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Durtal
Le centre-bourg de Durtal avec en arrière-plan, le château.
Commune angevine du Baugeois, Durtal se situe à l'ouest de La Fléche, sur les routes D 59, D859 et D 323 (N 23)[1]. Le Loir traverse la partie sud de son territoire.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 11,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Marcé», sur la commune de Marcé, mise en service en 1999[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1°C et la hauteur de précipitations de 703,2 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Le Mans», sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à 49 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[13], à 12°C pour 1981-2010[14], puis à 12,5°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Durtal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Elle appartient à l'unité urbaine de Durtal, une unité urbaine monocommunale[19] de 3 358 habitants en 2019, constituant une ville isolée[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Durtal, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (30,5%), prairies (27,3%), zones agricoles hétérogènes (18,4%), terres arables (15,4%), zones urbanisées (3,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8%), cultures permanentes (1,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6%), mines, décharges et chantiers (0,5%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées (Castrum) Duristalli en 1030[26], Duristallum (sans date)[27].
Il s'agit d'un des rares composés germaniques dans cette partie de la France, témoignage d'un établissement des Francs ou des Saxons. Il est issu du germanique stall « écurie » ou « auberge »[26] ou encore « établissement »[27], précédé d'un élément indéterminé[26].
Homonymie avec Durstel (Bas-Rhin)[26],[27] et même élément dans Herstal (Belgique, Haristallio VIIIe siècle)[27].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Plusieurs découvertes font état d'une occupation préhistorique et celtique du territoire de la commune: plusieurs haches en pierre polie, des haches en bronze à douilles, à talons et à ailerons, des fragments de haches, d'épées et d'une pointe de lance, un bracelet et un cerf en bronze de la période de La Tène III. Le lieu-dit la Grande Pierre pourrait désigner un ancien site mégalithique. L'occupation ancienne du lieu aurait pu être en lien avec un point de passage sur le Loir[28].
Moyen Âge
Vers 1050, sous le comte d'Anjou Geoffroy Martel, un premier château est créé à Durtal. Le site, avec son promontoire sur la rive droite du Loir, est favorable à une installation défensive et la construction d'un pont, peu de temps après le château, y concentre les circulations. Le premier château est probablement une construction en bois sur motte, mais munie d'une large enceinte. Le premier seigneur, Hubert Le Rasoir, y fait construire une chapelle et Geoffroi Martel en fait une paroisse indépendante[29].
Le développement des échanges, grâce à la construction du pont, a pour conséquence la création d'un premier bourg, peut-être à l'intérieur de la première enceinte, puis d'un second près de l'ancienne église paroissiale de Gouis à partir de 1056/1060, donné à l'abbaye Saint-Aubin d'Angers et enfin d'un troisième, à partir de 1096, confié à l'abbaye Saint-Serge d'Angers[29].
Au Moyen Âge, Durtal dépendait de la sénéchaussée de Baugé. La seigneurie (baronnie) fut très longtemps associée à celle de Matheflon.
Ancien régime
Sous l'Ancien Régime et jusqu'à la Révolution française, Durtal dépendait du Pays d'élection de La Flèche.
Époque contemporaine
Entre 1790 et 1794, Durtal fusionne avec les communes voisines de Gouis et de Saint-Léonard-de-Durtal[30].
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Maine-et-Loire.
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté de communes Anjou Loir et Sarthe, elle-même membre du syndicat mixte Pays des Vallées d'Anjou.
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Durtal fait partie du canton de Durtal, dont elle est le chef-lieu, et de l'arrondissement d'Angers[35]. C'est l'un des quarante et un cantons que compte le département; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Tiercé, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].
