Elle fait partie de l'association «Les Plus Beaux Villages de France».
Géographie
Généralités
Le village de Saint-Jean-de-Côle s'est développé au carrefour des routes menant de Thiviers à Nontron (route départementale 707, ancienne RN 707) et celle venant de Brantôme (RD 78). Le site permettait de traverser facilement la Côle.
La commune est membre de l'association «Les Plus Beaux Villages de France».
Communes limitrophes
Saint-Jean-de-Côle est limitrophe de six autres communes, dont Thiviers au sud-est par un quadripoint.
Communes limitrophes de Saint-Jean-de-Côle
Saint-Martin-de-Fressengeas
Villars
Saint-Romain-et-Saint-Clément
Saint-Pierre-de-Côle
Thiviers, Vaunac
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Jean-de-Côle est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no735 - Thiviers» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Saint-Jean-de-Côle.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée: limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Fwb(D) :
Moyennes terrasses - Terrasses de Malleret sup. indifférenciées (types 3 à 5): argiles à graviers, galets à la base et sables fins à moyens au sommet (Elstérien - '-Mindel'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Bathonien inf. à moy.: alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat)
j2-3 :
Bajocien sup. à Bathonien inf.: calcaires oolithiques blancs à ciment cristallin et à stratifications planes, entrecroisées ou obliques, évoluant en alternance avec un calcaire bioclastique beige oolithique à pelletoïdes, calcaire blanc crayeux
j2 :
Bajocien: calcaires oolithiques bioclastiques (localement niveau à polypiers) en alternance avec des calcaires cryptocristallins ou évoluant vers un faciès de calcaire crayeux (secteur nord-ouest)
Jurassique inférieur
l4 :
Toarcien: argiles et marnes grises (formation de Tourtoirac), marnes dolomitiques pyriteuses au sommet, parfois calcaires marneux à la base
l3b :
Pliensbachien sup. indifférencié: grès grossiers et dolomitiques très peu fossilifères, présence localement d'argiles grises à la base
l1-2b :
Hettangien sup. à Sinémurien: calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques
l1 :
Hettangien inf.: alternance de calcaires dolomitiques, marnes dolomitiques, d'argilites et de grès fins
Trias (201.3 - 252.17)
t7-l1 :
Rhétien à Hettangien basal: sables grossiers et conglomérats à stratifications entrecroisées, blancs à rouille, niveaux d'argile de couleur vert pistache à rouille
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
non présent
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
δΠ1 :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Formations basiques et ultrabasiques: serpentinites massives ou schisteuses (Cambrien à Silurien)
λ3-4b :
UIG ((Unité inférieure des gneiss) - Leptynites de Saint-Yrieix, Meuzac et Sarlande: ortho-leptynites (métarhyolites?) à biotites seule ou à biotite et muscovite à grain fin à moyen (Cambrien à Ordovicien)
ξ1 :
UPA: Micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 135 mètres et 252 mètres[5],[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,70 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,91 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par la Côle, la Queue d'Âne, le ruisseau de Bonis, le ruisseau de la Fon Pépy et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[14],[Carte 1].
La Côle, d'une longueur totale de 51,53 km, prend sa source dans la commune de Firbeix et se jette dans la Dronne en rive gauche, en limite de Brantôme en Périgord et de Condat-sur-Trincou[15]. Elle traverse la commune du nord-est au sud sur plus de trois kilomètres et demi.
La Queue d'Âne, ou ruisseau de la Queue d'Âne, d'une longueur totale de 18,61 km, prend sa source dans la commune de Mialet et se jette dans la Côle en rive droite dans la commune, au pont de Lavaud[16]. Elle arrose le nord-est du territoire communal sur 600 mètres.
Le Vieux pont sur la Côle.
La Queue d'âne, une cinquantaine de mètres avant sa confluence avec la Côle.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Jean-de-Côle.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]
Moyenne annuelle de température: 11,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Coquille», sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[25] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[26],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9°C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[27].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 57 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[29], à 11,4°C pour 1981-2010[30], puis à 11,8°C pour 1991-2020[31].
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-de-Côle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[32],[33],[34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[35],[36].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,4%), zones agricoles hétérogènes (24,2%), prairies (20,3%), mines, décharges et chantiers (6,1%)[37].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Côle est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Côle et la Queue d'âne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1998, 1999 et 2007[40],[38].
Saint-Jean-de-Côle est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42],[43].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-de-Côle.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 92,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[46].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[38].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-de-Côle est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[47].
Toponymie
La commune tire son nom de saint Jean-Baptiste et de la Côle, la rivière qui l'arrose[48].
En occitan, la commune porte le nom de Sent Joan de Còla[49].
Histoire
L'histoire de Saint Jean de Côle se confond avec celle du prieuré construit au XIesiècle et celle du château de la Marthonie, qui fut édifié à la suite, en 1083, par Raynaud de Thiviers, évêque de Périgueux, sur les bords de la Côle, au carrefour des voies menant de Nontron à Thiviers ou à Brantôme. Construit en premier, protégé un peu plus tard par le château de la Marthonie, le prieuré abritait initialement seize chanoines réguliers suivant la règle de saint Augustin. Il rayonna rapidement sur toute la région et moins d'un siècle après sa création, ses possessions s'étendent jusqu'à Limoges et Périgueux, tandis qu'un village prospère naît et se développe autour du prieuré.
Au XIIIesiècle, Saint-Jean de Côle était l'une des vingt-sept paroisses dépendant de l'archiprêtré de Condat dont le siège se situait à Champagnac[50].
En 1394, les Anglais ravagent et incendient le château, ainsi que le prieuré, dont les terres sont dévastées et les chanoines dispersés. Fortifiant le village pour se préserver des attaques, les Anglais s'installent jusqu'en 1404. En 1436, le Pape Eugène IV encourage la reconstruction du prieuré, mais un siècle plus tard, durant les guerres de religion, de nombreuses troupes de passage dévastent à nouveau le village et les protestants dispersent les biens des religieux. En 1669, l'évêque de Périgueux exige la réalisation des travaux de réparation et contraint les religieux à adopter la règle des Génovéfains.
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Jean de Colle.
À la Révolution, les chanoines disparaissent; les bâtiments sont vendus, les livres et les manuscrits sont brûlés. Le village de Saint-Jean-de-Côle connut une nouvelle prospérité au cours du XIXesiècle, avec la construction puis la mise en service de la voie ferrée Angoulême - Brive, qui passait par Nontron, Saint-Jean-de-Côle et Thiviers. La commune compta alors jusqu'à 800 habitants.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Saint-Jean-de-Côle est rattachée, dès 1790, au canton de Thiviers qui dépendait du district d'Excideuil. En 1800, les districts sont supprimés. Le canton est alors rattaché à l'arrondissement de Nontron[5].
Intercommunalité
Au , Saint-Jean-de-Côle intègre dès sa création la communauté de communes du Pays thibérien. Au , celle-ci est dissoute et ses communes —hormis Sorges et Ligueux en Périgord— rejoignent la communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[51] qui, en prend le nom de communauté de communes Périgord-Limousin[52].
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[53],[54].
Dans le domaine judiciaire, Saint-Jean-de-Côle relève[57]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[58].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Saint-Jean-de-Côle sont appelés les Jean-Colois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[60].
En 2019, la commune comptait 364 habitants[Note 12], en stagnation par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
825
887
738
810
894
922
902
885
970
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
932
939
959
879
894
864
1 107
824
751
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
794
815
722
613
603
518
505
479
419
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
381
318
318
343
339
326
335
346
351
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
368
364
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année depuis 1982[62], début mai, pendant tout un week-end, de nombreuses personnes se rendent aux Floralies de Saint-Jean-de-Côle (39eédition en 2022[63]), soit pour acquérir les plantes qui embelliront balcons, terrasses ou jardins, soit pour apprécier le village dans un cadre différent, haut en couleur.
Les floralies en
Économie
Carrière d'extraction de quartz à Saint-Jean-de-Côle.
Emploi
En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 149 personnes, soit 40,6% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-trois) a augmenté par rapport à 2010 (quinze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,4%.
Établissements
Au , la commune compte trente-six établissements[65], dont vingt-quatre au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et deux dans l'industrie[66].
Entreprises
L'entreprise Imerys extrait du quartz d'une carrière sur le territoire de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Jean-Baptiste[67], ancienne église prieurale, XIIesiècle, classée monument historique depuis 1862: seuls le chœur et le transept dont la coupole a disparu ont survécu aux différents conflits. Les absidioles présentent de très beaux chapiteaux historiés. L'église est précédée d'une petite halle ou caquettoire.
L'ancien prieuré, XVe au XVIIesiècle, classé monument historique en 2003: le cloître de style gothique a été conservé en partie; il fut surélevé d'une galerie de style Renaissance. Le prieuré se visite uniquement lors des Journées du Patrimoine.
Le vieux pont, XIIesiècle, classé monument historique en 1925.
Le château de la Marthonie (ou de la Marthonye), XIVesiècle, XVesiècle, XVIesiècle et XVIIIesiècle, classé monument historique en 1943, visitable.
Les maisons à colombages de la rue du Fond du bourg, reconstruites au XIVesiècle[68].
La voie verte, 17 kilomètres de randonnée sur l'ancien tracé du chemin de fer de Thiviers à Saint-Pardoux-la-Rivière.
La halle et l'église Saint-Jean Baptiste.
L'ancien prieuré le long de la Côle.
L'ancien prieuré.
Le pont médiéval et l'ancien prieuré.
Le château de la Marthonye.
Maisons à colombages.
Patrimoine naturel
Au nord-est, en amont de l'ancienne voie de chemin de fer désaffectée, les vallées de la Côle et de son affluent la Queue d'âne forment une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1[69],[70].
L'ensemble du village de Saint-Jean-de-Côle est constitué de deux sites inscrits[71],[72],[73].
Personnalités liées à la commune
Pierre Mondot de La Marthonie (1466-1517), premier président au parlement de Bordeaux (1499-1515), premier président du Parlement de Paris (1515-1517).
Raymond de La Marthonie (1581-1627), ecclésiastique, fut prieur de la collégiale de Saint-Jean-de-Côle.
Pierre-Henri Ribault de Laugardière, Essais topographiques, historiques et biographiques sur l'arrondissement de Nontron - Commune de Saint-Jean de-Côle, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1878, tome 5, p.420-432(lire en ligne)
R. P. Paulin, Histoire de Saint-Jean-de-Côle (en Périgord), depuis la fondation de l'église jusqu'à nos jours, Seguin Frères imprimeurs-éditeurs, Avignon, 1881 (lire en ligne)
Grillon, Lavergne et Secret, Saint-Jean-de-Côle, village médiéval en Périgord Vert, 1981
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Décédé en fonctions.
Décédé en fonctions; mort pour la France.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Évelyne Proust, L'église de Saint-Jean-de-Côle, pp. 293-301, dans Congrès archéologique de France. 156esession. Monuments en Périgord. 1999 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1999
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