Dans le quart nord-est du département de la Dordogne et dans l'aire urbaine de Thiviers, en Nontronnais, la commune de Saint-Romain-et-Saint-Clément est arrosée par la Côle qui lui sert de limite naturelle au nord-est sur environ six kilomètres avant de traverser la commune d'est en ouest.
À l'écart des routes principales, le bourg de Saint-Romain est situé, en distances orthodromiques, cinq kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Thiviers, et vingt kilomètres au sud-est de Nontron, la sous-préfecture. Le village de Saint-Clément est situé 1,3 km plus au sud-est.
Le territoire communal est traversé d'ouest en est par la route départementale 707, l'axe Brantôme-Thiviers.
Communes limitrophes
Carte de Romain-et-Saint-Clément et des communes avoisinantes.
Saint-Romain-et-Saint-Clément est limitrophe de cinq autres communes, dont Vaunac au sud par un quadripoint, près du lieu-dit Poncet. Son territoire est distant d'environ 450 mètres de celui d'Eyzerac au sud-est, et de 500 mètres de celui de Saint-Pierre-de-Côle au sud-ouest.
Communes limitrophes de Saint-Romain-et-Saint-Clément
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Romain-et-Saint-Clément est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no735 - Thiviers» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Saint-Romain-et-Saint-Clément.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
non présent
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Alt :
Altérites de socle: arènes sableuses, argiles sableuses, isaltérites, allotérites
Bajocien sup. à Bathonien inf.: calcaires oolithiques blancs à ciment cristallin et à stratifications planes, entrecroisées ou obliques, évoluant en alternance avec un calcaire bioclastique beige oolithique à pelletoïdes, calcaire blanc crayeux
j2 :
Bajocien: calcaires oolithiques bioclastiques (localement niveau à polypiers) en alternance avec des calcaires cryptocristallins ou évoluant vers un faciès de calcaire crayeux (secteur nord-ouest)
Jurassique inférieur
l4 :
Toarcien: argiles et marnes grises (formation de Tourtoirac), marnes dolomitiques pyriteuses au sommet, parfois calcaires marneux à la base
l3b :
Pliensbachien sup. indifférencié: grès grossiers et dolomitiques très peu fossilifères, présence localement d'argiles grises à la base
l1-2b :
Hettangien sup. à Sinémurien: calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques
l1 :
Hettangien inf.: alternance de calcaires dolomitiques, marnes dolomitiques, d'argilites et de grès fins
Trias (201.3 - 252.17)
t7-l1 :
Rhétien à Hettangien basal: sables grossiers et conglomérats à stratifications entrecroisées, blancs à rouille, niveaux d'argile de couleur vert pistache à rouille
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
non présent
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
δβ :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Ensemble de roches basiques: dykes (ép. 1 à 15-20 m) de méta-dolérite, ortho-amphibolite et métagabbro, à grains fins à très fins, recoupant les grès de Thiviers (Cambrien à Dévonien)
tfρ3χ :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Quartzites de Payzac: quartzites feldspathiques noires, micaschistes à biotite et grenat, parfois à muscovite (Cambrien à Ordovicien)
tfρ3 :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Grès de Thiviers et ardoises d'Allassac: métatufs rhyodacites à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moy. à sup.)
δ11g :
USG (Unité supérieure des gneiss) - Ensemble de roches basiques: amphibolites à hornblende et andésine avec grenats (Cambrien à Silurien)
δ11 :
USG (Unité supérieure des gneiss) - Ensemble de roches basiques: amphibolites à hornblende et andésine (Cambrien à Silurien)
δΠ1 :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Formations basiques et ultrabasiques: serpentinites massives ou schisteuses (Cambrien à Silurien)
λ3-4b :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Leptynites de Saint-Yrieix, Meuzac et Sarlande: ortho-leptynites (métarhyolites?) à biotites seule ou à biotite et muscovite à grain fin à moyen (Cambrien à Ordovicien)
ζ1-2I :
UIG ((Unité inférieure des gneiss): gneiss plagioclastiques grauwackeux à schisteux à deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (Néoprotérozoïque à Cambrien)
ξ1 :
UPA: Micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien)
Relief et paysages
La route départementale 707 sur le territoire communal.
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 147 mètres[5] à l'extrême ouest, au nord-ouest du bourg de Saint-Romain, là où la Côle quitte la commune et entre sur celle de Saint-Jean-de-Côle, et 268 mètres[5],[6] au nord, entre les lieux-dits Dala et Faugeraulas[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans l'unité paysagère du «Périgord limousin» qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 13,80 km2[5],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,4 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Côle, le ruisseau de Bonis, le ruisseau de la Fon Pépy et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[16],[Carte 1].
La Côle, d'une longueur totale de 51,53 km, prend sa source dans la commune de Firbeix et se jette dans la Dronne en rive gauche, en limite de Brantôme en Périgord et de Condat-sur-Trincou[17]. Elle traverse la commune du nord à l'ouest sur près de huit de kilomètres dont près de cinq servent de limite naturelle en plusieurs tronçons, face à Saint-Jory-de-Chalais, Thiviers et Saint-Jean-de-Côle.
Son affluent de rive gauche le ruisseau de Bonis arrose la commune d'est en ouest sur deux kilomètres et demi.
Autre affluent de rive gauche de la Côle, le ruisseau de la Fon Pépy prend sa source dans le sud-ouest de la commune qu'il baigne sur un kilomètre dont environ la moitié en limite de Saint-Jean-de-Côle.
La Côle à Saint-Romain-et-Saint-Clément.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Romain-et-Saint-Clément.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]
Moyenne annuelle de température: 11,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Coquille», sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[26] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9°C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[28].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 56 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[30], à 11,4°C pour 1981-2010[31], puis à 11,8°C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Saint-Romain-et-Saint-Clément est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[36],[37].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (52,5%), zones agricoles hétérogènes (47,5%)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Saint-Romain proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[39]:
la Baraque
la Basse Fressenède
le Bigeau
le Bost
Bost Bernard
les Brandes
la Chabanne
le Chadeau
Chez Barancle
le Clau de Louze
le Clau du Bois
les Combes
le Cros
Dala
le Fagnac
Faugeraulas
Firbeix
la Forêt
Fouillarjoux
Fraisse
Fressenède
le Grand Bois
le Grand Clos
les Grandes Terres
la Grange
Jalager
la Lande
la Lardie
Lavergne
Maizaraud
Moulin de Feuyas
le Parc
Pauline
les Peyrières
le Peyrou
la Pomerède
Poncet
Poncharau
le Prieuré
le Puel
la Richardie
le Rivage
la Rochette
les Rochilles
Saint-Clément
la Verdale
les Vergnes.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Romain-et-Saint-Clément est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Côle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[42],[40].
Saint-Romain-et-Saint-Clément est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[43]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[44],[45].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Romain-et-Saint-Clément.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[46]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[47]. 91,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[48].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[40].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Romain-et-Saint-Clément est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[49].
Toponymie
La première mention écrite connue de Saint-Clément date de l'an 1192 sous la forme latine Sanctus Clemens, dans une bulle du pape Célestin Ier[50]. Pour Saint-Romain, la mention Sanctus Romanus est plus récente, attestée dans un pouillé du XIIIesiècle[51].
Saint Clément correspond probablement au quatrième pape, à la fin du Iersiècle[52]. Saint Romain se réfère à Romain de Blaye (également appelé Romain du Mans), prêtre de Blaye au IVesiècle[53].
Avant la fusion des deux communes en 1827, elles ont porté brièvement les noms de Clément Bas et de Romain sur Colle, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795)[52].
En occitan, la commune porte le nom de Sent Róman e Sent Clamenç[54].
Histoire
En 1827, les communes de Saint-Clément et de Saint-Romain fusionnent sous le nom de Saint-Romain-et-Saint-Clément[5].
Politique et administration
Rattachements administratifs
Les communes de Saint-Clément[55] et de Saint Romain[5] sont rattachées, dès 1790, au canton de Thiviers qui dépendait du district d'Excideuil. En 1800, les districts sont supprimés. Le canton est alors rattaché à l'arrondissement de Nontron.
Les deux communes fusionnent en 1827 sous le nom de Saint-Romain-et-Saint-Clément[5].
Intercommunalité
Au , Saint-Romain-et-Saint-Clément intègre dès sa création la communauté de communes du Pays thibérien. Au , celle-ci est dissoute et ses communes —hormis Sorges et Ligueux en Périgord— rejoignent la communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[56] qui, en prend le nom de communauté de communes Périgord-Limousin[57].
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[58],[59].
Dans le domaine judiciaire, Saint-Romain-et-Saint-Clément relève[62]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Saint-Romain-et-Saint-Clément se nomment les Romaniclémentiens et Romaniclémentiennes[63].
Jusqu'en 1827, les communes de Saint-Clément et de Saint-Romain étaient indépendantes.
Démographie de Saint-Romain, puis de Saint-Romain-et-Saint-Clément
En 1827, Saint-Clément fusionne avec Saint-Romain qui devient Saint-Romain-et-Saint-Clément.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[65].
En 2019, la commune comptait 328 habitants[Note 10], en stagnation par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
425
628
343
348
646
603
626
642
632
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
581
571
590
632
649
657
845
644
588
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
585
552
559
498
510
446
396
357
340
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
325
295
260
309
332
357
334
327
328
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
329
328
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2016[67], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 161 personnes, soit 49,4% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) est resté stable par rapport à 2011 et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,3%.
Établissements
Au , la commune compte trente-quatre établissements[68], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans la construction, quatre dans l'industrie, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[69].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Clément, qui était à la tête d'une ancienne paroisse[70].
Église Saint-Romain, dédiée à Romain de Blaye[70], romane avec des fresques anciennes découvertes en 1996[71],[72]. Elle recèle un ensemble autel-tabernacle du XVIIesiècle classé au titre des monuments historiques en 1914[73].
Au nord du bourg de Saint-Romain, une portion de l'ancienne ligne ferroviaire de Nontron à Thiviers a été transformée en voie verte, entre Saint-Pardoux-la-Rivière et Thiviers.
L'église Saint-Clément.
Son clocheton-mur.
L'église Saint-Romain.
Son chevet surmonté du clocher.
La voie verte à Saint-Romain-et-Saint-Clément.
Patrimoine naturel
La Côle à Saint-Romain-et-Saint-Clément.
La vallée de la Côle est protégée dans la totalité de sa traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I «Réseau hydrographique de la Côle en amont de Saint-Jean-de-Côle», partagée avec neuf autres communes, dont la flore est constituée d'environ 120 espèces de plantes, dont sept sont considérées comme déterminantes: la droséra intermédiaire (Drosera intermedia), la droséra à feuilles rondes (Drosera rotundifolia), la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta), la linaigrette à feuilles étroites (Eriophorum angustifolium), la narthécie des marais (Narthecium ossifragum), la parnassie des marais (Parnassia palustris) et la potentille des marais (Comarum palustre)[75],[76]. De plus, cette ZNIEFF est fréquentée par une soixantaine d'espèces d'oiseaux ainsi que par deux espèces de mammifères: le chevreuil (Capreolus capreolus) et le putois (Mustela putorius putorius).
Incluses dans la ZNIEFF précédente, deux autres ZNIEFF de type II concernent une petite lande tourbeuse d'un peu plus d'un hectare, au nord-ouest du lieu-dit Poncharau[77],[78], ainsi que les gorges de la Côle, partagées entre Saint-Romain-et-Saint-Clément (pour une infime partie aval) et Saint-Jory-de-Chalais[79],[80].
Personnalités liées à la commune
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Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.245.
Michelle Gaborit, Aspect de la peinture murale médiévale en Périgord, dans Congrès archéologique de France. 156e session. Monuments en Périgord. 1998, Société française d'archéologie, Paris, 1999, p.83-93.
Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie, Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000, (ISBN2-912347-11-4), p.286.
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