Au nord-est du département de la Dordogne, Excideuil (qu'il faut distinguer d'Exideuil, commune de la Charente) est une commune qui, bien que se trouvant dans l'arrondissement de Périgueux correspondant au Périgord blanc, fait partie du Pays Périgord vert. Située entre les hautes vallées de l'Isle et de l'Auvézère, dans un paysage de causse, elle est traversée par la Loue, rivière affluent de l'Isle et sous-affluent de la Dordogne.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Excideuil est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée l1, date de l'Hettangien inférieur, une alternance de calcaires dolomitiques, marnes dolomitiques, d'argilites et de grès fins. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no759 - Périgueux (est)» et «no760 - Juillac» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique d'Excideuil.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée: limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Fvb(D) :
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée: sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
non présent
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
AF :
Altérites de type Rouffignac: argile sableuse ferrugineuse jaune-brunâtre à rougeâtre, à graviers et silex piégés dans les paléokarsts, dolines ou épandage résiduel, cuirasse ferrallitique plus ou moins pisolithique associée
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
Supérieur
non présent
Moyen
j3a-b :
Bathonien inf. à moy.: alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat)
j2 :
Bajocien: calcaires oolithiques bioclastiques (localement niveau à polypiers) en alternance avec des calcaires cryptocristallins ou évoluant vers un faciès de calcaire crayeux (secteur nord-ouest)
j1-2b :
Aalénien sup. à Bajocien: calcaires oolithiques +/- dolomitiques massifs ou en alternance avec des calcaires graveleux bioclastiques à ciment cristallin
Jurassique inférieur
l4 :
Toarcien: argiles et marnes grises (formation de Tourtoirac), marnes dolomitiques pyriteuses au sommet, parfois calcaires marneux à la base
l3b :
Pliensbachien sup. indifférencié: grès grossiers et dolomitiques très peu fossilifères, présence localement d'argiles grises à la base
l1-2b :
Hettangien sup. à Sinémurien: calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques
l1 :
Hettangien inf.: alternance de calcaires dolomitiques, marnes dolomitiques, d'argilites et de grès fins
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 140 m[6] au nord-est du lieu-dit Sarconnat, là où la Loue quitte la commune pour entrer sur celle de Saint-Martial-d'Albarède, juste en amont du pont de l'ancienne voie ferrée et 253 m[6] à l'extrême-sud-est, à quelques dizaines de mètres de la commune de Saint-Médard-d'Excideuil, au sud du lieu-dit Lescuras[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 5,02 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 5,24 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Loue, le Pontillou, et par plusieurs petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Loue, d'une longueur totale de 50,87 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Saint-Yrieix-la-Perche et se jette dans l'Isle en rive gauche à Coulaures[16],[17]. Elle traverse la commune du nord-est à l'ouest sur 1,7 km.
Son affluent le Pontillou arrose le territoire communal à l'est sur un kilomètre dont 850 mètres servent de limite face à Saint-Médard-d'Excideuil.
La Loue en aval du pont de la RD 705.
Réseaux hydrographique et routier d'Excideuil.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]
Moyenne annuelle de température: 12°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Yrieix la Pe», sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche, mise en service en 1994[26] et qui se trouve à 23 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,6°C et la hauteur de précipitations de 1 164,2 mm pour la période 1981-2010[28].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Brive», sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 43 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 12,7°C pour la période 1971-2000[30], à 12,7°C pour 1981-2010[31], puis à 13,0°C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Excideuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Excideuil, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[36] et 2 419 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[37],[38].
La commune est en outre hors attraction des villes[39],[40].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (40,3%), forêts (22%), prairies (20,8%), zones urbanisées (16,9%)[41].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune d'Excideuil est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Loue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993, 1999, 2007 et 2008[44],[42].
Excideuil est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[45]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[46],[47].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Excideuil.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[48]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. 37,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[50].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].
