Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
Géographie
Généralités
Dans le nord du département de la Dordogne, dans le Nontronnais et l'unité urbaine de Nontron, la commune de Saint-Martial-de-Valette est arrosée du nord-est au nord-ouest par le Bandiat —qui la sépare de Saint-Martin-le-Pin sur environ 500 mètres— et quelques petits affluents.
En bordure de la route départementale (RD) 675, et traversé par la RD 675E, le bourg de Saint-Martial-de-Valette est situé, en distances orthodromiques, un kilomètre au sud-ouest de Nontron, la sous-préfecture, et dix-sept kilomètres au nord de Brantôme.
Le territoire communal est également desservi par les RD 75 et 708.
Communes limitrophes
Carte de Saint-Martial-de-Valette et des communes avoisinantes.
Saint-Martial-de-Valette est limitrophe de six autres communes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Martial-de-Valette est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ζ1-2I, se compose de gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no734 - Nontron» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Saint-Martial-de-Valette.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
c1 :
Cénomanien indifférencié: Argiles et marnes vertes gypsifères et pyriteuses à niveaux de lignites, sables fins à grossiers, calcaires gréseux à préalvéolines
Callovien: alternance de calcaires plus ou moins crayeux à pelletoïdes, oncolithes et trocholines et de calcaires oolithiques, bioclastiques et granulaires. Vers le sud, les bancs oolithiques sont plus massifs (formations de Rocamadour-Cabrerets et Saint-Géry)
j3-4 :
Bathonien sup. à Callovien: calcaire cryptocristallin, localement crayeux, plus rarement oolithique et algaire, parfois en alternance avec des calcaires graveleux et bioclastiques, évoluant vers des faciès calcaires à polypiers et trocholines (nord)
j3a-b :
Bathonien inf. à moy.: alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat)
j2-3 :
Bajocien sup. à Bathonien inf.: calcaires oolithiques blancs à ciment cristallin et à stratifications planes, entrecroisées ou obliques, évoluant en alternance avec un calcaire bioclastique beige oolithique à pelletoïdes, calcaire blanc crayeux
Jurassique inférieur
l3-4 :
Pliensbachien sup. à Toarcien: argiles et marnes grises localement dolomitiques, dolomies gris-bleu massives ou en petits bancs localement à passées gréseuses - brèches à ciment gréseux ou grès purs à la base
l1-2a :
Hettangien inf. à Sinémurien: grès grossiers feldspathiques d'origine granitiques, dolomies cryptocristallines à patine rousse à passées locales de marnes vertes
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
Pennsylvanien
μγ3-4 :
Microgranites porphyriques à biotite, gris ou roses, en filons recoupant les massifs granitiques (Carbonifère sup.)
Mississippien
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
non présent
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
ζ1-2I :
UIG ((Unité inférieure des gneiss): gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 135 mètres[5] à l'extrême nord-ouest, là où le Bandiat quitte la commune et sert de limite entre celles de Lussas-et-Nontronneau et Saint-Martin-le-Pin, et 266 mètres[5],[6] au sud-est du lieu-dit Chez Yonnet[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 15,71 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 16,42 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Bandiat, le ruisseau des Vergnes et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11,5 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Bandiat, d'une longueur totale de 91,35 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de La Chapelle-Montbrandeix et se jette dans la Tardoire en rive gauche en Charente à Agris[16]. Il traverse le territoire communal du nord-est au nord-ouest sur plus de cinq kilomètres et demi dont 450 mètres en limite de Saint-Martin-le-Pin.
Son affluent de rive droite le ruisseau des Vergnes borde la commune au nord-ouest sur 700 mètres face à Saint-Martin-le-Pin.
Le Bandiat aux Roches Hautes.
Le Bandiat en crue en aval de la RD 675E.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Martial-de-Valette[Note 3].
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Saint-Martial-de-Valette.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Charente» et «Isle - Dronne». Le SAGE «Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[17]. Le SAGE «Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La majeure partie du territoire communal dépend du SAGE Charente. Au sud-ouest la zone restante —environ 15% du territoire— correspond au bassin versant de deux sous-affluents de la Nizonne et est rattachée au SAGE Isle - Dronne.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]
Moyenne annuelle de température: 11,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Marthon», sur la commune de Marthon, mise en service en 1991[26] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[27],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 822,8 mm pour la période 1981-2010[28].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 60 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[30], à 11,4°C pour 1981-2010[31], puis à 11,8°C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Saint-Martial-de-Valette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[33],[34],[35].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nontron, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[36] et 3 839 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[37],[38].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[39],[40].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (39,9%), forêts (35,6%), prairies (11,8%), terres arables (6,5%), zones urbanisées (4,4%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6%)[41].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Saint-Martial-de-Valette proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[42]:
Beauséjour
Bellevue
Bois de chez Yonnet
les Bouges
Bourdelières
Chabans
les Champs
Château Montcheuil
Chez Litte
Chez Yonnet
le Claud
le Cluzeau
Combe Falide
les Durands
Fargeas
le Grand Breuil
le Grand Lac
le Grand Malibas
Grolhier
la Guizardie
Hautes Roches
les Îles
Lage
les Landes
Lord
Maison Brûlée
Massonneau
Montagenet
Moulin de Fauran (ou le Moulin de Foureau)
le Moulin de Rouchillou
Naudonnet
Pas de Bœuf
les Pelades
les Perrières
le Petit Breuil
le Petit Malibas
le Petit Saint-Martin
les Prades
Puy David
Puyfaiteau
Rapevache
les Rapines
le Refuge
Ribiéras
Sabouret
le Sorbier.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Martial-de-Valette est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].
Saint-Martial-de-Valette est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[45]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[46],[47].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Martial-de-Valette.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[48]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. 58,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[50].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[43].
Toponymie
Le nom de la commune se réfère à saint Martial, évêque de Limoges au IIIesiècle[51], et au mot occitanvaleta signifiant «vallon»[52], correspondant ici à celui du Bandiat.
En occitan, la commune porte le nom de Sent Marçau de Valeta[53].
Histoire
La première mention écrite connue du lieu remonte au début du XIVesiècle, vers 1315, sous la forme Sanctus Marcialis[52].
La paroisse de Saint-Martial dépendait du diocèse de Limoges[54] et de la châtellenie de Nontron[55].
La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Valette-les-Eaux[5].
En 1943, le groupement 38 "Mermoz" des Chantiers de la jeunesse, déplacé des Pyrénées vers la Dordogne, installa son poste de commandement au château de Montcheuil[56].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Saint-Martial-de-Valette est rattachée au canton de Nontron qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton est rattaché à l'arrondissement de Nontron[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[57]. La commune est alors rattachée au canton du Périgord vert nontronnais, dont le bureau centralisateur reste fixé à Nontron.
Intercommunalité
Fin 2002, Saint-Martial-de-Valette intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord Nontronnais. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Périgord vert nontronnais. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Haut-Périgord pour former la nouvelle communauté de communes du Périgord Nontronnais.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[58],[59].
Dans le domaine judiciaire, Saint-Martial-de-Valette relève[62]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Saint-Martial-de-Valette se nomment les Saint-Martialais[63].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[65].
En 2019, la commune comptait 796 habitants[Note 11], en diminution de 3,05% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 005
1 166
838
996
1 004
1 014
1 047
1 050
1 070
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 101
1 073
1 087
1 017
1 035
1 048
1 114
1 008
954
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
987
938
948
858
804
808
831
804
793
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
841
806
788
747
855
790
819
841
831
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
802
796
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
La carrière de calcaire de Sabouret.
Emploi
En 2015[67], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 384 personnes, soit 47,9% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-huit) a augmenté par rapport à 2010 (trente-trois) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,5%.
Établissements
Au , la commune compte 75 établissements[68], dont trente-trois au niveau des commerces, transports ou services, dix-huit dans la construction, treize dans l'industrie, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[69].
Entreprises
Dans le secteur agroalimentaire, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société «Le Chèvrefeuille» (fabrication de fromage), implantée à Saint-Martial-de-Valette, se classe en 19eposition quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 6 356 k€[70]. En ce qui concerne le chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016, tous secteurs confondus, elle se classe 48e avec 796 k€[71].
En 2022, la fromagerie Chêne vert, spécialisée dans les fromages bio de chèvre et de brebis, emploie une cinquantaine de personnes sur la commune[72].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Maison noble de La Beytour, au village de Massonneau, attestée en 1357[73].
Manoir de Grand Breuil, disparu au XIXesiècle[75].
Repaire noble de la Jarrige, attesté en 1539, dont il subsiste les vestiges d'une tour carrée du XIeouXIIesiècle[76]; déjà en ruines, le repaire est définitivement abandonné au moment de la Révolution française.
Château de Montcheuil: un premier château, bâti entre 1495 et 1515, a été détruit en 1830[77]; un nouveau château a été érigé sur les bases de l'ancien[77] vers 1890.
Château de Puyfaiteau, sur l'emplacement d'un ancien repaire noble[78].
Maison forte de Valette des XIeetXIIesiècles, transformée en moulin au XVesiècle[79].
Le pigeonnier du château de Montcheuil.
Le toit du château de Puyfaiteau.
Le monument aux morts.
Patrimoine religieux
Église Saint-Martial, romane du XIIesiècle avec un clocher-mur du XVIIesiècle[80], inscrite au titre des monuments historiques depuis 1942 pour sa façade occidentale[81].
Église du Petit Saint-Martin[51], romane, faisait l'objet d'un pèlerinage pour les vertus curatrices de ses deux sources proches[52].
Ancienne chapelle Sainte-Anne dans le bourg, transformée en grange[51].
L'église Saint-Martial.
Un modillon de sa façade ouest.
L'église du Petit Saint-Martin.
Son portail.
Patrimoine naturel
Le Bandiat près du bourg de Saint-Martial-de-Valette.
La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[82] depuis la création de celui-ci en 1998[83], adhésion renouvelée en 2011[84].
La vallée du Bandiat est protégée dans sa traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I «Vallées du réseau hydrographique du Bandiat» dont la flore est constituée de près d'une centaine d'espèces de plantes, dont deux sont considérées comme déterminantes: l'aigremoine élevée, ou aigremoine odorante (Agrimonia procera) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[85],[86].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
De sinople à la croix de Malte d'argent, une fontaine héraldique d'or remplie d'azur traversée de trois sources d'argent accostée de deux lions couronnés et affrontés d'or (ou orangé), le tout brochant sur la croix.
Détails
Création de Pascal Jouen approuvée par le conseil municipal en avril 2015[87].
Pierre-Henri Ribault de Laugardière, «Essais topographiques, historiques et biographiques sur l'arrondissement de Nontron. Canton de Nontron - Xe- Commune de St-Martial-de-Valette», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1889, tome 16, p.115-132(lire en ligne)
Articles connexes
Liste des communes de la Dordogne
Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Dordogne et le bassin de la Charente et est représentée par une ligne verte en tirets-points.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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Carte de localisation de la ZNIEFF 720012830, INPN, consulté le 28 avril 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer en haut à gauche sur le globe terrestre bleu, descendre la valeur de la couche «Métropole: ZNIEFF1» à 0 et augmenter l'opacité de la couche «Cartes IGN» à 1.
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