La commune de Saint-Germain-des-Prés se situe dans le quart nord-est du département de la Dordogne
À la confluence du Ravillou et de son affluent le Merdançon, le bourg de Saint-Germain-des-Prés est traversé par la route départementale (RD) 76. Il se situe, en distances orthodromiques, quatre kilomètres et demi à l'ouest du bourg d'Excideuil et dix kilomètres au sud-est de Thiviers.
Le territoire communal est également bordé à l'est par la RD 77.
Communes limitrophes
Carte de Saint-Germain-des-Prés et des communes avoisinantes.
Saint-Germain-des-Prés est limitrophe de six autres communes. Au nord, son territoire est distant d'environ 150 mètres de celui de Corgnac-sur-l'Isle.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Germain-des-Prés est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée δψ, fait partie de l'Unité supérieure des gneiss (USG) et est composée d'éclogites et amphibolites dérivées, en petits corps ou bancs minces (Cambrien à Silurien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no735 - Thiviers» et «no759 - Périgueux (est)» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Saint-Germain-des-Prés.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fvb(D) :
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée: sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
non présent
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
AF :
Altérites de type Rouffignac: argile sableuse ferrugineuse jaune-brunâtre à rougeâtre, à graviers et silex piégés dans les paléokarsts, dolines ou épandage résiduel, cuirasse ferrallitique plus ou moins pisolithique associée
Bathonien inf. à moy.: alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat)
j1-2b :
Aalénien sup. à Bajocien: calcaires oolithiques +/- dolomitiques massifs ou en alternance avec des calcaires graveleux bioclastiques à ciment cristallin
Jurassique inférieur
l4 :
Toarcien: argiles et marnes grises (formation de Tourtoirac), marnes dolomitiques pyriteuses au sommet, parfois calcaires marneux à la base
l3b :
Pliensbachien sup. indifférencié: grès grossiers et dolomitiques très peu fossilifères, présence localement d'argiles grises à la base
l1-2b :
Hettangien sup. à Sinémurien: calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques
l1 :
Hettangien inf.: alternance de calcaires dolomitiques, marnes dolomitiques, d'argilites et de grès fins
Trias (201.3 - 252.17)
t7-l1 :
Rhétien à Hettangien basal: sables grossiers et conglomérats à stratifications entrecroisées, blancs à rouille, niveaux d'argile de couleur vert pistache à rouille
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
non présent
Carbonifère (298.9 - 358.9)
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
S1-2 :
UG - Schistes de Donzenac, d'Excideuil, phyllades de Semblat: séricitoschistes, schistes à chlorite ou chlorite et biotite, ou biotite et grenats, métagrauwackes noires en alternance (groupe de Génis, Dévonien)
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
non présent
Cambrien (485.4 - 541.0)
tfρ3 :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Grès de Thiviers et ardoises d'Allassac: métatufs rhyodacites à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moy. à sup.)
δψ :
USG (Unité supérieure des gneiss): éclogites et amphibolites dérivées, en petits corps ou bancs minces (Cambrien à Silurien)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 127 mètres[6] à l'extrême sud-ouest, là où le Ravillou quitte la commune et sert de limite entre celles de Coulaures et Saint-Pantaly-d'Excideuil, et 297 mètres[6] tout au nord, en limite des communes de Clermont-d'Excideuil et Saint-Sulpice-d'Excideuil[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,01 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 19,03 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Ravillou, Les Vaux, le ruisseau le Merdançon et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Ravillou, d'une longueur totale de 13,13 km, prend sa source dans la commune de Dussac et se jette dans la Loue en rive droite, en limite de Coulaures et Saint-Pantaly-d'Excideuil[16]. Il traverse la commune du nord au sud sur près de sept kilomètres et demi, passant par le bourg, dont 600 mètres en limite de Saint-Pantaly-d'Excideuil.
Le Merdançon prend sa source dans le nord-est de la commune près de la Gravetie et rejoint le Ravillou en rive gauche, juste en amont du bourg.
Autre affluent de rive gauche du Ravillou, le ruisseau des Vaux fait une très brève incursion d'une quarantaine de mètres dans le nord du territoire communal.
Le Ravillou dans le bourg de Saint-Germain-des-Prés.
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Germain-des-Prés.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]
Moyenne annuelle de température: 12,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «La Coquille», sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[25] et qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau[26],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9°C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[27].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Brive», sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 47 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 12,7°C pour la période 1971-2000[29], à 12,7°C pour 1981-2010[30], puis à 13,0°C pour 1991-2020[31].
Urbanisme
Typologie
Saint-Germain-des-Prés est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[32],[33],[34].
La commune est en outre hors attraction des villes[35],[36].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (36,6%), zones agricoles hétérogènes (35,3%), prairies (26,2%), cultures permanentes (1,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1%)[37].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Germain-des-Prés est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].
Saint-Germain-des-Prés est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[40]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[41],[42].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Germain-des-Prés.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[43]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[44]. 63,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[45].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1997, 1999, 2007 et 2008 et par des mouvements de terrain en 1999[38].
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu figure dans le cartulaire de l'abbaye de Dalon[46]. Elle date de l'an 1249 sous la forme latine Sanctus Germanus in castell. de Exidolio, correspondant à l'église qui dépendait d'Excideuil[47].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de «Saint Germain»[48]. À sa création, la commune conserve ce nom[6], se référant à saint Germain, évêque d'Auxerre au Vesiècle[49]. La seconde partie du nom, qui dérive du latin pratum, a été ajoutée au cours du XIXesiècle[47].
En occitan, la commune se nomme Sent Gèrman daus Prats[50].
Histoire
Stèle commémorant l'attaque du .
Au XIIIesiècle, l'église du lieu dépend de la châtellenie d'Excideuil[47].
L'église et le prieuré de Saint-Pierre-de-Sensac sont unis en 1730 à la paroisse de Saint-Germain-des-Prés.
Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom révolutionnaire de Germain-Ferrugineux[6].
De mars à , le poste de commandement du Groupement 28 «Péguy» des Chantiers de la jeunesse est installé au château de Saint-Pierre[51].
Le , un groupe de résistants attaque trois véhicules de la Milice sur la route départementale 76, libérant quatre otages et tuant neuf miliciens.
Lors d'une mission de parachutage pour la Résistance intérieure française|Résistance dans la nuit du 20 au , un avion anglais de la Royal Air Force, frappé par la foudre, s'écrase au lieu-dit la Moranchie. Ses six occupants y trouvent la mort[52]. Ils sont enterrés au cimetière d'Excideuil[53].
Dans la nuit du 13 au , des orages particulièrement violents accompagnés de pluies diluviennes transforment le Ravillou et son affluent le Merdançon en torrents qui dévastent le bourg de Saint-Germain-des-Prés ainsi qu'un pont construit au XIIesiècle et endommagent fortement le pont qui permet à la route départementale 76 de franchir le lit du Ravillou[54].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune de Saint-Germain-des-Prés a, dès 1790, été rattachée au canton d'Excideuil qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton d'Excideuil est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton d'Excideuil disparaît aux élections départementales de [55]. La commune est alors rattachée électoralement au canton d'Isle-Loue-Auvézère.
En 2017, Saint-Germain-des-Prés est rattachée à l'arrondissement de Nontron[56],[57].
Intercommunalité
Fin 2003, Saint-Germain-des-Prés intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Rivières en Périgord. Celle-ci est dissoute le et ses communes —hormis Savignac-les-Églises qui rejoint Le Grand Périgueux— sont rattachées à la communauté de communes du Pays de Lanouaille qui la même année prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[58],[59].
Dans le domaine judiciaire, Saint-Germain-des-Prés relève[63]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Saint-Germain-des-Prés se nomment les Germinois[64].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[66].
En 2019, la commune comptait 471 habitants[Note 9], en diminution de 11,47% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
963
825
878
940
1 040
1 132
1 127
1 098
1 209
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 189
1 115
1 057
933
984
1 005
1 107
1 711
954
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
943
978
879
808
787
756
743
636
664
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
606
582
542
537
508
467
493
501
532
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
478
471
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En 2014, Corgnac-sur-l'Isle, Eyzerac, Saint-Germain-des-Prés et Saint-Jory-las-Bloux sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) au niveau des classes de primaire.
Économie
Emploi
En 2015[68], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 228 personnes, soit 42,4% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-quatre) a augmenté par rapport à 2010 (dix-sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,6%.
Établissements
Au , la commune compte cinquante établissements[69], dont dix-huit au niveau des commerces, transports ou services, treize dans la construction, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et quatre dans l'industrie[70].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Germain, dédiée à Germain d'Auxerre[49], a conservé un chœur roman mais sa nef est plus récente. Elle recèle un tableau de la fin du XVIesiècle représentant l'Entrée du Christ dans Jérusalem et classé au titre des monuments historiques depuis 1952[71].
L'ancienne ligne ferroviaire Angoulême-Brive construite en 1898 qui passe par le territoire de Saint-Germain-des-Prés. Le relief local a nécessité de percer un tunnel long de 859,35 mètres et de construire un viaduc long de 135 mètres qui franchit la vallée du Ravillou en amont du bourg. Cette ancienne voie de chemin de fer est utilisée l'été par un vélorail entre Corgnac-sur-l'Isle et Saint-Andrieux (sur la commune de Saint-Germain-des-Prés)[72].
Le château de Saint-Germain date du XVIesiècle[73].
Le château de Saint-Pierre, bâti au XVIIIesiècle en style médiéval avec échauguettes et mâchicoulis, a été transformé en colonie de vacances[74].
L'église Saint-Germain de Saint-Germain-des-Prés.
L'ancien viaduc ferroviaire au-dessus de la vallée du Ravillou.
Le château de Saint-Germain.
Le château de Saint-Pierre.
Patrimoine naturel
Le réseau Natura 2000 distingue l'ancien tunnel ferroviaire de la ligne de Thiviers à Saint-Aulaire comme site important pour la préservation de cinq espèces de chauves-souris et notamment du grand murin (myotis myotis) qui s'y reproduit[75].
Personnalités liées à la commune
Patrick Ollier (1944-), ancien président de l'Assemblée nationale et ancien ministre, possède une maison à Saint-Germain-des-Prés[76].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[22].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.42-43.
Francis André Boddart, Les chantiers de la jeunesse et la Dordogne, 1940-1944: de la révolution nationale à la production industrielle, Périgueux, IFIE Éditions Périgord, , 342p. (ISBN978-2-916265-18-6).
Sud Ouest, édition Périgueux, .
Michel Lionnet, En souvenir du crash du , Sud Ouest, édition Périgueux, , p.20.
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