Arquenay est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 659 habitants[Note 1].
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Arquenay | |
L'église Saint-Germain. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Arrondissement | Château-Gontier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Meslay-Grez |
Maire Mandat |
Jérémy Bertrel 2020-2026 |
Code postal | 53170 |
Code commune | 53009 |
Démographie | |
Gentilé | Arquenaysien |
Population municipale |
659 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 59′ 12″ nord, 0° 34′ 12″ ouest |
Altitude | Min. 68 m Max. 107 m |
Superficie | 25,25 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Laval (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meslay-du-Maine |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
Arquenay est située à 19 kilomètres de Laval et à 4 kilomètres de Meslay-du-Maine.
Parné-sur-Roc | Bazougers | Bazougers, Saint-Denis-du-Maine |
Maisoncelles-du-Maine | ![]() |
Saint-Denis-du-Maine |
Le Bignon-du-Maine | Meslay-du-Maine | Meslay-du-Maine |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Georges-le-Flechard », sur la commune de Saint-Georges-le-Fléchard, mise en service en 1993[9] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 798,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à 57 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[13], à 12 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,5 °C pour 1991-2020[15].
Arquenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,7 %), prairies (16,3 %), forêts (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), zones urbanisées (1,4 %), eaux continentales[Note 8] (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Arquenay conserve un nom de forme gallo-romane, emprunté au domaine d'Arcanus. Sa cure est citée en 1050, sous le nom d’Ecclesia d'Erkania. À cette date, la famille d'Arquenay — qui possédait l'église à titre héréditaire — en fit don à l’abbaye de Marmoutier de Tours. Ce don fut confirmé par Hildebert en 1125. La paroisse s'est appelée A. de Arcaniaco en 1094, G. de Herquené en 1216, Arquené en 1312 : elle aurait accoté son appellation définitive en 1706.
Le gentilé est Arquenaysien.
La seigneurie paroissiale relevait de Laval par la châtellenie de Meslay-au-Maine, sous la redevance « d'un chevalier d'ost pendant quarante jours et quarante nuits », Dès la première moitié du XIe siècle, ses seigneurs gravitaient autour des barons de Laval et ils jouèrent souvent un rôle dans la plupart des événements qui ont marqué l'histoire de la maison de Laval. Hugues d'Arquenay qui assista à la fondation du prieuré de Saint-Martin de Laval. Puis, en 1094, Anquetil se trouve citée dans un accord concernant Laval, entre l’abbaye de Marmoutier et l’abbaye de la Couture. De 1190 à 1205, Guillaume et Hugues apparaissent dans des actes nombreux, actes qui furent reconnus par les seigneurs de Laval et des seigneurs de Mayenne. Au commencement du XIVe siècle, cette famille d'Arquenay a pu subir quelques revers de fortune. En effet, Pierre d'Arquenay semblait avoir un rang inférieur à celui de Pierre de Mathefelon qui lui donnait à Azé, en 1327, « une gratification pour ses agréables services ». Du XIVe au XVIe siècle, cette famille est connue, sans interruption, avec une filiation très suivie. Au cours de son histoire, la seigneurie d'Arquenay vit son union à la terre de Champfleury dont le château devint la résidence habituelle de ses seigneurs. Elle s'augmenta des seigneuries de Maisoncelles, du Bignon, de Baubigné et de Daviet.
Elle jouissait de la haute, moyenne et basse justice. Par lettres patentes, datées d'avril 1570, Charles IX l'érigea en châtellenie, à la suite du mariage de Nicolas d'Angennes avec Julienne d'Arquenay, la dernière représentante du nom qui était alors âgée de quinze ans. Mais ces lettres ne furent entérinées que le car, avant de les enregistrer au parlement, le procureur général du roi voulut avoir l'avis du comte de Laval « afin que l'on ne fit une châtellenie par lettres, sans l'ouïr et sans son consentement, vu qu'il y avait un trop grand intérêt ». Par ce mariage, la châtellenie devint la propriété de la Maison de Rambouillet. Au XVIIIe siècle, les seigneurs de la Jupelière profitèrent de ses ventes successives pour acquérir les seigneuries paroissiales de Maisoncelles et du Bignon.
Les registres paroissiaux conservent des notes intéressantes sur les saisons. En 1628, il y eut une grande abondance de pommes et la pipe de cidre ne coûtait que quatre livres. Par contre, en 1767, la pipe se vendait 105 livres et le vin fut de très mauvaise qualité. Des pluies diluviennes compromirent les récoltes de l'année 1768 et on dut se résoudre à faire les battages dans les granges, dans les maisons et même dans les églises. Les semailles ne purent avoir lieu et on ne récolta que ce qui pouvait assurer la subsistance des habitants de la paroisse pendant trois mois. En 1770, Arquenay connut une nouvelle disette et une abondance générale l'année suivante. On y note une épidémie de dysenterie en 1779. En 1789, les habitants de la commune souhaitaient que le tabac, devenu une nécessité pour les trois-quarts de la population, cesse d'être d'un prix excessif et d'une qualité nuisible. Ils voulaient également que les adjudications des grandes routes ne soient plus faites que devant la municipalité de Laval, après convocation de tous les syndics des paroisses concernées.
Le , des commissaires vinrent pour modifier la circonscription de la localité. En voulant fermer plusieurs chapelles, ils se heurtèrent à un attroupement général qui s'était formé pour s'y opposer. L'arrêt du Directoire du prescrivit la fermeture des églises non desservies par des prêtres assermentés. Julien-Simon Duchesne, chirurgien à Meslay, arriva à Arquenay, accompagné de dix gardes nationaux, pour exécuter cette mesure. Le , un combat assez sérieux dans lequel les deux partis voulurent s'attribuer l'avantage, se déroula dans le bourg entre les Chouans commandés par Claude-Augustin de Tercier (° 1752 - † 1823) et une compagnie républicaine.
Une épidémie de violentes coliques en 1864 concernent 128 personnes, à la suite d'un empoisonnement au plomb contenu dans de la farine. Pierre Crié arrive à sauver l'ensemble des personnes, deux restant toutefois paralysées.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1953 | Jean-Baptiste Ferrand | |||
1805 | 25 octobre 1815 | François de Farcy de Pontfarcy | Seigneur de Champfleury | |
1982[23] | mai 2020 | Gustave Langlois | UDI | Agriculteur |
mai 2020[24] | En cours | Jérémy Bertrel | SE | Cadre travaux |
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2019, la commune comptait 659 habitants[Note 9], en augmentation de 2,17 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Au premier recensement républicain, en 1793, Arquenay comptait 992 habitants, population jamais atteinte depuis.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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992 | 605 | 924 | 860 | 901 | 918 | 941 | 960 | 986 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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914 | 870 | 832 | 785 | 799 | 773 | 832 | 809 | 800 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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765 | 707 | 688 | 637 | 587 | 567 | 568 | 583 | 546 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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539 | 456 | 427 | 404 | 473 | 508 | 601 | 624 | 631 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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639 | 659 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[30].
L'Association sportive d'Arquenay a fait évoluer une équipe de football en division de district jusqu'en 2014[31].
Le semi-marathon de la Chesnaie, organisé par le Jogging Club de Meslay, connait un ravitaillement dans le bourg d'Arquenay.