
1 220
1 183
1 078
1 022
941
935
829
766
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
745
643
621
612
604
619
590
596
590
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
612
599
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Au niveau des classes de maternelle et de primaire, la commune est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec la commune voisine d'Augignac.
Économie
Emploi
En 2015[60], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 242 personnes, soit 39,5% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (trente) a augmenté par rapport à 2010 (dix-huit) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,4%.
Établissements
Au , la commune compte soixante établissements[61], dont trente au niveau des commerces, transports ou services, onze dans la construction, dix dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, cinq dans l'industrie, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[62].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Menhir de Fixard.
Vestiges de la cella grandmontaine de Badeix ou prieuré Notre-Dame et Saint-Jean-Porte-Latine de Badeix, inscrits aux monuments historiques depuis 1938[63],[64].
Église romane Saint-Étienne, modifiée aux XVeetXVIIesiècles.
Château du Brieudet du XIIIesiècle, établi au sommet d'une motte et dont il ne reste que des vestiges[65].
Château de Puycharnaud, XIXesiècle, rebâti à la suite d'un incendie[66] vers 1875 sur les restes du repaire de Maisonneuve qui datait de 1596[67].
Grand étang de Saint-Estèphe: pêche, canoë, baignade (surveillée en juillet-août), camping, loisirs sportifs.
Un peu plus loin dans la forêt le Roc Branlant, un énorme rocher, et le Chapelet du Diable, un chaos de granit.
Le menhir de Fixard.
Le chevet de l'ancienne chapelle de Badeix.
Le château de Puycharnaud.
Le côté sauvage de l'étang en 1997.
Le même côté de l'étang après l'aménagement.
La plage aménagée de l'étang.
Le Chapelet du Diable.
Patrimoine naturel
Le Roc branlant.
La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[68] depuis la création de celui-ci en 1998[69], adhésion renouvelée en 2011[70].
Au sud-est du territoire communal, les vallées de la Doue et d'un de ses affluents sont protégées dans leur traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I «Vallées du réseau hydrographique du Bandiat» dont la flore est constituée de près d'une centaine d'espèces de plantes, dont deux sont considérées comme déterminantes: l'aigremoine élevée, ou aigremoine odorante (Agrimonia procera) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[71],[72].
Deux sites naturels situés le long du cours de la Doue font l'objet de protections:
site classé, le Grand étang de Saint-Estèphe s'étend sur 21hectares[73]. C'est un espace naturel sensible géré par le Conseil général de la Dordogne[74];
en aval de ce plan d'eau, le monolithe du Roc branlant (site naturel classé depuis 1934[75], géomorphosite mis en valeur depuis les années 2010 par divers partenaires institutionnels et scientifiques)[76], le Chapelet du diable sous lequel s'écoule la Doue, et l'étang des Cygnes où elle se déverse ont d'abord été protégés en 1934 (par un classement et une inscription) avant qu'un décret de 2011 n'étende le site aux Petits Moulins et jusqu'en bordure du bourg de Saint-Estèphe. Au total, ce sont donc 38,5 hectares qui sont classés pour leur côté pittoresque mais aussi pour les légendes liées à ces lieux[77].
Patrimoine environnemental
Le GR4 de Royan à Grasse passe au nord-est de la commune à Bridarias.
Personnalités liées à la commune
René Dutin (1933-2019), ancien député de la Dordogne, fut maire de la commune de Saint-Estèphe de 1965 à 2001.
Cinéma
Plusieurs épisodes de Camping Paradis ont été tournés par Laurent Ournac sur le site du grand étang de la commune.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
D'azur au chêne terrassé de sinople*, chargé de douze glands d'or et surmonté d'une couronne fermée du même[78].
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs: ces armes sont fautives (sinople sur azur). Adopté le .
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Décédé en fonctions.
Démissionnaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, p.19, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN978-2-9501-4761-5).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«Prieuré de Badeix», notice noPA00082827, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 16 mai 2010.
Marie-Thérèse Mousnier, «La cella de Badeix dans l'ordre de Grandmont», dans Chroniques no17 du G.R.H.I.N. (groupe de Recherches Historiques du Nontronnais), 2017, p.3-20(lire en ligne)
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.55.
Nancy Ladde, «Château hors normes à saisir», Sud Ouest édition Dordogne, 27 décembre 2017, p.10-11.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, p.223, Éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X).
Carte de localisation de la ZNIEFF 720012830, INPN, consulté le 4 mai 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer en haut à gauche sur le globe terrestre bleu, descendre la valeur de la couche «Métropole: ZNIEFF1» à 0 et augmenter l'opacité de la couche «Cartes IGN» à 1.
Le grand étang de Saint-Estèphe, Vivre en Périgord Le magazine du Conseil Général de la Dordogne no38 de juillet 2013, p.14.
(Aire étendue de 14 ha à 38,5 ha en 2011, sur critère de «légendaire et pittoresque»
Bruno Comentale, «Le Roc Branlant de Saint-Estèphe (massif limousin). Un exemple de géomorphosite granitique», Commission du patrimoine géomorphologique, Lettre d’information n°13, 2016, p. 21-22
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