Toponymie
La plus ancienne attestation connue du lieu date de l'an 571 sous la forme latine Exidolium[51] ou Excidolium, indiquée dans le testament de saint Yrieix[52]. En 1116 est mentionné Monasterium Exidolii dans le cartulaire de l'abbaye d'Uzerche, puis Eixiduelh en 1339 et Exidolhium en 1360[53]. En 1470, le lieu est mentionné Eyssideuilh, puis Eÿsideuil sur Le grand atlas du XVIIesiècle de Johannes Blaeu[54], et Exeideuilh en 1725 dans un acte notarié[53]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, la ville est identifiée sous le nom d'Exideuil[55].
Le site de la mairie affirme qu'il existe plusieurs hypothèses dont une explication par le gaulois et deux autres par le «celte»[56]. Son rédacteur semble ignorer que le gaulois est une langue celtique. Ces deux hypothèses par le «celte», sans aucune analyse linguistique, ne font pas sens.
En réalité, comme Exideuil en Charente et Issudel dans le Lot (Puy-l'Évêque, Exidolio (XIVesiècle), il s'agit bien d'une formation toponymique gauloise composée de deux éléments: un élément Exito- auquel est apposé le suffixe gaulois -ialo signifiant «clairière, champ»[51],[57], en fait -ialo n'est pas un suffixe mais un appellatif toponymique dont la forme originelle est sans doute *ialon. Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak interprètent exito, qu'ils citent sans astérisque (contrairement à Albert Dauzat, Ibid.), comme étant un mot gaulois signifiant «champ»[58].
En occitan, la commune porte le nom d'Eissiduelh[59].
Histoire
Vue des deux faces d'une même pointe à cran découverte dans la grotte de l'Église.
En bordure sud de la vallée de la Loue, au niveau de la falaise des Roches enchantées, la grotte de l'Église a révélé des traces d'une activité humaine au Paléolithique supérieur, par la présence de roches taillées (silex, jaspe ou cristal de roche)[60].
Au Moyen Âge, l'histoire d'Excideuil, ancienne capitale du Périgord vert[61], se confond avec celle de son château qui changea de mains à plusieurs reprises. Français, Anglais, catholiques, protestants s'y sont succédé du XIVeauXVIesiècle[62].
La seigneurie d'Excideuil fut érigée en marquisat en 1613 pour Daniel de Talleyrand. Ses descendants conservèrent le titre jusqu'en 1890.
Dès la création des communes, Excideuil fut chef-lieu de district de 1790 à 1800.
En 1823, l'ancienne commune de Saint-Martin-la-Roche fusionne avec Excideuil. En 1863, la commune d'Excideuil s’agrandit (88 hectares) à nouveau par distraction territoriale sur les communes de Saint-Martial-d'Albarède (comprenant alors le château d'Excideuil), de Saint-Médard-d'Excideuil et de Clermont-d'Excideuil (loi du )[63].
Liste des marquis d'Excideuil
1613-1618 Daniel Ier de Talleyrand (+1618), 1ermarquis d'Excideuil, 1ercomte de Grignols
1618-1644 Charles II de Talleyrand (v.1596-1644), 2emarquis, son fils
1644-1670 Adrien-Blaise de Talleyrand (1638-1670), 3emarquis, son fils
1670-1731 Jean II de Talleyrand (1642-1731), 4emarquis, son frère
1731-1757 Jean-Charles de Talleyrand (1678-1757), 5emarquis, son fils
1757-1795 Gabriel II de Talleyrand-Périgord (1726-1795), 6emarquis, comte de Grignols, son cousin et gendre
1795-1829 Hélie-Charles Ier de Talleyrand-Périgord (1754-1829), 1erduc de Périgord en 1816, son fils
1829-1879 Hélie-Charles II de Talleyrand-Périgord (1788-1879), 2educ de Périgord, son fils
1879-1883 Hélie-Roger de Talleyrand-Périgord (1809-1883), 3e et dernier duc de Périgord, son fils
1883-1890 Cécile de Talleyrand-Périgord (1854-1890), dame d'Excideuil et de Grignols, sa nièce
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune d'Excideuil a été le chef-lieu du canton d'Excideuil qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Périgueux[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[64]. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Loue-Auvézère, dont elle devient le bureau centralisateur.
En 2017, Excideuil est rattachée à l'arrondissement de Nontron[65],[66].
