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Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1]:
l'Andançon;
l'Argentelle;
le Bancel;
Ravin de Campaloup;
Ruisseau de Blacheronde;
Ruisseau de Croisieux.
Climat
Article connexe: Climat de la Drôme.
Voies de communication et transports
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La commune dispose du petit aérodrome de Saint-Rambert-d'Albon[1].
Urbanisme
Typologie
Albon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: terres arables (45,6%), zones agricoles hétérogènes (18,1%), forêts (12,6%), prairies (10,4%), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,9%), mines, décharges et chantiers (2,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5%), zones urbanisées (2,2%), cultures permanentes (1,1%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
La commune est composée du village de Saint-Romain-d'Albon et de trois hameaux principaux: Saint-Martin-des-Rosiers, le Creux-de-La-Thine et Saint-Philibert.
1891: Albon, commune du canton de Saint-Vallier, commune dont le chef-lieu est au village de Saint-Romain-d'Albon et de laquelle ont été successivement distraites les communes d'Anneyron, de Saint-Rambert-d'Albon et d'Andancette[8].
Étymologie
Ernest Nègre[9] propose plusieurs hypothèses sur l'origine du nom «Albon»:
Du mot gaulois Epo (cheval) et d'un suffixe -auno. Le sens en serait « Oppidum du Cheval » et attesterait la présence d'un élevage de chevaux[10].
Albon est un grand domaine comportant une «villa»[réf.nécessaire].
Les fouilles de M. Duc, au début du siècle, ont permis de reconnaître un important site paléo-chrétien (Duc, Essais historiques sur la commune d'Albon). Des sondages furent repris, sans grands résultats[11].
Des tombes paléo-chrétiennes ont été trouvées sur la commune[12].
Du Moyen Âge à la Révolution
Des fouilles anciennes ont mis au jour un habitat ainsi qu'une basilique funéraire du VIesiècle, propriété du diocèse de Grenoble-Vienne[réf.nécessaire].
Une tentative de datation de la basilique a été tentée grâce aux inscriptions[11].
Traditionnellement, Saint-Romain-d'Albon est considéré comme la parrocchia Epaonensis (paroisse d'Épaone)[réf.nécessaire].
En 517, Albon a probablement accueilli le concile d'Épaone réunissant l'Église burgonde. D'autres auteurs considèrent qu'il s'est tenu à Évian[réf.nécessaire].
Albon, possession ancienne de l'église archiépiscopale de Vienne, avait été confisqué par l'empereur Louis I le Pieux (ou le Débonnaire) au profit d'un certain comte Abbo. L'évêque en obtient la restitution en 831[8].
: un diplôme de l'empereur Louis le Pieux (778-840) cite le vicus Eppaonis (bourg d'Épaone). Ce dernier possède deux églises en ruines dédiées à saint André et saint Romain. On sait que saint Romain a été le titulaire de l'église d'Albon et saint André celui de la paroisse d'Andancette (qui a appartenu à Saint-Romain-d'Albon jusqu'en 1872)[13].
924: le roi Raoul de France, confirme la donation de terres de l'ancienne Épaone à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun[réf.nécessaire].
XIIeetXIIIesiècles: Le nom de Saint-Romain-d'Albon est donné au village[réf.nécessaire].
1016 à 1349: les comtes d'Albon-Viennois puis dauphins du Viennois
Articles détaillés: Liste des comtes d'Albon puis dauphins de Viennois, Comté de Vienne et Dauphiné de Viennois.
Trois familles (ou maisons, ou «races») se succèdent:
1016-1228: les évêques de Vienne concèdent Albon en fief à la lignée de Guigues Ier le Vieux (vers 1000 à 1070). Ce dernier est à l'origine des comtes du Viennois désignés, à partir de Guigues IV, par le titre de «dauphins du Viennois».
1183-1282: Albon passe à Hugues I, fils du duc Eudes II de Bourgogne.
1134: comes Albionensis. Le comté est appelé comitatus Albionensis (cartulaire de Romans, 284).
1191: comitissa Albonii (doc. inédit, 29).
1215: comes Viennensis et Albeonensis (doc. inédit, 30).
1231: comes Ailbonis (cartulaire de Léoncel, 108).
1239: le comté est appelé comitatus Albonis (inventaire des dauphins, 375)
1244: Delphinus Vienne et Albonis comes (inventaire des dauphins, 34)
1247: comes Albonensis (inventaire des dauphins, 36).
Du temps des dauphins, la dénomination de comté d'Albon s'applique de manière assez vague à tout le pays situé entre Vienne et l'Isère. Cette dénomination sera par la suite restreinte au seul mandement d'Albon[8].
1349: Le «transport» de la province du Dauphiné de Viennois au Royaume de France
1694: passe (par mariage) aux Rohan-Soubise, derniers seigneurs d'Albon.
Le village actuel, probablement du fait de l'abandon du château au XVIesiècle, s'est développé autour de l'église paroissiale sur l'emplacement primitif du haut Moyen Âge[14][sourceinsuffisante].
Avant 1790, la communauté d'Albon comprend les paroisses suivantes: Andancette, Anneyron, Saint-Martin d'Albon, Saint-Philibert d'Albon, Saint-Rambert d'Albon, Saint-Romain d'Albon, plus celle de Champagne en Vivarais.
La communauté d'Albon relève de l'élection et subdélégation de Romans, et du bailliage de Saint-Marcellin.
Le mandement d'Albon semble avoir toujours eu la même étendue que la communauté d'Albon[8].
De la Révolution à nos jours
En 1790, Albon devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans. Il comprend les municipalités d'Albon et de Mantaille. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) fait de ce canton une simple commune du canton de Saint-Vallier[8].
Politique et administration
Tendance politique et résultats
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Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19.
À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal est composé du maire, de quatre adjoints (Jean Delaunay, Raphaëlle Roumeas, Yves Monnier, Christine Aime) et de quatorze conseillers municipaux (Anne-Marie Pontus, Serge Guillermin, Agnès Brunet, Anne-Marie Chomel, Pascal Serigne, Didier Decorme, Stéphanie Ottogalli, Céline Chaleat, Julien Euvrard, Jean-Pierre Payraud, Christiane Alleon, Jessica Jouffroy, Charlie Fournier, Céline Vassy)[15][sourceinsuffisante].
Liste des maires
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Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.: de la Révolution au Second Empire
1790
1833
?
1833
1841 (juill.)
Joseph Baboin
1841 (juill.)
1842
Claude Hector Fontaine
1842
1871
?
Les données manquantes sont à compléter.: depuis la fin du Second Empire
La commune d'Albon appartient à la communauté de communes Porte de DrômArdèche qui comprend des villages de la Drôme et de l'Ardèche.
Politique environnementale
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Finances locales
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Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2019, la commune comptait 1 985 habitants[Note 3], en augmentation de 11,64% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 445
2 472
2 827
2 016
2 663
2 900
2 158
2 399
2 470
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 537
2 507
2 401
2 251
1 624
1 534
1 543
1 538
1 518
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 503
1 390
1 328
1 193
1 225
1 255
1 235
1 153
1 157
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 173
1 206
1 136
1 313
1 543
1 573
1 682
1 725
1 933
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 985
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services et équipements
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Enseignement
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Santé
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Médias
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Cultes
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Économie
Agriculture
En 1992: céréales, arbres fruitiers, bovins, ovins[12].
Tourisme
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Revenus de la population et fiscalité
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Emploi
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Tour d'Albon, tour sur motte construite au VIIIesiècle.
L'église romane Saint-Philibert d'Albon et son prieuré ont été construits au XIesiècle par des moines venus de l'abbaye de Tournus. Elle se compose d'une nef à deux travées, abside semi-circulaire, et d'un porche roman plein cintre surmonté d'un vitrail et d'une arcade recevant la cloche. En 1230, elle est agrandie d'une travée et d'une abside gothique flamboyant. Les moines qui l'ont desservie jusqu'au XIIIesiècle, avant d'en laisser le service au clergé séculier, y avaient déposé le cœur de saint Philibert. De nombreux pèlerinages ont eu lieu jusqu'en 1562, date à laquelle les troupes du baron des Adrets, n'ayant pas trouvé cette relique, détruisirent la quasi-totalité de l'église. Reconstruite sommairement au début du XVIIesiècle avec, côté sud, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, elle n'a jamais retrouvé son architecture du XVIesiècle.
Château des Rosiers.
Château de Senaud.
Porte de Chanas (XIVesiècle) dans l'enceinte du village de Saint-Romain-d'Albon.
Église du XIXesiècle à Saint-Romain.
Église du XIXesiècle à Saint-Martin-des-Rosiers. En , la voûte du chœur s'est effondrée. On a alors limité l'édifice à la nef en la séparant de la ruine par un vitrail. Ce dernier est l'un des plus grands vitraux d'Europe.
Aérodrome et site aérorétro avec son musée d'avions anciens.
Église d'Albon.
Chevet de la chapelle Saint-Philibert.
Saint-Philibert.
Église de Saint-Martin-des-Rosiers.
Patrimoine culturel
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Patrimoine naturel
Albon fait partie des villages botaniques de la Drôme sur le thème des plantes magiques et symboliques[réf.nécessaire].
Personnalités liées à la commune
Jean-Baptiste Fleury (1758-1841), juge de paix et député de l'Isère, né et baptisé dans la commune.
Héraldique, logotype et devise
Les armoiries d'Albon se blasonnent ainsi: «au premier et au quatrième de sable à la croix d'or, au deuxième et au troisième d'or au dauphin d'azur, allumé, langué, loré, peautré et oreillé de gueules».
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 4 (Albon, commune et château).
Pierre Palengat, La Drôme insolite: d'Aix-en-Diois à Volvent: les 370 communes du département: La Drôme historique, monumentale, anecdotique, légendaire, statistique, culturelle, page 9.
Pierre Miquel - 2016 - Petite Histoire des noms de lieux, villages et villes de France - (ISBN2226381767).
André Pelletier, André Blanc, Pierre Broise, Jean Prieur, Histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône-Alpes (de l'âge du fer au Haut Moyen Age), Le Coteau (42120), Horvath, (ISBN27171-0561-1), page 226.
Michel de la Torre, Drôme; le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN2-7399-5026-8), Albon.
Noël Duval, Albon - Basilique paléochrétienne, p.224-226, dans Les premiers monuments chrétiens de la France, tome 1, Sud-Est et Corse, Picard éditeur, Ministère de la Culture et de la Francophonie, Paris, 1995 (ISBN2-7084-0442-3).
Action thématique programmée en archéologie métropolitaine: «inventaire des fortifications de terre» (groupe Rhône-Alpes), Château de Terre: de la motte à la maison-forte - histoire et archéologie médiévales dans la région Rhône-Alpes, juin 1987-décembre 1988, p.32.
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