La Coquille est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir La Coquille.
La Coquille | |
L'église de La Coquille. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Nontron |
Intercommunalité | Communauté de communes Périgord-Limousin |
Maire Mandat |
Michèle Faure 2020-2026 |
Code postal | 24450 |
Code commune | 24133 |
Démographie | |
Gentilé | Coquillard(e) |
Population municipale |
1 276 hab. (2019 ![]() |
Densité | 57 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 32′ 32″ nord, 0° 58′ 35″ est |
Altitude | Min. 259 m Max. 432 m |
Superficie | 22,37 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Thiviers |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-lacoquille.fr |
modifier ![]() |
Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.
La commune de La Coquille est située en Périgord vert, au nord du département de la Dordogne.
Dans une région très boisée composée de feuillus, des prés en bocage entourent le bourg de La Coquille situé, en distances orthodromiques, neuf kilomètres au nord-ouest de Jumilhac-le-Grand et quinze kilomètres au nord-nord-est de Thiviers, au carrefour de la route nationale 21 (l'axe Limoges - Agen) et des routes départementales 67 et 79.
La commune est desservie par la ligne de chemin de fer Limoges - Périgueux au bourg, en gare de La Coquille.
La Coquille est limitrophe de six autres communes.
Firbeix | Saint-Pierre-de-Frugie | |
Mialet | ![]() |
Saint-Priest-les-Fougères |
Chalais | Saint-Paul-la-Roche |
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Coquille est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées à l'ère primaire, antérieurement au Carbonifère[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire, de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 711 - Châlus » et « no 735 - Thiviers » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
| ||||||||||||||||||||||||||
Pléistocène | non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
| |||||||||||||||||||||||||||
Éocène | non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Paléocène | non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
| ||||||||||||||||||||||||||
inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
Permien (252.17 - 298.9) |
non présent | |||||||||||||||||||||||||||
Carbonifère (298.9 - 358.9) |
Pennsylvanien |
| |||||||||||||||||||||||||||
Mississippien |
| ||||||||||||||||||||||||||||
Dévonien (358.9 - 419.2) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Silurien (419.2 - 443.8) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Ordovicien (443.8 - 485.4) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||||
Cambrien (485.4 - 541.0) |
|
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 259 m[6] à l'extrême sud, là où la Valouse quitte le territoire communal et sert de limite entre Chalais et Saint-Paul-la-Roche, au sud-ouest du lieu-dit Piangaud, et 432 m[6] au nord-ouest, au nord du lieu-dit le Meygnaud, en bordure de la route nationale 21[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 22,37 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 23 km2[3].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Côle, la Valouse, le Touroulet et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de plus de 27 km de longueur totale[16],[Carte 1].
La Côle, d'une longueur totale de 51,53 km, prend sa source dans la commune voisine de Firbeix et se jette dans la Dronne en rive gauche, en limite de Brantôme en Périgord et de Condat-sur-Trincou[17]. Du nord à l'ouest, elle arrose le territoire communal sur quatre kilomètres et demi, alimentant l'étang de la Monnerie et la branche orientale du plan d'eau de Mialet, et servant de limite naturelle face à Firbeix et Mialet.
La Valouse, d'une longueur totale de 23,82 km, prend sa source dans la commune voisine de Saint-Pierre-de-Frugie et se jette en rive droite de l'Isle, à Saint-Paul-la-Roche, face à Sarrazac[18],[19]. Elle traverse la commune à l'est sur huit kilomètres, alimentant l'étang de la Barde et servant sur quatre kilomètres de limite territoriale entre La Coquille et Saint-Pierre-de-Frugie et Saint-Priest-les-Fougères.
Le Touroulet, ou ruisseau de la Pouyade dans sa partie amont, d'une longueur totale de 16,97 km, prend sa source au nord du bourg de La Coquille et se jette dans la Côle en rive gauche en limite de Saint-Jory-de-Chalais et de Thiviers, face à Saint-Romain-et-Saint-Clément[20],[21]. Le ruisseau de la Pouyade arrose la commune sur quatre kilomètres.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[24]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[25].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[28] complétée par des études régionales[29] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1982 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[30]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,8 | 3,7 | 5,7 | 9,1 | 11,9 | 13,9 | 13,6 | 11 | 8,7 | 4,4 | 2,3 | 7,3 |
Température moyenne (°C) | 4,7 | 5,5 | 8,2 | 10,5 | 14,2 | 17,3 | 19,7 | 19,5 | 16,4 | 12,9 | 7,8 | 5,4 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,8 | 9,2 | 12,7 | 15,2 | 19,3 | 22,7 | 25,5 | 25,3 | 21,8 | 17,2 | 11,2 | 8,6 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−18,7 16.01.1985 |
−15 08.02.1991 |
−12 01.03.05 |
−5 12.04.1986 |
−0,9 16.05.12 |
2,3 03.06.1989 |
5,5 04.07.1990 |
3,1 29.08.1986 |
1,3 27.09.10 |
−3,1 26.10.03 |
−9,6 21.11.1993 |
−10,5 31.12.1985 |
−18,7 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,1 05.01.1999 |
22,1 15.02.1998 |
25,1 19.03.05 |
28,8 30.04.05 |
32,5 30.05.01 |
37,5 27.06.11 |
38,4 16.07.15 |
39,5 07.08.03 |
34,4 03.09.05 |
30 02.10.11 |
23 07.11.15 |
19,5 29.12.1983 |
39,5 2003 |
Précipitations (mm) | 121,1 | 99,7 | 90 | 113 | 98,3 | 81,8 | 68,3 | 76,4 | 86,1 | 115,2 | 124,9 | 124,2 | 1 199 |
La Coquille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[31],[32],[33]. La commune est en outre hors attraction des villes[34],[35].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (30,2 %), forêts (30 %), zones agricoles hétérogènes (28 %), zones urbanisées (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), terres arables (1,6 %), eaux continentales[Note 7] (0,8 %)[36].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Le territoire de la commune de La Coquille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].
La Coquille est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40],[41].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[42]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[43]. 19,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[44].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2007, par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[37].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de La Coquille est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[45].
En occitan, la commune porte le nom de La Coquilha[46].
Située sur l'un des cinq chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, c'est dans cette paroisse que l'on donnait aux pèlerins une coquille Saint-Jacques, d'où le nom de « La Coquille » et l'emblème qui lui est lié.
L'église, située sur la route Richard Cœur-de-Lion, fut ré-inaugurée par le souverain et l'accueillit pendant son voyage. Il y annonça plusieurs édits.[réf. nécessaire])
En tant que commune, le nom de La Coquille n'apparaît officiellement qu'en 1856, en remplacement de Sainte-Marie-de-Frugie[47].
La commune de La Coquille (appelée Sainte Marie de Frugie à l'époque) a, dès 1790, été rattachée au canton de Jumilhac qui dépendait du district d'Excideuil. En 1800, les districts sont supprimés. Le canton est alors rattaché à l'arrondissement de Nontron[6].
En 1995, La Coquille intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand. Celle-ci est renommée le en communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[48] puis en en communauté de communes Périgord-Limousin[49].
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50],[51].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1957 | 1977 | Henri Frugier | UDR | Négociant-artisan |
1977 | 1983 | Guy Besse | PCF | Conseiller général (1967-1985) |
1983 | 1989 | Henri Frugier | RPR | |
1989 | mars 2008 | Claude Boyer | ||
mars 2008 | mars 2014 | Jean-Pierre Massaloux | SE[52] | Cadre de l'industrie retraité |
mars 2014 (réélue en mai 2020) |
En cours | Michèle Faure[53] | PS | Retraitée |
Dans le domaine judiciaire, La Coquille relève[54] :
La Coquille est jumelée avec la municipalité allemande de Romrod depuis 1990 ; ce jumelage a été étendu aux huit autres communes de l'ancienne communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand en 2012[55].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[57].
En 2019, la commune comptait 1 276 habitants[Note 9], en diminution de 5,06 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
930 | 904 | 923 | 1 109 | 1 081 | 1 108 | 1 141 | 1 200 | 1 141 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 102 | 1 142 | 1 111 | 997 | 1 122 | 1 251 | 1 366 | 1 421 | 1 524 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 617 | 1 793 | 1 691 | 1 585 | 1 550 | 1 574 | 1 559 | 1 544 | 1 539 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 531 | 1 556 | 1 692 | 1 575 | 1 515 | 1 489 | 1 407 | 1 404 | 1 364 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 343 | 1 276 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 459 personnes, soit 34,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (87) a fortement augmenté par rapport à 2010 (49) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 19,0 %.
Au , la commune compte 145 établissements[60], dont 81 au niveau des commerces, transports ou services, trente-deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, douze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, onze dans la construction, et neuf dans l'industrie[61].
En sus du parc naturel régional Périgord-Limousin[64], La Coquille est entièrement incluse dans la « zone tampon » de la vaste « réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », un espace protégé et géré Natura 2000[65] (5 070 km2).
![]() |
Blason | D’or à la coquille renversée d’argent, les cotes de sinople, surmontée d'une couronne murale de trois tours d'argent, maçonnée de sable; au chef de gueules chargé de trois lions d’or. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :