La commune de Dussac est localisée en Périgord vert, dans le quart nord-est du département de la Dordogne.
Proche de la route départementale 707 et traversé par la route départementale 67, le village de Dussac se situe, en distances orthodromiques, quatre kilomètres à l'ouest de Lanouaille et treize kilomètres à l'est de Thiviers.
Communes limitrophes
Dussac est limitrophe de six autres communes. Au nord-est, le territoire d'Angoisse est distant d'environ 420 mètres.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Dussac est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées à l'ère primaire, antérieurement au Carbonifère[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée ζ1-2S, se compose de gneiss quartzo-plagioclastiques à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no735 - Thiviers» et «no736 - Saint-Yrieix-la-Perche» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Dussac.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
AF :
Altérites de type Rouffignac: argile sableuse ferrugineuse jaune-brunâtre à rougeâtre, à graviers et silex piégés dans les paléokarsts, dolines ou épandage résiduel, cuirasse ferrallitique plus ou moins pisolithique associée
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
Supérieur
non présent
Moyen
non présent
Jurassique inférieur
l4 :
Toarcien: argiles et marnes grises (formation de Tourtoirac), marnes dolomitiques pyriteuses au sommet, parfois calcaires marneux à la base
l1-2b :
Hettangien sup. à Sinémurien: calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques
l1 :
Hettangien inf.: alternance de calcaires dolomitiques, marnes dolomitiques, d'argilites et de grès fins
Trias (201.3 - 252.17)
t7-l1 :
Rhétien à Hettangien basal: sables grossiers et conglomérats à stratifications entrecroisées, blancs à rouille, niveaux d'argile de couleur vert pistache à rouille
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
S1-2 :
UG - Schistes de Donzenac, d'Excideuil, phyllades de Semblat: séricitoschistes, schistes à chlorite ou chlorite et biotite, ou biotite et grenats, métagrauwackes noires en alternance (groupe de Génis, Dévonien)
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
Sgr :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Schistes graphiteux, graphite: niveaux sombres à noirs en minces petits lits ou petits bancs intercalés, niveaux graphiteux centimétriques à métriques (groupe du Bas-Limousin, Cambrien à Dévonien)
iρ1G :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - porphyroïde gris de Génis: méta-ignimbrites (Cambrien-Ordovicien)
tfρ3χ :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Quartzites de Payzac: quartzites feldspathiques noires, micaschistes à biotite et grenat, parfois à muscovite (Cambrien à Ordovicien)
tfρ3 :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Grès de Thiviers et ardoises d'Allassac: métatufs rhyodacites à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moy. à sup.)
δS11 :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac): Ortho-prasinites, métagrauwackes basique, schistes verts à actinote et dolérites amphibolitisées (amphibolite de Puytinaud, complexe basique d'Engastine), dérivés de tufs basiques et dolérites (Cambrien moy. à sup.)
δψ :
USG (Unité supérieure des gneiss): éclogites et amphibolites dérivées, en petits corps ou bancs minces (Cambrien à Silurien)
δ11ep :
USG (Unité supérieure des gneiss) - Ensemble de roches basiques: amphibolites à hornblende et andésine avec épidote (groupe du Bas-Limousin, Cambrien à Silurien)
δ11 :
USG (Unité supérieure des gneiss) - Ensemble de roches basiques: amphibolites à hornblende et andésine (Cambrien à Silurien)
ζ1-2S :
USG (Unité supérieure des gneiss): gneiss quartzo-plagioclastiques à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 198 m[6] au sud-est près du lieu-dit Gandumas, à l'endroit où la Loue quitte la commune pour servir de limite entre celles de Lanouaille et Saint-Médard-d'Excideuil et 347[6] ou 348 mètres[7] au nord, près du lieu-dit les Bois de la Beaugerie[8].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune est dans l'unité paysagère du «Périgord limousin» qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[11],[12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,26 km2[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,63 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Loue, le Lavaud, le Ravillou, la Torte Sabate, le Pontillou, le Buisson, le Cachinaud, le Mulet et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[17],[Carte 1].
La Loue, d'une longueur totale de 50,87 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Saint-Yrieix-la-Perche et se jette dans l'Isle en rive gauche à Coulaures[18],[19]. Elle limite la commune à l'est sur cinq kilomètres et demi face à Lanouaille et son affluent le Mulet sur plus de trois kilomètres au nord-est face à Sarlande. Autre affluent de la Loue, le Pontillou prend sa source dans le sud de la commune, au lieu-dit les Tières.
Le Lavaud, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans le nord-ouest du territoire communal et se jette dans l'Isle en rive gauche en limite de Nanthiat et de Sarrazac, face à Nantheuil[20]. Son affluent le Cachinaud sert de limite communale au nord-ouest sur plus de deux kilomètres et demi face à Sarrazac.
Le Ravillou, d'une longueur totale de 13,13 km, prend sa source dans le sud-ouest de la commune et se jette dans la Loue en rive droite, en limite de Coulaures et Saint-Pantaly-d'Excideuil[21].
La Torte Sabate, affluent de l'Isle, naît dans l'ouest de la commune.
La Loue en limites de Lanouaille et Dussac.
