Mandagout est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.
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Mandagout | |
![]() Le village et l'église Saint-Grégoire-et-Notre-Dame de Beaulieu. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays viganais |
Maire Mandat |
Emmanuel Grieu 2020-2026 |
Code postal | 30120 |
Code commune | 30154 |
Démographie | |
Population municipale |
399 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 01′ 18″ nord, 3° 37′ 34″ est |
Altitude | Min. 236 m Max. 1 253 m |
Superficie | 15,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Vigan (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Vigan |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Arboux et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Mandagout est une commune rurale qui compte 399 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 281 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Mandagounais ou Mandagounaises.
La commune de Mandagout est formée de nombreux hameaux dispersés entre les vallées du Vigan et de Valleraugue, principalement sur les pentes et sud-est de la Toureille (point culminant 1 253 mètres). Les zones habitées ne dépassent guère les 700 mètres d'altitude et descendent jusqu'à 236 mètres en fond de vallée.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1983 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,3 | 2,3 | 4,6 | 6,7 | 10,2 | 13,4 | 16,1 | 16 | 12,6 | 9,8 | 5,4 | 3,1 | 8,6 |
Température moyenne (°C) | 5,6 | 6,1 | 8,9 | 11,1 | 15 | 18,9 | 22,2 | 21,9 | 17,8 | 13,5 | 8,8 | 6,3 | 13 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,9 | 9,9 | 13,2 | 15,4 | 19,8 | 24,4 | 28,3 | 27,8 | 22,9 | 17,3 | 12,1 | 9,5 | 17,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,5 12.01.1987 |
−11,2 11.02.1986 |
−9,2 01.03.05 |
−1,3 05.04.1996 |
1,5 07.05.1991 |
4,9 04.06.1984 |
7,8 15.07.1986 |
7,2 29.08.1985 |
4,2 17.09.1985 |
−3,4 25.10.03 |
−5,9 21.11.1998 |
−8,7 17.12.09 |
−13,5 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,8 27.01.1983 |
23,8 24.02.20 |
26,9 31.03.12 |
29,8 08.04.11 |
31,5 25.05.17 |
44,2 28.06.19 |
38,7 24.07.19 |
40,2 04.08.17 |
35,4 04.09.16 |
31,9 12.10.11 |
23 15.11.15 |
20,3 11.12.1994 |
44,2 2019 |
Précipitations (mm) | 139,5 | 102,4 | 78,5 | 145,4 | 117,4 | 70,5 | 37,9 | 60,7 | 161,6 | 238,7 | 208,3 | 177,1 | 1 538 |
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du parc national des Cévennes[Note 3]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[9].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[10],[11].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[12] : la « rivière de l'Hérault à Pont-d'Hérault, l'Arre aval et ruisseaux confluents » (136 ha), couvrant 6 communes du département[13] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[12] :
Mandagout est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[I 1],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Mandagout est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2014 et 2020[21],[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 12,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 354 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 79 sont en en aléa moyen ou fort, soit 22 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Mandagout est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
Provençal Mandagout, du roman Mandagot, du bas latin Mandagotum[25].
Son nom renvoie à une famille de seigneurs des Cévennes : les Mandagout (ou Mandagot), dans laquelle on trouve par exemple Guillaume III (évêque d'Uzès) et son neveu Robert (évêque de Marseille)[26].
La mairie, l'école, l'église catholique et le temple protestant, ainsi que le cimetière sont tous situés dans le hameau principal : Beaulieu.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2001 | René Ribes | |||
2001 | 2014 | Christian Pratlong | ||
2014 | En cours | Francine Arbus | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2019, la commune comptait 399 habitants[Note 8], en diminution de 0,25 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 102 | 995 | 1 123 | 1 150 | 1 281 | 1 260 | 1 234 | 1 244 | 1 194 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 103 | 1 036 | 973 | 905 | 929 | 864 | 838 | 826 | 785 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
740 | 732 | 714 | 620 | 549 | 482 | 484 | 473 | 385 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
346 | 296 | 250 | 255 | 290 | 331 | 362 | 392 | 402 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
399 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 205 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 406 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 320 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 12,4 % | 13 % | 13,5 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 245 personnes, parmi lesquelles on compte 68,4 % d'actifs (54,9 % ayant un emploi et 13,5 % de chômeurs) et 31,6 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 53 emplois en 2018, contre 56 en 2013 et 48 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 136, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,4 %[I 10].
Sur ces 136 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 42 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 88,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
31 établissements[Note 11] sont implantés à Mandagout au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 31 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 5 | 16,1 % | (7,9 %) |
Construction | 2 | 6,5 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 6 | 19,4 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 3,2 % | (2,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 19,4 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 6 | 19,4 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 5 | 16,1 % | (8,8 %) |
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 19,4 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 31 entreprises implantées à Mandagout), contre 13,5 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[31]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 23 | 14 | 17 | 17 |
SAU[Note 14] (ha) | 215 | 136 | 48 | 61 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 23 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 14 en 2000 puis à 17 en 2010[33] et enfin à 17 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 26 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[34],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 215 ha en 1988 à 61 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 9 à 4 ha[33].
La principale activité est l'agriculture, les productions les plus connues étant l'oignon doux et la reinette du Vigan.
![]() |
Blason | D’azur au dragon d’or, au chef d’argent chargé de trois tourteaux de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |