La commune de Coulaures est située au nord-est du département de la Dordogne.
Traversé par la route départementale 705 (ancienne route nationale) à cinq kilomètres au sud-ouest d'Excideuil, le bourg de Coulaures est établi sur les deux rives de la Loue, un peu en amont de sa confluence avec l'Isle.
La commune est également desservie par les routes départementales 73 et 74.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Coulaures est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].
Elle est à la fois dans le causse de Cubjac et le causse de Savignac, qui, avec le causse de Thenon, forment un ensemble de collines karstifiées dans les calcaires liasiques et jurassiques à l'est de Périgueux jusqu'à Excideuil et Thenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupé par les vallées de l'Isle, de l'Auvézère et de la Loue.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j3a-b, date du Bathonien inférieur à moyen, une alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no759 - Périgueux (est)» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Coulaures.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée: limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Fwb(D) :
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5): argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Fvb(D) :
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée: sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
non présent
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
non présent
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
Supérieur
non présent
Moyen
j4-5 :
Callovien à Oxfordien: alternance de calcaire beige ou gris cryptocristallins et de calcaire blanc et beige à gravelles à structure de type stromatolithique abondante
j4 :
Callovien: alternance de calcaires plus ou moins crayeux à pelletoïdes, oncolithes et trocholines et de calcaires oolithiques, bioclastiques et granulaires. Vers le sud, les bancs oolithiques sont plus massifs (formations de Rocamadour-Cabrerets et Saint-Géry)
j3-4 :
Bathonien sup. à Callovien: calcaire cryptocristallin, localement crayeux, plus rarement oolithique et algaire, parfois en alternance avec des calcaires graveleux et bioclastiques, évoluant vers des faciès calcaires à polypiers et trocholines (nord)
j3a-b :
Bathonien inf. à moy.: alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat)
Jurassique inférieur
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 117 m et 275 m[5],[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 28,87 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 30,12 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par l'Isle, la Loue et le Ravillou, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[14],[Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne —dont elle est le principal affluent— en rive droite face à Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[15],[16]. Elle traverse la commune du nord au sud sur six kilomètres et demi, servant de limite sur un kilomètre face à Mayac.
La Loue, d'une longueur totale de 50,87 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Saint-Yrieix-la-Perche et se jette dans l'Isle en rive gauche à Coulaures[17],[18]. Elle traverse la commune d'est en ouest sur trois kilomètres.
Le Ravillou, d'une longueur totale de 13,13 km, prend sa source dans la commune de Dussac et se jette dans la Loue en rive droite, en limite de Coulaures et Saint-Pantaly-d'Excideuil[19]. Il sert de limite à l'est sur 700 mètres avec la commune de Saint-Pantaly-d'Excideuil.
L'Isle au pont de la RD 705.
Pont sur la Loue à Coulaures.
Le Ravillou en limite de Coulaures et Saint-Pantaly-d'Excideuil.
Réseaux hydrographique et routier de Coulaures.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]
Moyenne annuelle de température: 12,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Coquille», sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[28] et qui se trouve à 26 km à vol d'oiseau[29],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9°C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[30].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Brive», sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 46 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 12,7°C pour la période 1971-2000[32], à 12,7°C pour 1981-2010[33], puis à 13,0°C pour 1991-2020[34].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[35],[36].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe à la fois dans sa «zone tampon» et dans sa «zone de transition»[37].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[39].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d’après l'INPN[40].
Ces ZNIEFF de type 2[Note 8] sont des zones calcaires boisées:
le «causse de Cubjac» concerne les coteaux en rive droite de l'Auvézère et ceux en rive gauche de l'Isle et de son affluent, la Loue, sur treize communes, depuis Escoire au sud-ouest jusqu'à Saint-Raphaël au nord-est, et notamment en rive gauche de la Loue et de l'Isle, les coteaux au sud de la commune s'étendant sur près de 16 km2[41]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence d'une espèce déterminante de plantes, la Spirée à feuilles de millepertuis (Spiraea hypericifolia subsp. obovata), et une autre espèce de plantes protégée au titre de la Directive habitats de l'Union européenne, le Poirier à feuilles en cœur (Pyrus cordata)[42];
le «causse de Savignac» concerne les coteaux en rive droite de l'Isle, sur huit communes, depuis Sarliac-sur-l'Isle au sud-ouest jusqu'à Négrondes au nord, et notamment les coteaux au nord-ouest de la commune s'étendant sur environ 7 km2[43]. L'intérêt majeur de cette ZNIEFF réside dans la présence de la même espèce déterminante de plantes: la Spirée à feuilles de millepertuis[44].
Urbanisme
Typologie
Coulaures est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[45],[46],[47].
La commune est en outre hors attraction des villes[48],[49].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (51%), zones agricoles hétérogènes (32,4%), prairies (11,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1%), terres arables (2%)[50].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Coulaures est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[51]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[52].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle, la Loue et le Ravillou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1997, 1999, 2007 et 2008[53],[51].
Coulaures est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[54]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[55],[56].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Coulaures.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[57]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[58]. 41,6% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[59].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1992 et par des mouvements de terrain en 1999[51].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de Colòures[60], dérivant du latin colubra («couleuvre»).
Histoire
La découverte d’outils préhistoriques dans la grotte de Contie[61] atteste, par leur datation, que le site était déjà occupé par l’homme à l’époque du Mésolithique, c'est-à-dire environ 10 000 ans avant notre ère. Les outils, pointes et micro-burins, découverts dans cette grotte en 1943 et 1947 sont de type «Sauveterrien» (forme triangulaire) et «Tardenoisien» (forme trapézoïdale).
Possession de l'abbaye de Tourtoirac, la paroisse de Coulaures dépendait de la châtellenie d'Excideuil et de la Vicomté de Limoges jusqu'au début du XVIesiècle[62].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie Coulaure.
En 1943, l'infirmerie-hôpital du groupement 28 des Chantiers de la jeunesse s'est installée au château de Chardeuil[63].
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[64].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Coulaures a, dès 1790, été rattachée au canton de Savignac qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton de Savignac, renommé en canton de Savignac-les-Églises, est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, le canton de Savignac-les-Églises disparaît aux élections départementales de mars 2015[65]. La commune est alors rattachée électoralement au canton d'Isle-Loue-Auvézère.
En 2017, Coulaures est rattachée à l'arrondissement de Nontron[66],[67].
Intercommunalité
Fin 2003, Coulaures intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Rivières en Périgord. Celle-ci est dissoute le et ses communes —hormis Savignac-les-Églises qui rejoint Le Grand Périgueux— sont rattachées à la communauté de communes du Pays de Lanouaille qui la même année prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[68],[69].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages
Coulaures fut un temps jumelée avec Taradeau dans le Var puis Delme en Moselle.
Depuis 2015, sur l'initiative de Madame le Maire, Coulaures parraine également le village tibétain de Darchen.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[75].
En 2019, la commune comptait 726 habitants[Note 14], en diminution de 2,55% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 246
1 100
1 148
1 104
1 419
1 380
1 538
1 560
1 585
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 523
1 504
1 451
1 365
1 374
1 389
1 337
1 326
1 205
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 217
1 196
1 120
1 043
1 000
958
923
928
931
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
822
754
726
696
743
683
733
736
745
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
722
726
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[76].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Selon le classement établi par l'Éducation nationale en 2022, le lycée public Chardeuil-Métiers-du-Bâtiment présente un taux de réussite de 72% au bac général et technologique[77].
Manifestations culturelles et festivités
Depuis des décennies, Coulaures organise une fête patronale le 15 août de chaque année. Depuis 2009, cette dernière met en avant la culture locale mais également les différentes cultures du monde entier. En effet, la «fête de l'oie» voit son animal emblématique voyager de pays en pays au fil des ans: des États-Unis au Brésil en passant par la Polynésie française. En 2015, c'est un voyage de l'Inde à l'Orient à travers la danse qui est proposé[78]. Lors de cette journée sont également organisés un marché gourmand, un vide-greniers et un défilé de chars aquatiques sur la Loue, la fête se terminant par un feu d'artifice[78].
En octobre se tient le Salon du livre régional (14eédition en 2021 avec une quarantaine d'auteurs, dont Michel Testut, parrain de cette édition)[79].
Économie
Emploi
En 2015[80], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 311 personnes, soit 41,6% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-cinq) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,9%.
Établissements
Au , la commune compte soixante-deux établissements[81], dont vingt-huit au niveau des commerces, transports ou services, quinze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, onze dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[82].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil ou militaire
Château de Conty, ancienne résidence de la famille de Lestrade.
Château de Chardeuil, aujourd'hui école technique du bâtiment.
Château de la Cousse, XIVeetXVIIIesiècles, inscrit aux monuments historiques depuis 1962[83], propriété privée.
Pigeonnier de la Cousse.
Château de Glane, XVeetXVIIesiècles, inscrit depuis 1988[84], propriété privée.
Château de la Reille, XVIesiècle, inscrit depuis 1975[85], propriété privée.
Tour de la Giboulie, propriété privée.
Pigeonnier de Verdeney avec deux toits superposés dont un en lauzes.
Le château de Conty.
Le château de Chardeuil et sa tour sud-est.
Ancienne tour sud-ouest du château de Chardeuil.
Le château de la Cousse.
Le pigeonnier de la Cousse.
Le château de Glane.
Le château de la Reille.
La tour de la Giboulie.
Le pigeonnier de Verdeney.
Patrimoine religieux
Chapelle Notre-Dame-du-Pont, XIIIesiècle, inscrite aux monuments historiques depuis 1938[86]
Église Saint-Martin, XIIeetXVesiècles, inscrite depuis 1948[87]
Ancien temple protestant
La chapelle Notre-Dame du Pont.
L'église Saint-Martin.
Le temple protestant.
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[38].
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Abbé R. Moufflet: La grotte de Contie à Coulaures - Bulletin de la Société préhistorique de France - Année 1948 - Volume 45 - N°5
Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, p.262-263, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN2-84373-342-1).
Francis A. Boddart, Les chantiers de la jeunesse et la Dordogne, 1940-1944: de la révolution nationale à la production industrielle, Périgueux, IFIE Éditions Périgord, , 342p. (ISBN978-2-916265-18-6).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии