Saint-Charles-la-Forêt est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 200 habitants[Note 1].
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Saint-Charles-la-Forêt | |
L'église Saint-Charles. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Arrondissement | Château-Gontier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Meslay-Grez |
Maire Mandat |
Michel Abafour 2020-2026 |
Code postal | 53170 |
Code commune | 53206 |
Démographie | |
Gentilé | Carloforestin |
Population municipale |
200 hab. (2019 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 54′ 59″ nord, 0° 33′ 20″ ouest |
Altitude | Min. 89 m Max. 121 m |
Superficie | 10,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Laval (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meslay-du-Maine |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
La commune est située dans le Sud-Mayenne.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villiers-Charle », sur la commune de Villiers-Charlemagne, mise en service en 1971[8] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 755,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à 57 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[12], à 12 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,5 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Charles-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,2 %), prairies (43,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), mines, décharges et chantiers (2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Contrairement à la plupart des communes de l'arrondissement de Château-Gontier, Saint-Charles ne faisait pas partie de l'Anjou, mais du comté de Laval dans la province du Maine[22].
Charles Belgique Hollande que son père souhaite aussi voir abjurer, est ramené à Laval et confié aux soins du sieur de Villebourg, chanoine de Saint-Tugal. Il fait son abjuration le . Devenu catholique, comme son grand-père et prédécesseur qui s’était converti, il a fait construire, en forêt de Bouère, une église dédiée à saint Charles Borromée[23].
Une portion de la forêt de Bouère s'avançait fort loin au nord-ouest, entre les paroisses du Buret et de Villiers. C'était une magnifique futaie que Henri III de La Trémoille abattit en grande partie pour servir aux constructions maritimes. Une vaste étendue de terrain se trouva donc ainsi dénudée et propre à être livrée à l'agriculture. Bientôt un certain nombre d'habitants s'y établirent.
Charles Belgique Hollande de La Trémoille se détermine à créer pour eux une nouvelle paroisse et obtient pour cela des lettres du roi. Le prince fait bâtir à ses frais un presbytère et une église fort simple, dont la première pierre fut posée en son nom par René de la Porte, juge ordinaire de Laval. Elle est consacrée sous le vocable de saint Charles Borromée, patron du fondateur, le jour même de la fête du saint, . Cette église a été reconstruite en 1842[24].
La commune de Saint-Charles-la-Forêt dispose d'une piscine, d'un village vacances et d'un espace nature. Elle le doit essentiellement à la générosité des époux Corgnet (Geneviève et Pierre). Pendant quarante ans, ce couple a dédié une bonne partie de son temps et de son énergie à des projets collectifs.
Les deux époux arrivent dans la commune en 1949 où ils sont instituteurs. Ils créent une coopérative scolaire. Des objets sont vendus pour payer des vacances d'été aux enfants de l'école. Cette tradition va perdurer avec des séjours en Espagne, Italie, Suisse, Pays-Bas et dans toute la France. Au début des années 1950, Pierre et Geneviève créent la cantine scolaire de la commune. Et en 1956, ils mettent en place un concours de 17, jeu de cartes proche de la manille. D'année en année, grâce au bouche-à-oreille, le concours connaît une notoriété sans pareil : on compte 184 joueurs en 1956 et 20 000 participants en 1976. Des milliers de joueurs de 17 envahissent le bourg de Saint-Charles-la-Forêt. Trente éditions du concours sont organisées entre 1956 et 1985. Les habitants de la commune donnent un gros coup de main. Ils aident à monter les préfabriqués où a lieu le concours qui se joue sur trois week-ends. Le montant des lots (voyages, voiture…) s'éleve à 500 000 francs. Les bénéfices vont financer les vacances des jeunes mais aussi les équipements communaux : une piscine climatisée en 1972, un étang et des sanitaires en 1976, une salle de loisirs en 1982, un premier bungalow en 1985, le bois de Bel-Air, des salles et d'autres bungalows en 1993. Pierre Corgnet est maire de la commune de 1983 à 1998.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | Henri Levecque | |||
1953 | Eugène Abafour | |||
1983 | 1998 | Pierre Corgnet | PCF[25] | Enseignant |
1998 | 2008 | Daniel Lemaître | SE | Agriculteur |
2008[26] | En cours | Michel Abafour[27] | SE | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2019, la commune comptait 200 habitants[Note 8], en diminution de 8,68 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
520 | 478 | 502 | 532 | 521 | 544 | 534 | 523 | 504 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
486 | 448 | 436 | 391 | 429 | 364 | 368 | 333 | 340 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
324 | 322 | 315 | 276 | 284 | 292 | 333 | 273 | 269 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
269 | 236 | 161 | 149 | 149 | 190 | 210 | 213 | 219 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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203 | 200 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | D’or, au chevron de gueules, accompagné en chef de deux aigles d’azur, becquées et membrées de gueules, et en pointe d’un arbre arraché de sinople. |
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Détails | L’ensemble du dessin, à l’exception de l’arbre, provient des armes de la famille de La Trémoille, fondatrice du village au XVIIe siècle. La reprise intégrale du blason du seigneur étant interdite pour la commune, il suffit de emprunter un ou plusieurs éléments.
L’arbre représente le défrichement de la forêt qui a permis l’installation de Saint-Charles-la-Forêt. Les ornements sont deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées de gueules afin d’honorer l’activité agricole de la commune. Le listel d’argent porte le nom de la commune en caractères majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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