Meslay-du-Maine [mɛlɛ dy mɛn] est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 2 808 habitants[Note 1].
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Meslay-du-Maine | |
![]() Le clocher tors de l'église Saint-Pierre. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Arrondissement | Château-Gontier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Meslay-Grez (siège) |
Maire Mandat |
Christian Boulay 2020-2026 |
Code postal | 53170 |
Code commune | 53152 |
Démographie | |
Gentilé | Meslinois |
Population municipale |
2 808 hab. (2019 ![]() |
Densité | 116 hab./km2 |
Population agglomération |
2 908 hab. (2016) |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 57′ 04″ nord, 0° 33′ 21″ ouest |
Altitude | Min. 63 m Max. 112 m |
Superficie | 24,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Meslay-du-Maine (ville isolée) |
Aire d'attraction | Laval (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meslay-du-Maine (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-meslaydumaine.fr |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la province historique du Maine, et se situe dans le Bas-Maine.
Meslay-du-Maine est située à 22 km au sud-est de Laval et à 22 km au nord-ouest de Sablé-sur-Sarthe. Grez-en-Bouère est à 9 km et l'A 81 à 15 km.
Arquenay, Le Bignon-du-Maine |
Arquenay, Saint-Denis-du-Maine | Saint-Denis-du-Maine |
Le Bignon-du-Maine | ![]() |
La Cropte |
Saint-Charles-la-Forêt | Saint-Charles-la-Forêt | Le Buret |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villiers-Charle », sur la commune de Villiers-Charlemagne, mise en service en 1971[9] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 755,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à 56 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[13], à 12 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,5 °C pour 1991-2020[15].
Meslay-du-Maine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Meslay-du-Maine, une unité urbaine monocommunale[19] de 2 875 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,4 %), prairies (42,5 %), zones urbanisées (8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Premières mentions de la paroisse dans un document écrit au XIIe siècle de Melleio[26].
Le nom de la paroisse est basé sur le gallo-roman MESPILU « nèfle », issu du latin mespila (« épine blanche »), suivi du suffixe -ETU servant à désigner un « ensemble de végétaux appartenant à la même espèce » et qui a donné les finales -ey / -et dans la toponymie, parfois orthographié -ay par confusion avec le suffixe -acum locatif. Le sens global est donc « les néfliers » ou « endroit où poussent des nèfles »
Remarque : la variante féminine -ETA a donné le suffixe -aie en français, encore productif, d'où chênaie, fougeraie, etc.
Le gentilé est Meslinois.
Présence d’habitat aux Rochères. Des outils de tradition magdalénienne (17000-10000 av. J.-C.) ou épipaléolithique (vers 12000 av. J.-C.) ont été découverts : grattoirs sur bout de lame, grattoirs éventails, lamelles et points à dos, et des outils du néolithique (4500-1800 av. J.-C.) (pointes de flèches, poignards). L’essentiel de cette collection se trouve au musée des Sciences de Laval[27].
En 1129, le comte d’Anjou Geoffroy Plantagenêt assiège Meslay-du-Maine, appartenant alors à Guy IV de Laval, pendant trois semaines. La victoire des Angevins est suivie d’un pillage, du massacre d’une partie de la population, de la destruction des murs et des chaumières du village[28].
Lors de la guerre de Cent Ans, en 1427, le château de Meslay est brièvement assiégé lors d'une attaque des Anglais de John Falstaf contre les troupes du comte de Laval et de Richemont[29]. Au début de l'année 1434, le château est rasé par les Anglais du comte d'Arundel, lieutenant-général du roi Henry VI. L'occupation du comté de Laval par les Anglais se poursuit jusqu'en 1449[30].
Il existe encore au XVIe siècle une grande forêt au nord de Meslay et Gréez ; sa disparition est marquée par la création en 1683 de la paroisse de Saint-Charles-la-Forêt[réf. nécessaire].
Les plans du clochers sont dessinés en 1629 par Jean Martinet.
Le registre paroissial de Meslay semble commencer en 1668[réf. nécessaire]. Il est brûlé pendant la Révolution.
L’avocat Leclerc, chargé de l’établissement des rôles (pour l’impôt) est violemment pris à partie par les notables locaux en juin 1701[réf. nécessaire]. Le géographe Alexis-Hubert Jaillot note en 1721 les relais de postes de Paris à Rennes dont une voie passait par Le Mans, puis Guesselard, puis Malicorne puis Sablé-sur-Sarthe puis Meslay-du-Maine et Laval[31]. On voit encore ce bâtiment à l'angle de la rue de Laval et du boulevard d'Aldingen.
Le 10 mars 1793, jour du tirage au sort pour l'envoi de soldats à l'armée pour la levée en masse votée par la Convention, des habitants se rassemblent pour s'y opposer et pour s'emparer des armes déposées chez le commandant en second de la garde nationale du canton. Ainsi, certains habitants de Meslay entrent-ils ouvertement dans l'opposition à la République comme 600 communes de l'Ouest de la France le même jour. Le 4 juin, Julien-Simon Duchesne, chirurgien de Meslay, accompagné de dix gardes nationaux de la commune, fait appliquer un arrêté obligeant à fermer les églises de prêtres non constitutionnels. Il fait exécuter l'ordre à Arquenay, Bazougers, Saint-Denis-du-Maine et dans le canton. Le curé de Meslay, Fournier, et le vicaire, Duchemin, refusant de prêter serment à la Constitution civile du clergé, furent déportés à l'île de Jersey[32]. En novembre, les Vendéens de l'armée catholique et royale passent par Meslay en direction de La Flèche, Durtal, Angers lors de la virée de Galerne[33].
Vers fin janvier 1794, une soixantaine de Républicains repoussent l’incursion d’un détachement chouan dirigé par le capitaine Haller. En février 1796, les chouans de Lechandelier et de Claude-Augustin de Tercier attaquent Meslay. Ils refoulent les soldats républicains[34] dans l'église, mais battent en retraite à l'arrivée des volontaires de Ballée.
L’activité de chouannerie reprend à partir de la mi-août 1799. Un détachement de la troupe cantonné à Meslay revenant de Sablé est attaqué par une quarantaine d'hommes[35]. Le 20 octobre 1799, les chouans reviennent[36]. Les patriotes et soldats se réfugient dans l'ancienne chapelle du Château de Meslay, acquise comme bien national par Duchesne. Il était du nombre des assiégés[37].
Le 23 janvier 1800, le comte de Bourmont, qui dirige une division de l’armée royaliste de l’Ouest, est attaqué et battu à Meslay par le général républicain Chabot (1757-1837). Bourmont capitule quinze jours plus tard, le 4 février 1800. Le chevalier de La Volvène, lieutenant de Bourmont est tué lors de ce combat.
En novembre 1801 (brumaire an X), la commune devient chef-lieu de canton, nouvelle circonscription administrative créée par le Consulat.
Dans les cantons de Meslay et de Grez, on procède vers 1830 aux premiers essais et à la diffusion de la race bovine.
En 1832 a lieu le soulèvement de légitimistes en faveur de la duchesse de Berry, contre le gouvernement de Louis-Philippe d’Orléans. C’est le dernier épisode de la chouannerie dans l’Ouest de la France.
« Deux engagements suffirent pour disperser tout ce ramassis de paysans… le premier eut lieu le 26 mai, auprès du château de la Vézouzière, en Bouère… Arsène Avril de Pignerolles, maire de Laval au moment de la révolution de juillet [1830] rassembla à son château des Arcis, en Meslay environ deux cents hommes dont une partie étaient fils ou domestiques de ses métayers. La campagne se borna pour lui à faire sa jonction aux débris de la bande de Gaullier au château de la Jupellière, en Maisoncelles… Les chefs de la révolte qui avaient compté sur la défection de la garde nationale dont ils avaient mal jugé l’esprit, sur la masse de la population dont ils n’avaient pas mieux apprécié les dispositions, ces chefs malencontreux venaient de s’apercevoir qu’ils avaient devancé l’ordre, en tout cas que leur soulèvement était un fait isolé[38]. »
Sont présents à Meslay en 1844 une cure, un bâtiment d'enregistrement, une perception, un notaire, une brigade de gendarmerie, un relais de poste, un gîte d'étape. Le marché a lieu le jeudi. Plusieurs foires sont organisées dans l'année : le premier samedi après Pâques, les 8 et 30 mai, 26 octobre et le premier vendredi de chaque mois. L'activité économique est notamment constituée de la faïencerie et la poterie, la tannerie et mines de fer[39].
En 1848, une enquête parlementaire sur le travail constate 85 % d’agriculteurs dans le canton de Meslay, composés pour l'industrie agricole de 8 000 hommes, 4 000 femmes, 1 000 enfants de moins de 16 ans. Dans les mines travaillent 640 hommes, les fours à chaux, 550 hommes et dans les autres activités 700 hommes et 400 femmes. Deux mines à charbon de terre sont actives et trente fourneaux à chaux. Une aisance satisfaisante pour les ouvriers agricoles est constatée, avec peu d’indigence. La somme nécessaire pour vivre pour un ouvrier s'élève à 300 F/an, à 400 F/an avec une femme et deux enfants. Le salaire d'un ouvrier agricole à Meslay est de 1 F/jour sans la nourriture. Dans les mines, un ouvrier à la pose gagne 1,25 F/jour (8 heures de travail) et à la pièce (2,50 à 3 F/jour). Sur cent individus, hommes ou femmes, vingt savent lire et écrire, ce chiffre progressant depuis quelques années. La situation est convenable du point de vue de l’habitat, de la nourriture, du vêtement[40].
La commune compte des mines d’anthracite depuis le XIXe siècle jusqu'en 1978[41]. En 1848, les mineurs de Meslay gagnaient bien leur vie, étant payés 3 F/jour[40].
Les idées socialistes sont diffusées dans le canton de Meslay et de dans celui de Sainte-Suzanne, parmi les artisans, par René Pilard, menuisier à Saulges. Acquis aux idées de Cabet, il diffuse le Catéchisme des socialistes, ouvrage de Louis Blanc. Condamné à quatre ans d’internement en Vendée après le coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte en 1851, peut-être déporté en Algérie en 1852[42].
Un corps de sapeurs-pompiers est créé en 1864.
Les 14 et 15 janvier 1871, l’artillerie du général de Curten (un détachement de la 2e armée de la Loire) passe à Meslay, en faisant retraite vers Laval. Le 15 janvier, l’amiral est à Laval ; le général de Curten après un accrochage sérieux à Saint-Jean-sur-Erve fait retraiter son infanterie sur Laval où il arrive le 16 janvier. Les troupes françaises évacuent Meslay vers le 20 janvier[43].
L'harmonie Sainte-Cécile est créée en 1874. La voie ferrée et la gare sont construites vers 1880. Un terrain considéré comme un hippodrome est signalé en 1896 dans les sources. L'actuel hippodrome est construit dans les années 1930.
Un réseau téléphonique et un circuit Meslay-Laval, financé par la chambre de commerce de Laval (avance à l’État, 11 750 F (46 675,35 €2019)), sont établis. Les intérêts sont payés par la commune (délibération du conseil municipal du 7 avril 1905[44]).
Lors de la Première Guerre mondiale, Meslay accueille des réfugiés du département du Nord, comme d’autres communes de la Mayenne (Laval, Mézangers, Chammes, Parné-sur-Roc, etc.)
Au début de la Seconde Guerre mondiale, dans le camp de Meslay-du-Maine sont internés des civils allemands et autrichiens à partir de la déclaration de guerre en 1939 jusqu'à juin 1940 : il s’agit d’intellectuels, d’artistes, d’hommes d’affaires, de juifs, de résistants aux régime nazi, plus de 2 000 prisonniers, surtout des hommes, provenant de la région parisienne, arrêtés en raison de leur nationalité. Devant l’avance allemande, le camp est évacué le 17 juin 1940 et les prisonniers sont déplacés vers Angers, puis vers Albi. Certains sont libérés, d’autres sont remis aux autorités allemandes[45]. Début juin, les internés du camp de Forcalquier, annexe du camp des Milles, sont envoyés à Meslay-du-Maine pour y être employés comme main-d'œuvre de guerre[46].
Une section de résistants est organisée en 1942 à Meslay par le réseau Libération-Nord du Groupe de résistance de Château-Gontier. Elle a pour chef Camus. Le 1er juillet 1944, un parachutage est attendu à Saint-Charles-la-Forêt (avec pour code radio "Avez-vous le mal de mer", deux fois) avec les groupes de Meslay, Bouère, Château-Gontier, mais, se retrouvant pris entre deux colonnes allemandes, ils doivent se replier. L'ennemi fait un prisonnier et de nombreuses bicyclettes sont abandonnées. Début juillet, les groupes de Meslay et Bierné accompagnés par les chefs Ollivault de Bouère et Legrand de Parné doivent recevoir un parachutage. Au dernier moment ils s'aperçoivent qu'une rampe de lancement allemande est installée sur la commune du Bignon-du-Maine à 1 500 m du terrain prévu. Après avoir prévenu les avions par signaux le parachutage est annulé. Fin juillet, entre Laval et Sablé, un convoi allemand est attaqué par les groupes de Meslay et Bouère. Un camion est détruit, des Allemands sont brûlés, une grande partie de l'essence est récupérée[47].
En 1963, le club de football de Meslay est créé. La commune adhère au Pays du Sud-Est mayennais (devenu Pays de Meslay-Grez) en 1976 : dix-sept communes et 9 200 habitants à l’époque.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi[réf. nécessaire] : |
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1860 | C. Bailleul | |||
1860 | Bruneau Miré | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
M. Turquet | ||||
mars 1965 | mars 1971 | Dr Georges Lasserre | DVD | Médecin Conseiller général de Meslay-du-Maine (1964 → 1970) |
mars 1971 | juin 1987 (démission) |
Jacques Paillard | Herbager | |
juin 1987[48] | juin 1991[49] (décès) |
André Pelourdeau | Retraité | |
juillet 1991[50] | mars 2008 | André Bourdais[51] | Enseignant, retraité | |
mars 2008[52] | mars 2014 | Patrick Le Roux | SE | Directeur de Mayenne Habitat |
mars 2014[53] | septembre 2017[54] | Noëlle Launay | SE | Secrétaire comptable |
décembre 2017[55] | mai 2020 | Jean-Marc Poulain | SE | Cadre de banque |
mai 2020[56] | En cours | Christian Boulay | SE-DVD | Retraité |
Le conseil municipal est composé de vingt-trois membres dont le maire et cinq adjoints[56].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[58].
En 2019, la commune comptait 2 808 habitants[Note 8], en augmentation de 0,39 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 274 | 1 145 | 1 345 | 1 496 | 1 506 | 1 567 | 1 596 | 1 646 | 1 693 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 785 | 1 783 | 1 762 | 1 787 | 1 883 | 1 804 | 1 837 | 1 819 | 1 786 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 697 | 1 636 | 1 712 | 1 652 | 1 670 | 1 625 | 1 638 | 1 825 | 1 678 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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1 693 | 1 676 | 1 981 | 2 201 | 2 418 | 2 612 | 2 670 | 2 645 | 2 726 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 817 | 2 808 | - | - | - | - | - | - | - |
Il y a une école maternelle et primaire située sur la commune, ainsi qu'un collège.
L'Association sportive de Meslay-du-Maine fait évoluer une équipe de football en ligue du Maine et deux autres en divisions de district[61].
Les entreprises installées dans la zone industrielle du Fresne sont :
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