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Romans-sur-Isère est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le sud-est de la France (moyenne vallée du Rhône).

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Romans-sur-Isère

Romans-sur-Isère.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Marie-Hélène Thoraval
2020-2026
Code postal 26100
Code commune 26281
Démographie
Gentilé Romanais, Romanaise
Population
municipale
33 098 hab. (2019 )
Densité 1 001 hab./km2
Population
agglomération
57 067 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 47″ nord, 5° 03′ 06″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 291 m
Superficie 33,08 km2
Unité urbaine Romans-sur-Isère
(ville-centre)
Aire d'attraction Romans-sur-Isère
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Bourg-de-Péage et de Romans-sur-Isère
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Romans-sur-Isère
Géolocalisation sur la carte : France
Romans-sur-Isère
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Romans-sur-Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Romans-sur-Isère
Liens
Site web ville-romans.com

    Ses habitants sont dénommés les Romanais et Romanaise[1].

    Avec la ville voisine de Bourg-de-Péage, située de l'autre côté de l'Isère, elle forme une agglomération d'environ 50 000 habitants.


    Géographie


    Le site primitif de Romans offre bien des atouts : la « molasse » de son sous-sol[2], un grès tendre, fournissait la pierre ; son exposition protégeait du vent du nord tout en donnant le meilleur ensoleillement dans un climat présentant déjà des caractères méditerranéens. Des sources abondantes procuraient l'eau potable, le vent la force motrice aux moulins à grains ou à huile qui favorisèrent, dès le Moyen Âge, l'industrie du drap et la tannerie[3].


    Localisation


    Romans-sur-Isère se situe à 20 km au nord-est de Valence (préfecture), à 75 km de Grenoble.

    Saint-Bardoux Peyrins
    Mours-Saint-Eusèbe
    Génissieux
    Granges-les-Beaumont N Saint-Paul-lès-Romans
    O    Romans-sur-Isère    E
    S
    Châteauneuf-sur-Isère Bourg-de-Péage Chatuzange-le-Goubet

    Relief et géologie


    Romans se situe dans la moyenne vallée du Rhône, au sud des collines du Bas-Dauphiné et à l'est des contreforts du Vercors.

    Sites particuliers :

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    Géologie

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    Hydrographie


    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

    La commune possède un lac de retenue[5].


    Climat


    Article connexe : Climat de la Drôme.

    Le climat de Romans-sur-Isère est dit tempéré chaud. La carte climatique de Köppen-Geiger classe son climat comme étant de type Cfb.


    Voies de communication et transports


    Pendant longtemps, la route rhodanienne passa plus en amont par le gué de Romans. Un pont exista probablement dès le XIe siècle[réf. nécessaire]. Romans est au débouché de la vallée de l'Isère.


    Transports en commun

    La commune de Romans-sur-Isère est desservie par le réseau de bus Citéa issu de la fusion des anciens réseaux CTAV (pour l'agglomération valentinoise) et Citébus (pour Romans)[8].


    Rail

    La gare SNCF.
    La gare SNCF.

    Romans est desservie par la gare de Romans - Bourg-de-Péage sur la ligne Valence-Grenoble.
    Les gares de Valence TGV et Valence-Ville sont respectivement situées à 11 et 20 kilomètres au sud-ouest de Romans.


    Urbanisme



    Typologie


    Romans-sur-Isère est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Romans-sur-Isère, une agglomération intra-départementale regroupant six communes[12] et 57 067 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,7 %), zones urbanisées (25,8 %), terres arables (17,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11 %), forêts (10,2 %), prairies (3,5 %), eaux continentales[Note 3] (2,3 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Morphologie urbaine


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    Quartiers, hameaux et lieux-dits

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    Site Géoportail (carte IGN)[18] :


    Logement


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    Projets d'aménagement


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    Risques naturels et technologiques


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    Toponymie


    En occitan, la ville se nomme Rumans ([ry'mãn] forme locale) ou Romans ([ru'ma(ŋ)], forme panoccitane, orthographiée Roumans en graphie mistralienne)[19],[20] et Romans en ancien occitan[21].


    Attestations


    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[22] :

    Après la Première Guerre mondiale, la commune prend le nom de Romans-sur-Isère[23].


    Étymologie


    Plusieurs hypothèses :


    Histoire


    Article connexe : Histoire de la Drôme.

    Du Moyen Âge à la Révolution


    Collégiale Saint-Barnard de Romans-sur-Isère.
    Collégiale Saint-Barnard de Romans-sur-Isère.

    En 838, Romans est née de la fondation, près d'un gué sur l'Isère, d'une abbaye par Barnard, archevêque de Vienne[24].

    Antérieurement au Xe siècle, l'archiprêtré de Romans était dit archiprêtré d'Octavéon[25] :

    La seigneurie[22] :

    Il y établit aussitôt un atelier monétaire qui fonctionnait encore en 1493.

    Au cours du Xe siècle, les moines de l'abbaye sont remplacés par des chanoines, qui constituent un chapitre sous la surveillance de l'abbé Léger, fils du seigneur de Clérieux[26] et archevêque de Vienne. L'église devint alors collégiale[27].

    Les droits seigneuriaux sont entre les mains du chapitre de Saint-Barnard, qui cumule ainsi les pouvoirs spirituel et temporel[28].

    Autour de la collégiale Saint-Barnard, marchands et artisans s’installent et développent une puissante industrie du drap. Sa renommée est importante pendant près de sept siècles[réf. nécessaire].

    1049 : le premier pont sur l'Isère, le « Pont Vieux », est construit afin de faciliter et d'intensifier le trafic, mais aussi de permettre la perception d’un péage (d'où le nom de Bourg-de-Péage, ville sur l'autre rive de l'Isère, face à Romans), offrant ainsi des revenus à la ville[réf. nécessaire].

    Un marché s'installe autour de la collégiale Saint-Barnard ; il existe encore aujourd'hui sur la place Maurice-Faure[réf. nécessaire].

    La communauté est menacée au nord par les seigneurs d'Albon qui ont pris possession des terres de Peyrins, au sud, par les comtes de Valentinois.
    Dans ce climat d'insécurité, les chanoines décidèrent de la construction d'un rempart. La tour Jacquemart, ancienne porte de l'Aumône, date de cette époque[réf. nécessaire].

    XIIIe siècle : le commerce s'intensifie et la prospérité de la cité se traduit par de nouvelles constructions menées par un grand bâtisseur, l'abbé Jean de Bernin. Le pont devient plus solide et la collégiale est agrandie. C'est à cette même époque que des faubourgs se développent à l'extérieur des remparts[réf. nécessaire].

    1280 : les Romanais s'insurgent contre la tutelle de plus en plus pesante du chapitre. Humiliés, les chanoines renoncent à la gouvernance de la cité[réf. nécessaire].

    1349 : c'est à Romans qu'eut lieu la cérémonie du rattachement de la province du Dauphiné à la France[29]. L'acte, connu sous le nom de traité de Romans, fut signé dans la demeure du dauphin, près du « Pont Vieux », et fut suivi d'une cérémonie religieuse dans la collégiale Saint-Barnard[réf. nécessaire].

    Fin XIVe siècle : les premiers mégissiers et tanneurs s'installent dans le quartier de la Presle[30].

    Durant la guerre de Cent Ans, la ville s'entoure d'un second rempart qui englobe les faubourgs (quartiers de la Presle, de la Pavigne et de Saint-Nicolas)[réf. nécessaire].

    Début XVe siècle : la draperie romanaise s'exporte jusqu'en Orient. Les riches marchands se font alors construire des hôtels particuliers en style gothique flamboyant[réf. nécessaire].

    En 1516, un riche et pieux marchand de Romans, Romanet Boffin, conçut dans la ville un chemin de Croix aboutissant au calvaire des Récollets[31].

    Durant la deuxième moitié du XVIe siècle, Romans subit une série de catastrophes : grands froids, grandes sècheresses, pestes, etc.[réf. nécessaire].

    La Réforme progresse dans la région et les convertis sont nombreux à Romans.
    En 1561, les protestants menacent d'expulsion les cordeliers[32].
    La crise religieuse se double d'une crise sociale et politique (contre les chanoines). Elle atteint son paroxysme en 1562 : le pays de Romans est ravagé ; la collégiale Saint-Barnard est mise à sac.

    En février 1580, pendant quinze jours, les habitants de la cité se sont lancés dans un Carnaval dantesque qui dégénère en tuerie. Un événement complexe (guerre de religions, crise économique, inégalités sociales, rivalité entre noblesse et bourgeoisie) que décrypte l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie dans son ouvrage éponyme Le Carnaval de Romans publié en 1979[33].

    Au cours des deux siècles suivants, la ville stagna et l'industrie du drap disparut tandis qu'émergeaient la tannerie et la soie[réf. nécessaire].
    C'est à cette même époque que la ville se couvre de couvents et de monastères (capucins, récollets, ursulines, Saint-Just)[réf. nécessaire].

    1642 : le traité de Péronne est signé entre le roi de France, Louis XIII, et le prince de Monaco, Honoré II. Ce dernier devient duc de Valentinois et reçoit, à ce titre, des droits de justice seigneuriale sur la ville de Romans[34].

    1680 : le bourg qui s'était constitué en face de Romans, sur l'autre rive de l'Isère, devient Bourg-de-Péage, une communauté indépendante[35].

    1788 : à la suite de la journée des Tuiles et de la réunion des états généraux du Dauphiné, les États du Dauphiné, assemblée de la province, s'ouvrent en décembre dans le couvent des moines cordeliers. Leurs propositions préparent les États généraux de 1789[réf. nécessaire].

    Démographie[22] :

    Avant 1790, Romans était une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tète des députés du troisième ordre, dans les États de cette province. Elle était aussi le chef-lieu d'une élection et d'une subdélégation et le siège d'un gouvernement militaire.
    Le ressort de l'élection de Romans comprenait 102 communautés réparties entre les deux subdélégations de Romans et de Saint-Marcellin.
    La subdélégation s'étendait sur 67 communautés dont 44 seulement font aujourd'hui partie du département de la Drôme ; le surplus appartenant au département de l'Isère (voir introduction).
    Le gouvernement militaire, qui comprenait, avec la ville de Romans et ses faubourgs, le Bourg-de-Péage, était composé d'un gouverneur (que remplaçaient en cas d'absence les officiers municipaux) et d'un lieutenant de roi[22].

    Pour la justice, il n'y avait qu'un seul tribunal, appelé cour séculière ou cour commune et dont les officiers, à l'origine, étaient alternativement nommés par le dauphin et le chapitre de Saint-Barnard.
    Par la suite, il y eut deux judicatures l'une dite royale et ducale parce que ses officiers étaient nommés par le roi sur la présentation du duc de Valentinois, et d'où l'on appelait au parlement ; l'autre dite judicature ordinaire, dont les officiers étaient nommés par l'archevêque de Vienne et le chapitre de Saint-Barnard et d'où l'on appelait au bailliage de Saint-Marcellin. Ils étaient composés l'un et l'autre d'un juge et d'un procureur juridictionnel.
    Ces deux tribunaux alternaient entre eux d'année en année, pour la connaissance des affaires civiles. Le premier connaissait en outre, et d'une manière permanente, des cas royaux et de la police[22].

    La communauté de Romans formait trois paroisses du diocèse de Vienne (voir Saint-Barnard, Saint-Nicolas, Saint-Romain)
    Elle possédait plusieurs établissements religieux :

    Division du diocèse de Vienne, l'archiprêtré de Romans, dit aussi archiprêtré d'Octavéon, comprenait avec les cantons de Romans et de Saint-Donat, et partie de ceux de Tain, de Saint-Vallier et du Grand-Serre, plusieurs communes du canton de Saint-Marcellin (Isère)[22].

    Au plan médical, la commune possédait[22] :


    Saint-Barnard

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[36] :

    Reste d'une abbaye qui, fondée au IXe siècle par saint Barnard, archevêque de Vienne, fut sécularisée en 95o, et dont le litre abbatial fut ensuite uni à l'archevêché de Vienne.
    Après avoir été desservie pendant longtemps par un clergé beaucoup plus nombreux, cette église était en 1789 le siège d'un chapitre collégial, composé d'un sacristain, d'un théologal, d'un précenteur et de douze chanoines.
    Le chapitre de Saint-Barnard était seigneur parier de la ville de Romans, conjointement avec l'archevêque de Vienne, et décimateur dans les paroisses de le Bourg-de-Péage, Chanos-Curson, Chatuzange, Châtillon-Saint-Jean, Crépol, Clérieux, Génissieu, Geyssans, Miribel, Montmiral, Montrigaud, Mours, Onay, Peyrins, Romans, Saint-Ange, Saint-Bonnet-de-Valclérieux, Saint-Paul-lès-Romans, et dans plusieurs autres paroisses des départements de l'Isère, de l'Ardèche et du Rhône[36].


    Saint-Nicolas

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[37] :

    Avant 1790, cette église était comme celle de la seconde paroisse de Romans et dépendait du chapitre de Saint-Barnard[37].


    Saint-Romain

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[38] :

    Avant la Révolution, c'était une des trois églises paroissiales de Romans. Elle s'élevait dans le quartier de Chapelier. Ruinée pendant les guerres de Religion, réparée en 1756, son titre a subsisté jusqu'à la Révolution.
    Les dîmes de la paroisse et la collation de la cure de Saint-Romain appartenaient au chapitre de Saint-Barnard[38].


    De la Révolution à nos jours


    Romans-sur-Isère au XIXe siècle illustrée par Victor Cassien (1808 - 1893).
    Romans-sur-Isère au XIXe siècle illustrée par Victor Cassien (1808 - 1893).

    En 1790, Romans devient le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de Bourg-de-Péage, Châteauneuf-de-Galaure, Clérieux, Hauterives, Hostun, Montmiral, Montrigaud, Moras, Romans, Saint-Donat, Saint-Paul-lès-Romans et Saint-Vallier.
    La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait le simple chef-lieu d'un canton de l'arrondissement de Valence, comprenant les communes du Châlon, Châtillon-Saint-Jean, Clérieux, Crépol, Geyssans, Miribel, Montmiral, Onay, Parnans, Peyrins, Romans, Saint-Paul-lès-Romans et Triors, auxquelles on a ajouté, depuis, les communes de Génissieux et de Mours (distraites de celle de Peyrins), celle de Saint-Michel (distraite de la commune de Montmiral) et celle de Saint-Bardoux (distraite de Clérieux)[22].

    En 1891, Romans est le siège d'un tribunal de commerce étendant sa juridiction sur tout l'arrondissement de Valence[22].


    Émergence de l’industrie de la chaussure


    Après 1850, l'économie et la société romanaises subissent une mutation majeure avec le développement de l'industrie de la chaussure. En 1914, 5 000 ouvriers et ouvrières y sont employés. Ils sont à l’origine d’un mouvement syndical puissant[réf. nécessaire].

    Dès la fin du XIXe siècle, Joseph Fénestrier crée la première marque de chaussure, « UNIC ». La ville change : sa population atteint 10 000 habitants, les remparts sont démolis, les quais construits, le chemin de fer attire de nombreux ateliers de chaussures. À l'est, le long de l'avenue Léon Gambetta, s'édifient la caserne Bon, le collège, des demeures louées aux officiers[réf. nécessaire].

    En 1878 sous la présidence de Mac Mahon (royaliste), Gambetta y prononce son célèbre : « Le cléricalisme, voilà l'ennemi ! »[39] et prépare le terrain pour l'instruction primaire laïque, gratuite et obligatoire. Une plaque est apposée place Jean Jaurès, commémorant son passage[40].

    Dans les années 1920, le maire socialiste Jules Nadi fait construire, à proximité de la route de Grenoble, une cité-jardin à vocation sociale[réf. nécessaire].

    L'industrie de la chaussure bénéficie alors d'une certaine prospérité ; la population compte 17 000 habitants ; la poussée urbaine s'exerce vers le nord, au-delà de la voie ferrée. L'église Notre-Dame-de-Lourdes est construite en 1937 dans le style « gothique moderne »[réf. nécessaire].

    La crise mondiale de 1929 et des années 1930 est particulièrement dramatique pour la chaussure de Romans qui vivait en partie des exportations. La création d’une grande foire économique, en 1930, apparaît comme l’un des palliatifs[réf. nécessaire].


    La Seconde Guerre mondiale


    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Romans est occupée une première fois par les Allemands en , puis elle passe sous contrôle italien, puis allemand de à [réf. nécessaire].

    La Résistance au régime de Vichy est marquée le par une manifestation à la gare contre le départ des requis pour le STO, puis le par le départ des volontaires pour le Vercors où se trouvent de nombreux maquis. Les maquisards qui échappent à la brutale répression allemande de juillet (massacres de civils à Vassieux-en-Vercors, à La Chapelle-en-Vercors et à la grotte de la Luire) participent à la libération de Romans en août[41].


    Histoire récente


    Avec le retour de la paix, l'industrie de la chaussure redevient florissante, en particulier avec Charles Jourdan qui crée des magasins dans le monde entier ; elle emploie 4 000 salariés[réf. nécessaire].

    La population continue à croître : 20 000 habitants en 1945, 30 000 en 1968. De nouveaux quartiers se construisent, comme la cité HLM de La Monnaie où vivent jusqu’à 8 000 personnes. Des zones pavillonnaires remplacent les terres agricoles tout autour de la ville[réf. nécessaire].

    À partir de 1974, la crise économique désorganise profondément l'industrie de la chaussure ; la concurrence étrangère lui est fatale. De nombreuses entreprises ferment, entraînant des centaines de licenciements. En 25 ans, les effectifs passent de 4 000 à 1 000 salariés[réf. nécessaire].

    Déclin également pour la grande tannerie industrielle : seules subsistent la Tannerie Roux, l'une des plus anciennes de France, et la société de Tannerie Chaix. Après le déclin de ces industries, d'autres se mettent lentement en place dans la zone industrielle en bordure du quartier de La Monnaie : Cerca et FBFC : combustible nucléaire, SEIM : équipement automobile, etc.[réf. nécessaire].

    Dans les années 1990, l'économie de Romans peut s'appuyer sur une excellente desserte routière et ferroviaire grâce à l'autoroute A49 et au TGV[réf. nécessaire].

    En 2004, quelques noms défendent encore une production de chaussures de qualité : Jourdan, Kélian, Clergerie. Une nouvelle dynamique commerciale s'annonce avec l'ouverture de Marques Avenue, un espace de magasins d'usines, dans l’ancienne caserne Bon[réf. nécessaire].
    Robert Clergerie sauve sa société, vendue en 2000 à un groupe financier, en la rachetant en 2005[42], au bord du dépôt de bilan. La société sauve 170 emplois et réembauche depuis 2005 près de 80 salariés pour remonter à 250[réf. nécessaire].

    L'industrie agroalimentaire est un pôle en plein développement[réf. nécessaire].

    Le , une attaque au couteau d'un islamiste soudanais a lieu dans le centre-ville vers 11 heures, tuant deux personnes et en blessant cinq[43].


    Politique et administration


    L'hôtel de ville.
    L'hôtel de ville.

    Tendances politiques et résultats


    Articles connexes : Élections municipales de 2014 dans la Drôme et Élections municipales de 2020 dans la Drôme.

    Lors du 2d tour de l'élection présidentielle à Romans-sur-Isère, Emmanuel Macron (En Marche !) arrive en tête du scrutin, avec 67,7 % des suffrages exprimés. Il devance Marine Le Pen (FN) qui récolte 32,3 % des voix.
    Emmanuel Macron (En Marche !) était aussi arrivé en première position au 1er tour (23,32 % des votes).
    On note un vote blanc à hauteur de 5,48 % chez les votants[44].


    Récapitulatif de résultats électoraux récents

    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
    Municipales 2014 PS 38,92 DVD 27,31 FN 18,80 UMP 14,95 DVD 46,30 PS 42,79 FN 10,90
    Européennes 2014[45] FN 22,71 UMP 20,06 EELV 15,02 PS 13,65 Tour unique
    Régionales 2015[46] LR 27,17 PS 26,17 FN 25,71 EELV 9,11 PS 41,13 LR 35,70 FN 23,16
    Présidentielle 2017[47] EM 23,32 LFI 21,97 FN 21,28 LR 18,03 EM 67,70 FN 32,30 Pas de 3e
    Législatives 2017[48] LREM 26,79 LR 17,51 FN 15,97 FI 13,26 LR 50,40 LREM 49,60 Pas de 3e
    Européennes 2019[49] LREM 22,07 RN 21,27 EELV 16,17 LR 8,12 Tour unique
    Municipales 2020 LR 46,25 LREM 25,64 FI-EELV 16,94 PS 11,14 LR 53,34 LREM 46,66 Pas de 3e

    Administration municipale


    Depuis 2014, la majorité de Marie-Hélène Thoraval (Les Républicains) compose avec un contexte budgétaire serré du fait d'un désengagement de l'État sous la mandature Hollande[50].


    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Romans-sur-Isère.

    Rattachements administratifs et électoraux


    Le nouveau canton de Romans-sur-Isère comprend :


    Politique environnementale


    La commune a posé une vingtaine de nichoirs artificiels pour la chouette chevêche lors d'un aménagement foncier[51].

    La ville a participé à l'agenda 21 local France. La commune avait pour objectif d'améliorer la gestion des ressources naturelles, diminuer la production de déchets ainsi que les pollutions et les nuisances[réf. nécessaire].


    Villes et villages fleuris

    En 2014, la commune de Romans-sur-Isère bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[52] depuis 2008.


    Finances locales


    Romans-sur-Isère est la première ville à sortir des prêts toxiques en se désendettant. En effet, lors d'un conseil municipal, les élus à une large majorité ont voté pour le désendettement de la ville. La municipalité a renégocié ses taux d'emprunts et profite également de l'article 31 de la loi de finances pour 2016, cela modifie la méthode de calcul des ratios financiers pour les collectivités territoriales et les établissements publics bénéficiaires du fonds de soutien. Elle va donc bénéficier d'une aide du fonds de soutien de 19,6 milliards. Ces opérations vont permettre un désendettement direct de 1 milliard. Le ratio dette par habitant est de 1 640 euros en 2016 contre 1 736 en 2014.

    Signature d'un partenariat économique, touristique ainsi que culturel et éducatif avec la ville chinoise Quinhuangdao qui compte trois 3 millions d'habitants. Une nouvelle gestion de la ville a permis de réduire de 7% les dépenses de la commune entre 2014 et 2016.

    Voir aussi la page suivante (finances locales de Romans-sur-Isère de 2000 à 2018)[53].


    Jumelages


    Coalville
    El Jem
    Taroudannt
    Beit Sahour
    Vardenis

    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[54],[Note 4].

    En 2019, la commune comptait 33 098 habitants[Note 5], en diminution de 1,59 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 7426 4736 9978 8379 2859 9729 4719 95810 869
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    11 21911 25711 52412 67412 92313 80614 73316 54516 702
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    17 14017 62217 20117 05417 59618 95719 48922 17122 559
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    26 37731 54533 03033 15232 73432 66733 13833 61333 310
    2019 - - - - - - - -
    33 098--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Services et équipements


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    Enseignement


    École des Balmes.
    École des Balmes.

    Romans-sur-Isère dépend de l'académie de Grenoble (rectorat de Grenoble) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Drôme
    . La commune possède 37 établissements scolaires sont ouverts : 24 écoles, 5 collèges et 8 lycées[56].

    L'école primaire des Balmes accueille une quarantaine d'élèves qui peuvent bénéficier de la cantine sur place, mais pas de REP (Réseau d'Éducation Prioritaire) ou de CLIS (Classe pour L'Inclusion Scolaire). Elle dispose de classes élémentaires mais également de classes de maternelle[réf. nécessaire].


    Santé


    Les hôpitaux de Drôme nord ont, en 2018, une capacité de 847 lits et places dont[57] :

    Présence d'un centre de santé, Avenue du Maquis[réf. nécessaire].


    Manifestations culturelles et festivités


    Carmentran au carnaval de Romans 2008.
    Carmentran au carnaval de Romans 2008.

    Le Festival du jeu de Romans a lieu les années paires[60].


    Loisirs


    Panneau de la Drôme à vélo
    Panneau de la Drôme à vélo

    Le quartier des Balmes est situé à environ km du centre de Romans[61]. Les Balmes est situé sur le circuit de la Drôme à vélo[62], sur la route de Saint Jacques de Compostelle et à proximité du Vercors. Des sentiers pédestres et VTT partent également du village.


    Sports



    Événements sportifs


    Médias


    Radios

    Cultes


    La paroisse Sainte Claire en Dauphiné regroupe les communes de Romans-sur-Isère, Bourg-de-Péage, Chatuzange-le-Goubet et Granges-lès-Beaumont.


    Économie


    En 1992 : céréales, vergers, bovins, caprins, truffes[5].


    Industrie


    Chaussure

    Romans a longtemps concentré beaucoup d'industries de la chaussure de luxe mais le secteur est en fort déclin depuis la fin des années 1980. La région de Romans a vécu le lundi , une journée noire avec l'annonce coup sur coup de la liquidation judiciaire de Stephane Kélian Production et du dépôt de bilan de Charles Jourdan. Cette région, qui avait déjà vu fondre les effectifs des fabricants de chaussure, passant de 1 443 personnes en 2000 à 784 en , va encore perdre les 143 salariés de Stephane Kélian Production, tandis que le dépôt de bilan du groupe Charles Jourdan le menaçait 432 emplois. Les deux entreprises ont été rachetées en 2007 et 2008 par le groupe Royer, qui a délocalisé la production et exploite les deux marques. Il ne reste donc plus, dans la « capitale » de la chaussure de luxe, que les marques Robert Clergerie et Joseph Fenestrier de la société Romanaise de la chaussure, qui maintient dans la région des activités de création, de montage et de commercialisation[69].

    Nucléaire

    Le site nucléaire de Romans de la Franco-Belge de Fabrication du Combustible (filiale 100 % Areva NP) est implantée dans la commune. Il fabrique du combustible nucléaire pour des centrales de production d'électricité et des réacteurs de recherche. Le , l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé qu'à la suite d'une rupture de canalisation des rejets d'effluents radioactifs ont eu lieu. La filiale d'Areva, a affirmé que « l'incident est circonscrit à l'endroit de la rupture de la canalisation et reste donc limité au site ». Evangelia Petit, porte-parole de l'ASN, a déclaré « Les premières analyses montrent qu'il n'y a pas du tout d'impact sur l'environnement, car les quantités d'uranium sont très faibles, de l'ordre de quelques centaines de grammes »[70]. L'incident a été classé no 1 sur l'échelle INES.


    Tourisme



    Revenus de la population et fiscalité


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    Emploi


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    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Elle est classée MH : portail (XIIe siècle), statues mutilées et chapiteaux sculptés, frise d'inspiration antique, nef unique, transept, chœur (XIIIe siècle), arc plein cintre, clefs de voûte ornées, chapelle du Saint-Sacrement (XIVe siècle), tapisseries avec des scènes de la Passion (XVIe siècle), peintures murales ((XVe siècle) dans le chœur, tribune d'orgue ((XVIIe siècle, statues en bois (classées)[5].

    L'association Sauvegarde du patrimoine romanais péageois propose des articles sur les monuments des deux communes[73].


    Patrimoine culturel


    Les jardins du musée de la chaussure.
    Les jardins du musée de la chaussure.

    Gastronomie


    Vie associative

    La ville de Romans bénéficie d'un tissu associatif dynamique, qui a cependant été fragilisé par une baisse importante de subvention en 2016[réf. nécessaire].


    Patrimoine naturel



    Personnalités liées à la commune


    Le groupe d'Arts et Traditions Populaires Empi et Riaume est basé à Romans. Il y organise tous les ans le Festival International de Folklore Cultures et Traditions du Monde.


    Héraldique, logotype et devise


    En 1891, les armoiries de Romans sont D'azur, à la porte de ville ouverte en forme de tour carrée, pavillonnée et girouettée et flanquée de deux guérites pavillonnées et girouettées le tout d'argent, maçonné de sable, avec un grand R couronné d'or, dans l'ouverture de la porte. La devise est Saint-Georges et Dalphiné.

    Romans-sur-Isère possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


    Bibliographie



    Témoignages et mémoires sur l'histoire de Romans



    Essais historiques



    Sur l'architecture et l'urbanisme romanais



    Études générales


    Collégiale Saint-Barnard


    Tour Jacquemart


    Calvaire des Récollets


    Cité Jules-Nadi


    Autres lieux


    Sur l'industrie du cuir et de la chaussure à Romans



    Publications sur des associations, institutions et événements romanais



    Annexes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références


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    2. « .STRATIGRAPHIE de la Chartreuse », sur www.geol-alp.com (consulté le ).
    3. « Géologie de la région Romans-Valence-Tain », sur www.etudesdromoises.com (consulté le ).
    4. « "Confluence de la Savasse avec l'Isère" », sur Géoportail (consulté le ).
    5. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Romans-sur-Isère.
    6. « Climat Romans-sur-Isère: Température moyenne Romans-sur-Isère, diagramme climatique pour Romans-sur-Isère - Climate-Data.org », sur fr.climate-data.org (consulté le ).
    7. (en) « Stationaute - A49 - Autoroute de l'Isère », sur www.stationaute.com (consulté le ).
    8. « TRANS'BUS - Réseaux : Romans-sur-Isère - Citéa », sur www.transbus.org (consulté le ).
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Unité urbaine 2020 de Romans-sur-Isère », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
    18. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    19. BOUVIER Jean-Claude (1976) Les parlers provençaux de la Drôme. Étude de géographie phonétique, coll. Bibliothèque française et romane A-33, Paris : Klincksieck, p. 445-518.
    20. Le Trésor du Félibrige, Frédéric Mistral, t.2, p.809, éditions CPM 1979.
    21. Jean-Yves Baxter, « L'origine du nom de Romans », sur Romans Historique, (consulté le ).
    22. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 315 (Romans).
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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    25. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 81 (Châtillon-Saint-Jean).
    26. « Romans avant-après : l'Hôtel de Clérieu », Le Dauphiné Libéré, , p. 19
    27. « Collégiale Saint-Barnard », sur ville-romans.fr (consulté le ).
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    29. Pau, Alexandre. et Emmanuel Le Roy Ladurie, Histoire de Romans-sur-Isère, Toulouse, Éditions Privat, impr. 2016, 520 p. (ISBN 978-2-7089-8364-9 et 2708983644, OCLC 961104778, lire en ligne).
    30. « La rue Fontessort », sur Romans Historique, (consulté le ).
    31. « À Romans : faire le « grand voyage » », sur www.messagerdesaintantoine.com, (consulté le ).
    32. Roger Pierre, op. cit., p. 6.
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    34. Jean-Yves Baxter, « En 1642, le roi de France donne les terres de Romans au prince de Monaco », sur Romanshistorique.fr (consulté le ).
    35. Jean-Yves Baxter, « Quand Romans et Bourg-de-Péage formaient le Bourg-Uni », sur romanshistorique.fr (consulté le ).
    36. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 331 (Saint-Barnard).
    37. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 353 (Saint-Nicolas).
    38. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 360 (Saint-Romain).
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    77. cf. Liste d'officiers supérieurs français de la guerre d'Amérique, sur le site de la Société en France des Fils de la Révolution américaine, liste de militaires du Royal-Italien ayant fait la guerre d'Amérique « Copie archivée » (version du 6 septembre 2014 sur l'Internet Archive), sur le site La Fayette GenWeb, et Après la Révolution, émigration, condamnation et exécution de noble Charles d’Abzac, sur le site Romans Historique (sites consultés le 6 septembre 2014)
    78. Dominique Andolfatto, Etienne-Jean Lapassat, Ed. François-Grégoire, , 232 p., livre (lire en ligne).

    На других языках


    [de] Romans-sur-Isère

    Romans-sur-Isère (kurz auch: Romans) ist eine französische Gemeinde mit 33.098 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Drôme in der Region Auvergne-Rhône-Alpes im Südosten Frankreichs. In diesem Landstrich begegnen sich provençalische und Lyoner Einflüsse.

    [en] Romans-sur-Isère

    Romans-sur-Isère ([ʁɔ.mɑ̃.syʁ.i.zɛːʁ]; Occitan: Rumans d'Isèra;[3] Old Occitan: Romans) is a commune in the Drôme department in southeastern France.
    - [fr] Romans-sur-Isère

    [it] Romans-sur-Isère

    Romans-sur-Isère è un comune francese di 34.444 abitanti situato nel dipartimento della Drôme della regione del Alvernia-Rodano-Alpi.

    [ru] Роман-сюр-Изер

    Рома́нс-сюр-Изе́р (фр. Romans-sur-Isère, окс. Rumans d'Isèra) — город и коммуна во Франции, находится в регионе Рона — Альпы. Департамент коммуны — Дром. Входит в состав кантонов Романс-сюр-Изер-1 и Романс-сюр-Изер-2. Округ коммуны — Валанс.



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