world.wikisort.org - France

Search / Calendar

Seyne est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Seyne

Vue de Seyne.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Laurent Pascal
2020-2026
Code postal 04140
Code commune 04205
Démographie
Gentilé Seynois
Population
municipale
1 379 hab. (2019 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 21′ 05″ nord, 6° 21′ 25″ est
Altitude Min. 1 079 m
Max. 2 720 m
Superficie 84,27 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Seyne
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Seyne
Géolocalisation sur la carte : France
Seyne
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Seyne
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Seyne

    Le nom officiel de la commune, tel que répertorié par le Code officiel géographique publié par l'Insee, est « Seyne ». Il est toutefois fait usage, au niveau local, d'une appellation « Seyne-les-Alpes » jusqu'ici non entérinée par un décret. Ne pas confondre avec la ville de La Seyne-sur-Mer qui est la deuxième ville du Var.

    Le nom de ses habitants est Seynois[1], plus rarement aujourd'hui, on utilise aussi Seynards et Seynardes localement.

    Seyne a reçu le label « village et cité de caractère ».


    Géographie


    Seyne et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
    Seyne et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Géologie et relief


    Le village est situé à 1 260 m d’altitude[2]. Les fonds de vallée aux sols profonds et coupés de haies dans la vallée de Seyne sont surnommés « la Suisse provençale »[3].


    Hydrographie


    Elle est traversée par la Blanche, affluent de la Durance[4].


    Climat


    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    Voies de communications et transports


    Seyne est accessible par la route départementale RD 900, entre Le Lauzet-Ubaye, au nord, et Digne-les-Bains, au sud. La gare SNCF la plus proche est celle de Gare de Digne.


    Environnement


    La commune compte 2 800 ha de bois et forêts[1].


    Risques naturels et technologiques


    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Seyne est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[5], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[6]. La commune de Seyne est également exposée à trois autres risques naturels[6] :

    La commune de Seyne est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[8]. La départementale RD 900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[9].

    Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été prescrit en 2006 pour les risques avalanche, inondation, mouvement de terrain et séisme[8] ; le Dicrim n’existe pas[10].

    Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre[11] :


    Urbanisme



    Typologie


    Seyne est une commune rurale[Note 1],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,1 %), prairies (9,8 %), zones urbanisées (0,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %), terres arables (0,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].


    Toponymie


    Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1147 (in Sedena), ferait référence au peuple gaulois des Édenates, ou serait construit sur la racine *Sed-, pour rocher, selon Charles Rostaing[21]. Selon le couple Fénié, le nom est issu d’une racine oronymique (servant à caractériser le relief), préceltique, *Sed-[22]. La commune se nomme Sèina en vivaro-alpin et en provençal de norme classique et Sèino dans la norme mistralienne.


    Histoire



    Antiquité


    Seyne est avant la conquête romaine la capitale des Édénates[23]. Elle obtient le statut de civitas sous l’Empire romain.


    Moyen Âge


    Au Moyen Âge, elle apparaît dans les chartes en 1146 (in Sedena)[24], lorsque Raimond-Bérenger IV de Barcelone soumet les barons provençaux révoltés (guerres baussenques) : après s’être emparé d’Arles, il convoque les seigneurs de Haute-Provence à Seyne où ils renouvellent leur hommage[25]. Les seigneurs sont les comtes de Provence, qui la dotent d’un consulat dès 1223[26] (1220 selon André Gouron[27]), qui sert de modèle à tous les consulats alentour[26]. Vers les années 1220, une grande tour est construite pour défendre la ville, qui est ensuite appelée Seyne-la-Grande-Tour[28]. Un concile régional a lieu en 1267[25]. L’hôpital Saint-Jacques est fondé en 1293, suivi à la fin du XVe siècle par l’hôtel-Dieu[29].

    La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. La communauté soutient les Duras jusqu’au , puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes de Marie de Blois, veuve de Louis Ier et régente de leur fils Louis II[30]. La reddition de Seyne entraîne celle des communautés de Couloubrous et de Beauvillars[31].

    La foire qui se tient à la fin du Moyen Âge à Seyne bénéficie de sa situation de carrefour, et se maintient jusqu’à la fin de l’Ancien Régime[32],[33]. Seyne est le siège d’une baillie qui devient une sénéchaussée par la suite : les communautés d’Auzet, Barles, La Bréole, Montclar, Pontis, Selonnet, Saint-Martin-les-Seyne, Saint-Vincent, Ubaye, Verdaches, Le Vernet[34].

    La communauté de Beauvillars comptait 88 feux au dénombrement de 1316[26]. Elle dépendait administrativement de Seyne[35]. Au XVe siècle, les habitants de Beauvillars, ayant voulu s’autonomiser, sont massacrés, les survivants déportés, et le nom de Beauvillars effacé des archives[2].

    La communauté de Couloubrous (Colobrosium, cité au XIIIe siècle), est elle aussi rattachée à Seyne au XVe siècle[36]. Elle comptait 19 feux en 1316[26], et était dotée elle aussi d’un consulat[37].


    Temps modernes (1483-1789)


    Avec la création de l’imprimerie, les écrits et les idées se diffusent, et dans le deuxième tiers du XVIe siècle, le protestantisme s’implante à Seyne. Grâce à l’édit d'Amboise (1563), les fidèles de cette religion sont autorisés à construire un temple, mais à l’écart de la ville[38].

    La ville est prise et pillée par le capitaine protestant Paulon de Mauvans à l’été 1560, durant les guerres de religion[39]. Elle est attaquée par les protestants étrangers à Seyne en 1574[40], qui la conservent par la suite : le baron d’Allemagne s’y retranche en 1585, devant l’offensive de la Ligue catholique[41], sans empêcher la prise de la ville par le duc d’Épernon[42]. Lors du siège, le clocher est détruit[43]. À la fin des guerres de religion, Lesdiguières y établit un camp où il prépare sa campagne de reconquête de la Provence contre les Ligueurs ultra-catholiques[44].

    La Réforme avait malgré ces combats un certain succès à Seyne, et une partie des habitants était restée protestante. La communauté protestante se maintient au XVIIe siècle autour de son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais l’abolition de l’édit de Nantes (1685) lui fut fatal, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force[45]. Riez est avec Seyne et Manosque, l'une des trois seules villes de Haute-Provence qui aient eu régulièrement un pasteur protestant de 1550 à 1685.

    En 1656, les deux hôpitaux (hôtel-Dieu et hôpital Saint-Jacques) fusionnent en une seule institution ; les deux sont relogés dans un seul bâtiment, en 1734[29]. Le 22 avril 1687, venant de la forteresse d'Exilles en Piémont et via Briançon et Embrun, arriva à Seyne le convoi commandé par M. De Saint-Mars et escortant le fameux prisonnier appelé le Masque de fer. La petite troupe fit étape deux jours à Seyne et fut logée, conformément à la pratique de l'époque, chez l'habitant. Seuls Saint-Mars et son prisonnier furent logés à la citadelle de Seyne. Le 24 mars le convoi quitta Seyne en direction de Digne, sa destination finale étant l'Ile de Sainte-Marguerite. Quelques années après geôlier et prisonnier partirent pour la Bastille, à Paris (M.M. Viré: Chronique de Haute-Provence, n° 335/336 (1998).

    En 1690, le marquis de Parelle conduit l’armée piémontaise de 5 000 hommes qui descend de l’Ubaye et assiège Seyne. La ville est obligée de négocier, l’enceinte médiévale étant insuffisante à assurer sa défense, et la rançon est fixée à 11 000 livres. Cependant, la remontée de la milice de Provence et du régiment d'Alsace le font reculer[46]. Dès le , des crédits sont débloqués et neuf bastions construits par Niquet, la nouvelle enceinte achevée en août 1691 laisse la Grande Tour à l’extérieur de la ville, mais renforcée[47].

    Après l’alerte plus sérieuse de 1692, c’est toute la frontière alpestre qui est révisée par Vauban. En tournée en , il demande la construction d’une citadelle incluant la Grande Tour. Richerand mène les travaux de 1693 à 1699. Bien qu’insatisfait lors de son voyage d’inspection en 1700, Vauban ne réussit pas à faire modifier les fortifications, à part par la construction de redoutes de revers au nord. L’annexion de l’Ubaye par le traité d'Utrecht éloigne suffisamment la menace pour que les travaux soient repoussés sine die[48] (à part des réparations des murailles en 1786[49]). Dans cet état, la ville est occupée par les Austro-Sardes en 1748 (guerre de Succession d'Autriche) et en 1815, à la fin des guerres de l'Empire[50]. La place est presque désarmée : à la fin de l’Ancien Régime, elle possède neuf canons servis par une garnison de trois invalides, et un arsenal de 93 fusils[49].

    La ville est le siège d’une viguerie jusqu’à la Révolution[51] et d’un bureau de la poste royale à la fin de l’Ancien Régime[52].


    Révolution française


    Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[53]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute frumentaire se produit à Seyne le [54]. Des paysans[55] se regroupent, protestent par des cris, menacent les possédants : l’émeute ne va pas plus loin, et n’obtient aucun changement, contrairement à d’autres de la région[56]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées par le Parlement de Provence, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août[57].

    La nouvelle de la prise de la Bastille est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France, par peur du complot des aristocrates désirant recouvrer leurs privilèges. Des rumeurs de troupes en armes dévastant tout sur son passage se propagent à grande vitesse, provoquant des prises d’armes, l’organisation de milices et des violences anti-nobiliaires. Cette Grande Peur, venant de Tallard et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Seyne le soir du [58]. Les consuls de Turriers et de Bellaffaire, étant prévenus par ceux de Gap qu’une troupe de 5 à 6 000 brigands se dirigeait vers la Haute-Provence après avoir pillé le Dauphiné, transmettent la nouvelle aux consuls de Seyne[49]. Immédiatement mis en alerte par la rumeur, les consuls de Seyne transmettent la nouvelle à Sisteron[49] et Digne, faisant ainsi se propager la Grande peur[58]. Ils préviennent également toutes les paroisses du ressort de la viguerie de Seyne, et envoient des messagers à Gap et Embrun demander des nouvelles[49]. L’arsenal de la citadelle de Seyne est réquisitionné, et les 93 fusils et 9 canons sont distribués aux hommes de Seyne et des villages de Saint-Pons, Selonnet et Chardavon, venus se réfugier avec leurs meubles et leur bétail à l’abri des murs de la citadelle[49].

    Dans la nuit, des messagers venus de Rochebrune et La Motte confirment les « nouvelles », et ajoutent que Romans a été mis à sac. Du Sud, des nouvelles aussi inquiétantes arrivent, sur l’occupation de Castellane par 4 000 Barbets et l’avancée de 1 000 Piémontais dans la vallée de la Durance. Dès le , l’affolement retombe, les faits-divers à l’origine des rumeurs étant éclaircis. Mais un changement important a eu lieu : toutes les communautés du (futur) département se sont armées, organisées pour se défendre et défendre leurs voisins. Un sentiment de solidarité est né à l’intérieur des communautés et entre communautés voisines, et les consuls décident généralement de maintenir les gardes nationales sur pied. Aussitôt la peur retombée, les autorités recommandent toutefois de désarmer les ouvriers et les paysans sans terre, pour ne conserver que les propriétaires dans les gardes nationales[49].

    La société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792[59].


    XIXe siècle


    Seyne était essentiellement un pays agricole. l'aspérité du climat limitant l'agriculture aux végétaux supportant le froid (blé, seigle, épautre, chanvre, pommes, poires, prunes...) et ne permettant pas de cultiver les végétaux usuels en Provence tels que tomates, raisins, figues. Le pays de Seyne était essentiellement un pays d'élevage. Outre les bovins et les ovins, le pays disposait de vastes prairies permettant l'élevage de chevaux et, surtout de mulets, pour lesquels il existait à l'époque de vastes débouchés commerciaux au niveau local et qui assurèrent la prospérité de la vallée. Cet élevage, déjà attesté vers 1300, a atteint son point culminant au XIX° avec le développement des moyens de transports, permettant l'accès à des marchés lointains et a duré jusqu'aux années 1950 et la mécanisation de l'agriculture. Le commerce des brebis et des agneaux était développé. Il existait, dans les années 1930-1960, un commerce en gros de laines brutes tenu par Joseph Savornin.

    Seyne connaît une certaine industrialisation au XIXe siècle, avec le développement d’industries textiles[26]. Il existait également une carrière d'ardoises, qui fut exploitée jusque vers 1900.Vers cette époque, les maisons ont été couvertes avec des tuiles (tuiles écailles rondes que l'on trouve encore sur certains toits) fabriquées localement par l'entrepreneur Joseph Frangi (L. et M. Most, Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle, 2003, p. 27 et suivantes).

    Comme de nombreuses communes du département, Seyne se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède cinq, installées au chef-lieu et aux villages de Pompiéry, au Bas-Chardavon, à Saint-Pons et à Couloubroux. Ces écoles dispensent une instruction primaire aux garçons[60]. Au chef-lieu, une école réservée aux filles est imposée par la loi Falloux (1851)[61]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour reconstruire ou rénover ses écoles : seule l’école du Bas-Chardavon n’est pas concernée[62]. Seyne ne parait pas avoir participé au soulèvement contre le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851, sans doute parce que la vallée de la Blanche était très isolée du reste du département et ne fut avertie que tardivement des évènements. De plus, Seyne avait une importante garnison au Fort. d'ailleurs, le préfet des Basses-Alpes, lors de sa fuite de Digne prise par les insurgés, fit étape au fort de Seyne avant de gagner les Hautes-Alpes voisines.

    Le réseau routier, auparavant limité à des chemins muletiers dans la vallée de la Blanche, fut développé sous Louis-Philippe et Napoléon III : en 1835, construction d'une route carrossable entre Digne et Seyne (les communes du canton ont toutes participé à son financement) ; en 1855 : tracé de la route à partir de Selonnet au travers des Gorges de la Blanche par La Garde en direction de Gap ; en 1864, allongement du tronçon construit en 1835 jusqu'à Coni, en Italie et passant par le territoire de Selonnet (R. Du Colombier, Selonnet, hier, aujourd'hui, demain, 1965, p. 32 et 33). Sous la IIIe République, plusieurs routes furent construites à proximité qui ont contribué à désenclaver la commune (route des Tourniquets).

    Avec la mécanisation de l'agriculture et l'exode rural, de nombreux habitants originaires de Seyne ont quitté le pays. La plupart sont allés dans les villes de Basses Provence, Lyon ou Paris, mais nombreux sont ceux qui sont partis en Amérique, non seulement au Mexique, à l'instar de leurs voisins de Barcelonnette, mais aussi en Argentine, aux États-Unis, notamment au Névada, dans la ville de Winnemucca, Humboldt county, où vivait une importante communauté originaire de la région de Seyne (L. et M. Most, Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle, 2003, p. 282 et suivantes). Parmi eux, on peut citer Joseph Rougon (1848-1922). Mobilisé lors de la guerre franco-allemande de 1870, Joseph Rougon émigra au Nevada en 1871, à Winnemucca, dans le comté de Humboldt. Propriétaire d'un ranch et éleveur, il fut le superintendant chargé de l'approvisionnement en eau et en électricité du comté, interprète auprès du tribunal et juge de paix. Il était membre de la confrérie des Fils de Pythéas ; Eugène Galland (1858-1935) fut éleveur de moutons au Nevada avec son frère Albert Galland (1867-vers 1924). Ce dernier, qui était propriétaire d'un magasin général à Golconda, participa à la ruée vers l'or au Klondike en 1898-1900 ; Augustin, Paul, Alfred Bayle (1882-1915), installé dans l'ouest canadien, il devint fermier à Lafléche, une commune majoritairement peuplée de francophones originaires du Québec, de France et de Belgique, dans la province de Saskatchevan. Rentré en France lors de la mobilisation de 1914, il est mort au front en 1915 ; Les frères Germain, Joseph, Bienvenu et Jean-Irénée Savornin furent éleveur de moutons au Nevada vers 1880-1900 ; Joseph Savornin (1885-1958) et son frère Irénée Savornin (1887-1982) furent éleveurs de moutons à Grand-Junction (Colorado) ; Alphonse Savornin (1888-1948) au Nevada puis meunier en Colombie britannique (Canada).

    Il y eut également des départs pour l'Algérie, à la suite de Pierre Borrely-La Sapie (voir ce nom au chapitre des personnalités). À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, le développement de la commune et des infrastructures routières, ont favorisé la venue de plusieurs familles de maçons originaires d'Italie et de Suisse, qui y ont fait souche (voir les recensements mis en ligne sur le site des Archives départementales).

    Aucun habitant de Seyne n'ayant été tué lors de la guerre de 1870-1871, une chapelle fut élevée en remerciement dans un style néo-bysanthin au bout du village en direction de Selonnet (dite Chapelle d'Hermitte) et affectée aux anciens combattants grâce à un don versé par un militaire retraité originaire de Seyne, le commandant Joseph Pommier (1808-1888).

    La commune fut fortement touchée par la guerre de 1914 puisque 73 habitants, presque tous agriculteurs, ont été tués, sans compter ceux qui sont décédés des suites de leurs blessures. Le livre d'or des habitants de Seyne morts à la guerre ne comporte que 59 noms: Seyne - Livres d'or 14/18 - 1914 - 1918 - Geneanet . La différence s'explique par la circonstance que certains seynois ayant déménagé et n'étant plus domiciliés au village ont pu être omis par ce décompte qui ne prenait en considération que les seules personnes domiciliées sur la commune.

    Pendant l'Occupation, un maquis était installé dans les montagnes de la vallée de la Blanche. Soutenu par le réseau britannique Buckmaster, il était notamment chargé de réceptionner les parachutages alliés d'armes et de matériels lors de la préparation du débarquement de Provence. Plusieurs réfractaires au Service du travail obligatoire regroupés dans la région ont rejoint le maquis. Le 12 juillet 1942, à l'occasion de la fête scolaire organisée en l'honneur de la visite du ministre de la Jeunesse, trois institutrices, Mmes Simone Barneaud, Louise Frangi et Elise Savornin, furent accusées d'avoir volontairement omis d'assister au lever des couleurs avec leurs classes, par hostilité envers le régime de Vichy. Les trois institutrices, d'abord menacées d'un déplacement d'office, furent soutenues par une pétition signée par les parents d'élèves et par la municipalité (25 septembre 1942) et de virent finalement infliger une sanction de réprimande, qui fut levée à la Libération (dossier professionnel des intéressées).


    Le crash de l'Airbus A320 de la Germanwings


    Article détaillé : Vol 9525 de la Germanwings.

    L'Airbus A320-211, qui reliait Barcelone et Düsseldorf, s'est écrasé le , avec 150 passagers à bord, dans la haute vallée de l'Arigéol, affluent de la Bléone (Alpes-de-Haute-Provence) sur le territoire de la commune de Prads-Haute-Bléone, dans les Alpes-de-Haute-Provence[63],[64].


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans les Alpes-de-Haute-Provence.
    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
        Charles Prunier républicain éleveur de chevaux, conseiller général du canton de Seyne
        Joseph Prunier républicain éleveur de chevaux, conseiller général du canton de Seyne
        Ernest Barneaud Républicain de gauche Entrepreneur, conseiller général
    1924 1945 Docteur Joseph Cezilly Républicain Médecin, conseiller d'arrondissement
    1944 1945 André Turrel SFIO Maréchal-ferrant expert puis buraliste, conseiller général et d'arrondissement du canton de Seyne
    mai 1945 1961 Yves Ramus[65]   Entrepreneur de travaux publics, conseiller de l'Union française, conseiller général
    1961 1971 Jean Chiardola   Docteur vétérinaire
    1971 1989 Guy Derbez[66] UDF Professeur de mathématiques
    mars 1989 2008 Francis Hermitte[67] PS Médecin
    mars 2008 2014 André Savornin[68] UMP  
    avril 2014 Francis Hermitte[67],[69] PS Médecin
    En cours Laurent Pascal   Fonctionnaire territorial
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité


    Seyne fait partie :


    Politique environnementale


    Seyne est classé une fleur au concours des villes et villages fleuris.


    Administrations


    Une brigade de gendarmerie chef-lieu de communauté est implantée à Seyne[70], quartier saint-Pierre. Jusqu'à l'entre-deux-guerres, la brigade de gendarmerie de Seyne était à cheval. Elle comprenait cinq hommes, dont un brigadier. Au XIXe siècle, la gendarmerie était située rue Basse, puis déménagea Place d'armes en 1906 dans le bâtiment de l''actuelle Maison de pays de Seyne, bâti à partir de 1904 par Joseph et Fernand FRANGI, entrepreneurs de travaux publics à Selonnet, qui ont également construit, sur le même modèle, la gendrarmerie de Turriers (.L. et M. Most: "La vie au pays de Turriers dans la première moitié du siècle, 1993, p 68).


    Jumelages


    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[72].

    En 2019, la commune comptait 1 379 habitants[Note 2], en diminution de 0,93 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    2 5562 5572 5572 7202 9522 7952 8812 8943 069
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    2 6862 4852 5082 5112 3122 2412 1622 1951 902
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    1 7861 7151 7181 6201 3601 2551 2051 2041 173
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
    1 1481 1831 2221 2141 2871 2221 4401 4361 426
    2009 2014 2019 - - - - - -
    1 4341 3651 379------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1249 1263 1315 1471
    182 feux200 feux320 feux182 feux

    L’histoire démographique de Seyne, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1821 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846[75]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Depuis, la croissance de la population a repris mais sans revenir à son niveau de 1911.


    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,4 % la même année, alors qu'il est de 33,4 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 669 hommes pour 702 femmes, soit un taux de 51,2 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,38 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[76]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,6 
    90 ou +
    4,8 
    11,6 
    75-89 ans
    14,3 
    25,8 
    60-74 ans
    24,3 
    19,4 
    45-59 ans
    19,5 
    11,7 
    30-44 ans
    12,0 
    13,9 
    15-29 ans
    11,7 
    15,9 
    0-14 ans
    13,2 
    Pyramide des âges du département des Alpes-de-Haute-Provence en 2018 en pourcentage[77]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1 
    90 ou +
    2,5 
    9,4 
    75-89 ans
    11,9 
    20,9 
    60-74 ans
    21 
    21,4 
    45-59 ans
    21,3 
    15,9 
    30-44 ans
    16,2 
    14,5 
    15-29 ans
    12,4 
    16,8 
    0-14 ans
    14,7 

    Enseignement


    La commune est dotée de trois établissements d’enseignement :


    Santé


    Un hôpital local est implanté sur la commune[80].


    Cultes


    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    Économie


    L'économie de Seyne s'articule autour de deux pôles, l'agriculture et le tourisme[81].


    Agriculture


    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    Industrie


    Alp'entreprise, active dans le secteur du BTP, emploie 15 salariés[82].


    Tourisme


    La commune possède une station de ski alpin Le Grand Puy et une station de ski nordique au col du Fanget. Au cours de la saison 2016/2017, la commune a complétement restructuré son domaine skiable en construisant un nouveau télésiège quatre places ainsi que deux nouveaux téleskis. Des travaux conséquents ont également été effectués sur le réseau de neige de culture.

    Il existe un projet de construction d'un refuge de haute montagne et d'aménagement d'une via ferrata sous la montagne de Roche Close.

    Anciennement la commune possédait un ou deux téléskis vers le col Saint-Jean.

    Le sentier de grande randonnée 6, reliant Sainte-Foy-la-Grande à Saint-Paul-sur-Ubaye, traverse Seyne.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    Fortifications

    Des fortifications médiévales subsistent :

    Le reste de l’enceinte était en fait constitué des murs des maisons, construites en continu, sans ouvertures sur l’extérieur[86]. On entrait dans la ville, soit au nord par la porte fortifiée qui existe toujours, rue basse et, au sud, côté place d'armes, par la Porte de Savoie (car c'était la route qui conduisait au Lauzet et Ubaye, qui appartenaient alors au duc de Savoie), détruite au XIX° siècle, ainsi que plusieurs tours, dont la Tour Savornine.

    En 1690-1691, l’ingénieur Niquet fait commencer des travaux d’une nouvelle enceinte beaucoup plus grande, avec neuf tours bastionnées dont six subsistent[87]. Ces tours à deux niveaux, sur sous-sol, de plan pentagonal, sont une innovation de Niquet[88]. Ces travaux ont été revus par Vauban, qui demande l’ajout d’une citadelle lors de son passage en 1692. La citadelle de Seyne est construite par Richerand, à partir de 1693, et achevée en 1700[87]. Cette citadelle trop étroite, dite Vauban mais qui ne le satisfit pas lors de son voyage d’inspection[87], domine la vallée de la Blanche. Longue de 200 m, large de 50, elle intègre une ancienne tour modifiée pour accueillir de l’artillerie, est dotée d’une caserne, et son entrée est défendue, côté ville, par une tenaille[89]. L’enceinte, quant à elle, est achevée en 1705[84]. Le fort de Seyne était une annexe de l'Hôtel des Invalides de Paris et accueillait des militaires éclopés ou invalides dans son personnel, qui occupaient des fonctions compatibles avec leurs blessures (portier-consigne, garde-portes, porte-clefs, prévôts...), dont certains ont fait souche en épousant des filles du pays. la garnison comportait un bataillon uniquement composés d'invalides répartis entre Seyne et Saint-Vincent, dont des irlandais et des écossais catholiques partisans des Stuart contre le prince d'Orange et les Hanovre.

    La place forte, en première ligne au moment de sa construction, se retrouve en 3e ligne après le traité d'Utrecht (1713) qui réunit la vallée de l'Ubaye à la France, et n’est défendue que par deux compagnies d’invalides jusqu’à la Révolution, et une garnison réduite pendant la période 1790-1815. En 1745 puis en1815, le fort fut occupé par une garnison autrichienne. La Restauration lui ajoute une batterie avancée[89] ou ouvrage à cornes, reconstruit la porte (1821), ajoute des casemates à feux de revers, des caponnières[84].

    Le Fort de Seyne a également servi de lieu de détention. En 1686, le fameux Masque de fer y fut détenu deux jours (voir ci-dessous). En 1791 Mgr Jean-Baptiste de Bonneval (1747-1837), chanoine théologal de Saint-Sauveur à Aix-en-Provence et évêque de Senez y fut placé en état d'arrestation pendant cinquante jours pour avoir refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé puis fut envoyé en exil en Italie (Turin puis Rome). Des prisonniers de guerre piémontais et autrichiens y furent détenus en 1795. En 1809, un réfractaire refusant de partir faire campagne pour l'"ogre corse" (Napoléon), Jean-Jacques Turrel (1787-1842), berger à Maure, y fut détenu en attendant son procès à Digne ainsi que son père, Jacques Turrel (1752-1809), qui l'avait caché. En 1851 et 1852 des opposants au coup d'Etat du 2 décembre 1851, principalement venus de Barcelonnette, furent rassemblés au fort en attendant d'être convoyés sur Digne pour y être jugés.

    Le fort avait été construit pour constituer une ligne de défense sur la frontière avec le Piémont. Avec le retour de Barcelonnette (1714) puis de Nice (1860), l'intérêt stratégique de Seyne fur fortement réduit. La citadelle fut déclassée en 1866 et, en compensation, l'Etat finança la construction d'une route nationale afin de désenclave le pays. La garnison de Seyne envoyée sur Saint-Vincent, situé plus près de la frontière . D'abord conservée comme dépôt de réserve pour l'artillerie et le génie (un militaire de chacune de ces armes étant maintenu pour en assurer la garde), elle ne fut finalement plus occupée, un unique gardien en assurant la surveillance de 1887 à 1907. Elle fut finalement vendue[90] à des particuliers qui ne purent en assurer ni l'entretien, ni l'exploiter et se délabra rapidement. Passée de mains en mains, la commune la rachète en 1977, et commence depuis des travaux de restauration. L’enceinte est un monument historique classé[91].


    Architecture civile

    Plusieurs maisons des rues du vieux centre datent du XVIIe siècle, avec notamment l’ancienne mairie (Grand rue) et une maison proche de 1788, mais avec une porte en plein cintre. Toujours Grand rue, une maison date de 1605. Une maison de la rue Haute date de 1708, et voisine avec une autre de la fin du Moyen Âge, dont l’encorbellement est soutenu par des consoles en bois mouluré[92]. D’autres maisons de la Grand rue ont conservé en façade des arcades, élément caractéristique de l’époque médiévale mais datées elles aussi du XVIIIe siècle[93].

    L’hôpital est construit en 1734[94]. Le banc à dossier sculpté, à assise en cuir, et la table de hêtre à cinq pieds, des XVIIe et XVIIIe siècles, actuellement conservés à l’hôtel de ville, proviennent de l’hôpital[95], et sont classés monuments historiques au titre objet[96],[97].

    Plusieurs fermes de la commune sont fortifiées.


    Art religieux


    Église Notre-Dame-de-Nazareth

    Façade à rosace.
    Façade à rosace.
    Chapiteau.
    Chapiteau.
    Saint en extase (1713).
    Saint en extase (1713).

    L’église Notre-Dame-de-Nazareth, de style roman, a globalement conservé son aspect primitif[98]. Attribuée légendairement à Charlemagne, la construction du bâtiment actuel peut remonter au milieu du XIIe siècle[99]. La façade occidentale est ornée d’une vaste rosace à douze rayons[100]. Elle est également ornée d’un cadran solaire, composé sur une plaque de marbre, et datant de 1878[101]. L’ancien porche a disparu[102]. Son portail à voussures a conservé ses chapiteaux sculptés[43]. La nef, longue de 28 m et haute de 14,5 m[43], est composée de trois travées voûtées en berceau[99], et séparées par des arcs doubleaux à double rouleau[103]. Le chœur est à chevet plat, et voûté lui aussi en berceau. Avant le chœur, deux chapelles latérales forment un faux transept[99]. Le portail de la façade sud est de style gothique (XIIIe ou début du XIVe siècle). Il a la particularité d’être encadré de deux départs d’arches allant s’appuyer sur les contreforts qui l’encadrent[43]. Les vantaux du portail datent de 1631[104]. La flèche du clocher a été refaite après le siège du duc d’Épernon. Quelques travaux de consolidation (rejointoiement, restauration du contrefort sud-ouest) ont été faits en 1967[43].

    Les chapiteaux sont sculptés de visages humains et de personnages aux corps tordus par les tourments que des diables leur infligent[99]. Les fonts baptismaux ont m de diamètre[2]. L’église est classée monument historique depuis 1862[105].

    La Sainte-Famille de l’autel est peinte directement sur le panneau du retable, dans un style archaïque pour le XVIIe[106]. La chaire en bois, au décor sculpté, datant du tournant des XVIIe et XVIIIe siècles[107], est classée[108].

    Le mobilier de l’église comprend :

    Enfin, le prêtre dispose de vêtements sacerdotaux au grand complet (chasuble, dalmatiques, chape, voile recouvrant le calice, bourse, étole, manipule), en satin broché, aux ornements colorés, avec une croix historiée d’un paysage, du XVIIIe siècle, ensemble unique pour le département[115], classé[116].


    Église des Dominicains

    Article détaillé : Couvent des Dominicains de Seyne.

    L’église des dominicains, de style classique, est construite sur un plan relativement complexe : dans la nef, qui compte six travées, chaque travée large est suivie d’une travée étroite, toutes voûtées en berceau aplatis. Les travées étroites étaient percées d’un œil-de-bœuf, les travées larges le sont de baies carrées[117].

    Ses six bustes reliquaires, du XVIIe siècle, sont encore de style archaïque[118], classés au titre objet[119]. Elle est ornée d’une Crucifixion du XVIIe, où le Christ est entouré de tous les instruments de la Passion, de deux pénitents et de deux anges[120], classée[121]. Le couvent dont elle fait partie, construit en 1683, est un monument inscrit[122]. Le voile du Saint-Sacrement de l’église est en soie brodée d’or (67 cm sur 71). Il représente deux anges en prière de part et d’autre d’un autel sur lequel un agneau d’argent est sacrifié[123]. Ce voile est un objet classé depuis 1908[124].


    Chapelles

    La commune compte encore de nombreuses chapelles :


    Musées



    Événements



    Personnalités liées à la commune


    Plaque dans la basilique Saint-Nicolas-de-Port, mentionnant Jean Codure
    Plaque dans la basilique Saint-Nicolas-de-Port, mentionnant Jean Codure

    Héraldique


    Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.

    Blasonnement :
    « d'azur à trois colonnes rangées en pointe surmontées d'une croix potencée cantonnée de quatre croisettes (croix de Jérusalem), tous d'or »[134]


    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Articles connexes



    Liens externes



    Lire



    Sources



    Bibliographie



    Notes


    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. Roger Brunet, « Canton de Seyne », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013.
    2. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, coll. « Villes et villages de France », Deslogis-Lacoste, Paris, 1989, 72 p. (non paginé). (ISBN 2-7399-5004-7).
    3. Bernard Overal, « Seyne et sa flore », Chroniques de Haute-Provence, Revue de la Société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, 2012, no 369, 132e année, ISSN 0240-4672, p. 130
    4. Rivière Blanche
    5. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
    6. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 21 août 2012.
    7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
    8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 98.
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80.
    10. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 21 août 2012.
    11. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Seyne », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 21 août 2012.
    12. BRGM, « fiche 40163 », Sisfrance, consultée le 21 août 2012.
    13. BRGM, « fiche 40163 », Sisfrance, consultée le 21 août 2012.
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p. 243-244.
    22. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 31.
    23. Guy Barruol et Raymond Boyer, « Carte 12 : Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », dans Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017).
    24. Géraldine Bérard, Carte archéologique, op. cit., p. 452.
    25. Augustin de Loye, « Des Édenates et de la ville de Seyne en Provence », Bibliothèque de l'école des chartes, 1849, tome 10. p. 400.
    26. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 200.
    27. André Gouron, « Diffusion des consulats méridionaux et expansion du droit romain aux XIIe et XIIIe siècles », Bibliothèque de l'école des chartes, 1963, tome 121. p. 37.
    28. Guy Silve, « Seyne-les-Alpes et sa citadelle », in Amis des forts Vauban de Colmars et Association Vauban, Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence, Association Vauban, Paris, 1992, p. 81.
    29. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 434.
    30. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, cartes p. 417-418 et p. 419.
    31. Geneviève Xhayet, op. cit., p. 425.
    32. Louis Stouff, « carte 86 : Port, routes et foires du XIIIe au XVe siècle », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit..
    33. Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit..
    34. de Loye, op. cit., p. 404-405.
    35. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 164.
    36. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 172.
    37. Édouard Baratier, « carte 45 : Les consulats de Provence et du Comtat (XIIe – XIIIe siècles) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Atlas historique de la Provence….
    38. Yvette Isnard, « Les dynasties seigneuriales d’Oraison », Chroniques de Haute-Provence : Digne-les-Bains, Société littéraire et scientifique des Alpes-de-Haute-Provence, 2012, (no)368, p. 34.
    39. Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coédition Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN 2-7449-0139-3), p. 195.
    40. Jacques Cru, op. cit., p. 200.
    41. Jacques Cru, op. cit., p. 202.
    42. « XVe journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence n° 308, (2e trimestre 1989, p. 17.
    43. Raymond Collier, op. cit., p. 89.
    44. Yvette Isnard, op. cit., p. 40.
    45. Édouard Baratier, « Les protestants en Provence », cartes 118 et 119 et commentaire dans Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit..
    46. Henri Ribière, « Colmars-les-Alpes », in Amis des forts Vauban de Colmars et Association Vauban, Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence, Association Vauban, Paris, 1992, p. 94.
    47. Guy Silve, op. cit., p. 82.
    48. Guy Silve, op. cit., p. 82-83.
    49. G. Gauvin, « La grande peur dans les Basses-Alpes », Annales des Basses-Alpes, tome XII, 1905-1906.
    50. Guy Silve, op. cit., p. 83-84.
    51. La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 107.
    52. Émile Lauga, La poste dans les Basses-Alpes, ou l’histoire du courrier de l’Antiquité à l’aube du XXe siècle, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN 2-909800-64-4), p. 58.
    53. Monique Cubells, « Les mouvements populaires du printemps 1789 en Provence », Provence historique, volume 36, no 145, 1986, p. 309.
    54. M. Cubells, op. cit., p. 310 et 312.
    55. M. Cubells, op. cit., p. 313.
    56. M. Cubells, op. cit., p. 316.
    57. M. Cubells, op. cit., p. 322.
    58. Michel Vovelle, « Les troubles de Provence en 1789 », carte 154 et commentaire, in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit..
    59. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-297.
    60. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    61. Labadie, op. cit., p. 16.
    62. Labadie, op. cit., p. 11.
    63. Crash de l'A 320 de la Germanwings : ce que l'on sait, Le Point, 24 mars 2015.
    64. La Blanche est une rivière torrentielle du sud-est des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. C'est un sous-affluent du Rhône par la Durance. Elle prend sa source sur la Montagne de la Blanche sur la commune de Seyne, dans les Alpes-de-Haute-Provence et rejoint la Durance dans le bassin de compensation du barrage de Serre-Ponçon sur le territoire de la commune de La Bréole près d'Espinasses.
    65. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
    66. Guy Derbez est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Valéry Giscard d'Estaing (UDF) à l’élection présidentielle de 1981, cf Conseil constitutionnel, liste des élus ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 15 avril 1981, page 1061, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010.
    67. G. M., « Francis Hermitte est candidat aux municipales », La Provence, 13 janvier 2013, p. 11.
    68. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Saint-Jurs à Soleihas (sic) (liste 7), consulté le 10 mars 2013.
    69. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
    70. Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.
    71. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    72. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    73. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    74. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    75. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
    76. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Seyne (04205) », (consulté le ).
    77. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Alpes-de-Haute-Provence (04) », (consulté le ).
    78. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Sisteron, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010.
    79. Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des collèges publics, publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010.
    80. Site internet de l’hôpital local Saint-Jacques.
    81. présentation de Seyne sur le site de la mairie.
    82. Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, Alp’entreprise, consultée le 20 septembre 2012.
    83. Raymond Collier, op. cit., p. 308
    84. Notice no IA04000043, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 février 2009.
    85. Raymond Collier, op. cit., p. 322
    86. « fortification d'agglomération. », notice no IA04000042, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
    87. Raymond Collier, op. cit., p. 323
    88. « fortification d'agglomération dite enceinte médiévale », notice no IA04000041, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
    89. Raymond Collier, op. cit., p. 324.
    90. Guy Silve, op. cit., p. 84
    91. Arrêté du 23 août 1978, « Citadelle (ancienne) », notice no PA00080484, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
    92. Raymond Collier, op. cit., p. 369
    93. Raymond Collier, op. cit., p. 369-370
    94. Raymond Collier, op. cit., p. 370
    95. Raymond Collier, op. cit., p. 518
    96. Classement de la table par arrêté du 20 juin 1933, « table », notice no PM04000420, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
    97. Arrêté du 20 juin 1933, « banquette », notice no PM04000419, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
    98. Raymond Collier, op. cit., p. 74.
    99. Raymond Collier, op. cit., p. 88.
    100. Raymond Collier, op. cit., p. 80
    101. Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Aix-en-Provence, Édisud, (ISBN 2-7449-0309-4), p. 101.
    102. Raymond Collier, op. cit., p. 81.
    103. Raymond Collier, op. cit., p. 75.
    104. Raymond Collier, op. cit., p. 519.
    105. Liste de 1862,« Eglise », notice no PA00080486, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010
    106. Raymond Collier, op. cit., p. 477.
    107. Raymond Collier, op. cit., p. 517.
    108. Arrêté du 22 février 1979,« chaire à prêcher », notice no PM04000422, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    109. Arrêté du 14 avril 1942,« croix de procession », notice no PM04000414, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    110. Arrêté du 20 juin 1933, « haut-relief : sainte Madeleine », notice no PM04000410, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    111. Arrêté du 20 janvier 1936, « autel, tabernacle », notice no PM04000406, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    112. Arrêté du 19 juin 1908, « tableau : sainte famille (la) », notice no PM04000404, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    113. Arrêté du 23 octobre 1989, « bénitier », notice no PM04000598, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    114. Arrêté du 19 juin 1908,« autel (maître-autel) », notice no PM04000421, base Palissy, ministère français de la Culture ,consultée le 23 novembre 2010.
    115. Raymond Collier, op. cit., p. 531.
    116. Arrêté du 19 juin 1908,« chape, dalmatiques (2), chasuble », notice no PM04000405, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    117. Raymond Collier, op. cit., p. 229.
    118. Raymond Collier, op. cit., p. 470.
    119. Arrêté du 13 juin 1988,« bustes-reliquaires (6) : saint Placide, saint Prospère, sainte Candide, sainte Victoire, saint Justinien, saint Lucidius », notice no PM04000418, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    120. Raymond Collier, op. cit., p. 478.
    121. Arrêté du 8 janvier 1975,« tableau : Christ et les instruments de la passion entre deux anges et deux Pénitents (le) », notice no PM04000417, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    122. Arrêté du 2 décembre 1988, « Couvent des Dominicains (ancien) », notice no PA00080485, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 octobre 2010.
    123. Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, (ISBN 978-2-86004014-3), p. 21.
    124. Arrêté du 19 juin 1908, Notice no PM04000409, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 février 2014.
    125. Raymond Collier, op. cit., p. 225.
    126. Raymond Collier, op. cit., p. 188
    127. Arrêté du 30 janvier 1995, « calice », notice no PM04000746, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 23 novembre 2010.
    128. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 149
    129. Paul Dorveaux, « Les grands pharmaciens : X. Les pharmaciens de Napoléon », Bulletin de la Société d'histoire de la pharmacie, 9e année, (no)30, 1921. p. 325.
    130. L’ouvrage de l’abbé Allibert, pages 136 à 140
    131. Antoine Albert
    132. Borély-de-la Sapie (ou Ouamri). « L'origine de ce toponyme est un hommage rendu tout à la fois à un grand colon et à un des colonisateur de la Mitidja dans les années 1840 / 1880 »
    133. Voir aussi : Boufarik : une page de la colonisation de l’Algérie
    134. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994.

    На других языках


    [de] Seyne

    Seyne (auch Seyne-les-Alpes genannt, okzitanisch: Sanha) ist ein Ort und eine französische Gemeinde (commune) mit 1379 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Alpes-de-Haute-Provence in der Region Provence-Alpes-Côte d’Azur. Die Bewohner nennen sich Seynois.

    [en] Seyne

    Seyne (French pronunciation: ​[sɛn]; Vivaro-Alpine: Sèina) is a commune in Alpes-de-Haute-Provence, a department of the Provence-Alpes-Côte d'Azur region in south-east France. It is roughly 30 km north of Digne.

    [es] Seyne

    Seyne (en occitano Sanha) es una población y comuna francesa, situada en la región de Provenza-Alpes-Costa Azul, departamento de Alpes de Alta Provenza, en el distrito de Digne-les-Bains y cantón de Seyne (en la región de Provenza - Alpes - Costa Azul..
    - [fr] Seyne

    [it] Seyne

    Seyne-les-Alpes è un comune francese di 1.466 abitanti situato nel dipartimento delle Alpi dell'Alta Provenza della regione della Provenza-Alpi-Costa Azzurra.

    [ru] Сен (Альпы Верхнего Прованса)

    Сен (фр. Seyne, окс. Sanha) — коммуна во Франции, находится в регионе Прованс — Альпы — Лазурный Берег. Департамент коммуны — Альпы Верхнего Прованса. Главный город кантона Сен. Округ коммуны — Динь-ле-Бен.



    Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

    Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

    2019-2024
    WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии