La commune est arrosée au nord-ouest et à l'ouest par l'Isle, au sud-ouest par son affluent, le Lavaud, ainsi que par le Boucheron à l'est et le Laveau au nord-est.
Neuf kilomètres à l'est-nord-est de Thiviers et dix kilomètres au nord-ouest de Lanouaille, le bourg de Sarrazac se trouve au croisement des routes départementales 67, 79 et 81.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Sarrazac est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no735 - Thiviers» et «no736 - Saint-Yrieix-la-Perche» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Sarrazac.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée: limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
non présent
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Alt :
Altérites de socle: arènes sableuses, argiles sableuses, isaltérites, allotérites
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
S1-2 :
UG - Schistes de Donzenac, d'Excideuil, phyllades de Semblat: séricitoschistes, schistes à chlorite ou chlorite et biotite, ou biotite et grenats, métagrauwackes noires en alternance (groupe de Génis, Dévonien)
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
02χ :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Quartzite du puy des Âges et du horst de Châtres: filon de quartzite blanc à muscovite (Ordovicien)
Cambrien (485.4 - 541.0)
Sgr :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Schistes graphiteux, graphite: niveaux sombres à noirs en minces petits lits ou petits bancs intercalés, niveaux graphiteux centimétriques à métriques (groupe du Bas-Limousin, Cambrien à Dévonien)
ξ9m :
UG: Roches méta-volcaniques du Chapial, ensemble de roches verdâtres plus ou moins schisteuses, parfois massives, intercalées dans les schistes de Génis (Cambrien à Dévonien)
λρ1 :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac): Métarhyolite felsitique à quartz, albite et feldspaths potassiques en petits corps ou bancs minces. (Cambrien à Ordovicien)
tfρ3χ :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Quartzites de Payzac: quartzites feldspathiques noires, micaschistes à biotite et grenat, parfois à muscovite (Cambrien à Ordovicien)
δS11 :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac): Ortho-prasinites, métagrauwackes basique, schistes verts à actinote et dolérites amphibolitisées (amphibolite de Puytinaud, complexe basique d'Engastine), dérivés de tufs basiques et dolérites (Cambrien moy. à sup.)
tf' :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac): Méta-tufs dacitiques (amphibolites) à hornblende et grenat (Néoprotérozoïque à Cambrien)
δ11g :
USG (Unité supérieure des gneiss) - Ensemble de roches basiques: amphibolites à hornblende et andésine avec grenats (Cambrien à Silurien)
δ11ep :
USG (Unité supérieure des gneiss) - Ensemble de roches basiques: amphibolites à hornblende et andésine avec épidote (groupe du Bas-Limousin, Cambrien à Silurien)
δ11 :
USG (Unité supérieure des gneiss) - Ensemble de roches basiques: amphibolites à hornblende et andésine (Cambrien à Silurien)
ζ1-2S :
USG (Unité supérieure des gneiss): gneiss quartzo-plagioclastiques à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien)
δθ3 :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Formations basiques et ultrabasiques: métagabbros et amphibolites dérivées des massifs de Sarrazac et de la Roche Noire (groupe du Bas-Limousin, Cambrien à Silurien)
δθΠ :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Formations basiques et ultrabasiques: métagabbros et péridotites indifférenciés des massifs de Sarrazac et de la Roche Noire (Cambrien à Silurien)
λ3-4b :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Leptynites de Saint-Yrieix, Meuzac et Sarlande: ortho-leptynites (métarhyolites?) à biotites seule ou à biotite et muscovite à grain fin à moyen (Cambrien à Ordovicien)
ξ1 :
UPA: Micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 155 mètres et 349 mètres[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans l'unité paysagère du «Périgord limousin» qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 29,89 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 30,46 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'Isle, le Lavaud, le Roulet, le Boucheron, le Cachinaud, le Mulet, le ruisseau de Combeyrol et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 49 km de longueur totale[16],[Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne —dont elle est le principal affluent— en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[17],[18]. Elle borde intégralement la commune au nord-ouest et à l'ouest sur près de dix kilomètres face à Saint-Paul-la-Roche et Nantheuil.
Affluent de rive gauche de l'Isle, le ruisseau de Combeyrol borde la commune au nord-ouest sur près de 600 mètres face à Jumilhac-le-Grand.
Le Lavaud, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Dussac et se jette dans l'Isle en rive gauche, en limite de Nanthiat et de Sarrazac, face à Nantheuil[19]. Il sert de limite naturelle au sud et au sud-ouest sur près de quatre kilomètres et demi.
Affluent de rive droite du Lavaud, le Cachinaud borde la commune au sud-est sur deux kilomètres et demi face à Dussac.
Autre affluent de rive droite du Lavaud, le Boucheron traverse la commune de l'est au sud sur plus de cinq kilomètres dont près de 500 mètres en limite de Sarlande.
Le Roulet, ou Laveau dans sa partie amont, d'une longueur totale de 11,71 km, prend sa source dans la commune de Jumilhac-le-Grand et se jette dans le Boucheron en rive droite à Sarrazac, 1,2 km au sud-est du bourg[20]. Il baigne la moitié orientale de la commune sur cinq kilomètres.
Affluent de rive droite de la Loue, le Mulet prend sa source dans le sud-est de la commune qu'il arrose sur 750 mètres dont 500 mètres en limite de Sarlande.
Le Lavaud en amont de Gengireau, en limite de Sarrazac (à gauche) et Saint-Sulpice-d'Excideuil.
Le Roulet au pont entre entre Goudour et Sarrazac.
Réseaux hydrographique et routier de Sarrazac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]
Moyenne annuelle de température: 11,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Coquille», sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[29] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[30],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9°C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[31].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 49 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[33], à 11,4°C pour 1981-2010[34], puis à 11,8°C pour 1991-2020[35].
Mileux naturels et biodiversité
En limite de Sarrazac, le Lavaud en amont de Gengireau.
En limite de Nantheuil et à l'ouest de la commune, les gorges de l'Isle, ainsi que, au sud-ouest en limite de Nanthiat, les gorges de son affluent le Lavaud, font partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 à dominante boisée[36],[37].
Urbanisme
Typologie
Sarrazac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[38],[39],[40].
La commune est en outre hors attraction des villes[41],[42].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (51,2%), forêts (34,6%), prairies (8,5%), cultures permanentes (3,8%), terres arables (1,9%)[43].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Sarrazac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[44]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[45].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle, la Valouse, le Lavaud et le ruisseau le Roulet. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999 et 2007[46],[44].
Sarrazac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[47]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[48],[49].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sarrazac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[50]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[51]. 13,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[52].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[44].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Sarrazac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[53].
Toponymie
Le nom de la commune provient du nom d'un personnage d'origine gallo-romane, Sarratius ou Cerratius, suivi du suffixe -acum[54], indiquant le «domaine de Sarratius (ou de Cerratius)».
En occitan, le nom de la commune s'écrit Sarrasac[55].
Histoire
La plus ancienne mention écrite connue du lieu remonte au XIIIesiècle, déjà sous la forme actuelle Sarrazac[54].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Sarazac[56].
Le , cinq personnes dont quatre résistants du bataillon «Violette»[57]. sont tuées au lieu-dit le Mas[58] lors d'une confrontation avec les Allemands de la division Brehmer. Le de la même année, trois autres maquisards sont exécutés au pont de la Betoule[59].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Sarrazac a, dès 1790, été rattachée au canton de Dussac qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la «réduction du nombre de justices de paix», la commune est rattachée au canton de Lanouaille nouvellement créé et dépendant de l'arrondissement de Nontron[6].
Intercommunalité
Fin 2002, Sarrazac rejoint la communauté de communes Auvézère Loue qui, quelques mois plus tard, prend le nom de communauté de communes du Pays de Lanouaille. Celle-ci, agrandie en 2017, prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[60],[61].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[66].
En 2019, la commune comptait 368 habitants[Note 9], en diminution de 1,34% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 429
1 528
1 212
1 366
1 484
1 351
1 438
1 608
1 484
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 440
1 384
1 443
1 290
1 343
1 428
1 476
1 463
1 540
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 508
1 501
1 456
1 310
1 213
1 160
1 104
1 006
887
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
823
750
592
526
478
404
395
395
377
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
380
368
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En 2013, Sarrazac est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[68] avec les communes de Dussac et de Saint-Sulpice-d'Excideuil au niveau des classes de primaire. La commune assure les classes de cours moyen, alors que celles de cours préparatoire et de cours élémentaire s'effectuent à Saint-Sulpice-d'Excideuil, et celles de maternelle à Dussac.
Économie
Emploi
En 2015[69], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 148 personnes, soit 38,9% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quatorze) a augmenté par rapport à 2010 (onze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,5%.
Établissements
Au , la commune compte quarante-cinq établissements[70], dont dix-neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, seize au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[71].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Hilaire et Saint-Léobon: l'édifice gothique a néanmoins conservé des murs romans[54].
Manoir de Sarrazac.
Le monument aux morts situé à l'intersection des RD 67 et 79, inauguré en . Il est surmonté de la statue du Poilu au repos, réalisée par Étienne CamusÉtienne Camus[72].
L'église Saint-Hilaire et Saint-Léobon.
La pierre des pèlerins au-dessus de la porte de la sacristie.
Le clocher de l'église.
Le manoir de Sarrazac et l'église.
La statue du monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
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Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«Sarazac» sur Géoportail(consulté le 18 décembre 2013)..
Paul Mons, préface de Rose-Marie Antoine, La folie meurtrière de la division «Brehmer», éditions les Monédières, avril 2016, (ISBN978-2-36340-133-5), p.87-88.
Guy Penaud, préface de Roger Ranoux, Les crimes de la Division «Brehmer», éditions la Lauze, mars 2004, (ISBN2-912032-65-2), p.403.
Jacqueline Poltorak, «La tragédie du Mas n'est pas oubliée», Sud Ouest édition Dordogne, , p.16a.
Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 14 septembre 2020.
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