Intercommunalité
Au , Excideuil rejoint la communauté de communes Causses et Rivières en Périgord. Celle-ci est dissoute le et ses communes —hormis Savignac-les-Églises qui rejoint Le Grand Périgueux— sont rattachées à la communauté de communes du Pays de Lanouaille qui la même année prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[67],[68].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants d'Excideuil sont appelés les Excideuillais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[78].
En 2019, la commune comptait 1 171 habitants[Note 14], en augmentation de 0,77% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
983
870
921
1 173
1 709
1 785
1 907
1 791
1 809
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 970
2 011
2 169
2 115
2 210
2 269
2 389
1 935
1 780
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 757
1 822
1 725
1 609
1 620
1 533
1 715
1 756
1 663
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 578
1 660
1 663
1 535
1 414
1 318
1 318
1 184
1 181
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 171
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[79].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Excideuil dispose d'une école maternelle et d'une école primaire[80].
De plus, c'est l'une des rares communes du nord-est du département à être dotée d'un établissement d'enseignement secondaire, le collège-lycée Giraut-de-Borneil, cité scolaire comprenant autour de 600 élèves (200 au lycée et 400 au collège)[81].
Selon le classement établi par l'Éducation nationale en 2022, le lycée public Giraut-de-Borneil est considéré comme «sélectif» en 2021 au bac général et technologique avec une réussite de 100%[82].
Santé
Depuis , la commune dispose d'un centre départemental de santé dans lequel exercent des médecins salariés par la collectivité[83]
Culture
Excideuil dans la culture populaire
Dans son ouvrage Brindeville, Léon Bareau, ancien pharmacien à Excideuil, raconte quelques faits de l'histoire locale de Brindeville, ville imaginaire qui est en fait Excideuil[84].
Sports
Avenir Excideuil Rugby:
Le premier club de rugby a été créé en 1906 à Excideuil et n'a cessé d'exister depuis. Outre une école de rugby labellisée FFR, les deux équipes seniors évoluent dans la catégorie Honneur du championnat territorial Périgord/Agenais. En 2015, les trois clubs de rugby d'Excideuil, Négrondes et Thiviers fusionnent, formant le «XV Haut Périgord»[85], évoluant en Régionale 2 pour la saison 2021-2022 et montant en Régionale 1 lors de la saison suivante[86].
Le club du FCESM connait une saison 2010-2011 exceptionnelle en voyant ses deux équipes accéder au niveau supérieur. Ainsi, pour la saison 2011-2012, l'équipe A du FCESM évoluera en Promotion de 1re Division (P1) et l'équipe B évoluera en Promotion de 2edivision (P2).
Économie
Emploi
En 2015[88], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 393 personnes, soit 33,4% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (soixante-trois) a augmenté par rapport à 2010 (quarante-six) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,9%.
Établissements
Au , la commune compte 161 établissements[89], dont 93 au niveau des commerces, transports ou services, trente-neuf relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quinze dans la construction, douze dans l'industrie, et deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[90].
Entreprises
L'usine Repetto[91] du célèbre confectionneur de chaussons de la rue de la Paix à Paris, est implantée en limite du bourg d'Excideuil, sur la commune de Saint-Médard-d'Excideuil, sur les bords de la Loue.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château d'Excideuil[92], XIIIesiècle XIVesiècle XVIesiècle XVIIIesiècle, inscrit aux monuments historiques depuis 1927[93]
Église Saint-Thomas, romane modifiée au XVesiècle, avec un clocher moderne, inscrite depuis 1926[94]
La chapelle centrale du cimetière, ornée de gargouilles
L'hôpital et sa chapelle
L'ancienne sacristie, seul vestige du couvent des Cordeliers
La commanderie des Templiers
La commanderie de Saint-Antoine
L'hôtel de Vendeuil, du XVIIIesiècle est également inscrit[95]
La halle
La mairie, implantée sur une partie de l'ancien couvent des Clarisses
La falaise des Roches enchantées et la grotte de l'Église
Le château d'Excideuil.
L'église Saint-Thomas.
L'hôpital.
Les restes du couvent des Cordeliers.
Les commanderies des Templiers (à gauche) et de Saint-Antoine (à droite).
La halle.
La fontaine Bugeaud.
La grotte de l'Église dans la falaise des Roches enchantées.
Patrimoine naturel
La commune possède deux sites protégés:
depuis 1982, la Grotte de Sarconnat est un site classé sur 30 hectares[96];
depuis 1981, le centre ancien du bourg d'Excideuil, s'étalant sur 16 hectares, est inscrit[97].
Personnalités liées à la commune
La statue du maréchal Bugeaud à Excideuil
Aubin Barbary de Langlade (1768-1836) né et mort à Excideuil, fut député en 1815 puis de 1817 à 1820 (ou 1823)[98].
Camille Bedin (1893-1979), homme politique et résistant, est décédé à Excideuil[99].
Le maréchal Bugeaud (1784-1849), duc d'Isly.
Jean-Baptiste Chavoix (1805-1881) est un homme politique né et décédé à Excideuil.
Henri François Chavoix (1844-1928) est un homme politique né à Excideuil.
Charles Dufraisse (1885-1969), né à Excideuil, chimiste, professeur de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris et au Collège de France.
René Dujarric de la Rivière (1885-1969), né à Excideuil, est un médecin et biologiste[100].
Ernest Gay (1847-1939), né à Excideuil, journaliste, écrivain, conseiller municipal de Paris et président du conseil général de la Seine.
Marc Montagut (1816-1895), est un homme politique né à Excideuil.
Le peintre Philippe Parrot (1831-1894), est né à Saint-Martin (commune d'Excideuil).
Albert Roche, (1876-1939), député de la Dordogne de 1934 à 1936, est mort à Excideuil[101].
Pierre Roux-Fazillac (1746-1833), né à Excideuil, militaire et homme politique, député de 1791 à 1795.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
De gueules à la tour d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable[102].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de ExcideuilDe sinople au château d'or maçonné de sable, ouvert du champ, la herse d'or baissée.
Eugène Aubisse, «La Fédération à Excideuil (1789-1792)», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1939, tome 66, p.185-200(lire en ligne)
Jean de Beaugourdon et Jean Paul Laurent, Excideuil, Éditions Graphica, 1954.
Docteur Jacques Gay, En flânant dans les rues d'Excideuil en Périgord, éd. À la recherche du passé, 2009.
Alain Vaugrenard, «Le cimetière militaire britannique d'Excideuil», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 2009, tome 137, 3e livraison, p.377-388(lire en ligne)
Alain Vaugrenard, Excideuil, les années noires, 1939-1946, Périgueux, Ifie, éditions Périgord, 2012.
Articles connexes
Liste des communes de la Dordogne
Communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Décédé en fonctions.
Révoqué.
Suspendu.
Démissionnaire.
De 1915 à 1919, pendant sa mobilisation, le Docteur Moulinier a été remplacé aux fonctions de maire par le conseiller municipal Henri Bourzac.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1reéd. 1963), 738p. (ISBN2-85023-076-6), p.278b..
Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, (ISBN2-86577-215-2), p.147-148.
Le Royaume de France (réédition à l'identique de l'ouvrage de Johannes Blaeu de 1663), «Petrocorium Comitatus Vulgo La comtee de Perigort», René Malherbe éditeur, Épinay-sur-Seine, 1987, (ISBN2-905780-31-2), p.176-177.
«Exideuil» sur Géoportail(consulté le 9 février 2018)..
Francis A. Boddart, «Evolution territoriale d'Excideuil au XIXesiècle: de la réorganisation administrative à la stratégie urbaine», Revue des Archives départementales de la Dordogne, numéro 9, décembre 1996.
Gilles Séraphin et Christian Rémy, Le château d'Excideuil, pp. 195-223, dans Congrès archéologique de France. 156esession. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999
«Château d'Excideuil», notice noPA00082526, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 18 décembre 2009
«Église d'Excideuil», notice noPA00082527, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 18 décembre 2009
«Maison du 18s d'Excideuil», notice noPA00082528, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 18 décembre 2009
[PDF] Grotte de Sarconnat, sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 2 octobre 2014
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