En 2019, la commune comptait 3 358 habitants[Note 7], en diminution de 0,71% par rapport à 2013 (Maine-et-Loire: +2,26%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 762
3 107
3 541
3 285
3 465
3 407
3 452
3 540
3 553
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 527
3 528
3 512
3 284
3 170
3 292
3 220
3 177
3 065
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 155
3 174
3 218
2 854
2 959
2 632
2 795
2 955
2 886
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
3 102
3 161
3 251
3 240
3 195
3 224
3 319
3 310
3 349
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 371
3 358
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1% la même année, alors qu'il est de 25,6% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 670 hommes pour 1 702 femmes, soit un taux de 50,47% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2,9
8,9
75-89 ans
10,8
16,1
60-74 ans
16,8
20,4
45-59 ans
18,6
17,9
30-44 ans
18,2
15,5
15-29 ans
13,0
20,5
0-14 ans
19,7
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[42]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2
6,9
75-89 ans
9,5
15,5
60-74 ans
16,3
19,4
45-59 ans
18,8
18,6
30-44 ans
17,7
18,6
15-29 ans
17,5
20,2
0-14 ans
18,2
Vie locale
On y trouve plusieurs clubs sportifs: handball, volley-ball, cyclisme, football, tennis, tennis de table, tir, moto, badminton, pétanque, etc[43].
La société des courses de Durtal est représentée sur l'hippodrome de la Carrière, situé sur la commune des Rairies, distante de quelques kilomètres.
Économie
Sur 295 établissements présents sur la commune à fin 2010, 18% relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17% sur le département), 11% du secteur de l'industrie, 6% du secteur de la construction, 52% de celui du commerce et des services et 14% du secteur de l'administration et de la santé[44].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Durtal a été récompensée de trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2011)[45].
Chapelle Saint-Léonard, bâtie en 1096 par les moines de Saint-Serge d'Angers.
Château de Chambiers, reconstruit au début du XVIIIesiècle et agrandi au XIXesiècle.
Château de Durtal, des XIe, XVe et XVIIesiècles.
Château de la Motte-Grollier.
Église Saint-Julien de Gouis du XIIesiècle.
Église Notre-Dame (bâtie entre 1047 et 1060): dédiée à Notre-Dame, l'édifice est en premier lieu la chapelle du château, puis devient l'église communale au XIXesiècle.
Manoir d'Auvers.
Manoir de Serrain.
Porte Verron.
Le château de Durtal vu depuis le pont.
Porte Verron.
Le Loir.
Ancien lavoir.
Personnalités liées à la commune
Jean du Mas, baron de Durtal et de Matheflon, doyen de l’église d’Angers, nommé évêque de Dol, mort à Angers en 1557.
François de Scépeaux (1509-1571), gouverneur, diplomate, ambassadeur, conseiller du roi et maréchal de France du roi FrançoisIer, seigneur de Durtal et Mathef(e)lon.
Henri de Schomberg (1575-1632), surintendant des finances, maréchal de France du roi Louis XIII, baron de Durtal et Matheflon.
Émile Oudri (1843-1919), général.
Alexis Axilette (1860-1931), peintre né et décédé sur la commune.
Claude Bernard-Aubert, (1930-2018), scénariste et réalisateur français y est né et est mort au Mans[47].
Michel Rocard (1930-2016), possédait une propriété sur la commune[48].
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de Maine-et-Loire.
Les armes de Durtal se blasonnent ainsi:
Écartelé, au premier et au quatrième de gueules au pal d'or, au deuxième et au troisième d'azur à la barre d'argent.
Voir aussi
Bibliographie
Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou: D-M, t.2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2eéd. (BNF34649310, lire en ligne)
Dr. Émile Poirier, Histoire de Durtal de l'an 1000 à nos jours, Le livre d'histoire/Lorisse (Paris), 1999.
Abbé J. Grosbois, Durtal et ses environs, Rassorts Lorisse (Paris), 2006.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
IGN et BRGM, Géoportail Durtal (49), consulté le 2 septembre 2012.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6), p.256b.
François de Beaurepaire (préf.Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180p. (ISBN2-7084-0040-1, OCLC6403150).
Noêl-Yves Tonnerre, «Les bourgs angevins. Quelques exemples», dans André Chédeville et Daniel Pichot (dir.), Des villes à l'ombre des châteaux. Naissance et essor des agglomérations castrales en France au Moyen Âge, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll.«Archéologie & Culture», , 239p. (ISBN978-2-7535-1144-6), p.79-87
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