Champagnac-de-Belair[ʃɑ̃paɲak də bɛlɛʁ] est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Champagnac-de-Belair.
Pour les articles homonymes, voir Champagnac.
Champagnac-de-Belair
L'église Saint-Christophe de Champagnac-de-Belair.
La commune de Champagnac-de-Belair est située au nord du département de la Dordogne.
Cinq kilomètres au nord-nord-est de Brantôme et quinze kilomètres au sud de Nontron en distances orthodromiques, le bourg de Champagnac-de-Belair surplombe la vallée de la Dronne, sur sa rive gauche. Il est situé au croisement de la route départementale (RD) 83, axe nord-sud qui longe la vallée, et de la RD 82, qui traverse la commune d'est en ouest.
La commune est également desservie à l'est par la RD 3 et bordée au nord-ouest par la RD 675.
Entre Villars et Condat-sur-Trincou, le sentier de grande randonnée GR 654 passe par le bourg de Champagnac-de-Belair.
Communes limitrophes
Carte de Champagnac-de-Belair et des communes avoisinantes en 2015.
Champagnac-de-Belair est limitrophe de six autres communes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Champagnac-de-Belair est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2b, date du Turonien inférieur à moyen, composée de calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no734 - Nontron» et «no735 - Thiviers» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Champagnac-de-Belair.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée: limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4a-c :
Santonien inf. à sup.: calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire)
c3(2) :
Coniacien indifférencié: calcaires gréseux, sables et marnes à la base puis calcaires bioclastiques et calcaires crayeux et glauconieux ou calcaires à huitres au sommet
c2c :
Turonien moyen à supérieur: calcaires cryptocristallins, calcaires gréseux à rudistes et marnes à huîtres et à rhynchonelles, localement grès et sables jaunes (feuille de Terrasson)
c2b :
Turonien inf. à moy.: calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 105 m[6],[Note 1], se trouve à l'extrême sud, près du lieu-dit Verneuil, là où la Dronne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Brantôme en Périgord et Condat-sur-Trincou, et 222 m[6],[Note 1] au nord-ouest, en bordure de la commune de Saint-Pancrace, près du lieu-dit la Tuilière[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 18,46 km2[6],[11],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 19,23 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, le Trincou et le Libourny, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle —dont elle est le principal affluent— à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[16],[17]. Elle traverse la commune du nord au sud sur six kilomètres.
Le Trincou, d'une longueur totale de 16,55 km, prend sa source dans la commune de Milhac-de-Nontron et se jette dans la Côle en rive droite à Condat-sur-Trincou[18],[19]. Il arrose la commune à l'est sur plus d'un kilomètre et demi.
La Dronne au bas du bourg de Champagnac-de-Belair.
La dérivation de la Dronne au moulin de Racaud.
Le lit du Trincou presque à sec au pont de la RD 3 près de Lardailler.
Réseaux hydrographique et routier de Champagnac-de-Belair.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]
Moyenne annuelle de température: 12,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Tour Blanche», sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, mise en service en 1967[28] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[29],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 12,3°C et la hauteur de précipitations de 964,3 mm pour la période 1981-2010[30].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 63 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[32], à 13,1°C pour 1981-2010[33], puis à 13,3°C pour 1991-2020[34].
Urbanisme
Typologie
Champagnac-de-Belair est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[35],[36],[37].
La commune est en outre hors attraction des villes[38],[39].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (46,2%), zones agricoles hétérogènes (35,7%), terres arables (13,1%), zones urbanisées (2,7%), prairies (2,4%)[40].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Champagnac-de-Belair est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne et le Trincou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993 et 1999[43],[41]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de la Dronne», couvrant 19 communes et approuvé le , pour les crues de la Dronne[44],[45].
Champagnac-de-Belair est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[46]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[47],[48].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Champagnac-de-Belair.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[49]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[50]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[51]. 56,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[52].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[41].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Champanhac[53].
Histoire
Au XIIIesiècle, Champagnac était le siège de l'archiprêtré de Condat regroupant vingt-sept paroisses[54].
De 1747 à 1749, la peste emporte 278 habitants de la paroisse, soit entre 25 et 30% de la population[55].
La commune s'appelle d'abord Champagnac avant de devenir Champagnac-de-Bel-Air puis prendre son nom actuel Champagnac-de-Belair[6].
De 1891 à 1949, une ligne de tramways reliant Périgueux à Saint-Pardoux-la-Rivière desservait Champagnac-de-Belair[56]. Il en reste le minuscule bâtiment de la gare en bord de Dronne.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Champagnac-de-Belair est le chef-lieu du canton de Champagnac-de-Belair qui dépend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Nontron[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[57]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme, renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.
Intercommunalité
Fin 1996, Champagnac-de-Belair intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Champagnac-en-Périgord. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes Dronne et Belle.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[58],[59].
Dans le domaine judiciaire, Champagnac-de-Belair relève[62]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[64].
En 2019, la commune comptait 789 habitants[Note 12], en augmentation de 10,97% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
905
784
747
1 101
1 150
959
921
1 030
1 041
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
994
982
1 041
983
1 028
1 076
1 025
995
952
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
904
949
915
829
787
734
709
688
635
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
584
590
557
606
658
685
736
738
699
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
723
789
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En 2012, la commune dispose d'une école maternelle et d'une école primaire. Organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI), elle accueille les élèves de deux autres communes voisines: Cantillac et Condat-sur-Trincou.
Économie
Emploi
En 2015[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 355 personnes, soit 48,6% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-deux) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,9%.
Établissements
Au , la commune compte 73 établissements[67], dont trente-neuf au niveau des commerces, transports ou services, seize relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, sept dans la construction, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et quatre dans l'industrie[68].
Entreprises
Tous secteurs confondus, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société «Dordogne logistique SAS» (entreposage et stockage non frigorifique) située à Champagnac-de-Belair se classe en 32eposition quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 1 432 k€[69].
Créée en 1955, la biscuiterie de Champagnac-de-Belair a fait partie du groupe LU-Danone qui l'a vendu à Champador en 2006, avant d'être reprise par la biscuiterie Saint-Michel en 2011[70]. En mars 2022, elle emploie 300 personnes—dont 246 CDI— et prévoit d'en embaucher soixante supplémentaires dans l'année[71]; elle produit annuellement 13 500 tonnes de produits alimentaires, principalement des madeleines, des palmiers et des fonds de tartes ou de bouchées à la reine[71].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de la Borie Saulnier (ou château de Laborie) des XVIeetXVIIesiècles, reconverti en chambres d'hôtes[72]
Église Saint-Christophe des XIVeetXVesiècles, inscrite aux monuments historiques depuis 1948[73].
Chapelle Notre-Dame de Bon secours, XVIIIesiècle
Le château de la Borie Saulnier.
Les deux clochers de l'église.
La chapelle Notre-Dame de Bon secours.
Une maison ancienne du bourg.
Personnalités liées à la commune
Jean Jules Sarlande (ou Albert Sarlande[74]) (1813 - 1888), maire d'Alger de 1858 à 1870[75], a acheté le château de la Borie Saulnier. Il est décédé dans son château le 1er décembre 1888.
Son fils, François Albert Sarlande (1847 - 1913), député de la Dordogne de 1876 à 1881[76], est décédé dans sa propriété du château de la Borie Saulnier le 30 août 1913[Note 13],[77].
Georges Bonnet (1889 - 1973), homme politique, député de la Dordogne de 1924 à 1940 et de 1956 à 1968, ministre à de nombreuses reprises entre 1925 et 1940, fut maire de Champagnac-de-Belair de 1929 à 1944.
Charles Serre (1901-1953), résistant, homme politique, est mort à Champagnac-de-Belair.
Christian Frémont (1942-2014), né à Champagnac-de-Belair, haut fonctionnaire.
Héraldique
Les armes de Champagnac-de-Belair se blasonnent ainsi: «De gueules à trois lionceaux d'or, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'argent surmontées d'un lambel de même, soutenu d'une devise ondée aussi d'argent chargée d'une truite au naturel.»
Ces données (altitudes, surface) sont issues du site de l'IGN .
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Décédé en fonctions.
Démissionnaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Contrairement à ce qu'indique le site de l'Assemblée nationale, François Albert Sarlande n'est pas décédé en 1888 mais en 1913. Source: registre des décès de la commune de Champagnac-de-Belair.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Sylvie Guillaume et Bernard Lachaise (Université Bordeaux-Montaigne. Centre aquitain de recherches en histoire contemporaine), Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la Troisième République, Talence, Presses Universitaires de Bordeaux, , br, couv. ill.; 624, 24 cm (ISBN2-86781-231-3 et 9782867812316, OCLC468077217, BNF37035405, SUDOC045199868, présentation en ligne, lire en ligne), p.120 à 122 (consulté le 30 avril 2018)
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