Réseaux hydrographique et routier de Dussac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[24]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[25].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[24]
Moyenne annuelle de température: 11,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[28] complétée par des études régionales[29] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Yrieix la Pe», sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche, mise en service en 1994[30] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[31],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,6°C et la hauteur de précipitations de 1 164,2 mm pour la période 1981-2010[32].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Brive», sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 44 km[33], la température moyenne annuelle évolue de 12,7°C pour la période 1971-2000[34], à 12,7°C pour 1981-2010[35], puis à 13,0°C pour 1991-2020[36].
Urbanisme
Typologie
Dussac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[37],[38],[39].
La commune est en outre hors attraction des villes[40],[41].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,6% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (48,4%), forêts (26,8%), prairies (15,1%), terres arables (4,7%), cultures permanentes (2,4%), zones urbanisées (1,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2%)[42].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Dussac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].
Risques naturels
Dussac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[45]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[46],[47].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Dussac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[48]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. 38,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[50].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1999 et 2007, par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[43].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Dussac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[51].
Toponymie
L'appellation de la commune provient du nom d'un personnage gallo-roman Doccius suivi du suffixe -acum[52], signifiant «domaine de Doccius».
En français comme en occitan, la commune porte le même nom[53].
Histoire
Le lieu est occupé depuis au moins le XIIesiècle, période à laquelle a été construite la coupole de l'église paroissiale[52].
Les premières mentions du nom du lieu apparaissent au XIVesiècle, sous les formes «Duyschac» en 1337 puis Duchacum en 1365[52].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Dussac a, dès 1790, été rattachée au canton de Dussac qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la «réduction du nombre de justices de paix», la commune est rattachée au canton de Lanouaille nouvellement créé et dépendant de l'arrondissement de Nontron[6].
Intercommunalité
Fin 2002, Dussac rejoint la communauté de communes Auvézère Loue qui, quelques mois plus tard, prend le nom de communauté de communes du Pays de Lanouaille. Celle-ci, agrandie en 2017, prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[54],[55].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[60].
En 2019, la commune comptait 399 habitants[Note 12], en diminution de 2,44% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 028
863
810
1 087
1 005
1 063
1 016
1 085
1 045
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 050
983
1 054
962
924
977
1 043
1 010
1 037
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 023
1 056
972
864
842
792
747
709
628
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
629
560
512
460
431
419
380
414
404
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
399
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En 2013, Dussac est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[62] avec les communes de Sarrazac et de Saint-Sulpice-d'Excideuil au niveau des classes de primaire. La commune assure les classes de maternelle, alors que celles de cours préparatoire et de cours élémentaire s'effectuent à Saint-Sulpice-d'Excideuil, et celles de cours moyen à Sarrazac.
Économie
Emploi
En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 170 personnes, soit 41,9% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) a augmenté par rapport à 2010 (onze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 8,9%.
Établissements
Au , la commune compte quarante-quatre établissements[64], dont dix-neuf au niveau des commerces, transports ou services, douze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et trois dans l'industrie[65].
Entreprises
Dans l'agroalimentaire, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société «Industrie Bois Rousseau» (exploitation forestière), implantée à Dussac, se classe en 13eposition quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 9 384 k€[66]. Tous secteurs confondus, elle se classe parmi les cinquante premières de la Dordogne, quant au chiffre d'affaires à l'exportation: 28e avec 1 600 k€[67].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Dussac, inscrit au titre des monuments historiques[68]. Les ruines d'un ancien château du XVIesiècle, détruit lors des guerres de religion, ont servi à bâtir l'édifice actuel au XVIIIesiècle[69]. De plan rectangulaire, il est flanqué d'une tourelle aux quatre angles et fait office de groupe scolaire.
Château de la Robertie, du début du XXesiècle[70].
Église Saint-Pierre-ès-Liens
Le village de Gandumas étant partagé entre deux communes, son église Saint-Loup[71] est située sur le territoire de Saint-Médard-d'Excideuil[72].
Le château de Dussac.
L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Le monument aux morts.
Croix monumentale dans le village de Dussac.
Le village de Gandumas.
Patrimoine naturel
À l'est et au nord-est, en limite du territoire communal, la vallée de la Loue et une partie de celle de son affluent, le Mulet, appartiennent à une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1, à dominante forestière[73],[74].
Personnalités liées à la commune
Bernard de Chauveron (~ 1534-1599) fut l'un des plus notables seigneurs de Dussac appartenant à la famille de Chauveron, laquelle posséda cette seigneurie depuis la fin du XIVe jusqu'au début du XVIIIesiècle[75].
Charles de Courthille (1840-1903): officier de marine né à Dussac.
Guy Ducoloné (1920-2008), homme politique et résistant communiste français.Député et ancien vice-président de l'Assemblée nationale.
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[26].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[27].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Décédé en fonctions.
Démissionnaire.
Délégation spéciale présidée par Ernest Bélingard.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Ouvrage collectif sous la direction de Jean-Louis Ruchaud avec la participation notamment de Régis de Chauveron, Généalogies Limousines et Marchoises (GLM), Mayenne, Éd. Régionales de l'Ouest, , tome XIII, Article de Chauveron, p.61 et s..
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