Maisoncelles-du-Maine est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 516 habitants[Note 1].
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Maisoncelles-du-Maine | |
L'église Saint-Pierre. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Arrondissement | Château-Gontier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Meslay-Grez |
Maire Mandat |
Michel Bourgeais 2020-2026 |
Code postal | 53170 |
Code commune | 53143 |
Démographie | |
Gentilé | Maisoncellois |
Population municipale |
516 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 57′ 54″ nord, 0° 39′ 05″ ouest |
Altitude | Min. 38 m Max. 112 m |
Superficie | 15,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Laval (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meslay-du-Maine |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.maisoncellesdumaine.mairie53.fr |
modifier ![]() |
La commune est aux confins du Bas-Maine et de la Mayenne angevine (Haut-Anjou). Son bourg est à 8 km à l'ouest de Meslay-du-Maine, à 18 km au sud-est de Laval et à 18 km au nord de Château-Gontier[1].
Parné-sur-Roc | Parné-sur-Roc | Arquenay |
Entrammes | ![]() |
Le Bignon-du-Maine |
Villiers-Charlemagne | Villiers-Charlemagne, Le Bignon-du-Maine |
Le Bignon-du-Maine |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villiers-Charle », sur la commune de Villiers-Charlemagne, mise en service en 1971[10] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 755,9 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à 63 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[14], à 12 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,5 °C pour 1991-2020[16].
Maisoncelles-du-Maine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,8 %), prairies (41,2 %), mines, décharges et chantiers (5,1 %), forêts (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de la localité est attesté sous la forme de Messunculis vers 1150[24]. G. de Mesoncellis et M. de Masuncellis datent des années 1200[réf. nécessaire].
Le locatif du Maine est ajouté en 1919[25], permettant de résoudre l'homonymie avec les autres Maisoncelles.
Cette appellation peut d'ailleurs prêter à confusion, car avant 1790, Maisoncelles faisait partie de l'Anjou, et non du Maine. Elle se trouvait cependant dans le diocèse du Mans et dans le pays d'élection de Laval[26].
Le gentilé est Maisoncellois.
Maisoncelles a eu la chance d’avoir, à la fin du XIXe siècle un curé érudit, l'abbé Charles Maillard, qui a réuni ses recherches dans un ouvrage Chroniques paroissiales de Maisoncelles.
En 1731 un procès oppose le curé de Maisoncelles, Jean Boulay au duc de la Trémoille au sujet des réparations à effectuer sur l’église paroissiale.
Un autre procès entre le curé de Maisoncelles et le chapelain de la Jupellière porte sur le partage de la dîme, initialement réglé par une transaction du . Parmi les pièces relatives à ce long conflit, on trouve mention d'une « reconnaissance du Sieur Houllière par laquelle il est dit que le nommé Cribier a payé sur la ferme dudit Closeau de la Caroterie six livres au sieur Boulay curé en son acquit ». D’autres pièces montrent l’importance prise par cette affaire qui remonte jusqu’au parlement de Paris et au roi. Jean Boulay fut curé de 1694 à 1739.
Il y avait encore de la vigne en 1779 : « En pays vignoble comme était autrefois Maisoncelles » disait le curé en 1759.
En 1830, Maisoncelles comporte une proportion de grandes propriétés de plus de 50 hectares particulièrement importante, ainsi quatre familles contrôlent 52 % de la surface de la commune. À côté ne subsiste que des biens de moins de 10 hectares.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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? | mars 2001 | Bernard Nison | Professeur | |
mars 2001 | septembre 2001 | Marie-Christine Réauté | Agricultrice | |
septembre 2001[27] | mai 2020 | Didier Gendron[28] | SE | Agent de maîtrise |
mai 2020[29] | En cours | Michel Bourgeais | SE | Retraité du commerce en matériel électrique |
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 516 habitants[Note 8], en diminution de 3,91 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Maisoncelles a compté jusqu'à 590 habitants en 1890.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
488 | 440 | 504 | 494 | 527 | 536 | 552 | 584 | 584 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
590 | 569 | 547 | 506 | 525 | 505 | 489 | 502 | 440 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
444 | 445 | 429 | 404 | 405 | 406 | 394 | 378 | 377 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
348 | 327 | 291 | 350 | 365 | 400 | 453 | 530 | 523 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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516 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[33].
L'Espérance sportive de Maisoncelles-du-Maine fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[34].
Il y a trois châteaux et une église à Maisoncelles-du-Maine :
![]() |
Blason | Fascé d’argent et de gueules de huit pièces, à deux clés mises en sautoir, cantonnées en 2, 3 et 4 d’un croisant, le tout de l’un dans l’autre, et en 1 d’une étoile d’or. |
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Détails | Le fascé d’argent et de gueules de huit pièces reprend une partie des armes de la famille de Bouillé, seigneur du village. La reprise intégrale du blason de famille étant interdite pour la commune, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.
Les clés symbolisent Pierre, le saint patron de la paroisse. Les croissants sont une partie du blason de la famille de Charlot seigneur au château des Bigottières. La remarque concernant la reprise du blason de famille est valable ici aussi. L’étoile est la reprise partielle du blason de la famille de Champhuon également seigneur des Bigottières. La remarque concernant la reprise du blason de seigneur est valable ici aussi. Les ornements sont deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées de gueules afin d’honorer l’activité agricole de la commune. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :
« Maisoncelles-du-Maine », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne)