Le Vigan[ləvi.gɑ̃] est une commune du Sud de la France, sous-préfecture du département du Gard dans la région Occitanie.
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Arre, le ruisseau de Coularou et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le Vigan est une commune rurale qui compte 3 772 habitants en 2019. Elle est ville-centre de l'agglomération de Vigan et fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Viganais ou Viganaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques: le vieux pont, classé en 1938, l'hospice, inscrit en 1993, le château d'Assas, inscrit et classé en 2002, et le château de Mareilles, inscrit en 2015.
Géographie
Carte.Vue générale de la commune.
Localisation
Cette commune du parc National des Cévennes se situe au sud du Massif central et à proximité du mont Aigoual, dans la vallée de l'Arre. Montpellier est à 60 km, Nîmes, la préfecture du département, à 75 km et Alès à 67 km.
C'est donc une ville particulièrement enclavée au vu des autres grandes villes les plus proches.
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[1],[2].
Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques: le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[3].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[4],[5].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[6]:
la «rivière de l'Hérault à Pont-d'Hérault, l'Arre aval et ruisseaux confluents» (136ha), couvrant 6 communes du département[7] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[6]:
les «vallées amont de l'Hérault» (21 533ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[8].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 au Vigan.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Géologie et relief
Au nord du territoire communal se trouve le col des Mourèzes, emprunté lors de la 6eétape du Tour de France en 2020.
Sismicité
La commune est située dans une zone à sismicité faible[9],[10].
La source d'Isis alimente la ville en eau. Elle est abondante et constante.
Climat
Article détaillé: Climat du Gard.
Le climat du Vigan est méditerranéen, Il se caractérise par des hivers doux, une sécheresse estivale et de fortes précipitations aux équinoxes. Les orages d'automne peuvent y causer des crues violentes lors de ce que l'on appelle un épisode cévenol. Ces pluies diluviennes accompagnées d'orages très localisés se concentrent sur quelques heures, voire quelques jours. Elles sont principalement dues à la rencontre entre l'air froid venant de l'océan Atlantique qui remonte sur les sommets des Cévennes et l'air chaud remontant de la mer Méditerranée. Par sa proximité avec les Cévennes, notamment le massif de l'Aigoual, les chutes de neige, parfois importantes, n'y sont pas rares mais elles sont en général de courte durée. De ce fait la commune est considérée comme exposée au risque naturel d'inondation[12]. Elle a fait l'objet de plusieurs arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle[12]. La moyenne des précipitations annuelles est comprise entre 1 300 et 1 500 mm; on notera qu'à la fin janvier 1996 plus de 1 000 mm avaient déjà été enregistrés au cours de ce seul mois. (chiffres Météo France Gard)
Ces dernières années, la température la plus froide a été relevée le avec −6,9°C et la plus chaude le avec 37,9°C. La journée la plus pluvieuse a été le avec 133 mm de pluie. Le vent le plus fort a été mesuré le avec une rafale à 88,5km/h. Le mois de a été particulièrement pluvieux avec plus de 300 mm de pluie.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1885 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[13]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records LE VIGAN (30) - alt: 222 m 43° 59′ 24″ N, 3° 36′ 36″ E Records établis sur la période du 01-01-1965 au 04-01-2022
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
1,4
1,6
4
6,3
9,6
12,8
15,2
14,9
11,7
9,2
4,6
2
7,8
Température moyenne (°C)
5,9
6,5
9,4
11,9
15,7
19,6
22,5
22,1
18,1
14
9,1
6,3
13,5
Température maximale moyenne (°C)
10,4
11,4
14,8
17,5
21,8
26,3
29,9
29,3
24,5
18,8
13,6
10,6
19,1
Record de froid (°C) date du record
−13,7 16.01.1985
−12,5 12.02.12
−11,3 07.03.1971
−4,3 08.04.21
−0,9 04.05.1967
3,4 05.06.1975
4,8 31.07.15
4,7 26.08.1966
0,6 27.09.1972
−3,6 25.10.03
−9 24.11.15
−10,5 25.12.1970
−13,7 1985
Record de chaleur (°C) date du record
22,4 20.01.07
25,9 24.02.20
29 31.03.12
32,3 08.04.11
34 30.05.01
44 28.06.19
42 06.07.1982
40,6 01.08.20
36,9 09.09.1966
33 12.10.11
26 02.11.1970
21,1 05.12.1967
44 2019
Précipitations (mm)
134,9
103,7
72,9
121,1
103,9
65,6
36,3
53,9
141,9
213,7
193,4
164,5
1 405,8
Source: «Fiche 30350001» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Voies de communication et transports
La commune du Vigan est traversée par la D 999, ancienne voie royale d'Aix à Montauban.
Le Vigan est reliée à Nîmes, Montpellier et Alès par trois lignes de cars: ligne D40 (Le Vigan-Nîmes), ligne 108 (Le Vigan-Montpellier) et ligne D42 (Le Vigan-Alès).
Urbanisme
Typologie
Le Vigan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[I 1],[15].
Elle appartient à l'unité urbaine du Vigan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[I 2] et 7 022 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,8% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (71,6%), zones agricoles hétérogènes (13,4%), zones urbanisées (11,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2%), cultures permanentes (1,5%)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune duVigan est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier: le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Arre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1994, 1996, 2002, 2003, 2011, 2014 et 2020[19],[17].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux duVigan.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[20]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 197 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 805 sont en en aléa moyen ou fort, soit 67%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983[17].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Vigan est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Avicantus (inscription romaine); Civitas Arisitana en 542; vicus Arisitensis en 653? Locus de Vicano en 1050[25].
Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing, il s'agit d'un terme prélatin senti tardivement comme un dérivé de vicus, le a initial ayant été pris pour une préposition ou un article[26]: Avicantus > *a Vicantus > *a Vicant > le Vigan. Apparemment, l'élément -cantus est le même que dans Cachan (Val-de-Marne, Caticantus 829) et Larchant (Seine-et-Marne, Liricantus vers 1040), que l'on trouve également comme premier élément dans Cantobre (Aveyron) et Chantôme (Indre, Cantomagus). Il s'agit du gaulois *cantos (passé au latin sous la forme canthus chez Quintilien) «brillant, hauteur»[26] ou «cercle (de la roue), cerclage»[27]. Il se perpétue dans le français chant «côté» (cf. expression à chant) et le breton cant «cercle», gallois cant «bord d'un cercle»[27]. Il est précédé d'un élément Avi- obscur.
Les formes du type Arisitana et vicus Arisitensis se réfèrent sans doute à Arre, Arisitum, lieu situé sur la rivière Arre, l'expression vicus Arisitensis se référant peut-être au Vigan à l'origine[25].
La commune se nomme Lo Vigan, pr. [lu βiˈɣon] en langue d’oc.
Histoire
Le Vigan pourrait avoir été le siège du diocèse d'Arisitum. Réuni au diocèse de Nîmes vers 798, il en devint un archiprêtré, qui porte constamment pendant tout le Moyen Âge le nom d'archipresbiteratus Arisdii. Cet archiprêtré sera détaché du diocèse de Nîmes en 1694, pour contribuer à la formation du diocèse d'Alais.
Vers 1050 il y fut fondé un prieuré, sous le titre de Saint-Pierre, qui fut donné aux moines de l'abbaye Saint-Victor de Marseille.
Au Moyen Âge, et jusqu'en 1790, le Vigan était le chef-lieu d'une viguerie, qui se composait de 29 communautés en 1384, de 33 en 1435 et de 37 en 1582. La ville du Vigan comptait, en 1384, 37 feux, et en 1789, 685 feux.
Le Vigan était, aux XVIIeetXVIIIesiècles, la résidence du subdélégué de l'Intendant et du gouvernement de Languedoc pour toutes les Cévennes. Le siège de la Subdélégation était à l'hôtel de La Condamine. De même, un gouverneur pour les villes de Meyrueis, Sumène et Le Vigan était établi dans l'hôtel de Ginestous. La cité était la capitale administrative des Cévennes de l'Ouest, importante à cause de ses grandes foires et de son rôle de ville d'étape pour les troupes en déplacement. Le bourg et sa région proche furent relativement épargnés par les combats et les incendies pendant la Guerre des Cévennes en 1702-1704, mais Jacques Daudé, juge et maire du Vigan et subdélégué du gouverneur de Languedoc Bâville, n'en fut pas moins assassiné près de sa maison le par trois hommes alors que Cavalier, chef de guerre camisard, négociait sa reddition avec le maréchal Villars[28].
La grande richesse des négociants du Vigan venait du travail de la laine et de la sériciculture qui permettait de tricoter des bas de soie exportés dans toute l'Europe. La présence d'une noblesse acquise aux idées des Philosophes et de l'Encyclopédie fait de la petite cité une enclave acquise au mouvement culturel des Lumières entre le Larzac et la plaine languedocienne.
En 1790, cette petite ville devint le chef-lieu d'un des huit districts du département du Gard. Ce district comprenait les huit cantons suivants: Alzon, Aulas, Dourbie, Saint-André-de-Valborgne, Saint-Laurent-le-Minier, Sumène, Valleraugue et le Vigan. Le canton du Vigan se composait de trois communes: Avèze, Mandagout et Le Vigan.
En 1860, la commune absorbe celle voisine de Paroisse-du-Vigan[29], peuplée, au recensement de 1856, de 641 habitants et qui avait provisoirement porté, au cours de la Révolution française, les noms de Commune-des-Monts et de Monts[30].
Vue du Vigan et des installations ferroviaires au début du XXe siècle.
À la fin du XIXesiècle, Le Vigan se trouva relié par le chemin de fer à Nîmes et à Tournemire. La gare du Vigan se trouvait aux limites des territoires de deux compagnies ferroviaires, la ligne de Nîmes étant exploitée par le PLM et la ligne de Tournemire par la Compagnie des Chemins de fer du Midi. Cette dernière ne connut qu'un trafic médiocre et fut fermée en grande partie dans les années 1950 et totalement à la fin des années 1970. La partie vers Nîmes conserva un trafic voyageur jusqu'en 1968 et un trafic de fret jusqu'en 1987. Aujourd'hui seuls la gare et quelques ouvrages d'art de part et d'autre du Vigan subsistent de ce passé ferroviaire.
La commune est située sur l'itinéraire du Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert[31], part du Chemin de Saint Jacques d’Arles à Compostelle.
Politique et administration
Administration
Le Vigan est chef-lieu de l’arrondissement du Vigan dans le Gard.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans le Gard.
Liste des maires
Article détaillé: Liste des maires du Vigan (Gard).
Liste des maires depuis la Libération
Période
Identité
Étiquette
Qualité
août 1944
1949
Jules Bessières
Conseiller général du canton du Vigan (1945-1949)
1949
1952
Ismaël Dupont
1952
1969
André Bastide
DVD
Conseiller général du canton du Vigan (1955-1973)
1969
1977
René Boissière
Professeur au lycée du Vigan
mars 1977
1999
Alain Journet
PS
Géomètre Député de la 5ecirconscription du Gard (1981-1993) Conseiller général du canton du Vigan (1973-2004) Président du Conseil général du Gard (1994-2001) Sénateur du Gard (1998-2008)
1999
mars 2008
Thierry Bourrié
PS
Président de la Communauté de communes du Pays viganais (jusqu'en 2008)
mars 2008
mai 2020
Éric Doulcier
app. EELV
Libraire Conseiller général du canton du Vigan (2011-2015)
mai 2020
En cours
Sylvie Arnal
app. DVG
Commerçante Adjointe (2008-2014), Première adjointe (2014-2020),
Première femme élue maire du Vigan
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[32].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2019, la commune comptait 3 772 habitants[Note 6], en diminution de 3,78% par rapport à 2013 (Gard: +2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 852
3 834
3 983
4 303
4 909
5 049
4 938
5 128
4 993
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
4 656
5 376
5 104
5 024
5 389
5 268
5 353
5 374
5 199
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
5 126
4 595
4 744
4 221
4 274
4 278
3 704
3 676
3 867
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
4 111
4 207
4 293
4 517
4 523
4 429
4 059
3 964
3 920
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 785
3 772
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
École maternelle et élémentaire Jean Carrière[36].
Maison de santé pluriprofessionnelle du Jardin des Orantes.
Maison de retraite Les Jardins des Orantes.
Maison de retraite protestante L'Oustaou.
Sports
La ville du Vigan compte de nombreuses infrastructures sportives:
Stade de football
Stade de rugby
Cours de tennis
Piscine intercommunale
Halle aux sports
Mur d'escalade
Boulodrome extérieur et couvert
Dojo
Salle de fitness
La ville du Vigan compte également de nombreux clubs sportifs:
Football Club Pays Viganais Aigoual
Entente Rugby Club Ganges-Le Vigan
Handball en Pays Viganais
Nautic Club
Courir au Vigan
Judo Club Viganais
Tennis Club Viganais
La Boule des châtaigniers
Club de boxe
Club de vélo
Club de gymnastique
Club d'escrime
Club d'athlétisme
Médias
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Cultes
Culte catholique: Ensemble paroissial du Vigan[39] (église Saint-Pierre)
Culte protestant:
Ensemble EPUdF des Cévennes Viganaises (temple de la rue du Palais, Salle Wesley)
Eglise Réformée Évangélique (chapelle de la rue du Maquis).
Culte musulman: salle de prière (avenue de la Grave).
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 891 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 3 644 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 630 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 31% des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (43,9% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 156 personnes, parmi lesquelles on compte 66,3% d'actifs (50,5% ayant un emploi et 15,8% de chômeurs) et 33,7% d'inactifs[Note 9],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction du Vigan[Carte 3],[I 12]. Elle compte 2 022 emplois en 2018, contre 2 164 en 2013 et 2 204 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 116, soit un indicateur de concentration d'emploi de 181,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,8%[I 13].
Sur ces 1 116 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 726 travaillent dans la commune, soit 65% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 67,9% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9% les transports en commun, 21,5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
458 établissements[Note 10] sont implantés au Vigan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
458
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
26
5,7%
(7,9%)
Construction
45
9,8%
(15,5%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
146
31,9%
(30%)
Information et communication
14
3,1%
(2,2%)
Activités financières et d'assurance
13
2,8%
(3%)
Activités immobilières
8
1,7%
(4,1%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
57
12,4%
(14,9%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
107
23,4%
(13,5%)
Autres activités de services
42
9,2%
(8,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,9% du nombre total d'établissements de la commune (146 sur les 458 entreprises implantées au Le Vigan), contre 30% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Comme beaucoup de villes des Cévennes, elle doit une grande part de sa prospérité à l'industrie bonnetière (filature de soie et tricotage de bas).
Les locaux de l'usine Textiles WELL S.A. (ex-Cogetex) y sont toujours établis.
Le marché hebdomadaire du samedi matin est très actif ainsi que le marché estival du mardi matin.
Principaux pourvoyeurs d'emplois dans la commune:
WELL, l'un des chefs de file dans le domaine des collants et de la lingerie;
Hôpital local;
Union Forestière Viganaise et scierie;
Un tourisme vert autour du paysage naturel ou aménagé du Pays Viganais;
Une agriculture familiale en polyculture-élevage (maraîchage, élevage (viandes, fromages), cultures fruitières);
La Maison de la Formation;
L'Association Educative du Mas Cavaillac (AEMC).
Le Pays Viganais est également situé en zone PAT majorée (aides publiques à l’investissement) en ZRR (avantages fiscaux et sociaux) et en zone Objectif 2 (aides européennes) afin de faciliter l'installation de nouvelles entreprises.
Moulin à farine, abattoir, usine de bonneterie Benjamin Annat, puis Brun d'Arre, puis Coste[53],
Moulinerie (Moulinerie de Soie) dite Filature Félix-Brouilhet 1[54],
Mine de mispickel et usine de préparation de produit minéral (concentration de minerai) du Fraissinet[55].
Agriculture
Pommes de la variété «Reinette du Vigan».
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 45 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 13 en 2000 puis à 15 en 2010[58] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 76% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61% de ses exploitations[59],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 215ha en 1988 à 209ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 19ha[58].
La commune a donné son nom à la variété de pommes des reinettes du Vigan, variété ancienne cultivée dans les vallées des Cévennes voisines.
Données socio-économiques
Dénominations
Le Vigan
France
Taux de chômage
19,4%
9%
Revenu moyen/ménage
13 952 euros/an
20 363 euros/an
Prix immobilier (vente)
Données inconnues
3 197 euros/m2
Prix immobilier (location)
Données inconnues
12,22 euros/m2/mois
Agriculteurs
0,9%
2,4%
Artisans, commerçants et chefs d'entreprise
7,7%
6,4%
Cadres et professions intellectuelles supérieures
6,1%
12,1%
Professions intermédiaires
21,1%
22,1%
Employés
29,5%
29,9%
Ouvriers
34,7%
27,1%
Retraités
24,2%
18,2%
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux historiques
Le Vieux Pont sur l'Arre.Église Saint-Pierre du Vigan.Le Vieux Pont.
Le Musée Cévenol. Musée d'Arts et Traditions Populaires qui retrace la vie des habitants du Pays Viganais au travers des siècles. Établissement bénéficiant du Label Musée de France.
Époque médiévale
Le Vieux Pont (XIIe-XIIIesiècle). Symbole de la ville, il enjambe l'Arre. Classé Monument historique[60].
L'Ancien prieuré bénédictin. Fondé en 1053. Il est remplacé en 1700 par les Halles qui abritent aujourd'hui l'Office de Tourisme des Cévennes Méridionales et la Chambre de Commerce et d'Industrie.
La Promenade des Châtaigniers (XIVesiècle). Lieu de tenue des foires au Moyen Âge. Classé Monument historique.
Des guerres de Religion au Siècle des Lumières
L'église Saint-Pierre du Vigan (1686-1704) sur les plans d'Augustin-Charles d'Aviler; remaniée au tout début du XXesiècle; clocher surmonté d'un campanile du milieu du XVIIIesiècle[61].
Le couvent des Capucins (XVIIe-XVIIIesiècle). Le bâtiment est transformé en tribunal au XIXesiècle. Il a hébergé la bibliothèque municipale et accueille aujourd'hui une salle de spectacle et des locaux associatifs ainsi que l'espace Lucie-Aubrac. La cour intérieure est en accès libre.
La chapelle des Capucins (XVIIIesiècle). Actuel temple de l'Église protestante unie de France[62].
L'hôtel de La Condamine (XVIIe-XIXesiècle). Siège du Subdélégué de l'Intendant du Languedoc sous l'Ancien-Régime. Maison natale du père Emmanuel d'Alzon. Siège de la société savante locale: l'Académie des Hauts Cantons.
L'hôtel de Ginestous (XVIIe-XVIIIesiècle). Résidence du gouverneur du Vigan sous l'Ancien régime. Propriété de la Caisse d'Épargne.
L'hôtel Esterházy (XVIIe-XVIIIesiècle).
L'hôtel de Barral d'Arènes (XVIIe-XVIIIesiècle). Aujourd'hui, sous-préfecture du Vigan.
L'hôtel de Bonald (XVIIIesiècle). Presbytère catholique depuis 1864.
L'hôtel de Vissec, propriété des Montfaucon au XVIIesiècle, puis des La Tour du Pin au XVIIIesiècle.
L'hôtel d'Assas du Mercou (XVIIe – XVIIIesiècle). Maison natale du célèbre Chevalier d'Assas. La demeure jouxte les anciennes casernes. L'ensemble est transformée en maison de repos gérée par les sœurs de la charité de Saint-Vincent-de-Paul au XIXesiècle[63].
Le château d’Assas ancien hôtel de Faventines (XVIIIesiècle). Remarquable bâtiment de style Louis XV avec un grand parc. Actuellement médiathèque intercommunale. Classé Monument historique[64].
Le château de Mareilles (XVIIIesiècle remanié en 1922)[65]. Propriété privée, ne se visite pas.
Le château de Tessan (XVIIeetXVIIIesiècles). Propriété privée, ne se visite pas.
Le pont-aqueduc de La Croix (XVIIIesiècle). Inscrit Monument historique.
Le pont-aqueduc de La Valette (XVIIIesiècle). Au quartier des Arennes.
XIXesiècle
Le Vigan - Vue extérieure de la gare.
La chapelle Saint-Alexis. Construite au début du XIXesiècle grâce aux libéralités du comte Alexis de Calvière. Édifice inscrit Monument historique[66]. Elle est insérée dans l'ancien hospice[67].
L'hôtel de Ville. Bâtiment de style Charles X édifié en 1830.
Les anciens abattoirs ont été construits en 1849. C'est devenu l'Ecole Intercommunale de Musique.
La gare, construite par la compagnie PLM et mise en service en 1874.
Les écoles publiques, édifiées en 1885.
La salle Wesley, ancienne chapelle méthodiste, actuel lieu de culte de l'EPUdF.
Temple de l'Église Réformée Évangélique[68], ancienne chapelle hinschiste.
XXesiècle
Anciens bains-douches communaux. Étonnant bâtiment de style mauresque ou mozarabe à arcs outrepassés édifié en 1911.
Statue de Coluche (dans les jardins de l'hôtel de Ginestous actuelle Caisse d'Épargne).
Buste du Père d'Alzon (dans les jardins de l'hôtel de La Condamine, en face du Crédit Agricole).
Monument aux morts des deux guerres mondiales, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie, œuvre du sculpteur Galli, inauguré le par le président Gaston Doumergue, il compte 163 noms.
Mémorial du Chef Marceau (chef du corps-franc du maquis Aigoual-Cévennes pendant la Seconde Guerre mondiale, tué le ).
Tombeau du comte de La Rue de Mareilles (cimetière).
Personnalités liées à la commune
Abraham Peyrenc de Moras (1686-1732), financier, contrôleur des Finances de Louis XV.
Le constituant Henri Quatrefages de La Roquette (1731-1824).
François Louis Aguze (-entre 1786 et 1834) bailli de la ville du Vigan et avocat au parlement[71].
Le chevalier d'Assas (1733-1760), officier du régiment d'Auvergne, héros français.
Le général Louis Alexandre d'Albignac (1739-1825), officier dans les armées royales, maire du Vigan en 1790.
Le comte Valentin Esterházy (1740-1805), colonel-propriétaire d'un régiment de hussards de son nom.
François Dortet de Tessan (1760-1847), maire du Vigan, sous-préfet de Lodève, sous-préfet du Vigan.
Le sergent Pierre Triaire (1771-1799).
Alexandre Arman (1784-1856), sous-préfet du Vigan, écrivain.
Louis-Jacques-Maurice de Bonald (1787-1870), homme d'église français, archevêque de Lyon de 1839 à 1870.
Urbain Dortet de Tessan (1804-1879), ingénieur hydrographe.
Le baron Roger Saubert de Larcy (1805-1882), homme politique, ministre et vice-président du sénat.
Emmanuel-Marie-Joseph-Maurice Daudé d'Alzon (1810-1880), prêtre catholique français qui fut le fondateur et le premier supérieur général des Augustins de l’Assomption.
Théophile Coupier de La Valette (1820-1872), médecin, haut fonctionnaire, sous-préfet du Vigan, préfet de la Lozère et des Pyrénées-Orientales.
Adrian Peladan (1820-1...), poète et journaliste né au Vigan qui créa la France littéraire à Lyon qu'il dirigea de 1857 à 1867.
Isidore Boiffils de Massanne (1824-1907). Docteur en Droit, écrivain, érudit et maire de Sumène.
Jean-Charles Arnal du Curel (1858-1915), évêque de Monaco.
Armand Clarou (1860-1927), homme politique, député du Gard.
André Février (1885-1961), homme politique.
André Chamson (1900-1983), archiviste, romancier et essayiste français, élu membre de l'Académie française le .
Odette Teissier du Cros (1906-1997), fondatrice et conservatrice du Musée Cévenol.
Jacques Mirouze (1921-1991), professeur en médecine, doyen de la faculté de médecine de Montpellier, ayant reçu le Prix Claude Bernard en 1982.
Edmond Reboul (1923-2010), médecin et écrivain.
Pierre Codou (1927-1981), homme de radio française.
Jean-Jacques Bourdin (né en 1949), journaliste français.
Caroline Proust (née en 1967), actrice française.
Jacques Gleyse (né en 1952), Chercheur en Sciences humaines et écrivain.
Marguerite Creston, juste parmi les nations.
Morgan Nègre (né en 1998), comédien et humoriste français.
Nicolas Cozza (né en 1999), footballeur professionnel.
Whitney Marin (née en 1999), chanteuse, gagnante de la saison 8 de The Voice.
Héraldique
Les armes du Vigan se blasonnent ainsi:
D'azur à deux lettre V capitales d'argent dont l'une est renversée et entrelacée avec l'autre, accompagnées de trois étoiles en chef et d'un croissant en pointe, le tout d'or.
Voir aussi
Bibliographie
Tablettes militaires de l'arrondissement du Vigan, département du Gard, Alexandre Arman, Nîmes, Gaude Fils, 1814
Topographie statistique et médicale du Vigan, Alexandre Rouger, 1819.
Dictionnaire géographique du département du Gard, Eugène Germer-Durand, Imprimerie Impériale, 1860.
Inventaire sommaire des Archives Communales du Vigan, Ferdinand Teissier, Nîmes, Imprimerie Roger et Laporte, 1890.
Le consulat et l'administration municipale du Vigan au XVIIème et au XVIIIème siècles, Emmanuel Gay, Paris, Auguste Picard, 1913.
Le Vigan à travers les siècles, Pierre Gorlier, Montpellier, La Licorne, 1955.
Le Vigan, étude sociologique, Suzanne Frère, 1967.
Le Vigan, une cité cévenole au Siècle des Lumières, Romain Daudé (communication du , Académie des Hauts Cantons).
Jean Valat, Mémoires d'un protestant du Vigan. Des dragonnades au Refuge (1683-1686), présentation et notes: Eckart Birnstiel, Véronique Chanson; avant-propos: Patrick Cabanel, Paris, Les Éditions de Paris, 2011 (ISBN978-2-84621-152-9)
La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Paul Fabre, Dictionnaire des noms de lieux des Cévennes, Paris, Christine Bonneton, , 160p. (EAN978-2-86253-450-3), p.21b - 155a.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6).
Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 104.
Jean-Paul Chabrol, Anduze, dimanche 23 novembre 1692, la foi, le sang et l'oubli (Broché), Nîmes, Éditions Alcide, , 132p., 17 cm (ISBN978-2-917743-23-2, présentation en ligne), p.116-117 (consulté le 23 août 2017)
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